Le pouvoir de droite prépare une contre révolution fiscale.
Sous couvert de cet infâme bouclier fiscal, marqueur symbolique de l’injustice et des inégalités, du début du quinquennat, de l’injustice et des inégalités, voilà qu’en un tour de passe-passe, le Président de la République répond à la demande des plus fortunés en tentant de supprimer totalement ou partiellement l’impôt sur les grandes fortunes.Ceci éclaire d’ailleurs les fumeux débats autours des déficits publics. Il y a déficit des caisses publiques parce que, depuis des années, les gouvernements ont diminué la fiscalité sur les riches et le capital. En parallèle, les citoyens ont payé de plus en plus d’impôts et de prélèvements avec les augmentations de la TVA, des taxes sur les carburants, de la CSG, du forfait hospitalier, et en impôts locaux, les transferts de charges de l’Etat sur les collectivités locales, etc. Il est d’ailleurs envisagé une nouvelle hausse de la TVA, au moment même où se discute la fin de l’impôt sur les grandes fortunes. Ceci correspond d’ailleurs au massacre social que contient le projet de pacte « franco-germanique » dit de « compétitivité », où est préconisée explicitement une augmentation des « impôts de consommation ».
Ainsi, nous aurions à la fois la hausse permanente des prix des produits indispensables : alimentation, électricité, carburants, loyers, et augmentation des taxes de ceux-ci. Ce même pacte « Sarkozy-Merkel », prévoit d’abaisser l’impôt sur les sociétés et d’harmoniser les fiscalités française et allemande. Faire cela reviendra à augmenter de 5 à 6% l’impôt sur les revenus des français.
A y regarder de près, il s’agit d’une politique de classe d’une brutalité inconnue depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Tout est fait pour faire travailler plus dur les salariés, comme les paysans, tout en pillant encore plus les fruits de leur travail. Ainsi, le texte « franco-germanique » demande au nom de la « compétitivité » « d’ajuster les salaires sur la productivité » et considère « qu’une élévation de la rémunération du travail signifie une érosion de la compétitivité ».
Au moment même où les entreprises françaises cotées en Bourse affichent à nouveau des profits dont la moitié sera reversée en dividendes à quelques rapaces actionnaires, dans nos campagnes, des paysans en travaillant dur, ont un revenu de 1000 euros, des retraités ont moins de 600 euros, six millions de personnes ont en tout et pour tout 720 euros par mois pour vivre.
Le sarkozysme est synonyme d’injustices et d’inégalités de plus en plus poussées. C’est contre cela qu’en 1789 nos ancêtres se sont révoltés. Ce temps revient ! Le 20 mars, à l’occasion du premier tour des élections cantonales, l’occasion est donnée de voter pour la justice fiscale et sociale, une réforme progressiste de la fiscalité locale pour que les conseils généraux aient les moyens de rester des services publics, au service des habitants et des familles populair