L’Insa entend diversifier son recrutement

L’Insa va diversifier ses recrutements et ses débouchés. Pour 2013, l’école d’ingénieurs voudrait recruter dans les BTS et développer un label de compétences dédié au soutien des PME/PMI à l’international. Pour l’instant l’Insa, première école d’ingénieurs publique de Normandie, recrute au bac, et plutôt dans les mentions Bien ou Très Bien. Même si 34% sont des élèves boursiers, Jean-Louis Billoet, le directeur, veut "éviter le risque de dérive élitiste et poursuivre une politique d’ouverture sociale. La diversité fait partie des "gènes" de l’Insa, mais les étudiants issus des catégories socioprofessionnelles les moins favorisées sont peu présents. Certains pensent que l’Insa n’est pas pour eux". L’Insa va donc engager ces prochains jours une campagne d’information pour se faire connaître auprès des BTS qui voudraient aller au-delà de leur diplôme, et "puiser dans ce vivier professionnel pour attirer de nouvelles compétences, dit Jean-Louis Billoet. Tous les types de BTS liés à nos formations, mécanique, chimie énergétique, systèmes d’information, génie civil, nous intéressent". L’Insa veut donner de l’Espoirs, un sigle qui en langue d’ingénieur signifie : enseignement supérieur professionnel et ouverture internationale pour la réussite sociale.
L’Institut stéphanais va développer en 2013 une filière d’apprentissage en trois ans. S’y ajoutera une année complémentaire pour renforcer les connaissances scientifiques et les connaissances sur les PME-PMI à l’international.

C’est la seconde ouverture avancée par l’Insa : s’ouvrir aux entreprises innovantes et les soutenir dans leur essor sur le marché international. Non pas que ses élèves seraient en panne de débouchés professionnels, mais l’école d’ingénieurs veut "faire de l’innovation une vraie stratégie" résume son directeur, qui estime que l’innovation n’est pas que dans les grands groupes. À côté du cursus d’apprentissage, l’Insa va déposer à la Commission des Titres d’ingénieurs (CTI) une formation complémentaire à la formation d’ingénieur , "un label en plus du diplôme", consacrant des compétences à travailler à l’export avec les petites entreprises, ce que l’Insa appelle l’intelligence économique.
1700 élèves ingénieurs et doctorants, et 150 enseignants chercheurs étudient et travaillent au technopôle du Madrillet.

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