François Hollande dans la boite à image
François Hollande n’espérait certainement pas déclencher une polémique sur son « train de vitesse » lorsqu’il s’est rendu en Normandie pour commémorer le
débarquement. Rouler à 180 km sur une autoroute est dangereux et représente un risque non négligeable pour ses passagers, Lady Diana en fit la funeste
expérience. La violence routière n’épargne pas le pouvoir. A ces vitesses, les passagers meurent par décélération de la boite crânienne. Dans la voiture qui filait à vive allure, le Président
s’est trouvé devant ce dilemme : Arriver en retard et se faire attendre comme cela se pratiquait sous l’ancien régime ou arriver à l’heure et enfreindre quelques promesses électorales. Il a
donc choisi de dépasser la limitation de vitesse en se mettant non seulement en danger dans l’exercice du pouvoir mais aussi en pouvant impliquer d’autres usagers de
la route. C’est un premier pas vers une normalisation, non de la fonction mais de l’emprise du pouvoir. A quoi bon s’arrêter à tous les feux rouges le jour de l’investiture
pour enfreindre le code de la route les autres jours. Le message, en termes de prévention routière est catastrophique. Respecter les feux le jour du permis de conduire, dépasser les limitations
de vitesse une fois le papier rose en poche ! La réponse est certainement plus triviale. Déçu par son portrait officiel, François Hollande a choisi de réclamer au centre
de Rennes sa photo, prise sur le radar automatique. Une photographie normale comme des millions de français en ont reçu. Et cette fois, il lui sera possible de contester la
photographie…igor deperraz