Viande de cheval. La Banque alimentaire de Rouen la veut

La Banque alimentaire de Rouen veut récupérer les produits écartés dans l'affaire de la viande de cheval, dans la mesure où ils ne présentent pas de danger pour la santé

La Banque alimentaire de Rouen veut récupérer les produits écartés dans l'affaire de la viande de cheval, dans la mesure où ils ne présentent pas de danger pour la santé (photo Quentin/cc/Flickr)


« Suite aux évènements récents concernant les plats cuisinés contenant des produits délivrés par l’entreprise Spanghero, la Banque Alimentaire de Rouen et sa Région informe ses associations partenaires et leurs accueillis qu’elle va tout mettre en œuvre pour récupérer les produits retirés de la commercialisation, mais répondant à toutes les obligations sanitaires. »
Ce communiqué de presse est tombé jeudi 21 février 2013, signé du président de la Banque alimentaire de Rouen et sa région, Dominique Renault. L’association insiste sur le fait que les produits en question ne présentent « pas de danger pour la santé ».
Détruire des tonnes de lasagnes de cheval, un gaspillage de nourriture qui fait bondir les associations qui viennent en aide aux plus démunis. C’est pourtant un scénario plausible au vu du scandale qui secoue actuellement l’Europe, les produits surgelés soupçonnés de contenir non pas du bœuf mais de la viande chevaline étant au fur et à mesure retirés des étals.
L’enquête sur ce « horsegate » se poursuit sur la filière Spanghero-Comigel et des investigations complémentaires seront menées dans la grande distribution, avec peut-être plusieurs filières concernées, selon le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon.

D’autres découvertes…

La Direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF) a indiqué à l’AFP « que plusieurs autorités étrangères et entreprises (françaises) ont d’ores et déjà signalé la découverte de viande de cheval dans des produits à base de viande de bœuf suite à la réalisation de tests », effectués depuis que le scandale a éclaté.
La répression des fraudes a accusé de « tromperie économique » la société Spanghero, qui a fourni du cheval à la place du bœuf à Comigel pour la préparation de lasagnes surgelées.
Le parquet de Paris mène de son côté une enquête préliminaire en vue de déterminer d’éventuelles responsabilités pénales.

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