Rouen – Accueil de Brésiliens à l’agence de l’eau.

La Seine en exemple.

En 2008, le concept français de la gestion par bassins de l’eau de la Seine avait attiré l’attention des autorités brésiliennes en proie, sur leur territoire, à ce vaste programme. Au cours d’une opération de jumelage entre les deux pays, des rencontres et des échanges s’étaient alors noués avec notamment l’agence de l’eau Seine Normandie. Depuis, « de l’eau a coulé sous les ponts… » et une nouvelle démarche a été franchie cette semaine avec l’accueil, à Rouen, de Alberto, Paulo et Secundo, trois représentants brésiliens venus en France afin de se rendre compte « sur le terrain » de l’expertise française en matière de gestion de l’eau. Pour ce faire, ils ont, en partenariat avec le comité régional de canoë-kayak, décidé d’effectuer la descente de la Seine, sur une période de 4 semaines. « Nous leur avons trouvé des embarcations fournies par un sponsor, organisons la logistique de leurs étapes avec le concours d’autres clubs de canoë comme ceux de Val de Reuil ou du Havre » explique Francine Chaise, représentant le comité. Pour Rémy Filati, le directeur territorial et maritime Seine-Aval, « ce partenariat nous tient à cœur. La nouvelle législation sur les ressources hydriques du Brésil créée en 1997 sera basée sur la loi française de l’eau de 1964. La Seine approvisionne la région la plus peuplée de France et reçoit les eaux usées de la région la plus industrialisée du pays. Celle-ci peut-être transposée au Brésil qui possède des cours d’eau similaires. Alberto, le responsable de cette équipée considère que « la « Descente écologique » est une méthode développée au Brésil qui permet de diagnostiquer des fleuves et la mobilisation sociale autour des bassins hydrographiques ». « Avec cette démarche », ajoute t-il, » le Brésil va accomplir une observation dirigée et documentée sur le principal fleuve français et ses conquêtes afin d’améliorer la situation des ressources hydriques au Brésil. Cette navigation fluviale de 4 semaines est effectuée par un équipage à bord de kayaks qui réalisera deux parcours quotidiens, le matin et l’après-midi, de 20 kilomètres, exécutés dans le sens du courant. Cette descente de 800 km, de la source à l’estuaire, sera suivie par voie terrestre, par les équipages chargés de l’étude paramétrique de l’environnement physique, social et économique ». 
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