GUILLAUME LE CONQUERANT SUR ARTE: une reconquête médiatique normande?

C’était ce dimanche, notre bâtard préféré partait à la conquête de la petite lucarne en attendant la version sur grand écran au cinéma: médiatiquement la Normandie serait-elle en train de se réveiller? Sans l’aide des Ruquier et con-sorts, tous ces « Normands » et « Normandes » qui réussisent à peopoliser sur la place médiatique de Paris sans renvoyer l’ascenseur à leur région d’origine contrairement à leurs con-génères bretons…

samedi 26 avril à 20h50 (85 min)

Rediffusion dimanche 27.04 à 14h40

Retour sur le destin hors du commun de Guillaume le Conquérant (1027-1087), ce guerrier normand dont le triomphe à la bataille de Hastings, en 1066, changea la face de l’Europe médiévale et le cours de l’histoire anglaise.

 

En juillet 1035, Guillaume « le Bâtard », fils illégitime du duc de Normandie, succède à son père, décédé lors d’un pèlerinage à Jérusalem. Après une décennie de troubles, le jeune duc parvient à asseoir son autorité et fait de la cour de Normandie l’une des plus puissantes et les plus fastueuses d’Europe. Guillaume accueille de nombreux rois en exil, parmi lesquels Édouard « le Confesseur », prétendant sans descendance au trône d’Angleterre. Lorsque ce dernier revient au pouvoir, il fait de Guillaume son héritier, avant de le désavouer sur son lit de mort au profit de son beau-frère Harold, qui avait pourtant juré fidélité à Guillaume. Pour récupérer le royaume qui lui était promis, le duc arme une flotte de plusieurs milliers de navires et débarque avec quinze mille hommes sur le sol anglais. Le 14 octobre 1066, les deux armées se font face à Hastings. La bataille qui s’ensuivra fera basculer à jamais le sort du royaume d’Angleterre.

Face sombre

Mêlant récits d’hagiographes de l’époque, scènes de reconstitution spectaculaires – tournées pour certaines sur les lieux des événements qu’elles relatent – et témoignages de spécialistes de l’histoire médiévale de part et d’autre de la Manche, ce documentaire retrace le règne de celui qui déclencha l’une des plus célèbres batailles de l’histoire d’Angleterre. On y dévoile la face sombre de ce guerrier intrépide, fin stratège et politicien, grand bâtisseur qui ordonna l’édification des abbayes aux Hommes et aux Dames de Caen – chefs-d’œuvre de l’art roman – ou de la Tour de Londres, et mari fidèle follement épris de son épouse Mathilde… Il fut aussi un seigneur de guerre impitoyable qui se livra dès la prise de Londres à de nombreux massacres et pillages pour consolider le joug normand sur l’Angleterre. Des exactions qu’il prendra soin d’effacer de la tapisserie de Bayeux, véritable outil de propagande à sa gloire, qui relate en détail sa conquête de l’Angleterre. Fondateur d’une nouvelle dynastie, Guillaume s’éteint à 60 ans après avoir fait de l’Angleterre l’un des royaumes les plus puissants d’Europe, alors qu’il ne parlait pas un mot d’anglais, et sème ainsi les germes de la future Guerre de Cent ans, qui éclatera plus de deux siècles après.


 

Commentaire de Florestan:

Les explications érudites et précises de Roger Bouet, de François Neveux historiens médiévistes de l’université de Caen ainsi que celles d’Edouard Impey soutiennent ce documentaire qui arrive à éviter certains clichés, rétablit quelques vérités (la fuite des Bretons pendant la bataille d’Hastings était une feinte voulue par Guillaume; ou encore la répression féroce des révoltes dans le Nord de l’Angleterre). Les personnages qui jouent les rôles de Guillaume et de Mathilde sont crédibles.

On regrettera la conclusion un peu rapide sur l’héritage de l’oeuvre de Guillaume le Conquérant: la création de la civilisation anglo-normande, une civilisation européenne qui va rayonner pendant un siècle au cours du XIIe siècle et la création de l’Angleterre moderne dont certaines institutions directement issues de l’époque normande sont toujours vivantes…

Au delà de l’allusion au débarquement dans l’autre sens en 1944, on aurait pu aussi peu évoquer aussi la francisation de la langue anglaise ou le rôle du droit normand dans la common law anglaise ou le droit américain contemporain… On aurait pu enfin rappeler que la Normandie contemporaine se crée au début du XIXe siècle par la contemplation des élites anglaises pour les monuments qui témoignent encore aujourd’hui que la Normandie fut le berceau de l’Angleterre moderne et que l’Angleterre est « une colonie française qui a mal tourné » (Georges Clémenceau)

 

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OPINION. Gaspard Gantzer : dernière victime de la « mediacaricature » ou « sabordeur » naïf en 1 photo ?

Le nouveau chef de la communication de l’Elysée est au coeur d’une polémique qui n’en finit pas. A l’origine : une photo publiée en 2007 sur Facebook où l’on voit Gaspard Gantzer avec une cigarette à la main. Mais s’agit-il d’une cigarette mal roulée ou d’un joint de cannabis ? La question a déchaîné les médias et les réseaux sociaux. L’intéressé assure n’avoir « aucune idée » de la substance présente dans sa cigarette. Pour infoNormandie.com, trois spécialistes en communication, livrent leur analyse et décryptent ce qui est devenu l’affaire du moment…

OPINION. Gaspard Gantzer : dernière victime de la « mediacaricature » ou « sabordeur » naïf en 1 photo ?

 

  • Par Florian SILNICKI, (Expert en stratégies de communication de crise), Elisabeth Segard (journaliste et blogueuse) et Sébastien Chenu (Consultant en communication politique, ex-Directeur de la stratégie de France 24 et conseiller du Délégué interministériel du SIG)
 
« Etre nommé à la tête du service de communication de la présidence de la République pour marquer une rupture vers le professionnalisme et se retrouver au coeur d’une véritable crise d’image… voilà la situation du nouveau spin doctor de François Hollande. Sans doute la situation la plus aberrante qui soit pour un communicant. Mais elle met en exergue deux problèmes récurrents : l’un de forme, l’autre de fond.
 
L’ère de l’information politique a laissé la place à celle de la communication politique. L’ère de la transparente-conversation, et tous les excès qui l’accompagnent est  particulièrement inconfortable pour nos politiques. Pourtant depuis quelques années, c’est un phénomène d’une toute autre ampleur dont nous sommes les observateurs soumis et affligés : nous sommes entrés de plein pied dans le temps de la caricature.
 
L’excès des passions qui s’expriment sur les réseaux sociaux supplante les faits confirmés par la raison.
 
Et si la communication sur les réseaux sociaux faisait in fine plus de mal que de bien aux élus et à leur entourage ? On se souvient du tweet malheureux et unanimement considéré comme un dérapage d’un collaborateur de Jean-Claude Gaudin sur Twitter en pleine campagne municipale.
 
Les réseaux sociaux exigent de la concision, de l’empathie et une sincère charge émotive. Trois éléments que les politiques apprennent généralement à laisser au vestiaire.

OPINION. Gaspard Gantzer : dernière victime de la « mediacaricature » ou « sabordeur » naïf en 1 photo ?
Cette communication particulière aux réseaux sociaux provoque l’accélération des crises impactant le monde politique. Chaque crise s’éteint d’ailleurs aussi brutalement qu’elle est apparue, balayée par une autre.
 
Les politiques français ne mesurent pas encore que leur utilisation des réseaux sociaux ne peut pas être la victime de la victoire de l’éphémère. Tout contenu posté en ligne est susceptible de susciter un emballement difficilement maitrisable mais qui ont une portée émotionnelle forte.
 
Si l’ère de l’information est morte, l’ère de la communication n’a guère eu le temps d’exister : voilà que s’impose déjà aux acteurs politiques et à leurs entourages une nouvelle ère, dominée par l’émotion et l’instantanéité des réseaux sociaux sur lesquels tous se sont rués sans même savoir pourquoi.
 
Les réseaux sociaux font partie d’une tendance qui impacte fortement l’opinion publique et qui transforment la moindre caricatures en une solide information, la moindre peur en réalité insoutenable socialement, la moindre approximation comme un mensonge insupportable, etc… mais qui toujours exigent des acteurs en présence, une transparence totale.
 
Dans une société où les réseaux sociaux s’imposent avec une force incontestable, les politiques et leurs entourages ont du mal à ne pas passer du statut d’acteurs à celui de victimes de ces réseaux.
 
Il faut ne pas baisser les bras ! Au contraire faire en sorte que tous les acteurs  construisent un discours adapté aux réseaux sociaux et à leurs publics spécifiques.
Mais cela ne peut passer que par une communication construite et maîtrisée. Twitter est un espace public. Ils ne songeraient pas à improviser un discours de meeting, comment peuvent-ils être imprudents au point de succomber à leur émotion en répondant instantanément à chaque tweet qui leur est adressé ?
Toute communication est potentiellement une information sur un réseau social. Les acteurs politiques n’ont pas encore compris comment en adoptant les codes des réseaux sociaux ils peuvent faire de cette communication un rempart contre les dérives caricaturales.
 
Les politiques ne peuvent pas tout dire ni tout poster sur les réseaux sociaux comme ils ne peuvent ni tout dire ni tout faire dans la vie (IRL).
La démocratisation des outils sociaux de communication contraint les hommes politiques et leurs entourages à ne plus mélanger les genres. Ils sont aux yeux du grand public ce qu’ils postent sur les réseaux sociaux.
 
Ils ne peuvent plus mettre en avant l’image solennelle de leur fonction tout en se prêtant au jeu de la médiatisation qui permet de séduire une frange de l’opinion présente sur les réseaux sociaux. Comment comprendre qu’un homme politique passe autant de temps à peaufiner des éléments de langage quand il tweetera en temps réel sans scrupule et sans mesurer la portée que ces propos peuvent avoir dans une telle caisse de résonance ?
 
Les politiques et leurs entourages ont une véritable méconnaissance de l’impact qu’ils peuvent générer sur Twitter.
Dans la spontanéité de sa communication, ils sont trop nombreux à oublier la dimension symbolique de leur fonction. Nous atteignons ici le problème du fond. Aujourd’hui, les politiques et leurs  entourages doivent savoir qu’ils sont les dépositaires de leur réputation.
 
Il y a aujourd’hui une trashisation et une hystérisation de la communication des politiques sur les réseaux sociaux. Là où elle pouvait encore il y a quelques années passer inaperçue, elle est aujourd’hui scrutée jusque dans ses plus infimes détails.
 
Nombreux sont les politiques qui ont du ces dernières années payer les pots cassés d’une publication « à chaud » sur un réseau social. L’échiquier politique français ne semble pourtant pas en tirer les leçons qui s’imposent.
 
S’il est vrai que certains politiques ont manifestement compris les codes particuliers des réseaux sociaux, d’autres n’ont toujours pas compris que Facebook et Twitter ne peuvent pas être un relai de communiqués officiels. Non seulement, cela ne leur permettra pas d’être davatage influent et suivi. Au contraire, cela nuira à leur présence digitale.
 
La communication de l’immédiateté est une communication sensible.
 
Malgré leurs efforts de transparence, l’ancrage des politiques sur les réseaux sociaux porte un double risque d’image :
 
– Un risque avéré d’occultation de leur action politique,
– Un risque d’atteinte durable à leur réputation, susceptible d’affecter la suite de leur parcours.
 
Dans le même temps, ces crises successives doivent appeler à un renouvellement des communicants gouvernementaux et contraindre les politiques et leurs entourages à se demander comment marquer leur action au sein des réseaux sociaux d’une empreinte positive tout en y assumant une communication d’un nouveau genre.
 
A ces trois enjeux répondent trois stratégies, qui traduisent les objectifs de communication soulevés :
 
1.        Faire face aux enjeux immédiats de réputation,
2.        Renforcer la visibilité et la lisibilité de ces politiques,
3.        Mener une communication « adaptée »
 
Les réseaux sociaux peuvent être un moyen de construire un lien empathique fort avec les citoyens. Mais ce lien ne fonctionnera que s’il est réel. Tout manque de sincérité sera  immédiatement sanctionné par les internautes. »
 

ENQUÊTE. Le terrible calvaire d’une Rouennaise de 15 ans et demi, séquestrée, frappée et violée

ENQUÊTE. Le terrible calvaire d'une Rouennaise de 15 ans et demi, séquestrée, frappée et violée
SEINE-MARITIME. Les investigations confiées au Service départemental de police judiciaire (SDPJ92) des Hauts-de-Seine, sur commission rogatoire d’un juge d’instruction de Nanterre vont devoir faire toute la lumière sur cette affaire incroyable de « séquestration accompagnée d’actes de torture et de barbarie » ainsi que de « viol en complicité ». La victime est une adolescente âgée de 15 ans et demi (elle aura 16 ans en novembre), originaire de Déville-lès-Rouen.

Il s’agit là de faits très graves qui devraient conduire leurs auteurs devant une cour d’assises : ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

Un gros travail des policiers rouennais

Comme l’indiquait infoNormandie (lire ici le rappel des faits), trois femmes âgées de 21, 22 et 43 ans, ont été mises en examen par un juge de Nanterre (Hauts de Seine) et placées en détention provisoire dans cette affaire. Quatre hommes sont par ailleurs activement recherchés, dont deux pour des faits de viol.

Selon nos informations, recoupées par des sources judiciaires, les policiers de la Brigade de protection de la famille (ex-brigade des mineurs) de Rouen ont joué un rôle prépondérant dans cette enquête.

Une enquête qui démarre le vendredi 16 avril. Vers 21 h 15, le centre d’information et de commandement de la Direction de la sécurité publique à Rouen, (police-secours), reçoit un curieux appel téléphonique. Au bout du fil, une jeune fille se prénommant Maéva (*) : elle affirme qu’une de ses amies, Betty (*), âgée de 15 ans et demi, est séquestrée et battue par des femmes qu’elle connait.

Les policiers se rendent immédiatement à l’adresse communiquée par Maéva, rue Jean Mermoz à Déville-lès-Rouen. Il s’agit en fait du domicile de la mère de l’adolescente qui serait séquestrée.

Des propos d’une violence inouïe

Maéva donne des précisions. Elle dit avoir reçu un appel téléphonique de Wendy A. et de Danaë B., (cette dernière est une ancienne connaissance qui habite Bois-Guillaume), lui affirmant avoir séquestré Betty du « côté de Mantes-la-Jolie ».  Elles tiennent des propos d’une violence inouïe : elles déclarent ainsi avoir prévu de revenir le lendemain à Rouen avec Betty afin qu’elle se fasse violer par des amis à elles.

Les policiers qui assistent à l’échange téléphonique n’en croient pas leurs oreilles. Pour autant, devant les propos incohérents de Maéva, ils décident de la placer en garde à vue. Les enquêteurs veulent savoir qui sont ces deux femmes au téléphone et surtout si la jeune fille est complice de cette séquestration.

L’enquête s’emballe. Les policiers rouennais déploient tous les moyens à leur disposition pour tenter de localiser l’adolescente séquestrée. L’exploitation de la téléphonie leur permet dans un premier temps de géolocaliser les appels dans les Hauts-de-Seine, à Meudon.

L’adolescente est couverte d’hématomes

Les policiers parisiens prennent alors le relais, tout en restant en contact avec leurs collègues de Rouen. L’appartement où est censé se trouver la petite rouennaise est finalement localisé à Meudon. Les enquêteurs montent immédiatement une opération et, le 17 avril, dans l’après-midi, ils récupèrent l’adolescente dont le visage est meurtri par des hématomes. Sa « gardienne », Christèle W., 43 ans est interpellée.

Wendy A. et Danaë B., elles, ne sont pas dans l’appartement. Elles seront interpellées à leur retour de Paris, vers 19 heures, et placées en garde à vue.

Lors des auditions, les mises en cause auraient donné plusieurs versions pour expliquer les raisons de ce déferlement de violences : un différend au sujet d’un petit ami ou encore une histoire de clés perdues par Betty.

Attachée, frappée et violée

Mais à ce stade de l’enquête, les policiers sont loin d’imaginer le calvaire qu’a vécu Betty au cours de ces trois jours de séquestration. L’adolescente affirme avoir été attachée à une chaise, enfermée, frappée violemment tour à tour par les deux femmes, puis violée par deux hommes. Elle précise à propos de la tentative de viol avec un manche à balai dont il a été fait état, que ses ravisseuses ont mimé une scène de sodomisation en tenant un manche un balai mais qu’elles en sont resté là. 

Le médecin qui l’a examinée, et qui a délivré un certificat de 10 jours d’incapacité totale de travail (ITT), a constaté des lésions au niveau d’un oeil, des oreilles ainsi que des bleus et hématomes sur tout le corps de la petite rouennaise. L’examen médical aurait établi qu’il y a bien eu viol.

La mère de la jeune fille, âgée de 48 ans, ainsi que ses proches ont été entendus longuement par les enquêteurs. Des enquêteurs qui cherchent à savoir les raisons qui ont poussé Betty à quitter le domicile familial.

(*) Les prénoms de la victime et de son amie qui a alerté les services de police de Rouen ont été changés.

Me Guy-Paul Kiele : « Je suis scandalisé. Nous avons affaire à des monstres »
Me Guy-Paul Kiele, qu’infoNormandie a pu joindre au téléphone, est l’avocat qui a été commis d’office pour défendre l’adolescente rouennaise. Il s’est longuement entretenu avec Betty : « Une jeune fille très mûre dans sa tête, malgré son jeune âge », la décrit-elle.

Pour autant, l’avocat du barreau de Nanterre n’hésite pas à qualifier « cette affaire d’insupportable »« Je suis scandalisé. Nous sommes dans un fait ignoble. Si je suis toujours le défenseur de cette jeune fille, lors du procès aux assises, je dirai à quel point nous avons affaire à des monstres. J’attends, mais j’ai des choses à dire ».

Me Guy-Paul Kiele a assisté à la confrontation entre Betty et ses tortionnaires dans le bureau du juge d’instruction. « Elles n’ont aucunement pris conscience de la gravité des faits qui leur sont reprochés ». « Les trois femmes ont commencé à comprendre ce qu’elles avaient fait lorsqu’a été évoqué leur placement en détention provisoire ».

Au yeux du défenseur de la victime, « il y a un ensemble de faits qui les ont amenées à cette attitude à l’égard de l’adolescente. Une sorte de réglement de comptes »« Il y a de tout dans cette affaire : de la psychologie, de la pysychiatrie, de la délinquance », avance Me Kiele. 

André VALLINI: « Il est difficile d’expliquer à un investisseur chinois qu’il y a deux Normandie… »

André VALLINI, tout nouveau secrétaire d’état en charge de la décentralisation sous l’autorité de la ministre Marylise LEBRANCHU a fait une remarquable déclaration dans la presse nationale qui confirme que le dossier normand est vraiment le cheval de bataille du gouvernement pour expliquer la nécessité d’une refonte de la carte régionale. Reste désormais vers combien de régions nous allons: a priori les découpages délirants à 8 ou 10 régions sont abandonnés. Une carte à 12 régions tient la corde mais le secrétaire d’état évoque une « douzaine » de régions ce qui peut laisser accroire qu’il  pourrait en avoir au moins douze… Car notre idée d’une carte à 15 régions tient la corde aussi !

Lire ci-après, les déclarations d’André VALLINI dans le Figaro ce samedi 26 avril 2014:


 

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/04/26/97002-20140426FILWWW00045-vallini-parvenir-a-une-douzaine-de-regions.php

Vallini: parvenir à « une douzaine » de régions

    • Par Lefigaro.fr avec AFP
    • Mis à jour le 26/04/2014 à 14:59
    • Publié le 26/04/2014 à 11:14

 

Le secrétaire d’État en charge de la réforme territoriale André Vallini a précisé aujourd’hui que l’objectif du gouvernement était de ramener à « une douzaine » – contre 22 actuellement – le nombre de régions en France, dans le cadre de son projet de fusions.

Dans une interview au Dauphine Libéré, l’ex-président du conseil général de l’Isère défend la réforme territoriale lancée par Manuel Valls: « Depuis 2012 les régions montent en puissance (…) Nous allons leur donner plus de moyens encore ». Mais ces nouveaux moyens – « un seul schéma d’aménagement, un seul schéma de développement économique, un seul système d’aides aux entreprises et le pilotage des pôles de compétitivité » – « ne seront efficaces que si les régions ont la force de frappe nécessaire », poursuit-il.

« Notre objectif est donc de créer une douzaine de grandes régions qui seront mieux armées, en visibilité aussi, dans la compétition économique internationale. Leur attractivité sera plus forte : il est difficile d’expliquer à un investisseur chinois ou américain qu’il y a encore aujourd’hui deux Normandie… », ajoute André Vallini.

Le secrétaire d’État rappelle en outre le calendrier fixé par le premier ministre: « les élus auront jusqu’à juin 2015 pour faire des propositions et en 2016, le gouvernement proposera une nouvelle carte des régions ». Un projet de loi est actuellement en préparation, qui devrait être présenté en Conseil des ministres le 14 mai.

Dans son discours-programme à l’Assemblée nationale le 8 avril, le premier ministre avait déclaré vouloir « réduire de moitié le nombre de régions dans l’Hexagone.

Sur le terrain

Vendredi 25 avril – Saint-Pierre-lès-Elbeuf Le projet de redynamisation du centre ville est au cœur de l’action municipale depuis plusieurs années. Je me souviens qu’en 2008, j’étais alors conseiller général du canton, Patrice Désanglois et son équipe travaillaient déjà au schéma global, soucieux de conjuguer présence des services publics, logements et commerces, d’organiser au mieux […]

Deux tués et un blessé grave dans un face-à-face sur la RN 13 à Chaignes près de Pacy-sur-Eure

Deux tués et un blessé grave dans un face-à-face sur la RN 13 à Chaignes près de Pacy-sur-Eure
EURE. Un violent face-à-face a fait deux morts, un blessé grave et deux blessés légers ce dimanche soir sur la RN 13 à Chaignes, près de Pacy-sur-Eure. Le drame s’est produit, vers 16 h 45, dans une ligne à hauteur du restaurant Le Bouchon de Pacy, mettant en cause deux véhicules.

D’après les premières constatations, une Renault Laguna circulant dans le sens Evreux – Paris s’est déportée sur la gauche au moment où arrivait en sens inverse un véhicule Dacia. Le choc a été extrêmement violent.

Une victime originaire de Beaumontel

Dans la Laguna, les secours ont extrait la passagère arrière, âgée de 64 ans, épouse du conducteur. Grièvement blessée, elle était en arrêt cardio-respiratoire. Malgré les soins qui lui ont été prodigués immédiatement, elle a succombé à ses blessures. Elle était domiciliée à Chatillon, dans les Hauts-de-Seine. Le conducteur, un homme de 67 ans, a été légèrement blessé ainsi que le passager avant âgé de 38 ans, et originaire de Marseille. Tous deux ont été hospitalisés à Vernon.

Dans l’autre véhicule, les pompiers ont dénombré également un mort. Il s’agit de la passagère âgée de 58 ans. Son époux âgé de 59 ans et qui était au volant de la Dacia, a été grièvement blessé. Il a été évacué sur le centre hospitalier d’Evreux. Le couple est originaire de Beaumontel, près de Beaumont-en-Roger.

Deux tués et un blessé grave dans un face-à-face sur la RN 13 à Chaignes près de Pacy-sur-Eure
D’importants moyens de secours ont été engagés à la fois par le Codis de l’Eure et celui des Yvelines, soit quatre ambulances (Pacy-sur-Eure, Vernon, Bonnières et Mantes/Magnanville) et deux véhicules de désincarcération, de Pacy-sur-Eure et de Bonnières. Une vingtaine de sapeurs-pompiers ont été mobilisés, sous les ordres du commandant Laure Loriot, officier à l’état major du Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours d’Evreux (CODIS27). Deux SMUR, ceux d’Evreux et de Vernon, se sont également déplacés pour prendre en charge les victimes.

Deux tués et un blessé grave dans un face-à-face sur la RN 13 à Chaignes près de Pacy-sur-Eure
Le conducteur se serait assoupi

La circulation qui était particulièrement dense ce dimanche soir en direction de Paris a été fortement perturbée. Ce sont les gendarmes de Pacy-sur-Eure et les motards de la Brigade motorisée d’Evreux qui ont régulé le trafic le temps de l’intervention des secours.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie afin de déterminer les circonstances de la collision. Selon les premiers éléments recueillis sur place, le chauffeur de la Laguna se serait assoupi au volant. Le véhicule se serait alors déporté sur sa gauche.

Six personnes à la mer et deux autres isolées par la marée : les secours maritimes sur tous les fronts dans le Cotentin

Les secours maritimes ont été activés à trois reprises ce dimanche 27 avril pour des opérations de sauvetage dans l’ouest du Cotentin.
 
Ces interventions, coordonnées par le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Jobourg, se sont bien terminées. Toutefois, elles sont l’occasion pour la préfecture maritime de « rappeler la nécessité de faire preuve d’une grande prudence dans tous les usages de la mer, et de consulter scrupuleusement les prévisions météorologiques et d’état de la mer, ainsi que les coefficients et horaires de marée ».

Six personnes à la mer et deux autres isolées par la marée : les secours maritimes sur tous les fronts dans le Cotentin
  • Six personnes à la mer
Vers 14h30, le sémaphore du Roc (Granville) signale au CROSS la chute à la mer de 6 personnes après le chavirement de leur embarcation pneumatique à la pointe du cap Lihou. Deux embarcations de la SNSM (Société de sauvetage en mer) et des sapeurs pompiers de Granville sont mobilisées. Munis de gilets de sauvetage, les six plaisanciers ont pu regagner le littoral et ont été pris en charge. Leur embarcation à la dérive a pu être récupérée par un voilier de plaisance, le Nicolas III, et remorquée vers Granville.
 
  • Un homme et son chien isolés par la marée
Vers 14h45, un homme est signalé isolé par la marée, accompagné de son chien. Ils sont récupérés sains et saufs par le SNSM de Pirou peu après 15h.
 
  • Personne isolée par la marée
Vers 15h, la police municipale de Bricqueville-sur-Mer, près de Bréhal (Manche) signale au CROSS Jobourg une personne isolée par la marée dans le secteur des moulières. L’hélicoptère de la sécurité civile, Dragon 50, ainsi que la vedette SNSM de St Martin de Bréhal sont appelés à intervenir. La personne a finalement pu regagner la côte par ses propres moyens.

EN DIRECT DES STADES

Dimanche 27 avril 2014 Journée de championnat CHAMPIONNAT DE PH GROUPE B: O Pavillais 2 1-6 Eu Fc 2 Fc Le Trait Duclair-Exempt Es Aumale 1-4 Fauville 2 (but ESA: Aurélien David) Fc Offranville 8-0 Fc Neufchatel En Br Es Tourville 3-2 Fc […]

Les videurs de La Luna à Rouen menacés avec une arme de poing ? Un suspect en garde à vue

SEINE-MARITIME. Que s’est-il réellement passé samedi matin devant La Luna, la boite de nuit de la rue de Saint-Etienne-des-Tonneliers à Rouen ? Vers 5 heures, le standard de police secours est alerté par des videurs de la discothèque qu’ils viennent d’être menacés par un homme armé d’un révolver. Ils racontent que l’agresseur s’est débarassé d’un téléphone portable  avant de monter à bord d’une Peugeot 307 où l’attendent des complices. 

L’arme n’a pas été retrouvée

Tandis qu’une patrouille se rend sur place, un message précisant le signalement du véhicule et de l’individu est diffusé sur les ondes de la police. Un équipage de la brigade anti-criminalité (BAC) remarque rapidement la 307 suspecte qui roule sur la Sud III en direction de Grand-Quevilly. Quatre hommes sont à bord. Le véhicule est intercepté sans difficulté. Les occupants, dont le conducteur, sont en état d’ivresse.

Au cours du contrôle, les policiers identifient le passager avant droit comme étant l’homme décrit par les videurs de La Luna. Ce dernier, âgé de 31 ans et originaire de Saint-Aubin-lès-Elbeuf, est interpellé et ramené à l’hôtel de police où il est placé en garde à vue pour violences volontaires avec arme. Sauf que, les investigations n’ont pas permis de retrouver cette arme.

Convoqué prochainement devant le tribunal

L’exploitation de la vidéosurveillance de la discothèque n’établit pas en effet la présence d’une arme de poing au moment où les vigiles auraient été menacés, indique une source proche de l’enquête. Lors de son audition le mis en cause aurait affirmé avoir menacé les videurs avec une bouteille de parfum. En vérité, il a fini par reconnaître qu’il s’agissait d’une bombe lacrymogène.

Néanmoins, afin de faire toute la lumière sur cette affaire, le procureur de la République adjoint, Jean-Claude Belot, a prolongé de 24 heures la garde à vue du suspect. Le mis en cause a finalement été remis en liberté ce dimanche après-midi. Il fera l’objet prochainement d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) et d’une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) devant le tribunal correctionnel.  

Nouveaux visages à la tête de l’intercommunalité

Grande nouveauté des dernières élections municipales, seuls les maires et premiers adjoints peuvent désormais siéger aux conseils communautaires. Tandis que pour les précédents mandats, chaque conseil était libre de choisir ses délégués. Quelques semaines après les Municipales, beaucoup de nouveaux visages étaient donc parmi les 41 délégués de la communauté de communes du canton gournaisien […]

(Vidéo) Drake Relays: Renaud Lavillenie s’impose avec 5,70m

Le perchiste Français Renaud Lavillenie a remporté ce samedi le concours des Drake Relays à Des Moines aux Etats-Unis. Le champion olympique en titre de la discipline a franchi une barre à 5,70m pour devancer le Britannique Steve Lewis (5,70m) et l’Américain Mark Hollis (5,60m). Mercredi, le Clermontois avait franchi 5,71m lors d’un concours d’exhibition dans […]

Rouen : 100 grammes d’herbe de cannabis aux pieds du passager

SEINE-MARITIME. Un adolescent de 17 ans, demuerant dans le quartier de la Sablière à Rouen, a été interpellé alors qu’il fumait un joint de cannabis. Le jeune homme était à bord d’une voiture stationnée quai Boisguilbert en compagnie de copains, samedi vers 17 heures.

L’attention d’un équipage de la brigade anti-criminalité a été attirée par le comportement suspect des occupants de la voiture. Lors du contrôle, les policiers en civil ont remarqué le passager avant fumait un pétard, ce qui a amené les fonctionnaires à saisir des sachets contenant de l’herbe de cannabis représentant une quantité d’une centaine de grammes.

La drogue, conditionnée (prête à la revente), ainsi qu’une petite balance électronique étaient entreposées sur le plancher aux pieds de l’adolescent. Ce dernier a été placé en garde à vue.

Deux employés et une cliente frappés par un commando de malfaiteurs au cours d’un hol-up à Saint-Pierre-du-Vauvray

Deux employés et une cliente frappés par un commando de malfaiteurs au cours d'un hol-up à Saint-Pierre-du-Vauvray
EURE. Trois personnes, deux employés et une cliente, ont été frappés et malmenés par un commando de malfaiteurs qui a attaqué ce samedi soir le magasin discount Mutant à Saint-Pierre-du-Vauvray. Les individus, qui étaient au nombre de trois ou quatre, ont fait irruption dans la supérette vers 18 heures. Ils étaient encagoulés, gantés et armés. Tout est allé très vite selon des témoins.

Frappé à coups de crosse

L’un des braqueurs s’en est pris à un responsable du commerce qui a été frappé à coups de crosse, tandis qu’un autre a vidé sa bombe de gaz lacrymogène au visage d’une caissière. Une cliente a été également jetée à terre. Des violences gratuites car, selon nos informations, ni les employés ni la cliente ont tenté de s’opposer aux malfaiteurs qui ont dérobé la recette de l’après-midi avant de s’enfuir à bord d’une voiture sombre. Le montant du butin est en cours d’évaluation.

Alors que les victimes étaient transportées à l’hôpital local de Louviers pour une visite de contrôle, la gendarmerie de Louviers déclenchait un vaste plan de recherches immédiat (PRI). Tout l’est du département, de la frontière avec la Seine-Maritime à celle du Val d’Oise et des Yvelines, a été mis sous surveillance par les gendarmes des compagnies de Louviers et des Andelys, y associant les forces de police. Les recherches n’ont pas permis de retrouver les suspects.

Des braqueurs déterminés

Quelques minutes avant ce braquage, les gendarmes étaient précisément à proximité de cette supérette située Grande rue à Saint-Etienne-du-Vauvray, en plein centre de la commune. « Nous avions mis en place un poste de contrôle à cet endroit », souligne un officier de gendarmerie. Le commando a-t-il attendu le départ des gendarmes pour passer à l’action ? Rien ne l’indique. Ce qui est sûr, les braqueurs semblaient déterminés.

Une enquête a été ouverte. Les gendarmes ont d’ores et déjà auditionné les victimes et les témoins potentiels. Le magasin n’est pas équipé de caméra de surveillance, pas plus que la commune de Saint-Pierre-du-Vauvray.

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