A nouveau, les institutions de la société civile régionale normande montrent l’exemple: à croire que le monde politique en est resté à un stade infantile, celui de la cour de récréation ! Avec, hélas, on l’a encore récemment constaté une nouvelle fois, une incompétence réélle pour aller au delà de la gestion des affaires publiques courantes et un réel pouvoir de nuisance quand il s’agit d’imaginer ou simplement d’accompagner les initiatives normandes de la société civile régionale pour réellement servir un intérêt général normand.
L’instrumentalisation du rôle des deux Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) que nous avons en Normandie est même devenu LA tarte à la crème du pénible jeu de clochemerle de la « capitale régionale » qui amuse encore les élus à Caen et à Rouen.
Notamment à Caen, Brigitte Lebrethon député-maire UMP avant 2008 et plus récemment, en septembre 2013, à quelques mois de la dernière campagne électorale des municipales, Sonia De La Provoté (UDI) avient agité le spectre de l’ogre rouennais en blouse blanche euthanasiant le plateau médical universitaire caennais en cas de réunification normande au point que le directeur de l’Agence Régional de la Santé de Basse-Normandie s’était obligé à dementir officiellement cette perspective parfaitement stupide: si une campagne électorale favorisait le développement d’un débat public de qualité, ça se saurait !
Alors que le clochemerle caenno-rouennais vient d’être piteusement relancé par les Fabiusiens, l’article paru dans Paris-Normandie le 23 septembre 2014 tombe à point nommé…
Non seulement les deux CHU normands ne sont pas en concurrence mais en plus ils collaborent et coopèrent depuis des années, loin de toute polémique ou caricature stérile qui ont pour effet d’embrouiller et d’inquiéter inutilement nos concitoyens et qui, surtout, méprise le travail plutôt admirable fait par nos deux CHU normands pour assurer à nos concitoyens de Normandie, un excellent service public médical.
