IDENTITE NORMANDE: se sentir Normand (ou non…)

La perspective prochaine de l’unité administrative et territoriale de la Normandie a l’avantage de stimuler la réflexion publique régionale qui s’était quelque peu avachie dans le localisme ou dans la diffusion de clichés éculés qu’on trouve hélas encore sur quelques cartes postales sans imagination !

Il y a encore peu de temps, penser l’identité normande voilà qui était le sujet le plus ringard et le moins sérieux qui soit. Grave erreur de perspective et cécité collective d’une caste de dirigeants publics ou privés qui ont le dogme du rationnalisme économique et financier chevillé au corps comme la foi du charbonnier et qui, en bons jacobins, attendent tout du cerveau ministériel parisien ou, pire, de celui qui serait le plus intelligent « en région » car il porte une casquette à visière avec feuilles de chêne en fil d’or… ( cf. la tragique leçon de Sivens)

Mais à l’heure de l’approfondissement d’une crise de civilisation où tous les modèles dominants économistes, productivistes, pseudo -rationnels sont en échec pour donner un sens à nos vies personnelles et collectives, à l’heure où il faut passer du quantitatif au qualitatif, la question de l’identité redevient la question centrale. Mais c’est une question d’une grande subtilité qui exige une grande culture générale pour l’aborder sans être l’idiot utile de qui que ce soit. Malheureusement, cette culture générale qui s’appuyait encore récemment sur une évidence culturelle et identitaire qui s’est en partie effondrée ( la France nation universaliste fille aînée laïque du judéo-christianisme occidental) s’effondre à son tour…

La petite patrie régionale, quant à elle, se porte bien mieux que les grandes nations: mais là encore, la redécouverte d’une identité personnelle et collective doit se faire à l’aune de la leçon d’histoire et de géographie sous peine de s’abîmer dans un entre soi mythique voire mythomaniaque, un remède qui pourrait être pire que le mal collectif qui nous ronge…

C’est précisément de ce danger que nous préserve l’identité normande: une identité régionale non identitaire, ce qui, par les temps qui courent, est un vrai trésor…


 

Après la discussion entre Arnaud Brennetot et Didier Patte proposée ici même sur l’identité normande, l’Etoile de Normandie vous propose de poursuivre votre réflexion avec celle de Ginette Ghislaine Bléry parue dans le numéro 53 de Normandiexxl.com (21 décembre 2014):

Brèves de conseil

Le Mardi 16 Décembre dernier s’est réuni le dernier conseil de l’année Dans ses communications, Mr le Maire nous a informé de la délivrance d’un permis de construire pour l’intallation d’un cabinet d’ophtalmologiste sur la zone artisanale. Il a indiqué que le nombre de chomeurs était de 507 au 15/12/2014. Il s’est aussi félicité de […]

50 kg de cocaïne saisis par la douane sur le port du Havre

Une cinquantaine de kilos de cocaïne a été saisie début décembre par les douaniers du Havre (Seine-Maritime). La drogue était dissimulée dans un container en provenance du Pérou (Amerique latine) et qui contenait des rouleaux de câbles industriels.

Selon la direction de la Douane, la valeur de la marchandise à la revente au détail est estimée à 450 000 €.

Démarchage frauduleux en Seine-Maritime : le Conseil général met les habitants en garde

Le Conseil général met en garde les habitants de Seine-Maritime sur des cas de démarchage frauduleux avérés, par téléphone, sur la région du Havre, « de la part d’individus se disant mandatés par le Département de Seine-Maritime pour proposer des produits d’assurance aux particuliers ». Il les invite donc à rester vigilants.

« En aucun cas, le Département de Seine-Maritime ne propose ou subventionne l’adhésion à des contrats d’assurance », prévient le service de communication dans un communiqué.

« Le Département n’accorde pas d’autorisation à des personnes ou à des sociétés pour se présenter en son nom, vendre des produits ou des services, par téléphone ou à domicile.

Par ailleurs, aucun agent du Département n’est affecté à cette tâche. Si un agent du Département peut se présenter à votre domicile, il doit être muni d’une autorisation officielle et un rendez-vous doit avoir été fixé au préalable.

Le démarchage par téléphone ou à domicile est strictement encadré. Des  sanctions pénales sont prévues contre les démarcheurs dans les cas d’abus de faiblesse. La plus grande prudence vis-à-vis de ces contacts est donc recommandée. En cas de doute, ou si vous avez été victime de pratiques illégales, n’hésitez pas à contacter la Police. »

Yvelines : casse à la voiture bélier au magasin Saint Maclou à Vélizy-Villacoublay

Yvelines : casse à la voiture bélier au magasin Saint Maclou à Vélizy-Villacoublay
La magasin Saint Maclou, avenue de l’Europe à Vélizy-Villacoublay (Yvelines) a été victime d’un vol par effraction, dans la nuit de dimanche à ce lundi.

Les individus ont utilisé une voiture bélier pour forcer la grille ainsi que la porte du magasin. Des débris de verre et de phares ont été retrouvés sur les lieux. Les malfaiteurs, dont on ignore le nombre, ont dérobé un fonds de caisse d’environ 148€, avant de prendre la fuite sans être inquiétés.

L’alerte a été donnée par l’adjoint au responsable du magasin qui a constaté les faits ce matin peu après 9 heures.

Une enquête a été ouverte par les services de police.

Rouen – Le musée national de l’éducation retrace l’ambiance régnant en France à l’approche de la grande guerre.

Les enfants de la Patrie.

L’année qui se termine aura vu bon nombre d’expositions commémorant le début de la « Grande guerre ». Témoignages, documents, instants de vie auront été portés à la connaissance d’un public désireux de se replonger dans ses racines et son histoire. A Rouen, quelle autre institution que le Musée national de l’Education pouvait consacrer ses espaces à une telle rétrospective ! Il en résulte une installation baptisée « Les enfants de la Patrie », sous forme de trilogie, dont la première partie  « Vive la Patrie » est en place et sera visible jusqu’au 15 mars 2015. Suivront « Gloire aux vaincus » et « Mourir pour la Patrie ». Yves Gaulupeau, le directeur du musée, revient sur cette évocation historique. « Vive la Patrie » est le premier volet de la trilogie « Les enfants de la Patrie ». Il montre comment l’éducation des enfants, à l’école et dans les familles, est marquée par l’immense patriotisme qui caractérise la société française après la défaite de 1870. Il invite également le visiteur à remettre en cause certains stéréotypes sur l’école de la IIIe république ». Images et livres pour enfants, jeux et jouets, cahiers et manuels scolaires sont ainsi exposés, témoignant du choc créé par la défaite de 70 et la perte de l’Alsace-Lorraine. Faut-il y voir pour autant une école vouée à la préparation de la revanche ? Ce n’est pas si simple. Une leçon de morale de 1911 résume bien la conviction de beaucoup d’instituteurs : « La guerre est une chose odieuse. On doit tout faire pour l’éviter, mais quand elle est déclarée, chacun doit faire son devoir sans hésiter ». Musée national de l’Education – 185, rue Eau de Robec à Rouen – Jusqu’au 15 mars 2015.

Petit-Quevilly – La quatrième édition de la fête des lumières a réuni des plusieurs centaines d’habitants.

Quevilly by light.

La 4e édition de la Fête des Lumières avait pris ses quartier samedi dans et autour de la bibliothèque François-Truffaut. Sur un marché de Noël où il était possible de déguster crêpes et boissons chaudes, petits et grands n’ont pas manqué de profiter du manège Charivari et d’admirer les échassiers lumineux. «Cela fait du bien de voir tant de monde réuni dans un même élan » constatait Françoise accompagnée de ses petits-enfants, « mais le plus dur va être de trouver une place pour faire un tour en calèche ». De fait, d’un attelage il y a quatre ans, la ville a dû se résoudre  à doubler la capacité d’emport de ces habitants, désireux de découvrir leur commune d’un autre point de vue. Alors, inlassablement, tout au long de l’après-midi, les deux convois hippomobiles ont-ils parcouru les rues pour le plus grand plaisir des riverains. A l’intérieur de la bibliothèque, c’est sans conteste le studio photo avec le Père Noël qui a été le plus plébiscité mais également la lecture de contes de Noël, le concert des Vibrants Défricheurs ou du quatuor saxophones de l’EMMDT, la chorale des Maisons de l’enfance ou encore les lectures de Kamishibaï. Enfin, vers 18 h, la fête s’est conclue avec, façon parisienne, le lancement officiel des illuminations de Noël dans les rues.

Rouen. BNP Paribas met en lumière les associations de proximité en leur dédiant ses agences durant une journée.

Parlons cœur.

«Les associations jouent un rôle essentiel dans la société en répondant notamment à des besoins de solidarité et de lien social». Madjid Agag, directeur des agences BNP Paribas de Haute-Normandie en est convaincu depuis une réflexion engagée par son institution, débouchant sur l’organisation d’une journée dédiée à partir de 2006. «Parlons cœur» a ainsi été initié, moment convivial durant lequel de nombreux acteurs de la vie associative locale sont invités à venir faire découvrir leurs actions. Cette année, dans la grande agence de la rue Jeanne d’Arc décorée pour l’occasion, les clients et les passants étaient invités à plébisciter une ou plusieurs de ces organismes à l’aide d’un jeton symbolisant un Euro, remis à leur entrée. «Au terme de l’opération, BNP Paribas s’engage à leur verser, en argent sonnant et trébuchant, le montant correspondant aux jetons récoltés» ajoute le directeur. En outre, un poste de travail informatique (moniteur, unité centrale, clavier, souris) ont été offert à la quinzaine d’associations présentes, parmi lesquelles l’AFEV, le Stade Sottevillais ou encore SOLEPI ou Le bon créneau.

Rouen – Théâtre d’un incendie en juin dernier, l’église Saint-Clément rouvre ses portes pour la messe de épiphanie.

La foi plus forte que le feu.

Durant l’été dernier, événement avait ému les paroissiens de l’église Saint-Clément. Le 2 juin à l’aube, un incendie avait endommagé la sacristie, véritable bureau du Père Pierre Belhache dans lequel il se prépare pour célébrer les liturgies.  Si le sinistre n’avait pas été spectaculaire il avait néanmoins occasionné de graves dégâts sur les murs, dans les placards, les penderies et les tiroirs. Ainsi, comme le précise Stéphane Demarche de la Commission diocésaine d’art sacré (CDAS), «des aubes et des vêtements liturgiques ont été marqués par la suie et la fumée. Malgré des nettoyages profonds ceux-ci ne pourront plus être utilisés. De même, des sculptures de Fernand Py (1930) ont souffert de cet incendie. Ces sujets composant une crèche complète sont marqués à tout jamais». Pour autant, les fidèles de la paroisse Saint-Sever / Saint-Clément ne se sont pas laissés aller au pessimisme et, bien que l’église fut fermée, ils ont œuvré pour en rétablir l’aspect. Au nombre de ceux-ci, Ginette marie Hermier, peu avare de son temps et de sa dévotion. «Tout le monde s’est investi. Tout d’abord la mairie qui a diligenté le nettoyage et la remise en peinture de la sacristie. Elle a été très réactive et consciencieuse. Et puis nos paroissiens bénévoles. Ils ont consacré plusieurs journées à nettoyer, et ranger notre lieu de culte qui avait souffert des dégagements de fumée et de suie. Ils sont une quinzaine à venir à chaque coup de main. Bien sûr il règne encore cette odeur, tenace et, depuis peu, des fuites d’eau apparaissent au faîte des plafonds. Mais tout cela devrait se régler». Et bien que l’édifice n’accueille pas les célébrations de Noël, celui-ci rouvrira ses lourdes portes dès le dimanche 4 janvier 2015 à 11 h pour la messe de Épiphanie, suivie d’un pot festif partagé. Auparavant, le samedi 3 janvier 2015,  de 9 h à 16 h, des paroissiens seront présents dans la rue Saint-Julien pour diffuser un tract invitant à vivre cette réouverture avec la paroisse.

Rouen – Une dixième boulangerie Paul vient d’être mise en service dans l’agglomération.

Multiplication des pains.

Fabrice Antoncic ne se prend pas pour un dieu. Pourtant, il est bien le « guide » dans la croisade qu’il a entrepris il y a quelques années, depuis l’ouverture de sa première boulangerie aux couleurs de la marque Paul, jusqu’à la dernière inauguration, celle d’un établissement rue Saint-Julien. Au total, ce passionné de 41 ans veille à la bonne marche et au destin de 10 boulangeries sur l’agglomération rouennaise et au Havre. « C’est un travail d’équipe » tient-il à souligner, « sans les employés, rien ne serait possible « c’est pourquoi il faut veiller à l’épanouissement des personnes qui collaborent avec moi ». Pour cette nouvelle implantation, le quadragénaire à la carrière fulgurante a mis les petits plats dans les grands. De ses vastes locaux, il a fait le point de départ de sa fabrication qui assure quatre livraisons par jour de pain frais dans ses concessions. En outre il y a fait construire des bureaux dans lesquels il peut sur ses nouvelles idées. Et il n’en manque pas. Si une prochaine boulangerie devrait prochainement ouvrir ses portes rue du Gros Horloge à Rouen, Fabrice Antoncic a présenté, en avant-première mondiale, un nouveau concept pour promouvoir ses 42 sortes de pains, sa viennoiserie et son côté traiteur. Le Foodtruck Paul est né. Véritable boutique ambulante équipée haut de gamme, ce nouvel outil parcourra les salons, les foires, certains grands événements et marchés. Au volant et à la vente, Elodie et Stacy auront pour mission de diffuser l’image de l’entreprise au travers des produits « très classe » et gourmands. Boulangerie Paul – 144 rue Saint Julien – 76100 Rouen.

Rouen – Pour son fervent et indéfectible engagement au service des autres, Robert Foubert a reçu la médaille de chevalier de l’Ordre du mérite national.

Homme de gauche, né en 36.

Robert Foubert est un homme pudique. Tellement d’ailleurs, que Valérie Fourneyron, évoquant l’homme et son parcours, lui jettera à plusieurs reprises un coup d’œil pour constater qu’il supportait bien le déferlement de compliments et d’hommages. Car le bonhomme n’est pas disert sur lui-même. La légende veut d’ailleurs que, pour se décrire, il se tienne à ce résumé : «Je suis né en 36, je suis de gauche !». Pourtant, ce n’est pas pour rien que cet homme a reçu vendredi soir, la médaille de l’ordre national du mérite. « Cette distinction vient honorer les innombrables services remarquables que tu as rendu, elle couronne tes combats politiques au Département, à la ville de Rouen et dans le milieu associatif et du handicap ainsi que ta passion pour la transmission des savoirs aux jeunes générations» a souligné le maire Yvon Robert. Des études classiques de qualité à l’institution Saint-Romain, le bac en 1955 au lycée Jeanne d’Arc, puis son intégration comme instituteur au Havre, une entrée au Syndicat national des instituteurs et puis des mandats politiques. Maire adjoint à Rouen avec Valérie Fourneyron et Yvon Robert, conseiller général durant plus d’une décennie et, une dévotion sans limites pour le monde du handicap avec une présidence de l’Association pour l’intégration professionnelle des handicapés (AIPH) ainsi que celle de la Maison des personnes handicapées (MDPH). «Ton fervent et indéfectible engagement au service des autres aura été et est toujours le fil rouge de ta vie et de ton parcours d’homme libre» a renchérit Yvon Robert. Après une vie consacrée au service de son pays, de sa région et de sa ville, Robert Foubert a délaissé tous ses mandats politiques. Il aura dorénavant le temps de consacrer plus de temps à d’autres passions : la voile, le bricolage et son amour pour la musique classique et Beethoven ainsi que… pour les plats en sauce !

Petit-Quevilly – Inauguration de la nouvelle salle des familles, avant celle du nouveau centre technique municipal.

Un nouvel endroit pour faire la fête.

Attendue avec impatience par les familles quevillaises depuis la déconstruction de l’ancienne salle des fêtes de la rue Guillaume Lecointe et l’abandon de celle située aux Essarts, le nouvel espace pour les familles baptisé « Le Quadrant » pourra, dès janvier prochain accueillir mariages, noces d’or, anniversaires et autres fêtes de familles. Composé d’une salle de réception de 117 m2, d’un office, d’un vestiaire, de 2 WC et d’une entrée, il peut accueillir jusqu’à 117 personnes debout, 100 personnes assises et 80 personnes en configuration assises avec tables. En outre, une cuisine équipée pour la préparation des repas est à disposition des usagers. « C’était un des éléments du programme de la municipalité lors de notre premier mandat » a souligné le maire Frédéric Sanchez, « mais, même si d’autres priorités sont venues interférer dans sa réalisation, nous sommes heureux de disposer à présent d’un lieu répondant à un réel besoin ». Preuve de l’attente des Quevillais pour ce nouvel équipement, la première fête familiale y est prévue mi-janvier et huit autres dates sont d’ores et déjà programmées. Ce nouveau bâtiment participe également au renouvellement urbain de cette entrée de ville. En juin 2015, le nouveau centre technique municipal sera terminé et viendra compléter ce nouveau paysage. Pour Pascal Victor, directeur général de l’atelier des deux anges chargé des deux réalisations, «ces projets prennent place dans une zone à vocation industrielle mais proche d’habitations individuelles. Le parti a été de composer, avec les différents éléments du programme, un véritable ensemble urbain».

Rouen – La cité des métiers a accueilli le forum des métiers transversaux.

La Cité des métiers, en partenariat avec de nombreuses entreprises ainsi que la Chambre de commerce et d’industrie de Normandie et Pôle Emploi, ont organisé, hier,  un forum des métiers transversaux. Un forum recrutement le matin où 25 entreprises proposaient des recrutements, un forum Métiers Formation l’après-midi où étaient 20 entreprises et centre de formation. En outre, depuis le 8 décembre et toute la journée aujourd’hui, un salon en ligne de recrutement, en partenariat avec Pole Emploi sur les métiers du numérique, une cinquantaine d’offres à disposition. 200 scolaires et 300 demandeurs d’emploi en plus du public individuel étaient attendus pour cet événement lancé par Yves Léonard, président de la cité des métiers, Daniel Hamard de la  CCI Normandie, et Christophe Lefebvre de Pôle Emploi. Pour participer au salon numérique, se connecter via   http://salonenligne.pole-emploi.fr/.

Petit-Quevilly – Rencontre improbable entre les sculptures de Jean-Claude Quatremares et les peintures de Chantal Le Guillarme.

Les deux font la paire.

D’un côté il y a le noir. Celui de la ferronnerie qui couvre les sculptures de Jean-Claude Quatremares. De l’autre, le tsunami des couleurs utilisées par Chantal Le Guillarme. Lui n’est pas un inconnu du public Quevillais pour avoir exposé plusieurs fois à la bibliothèque François Truffaut. Ce retraité de l’industrie s’est pris de passion il y a quelques années pour les chutes de ferraille qu’il modèle au gré de son humeur. Il a ainsi donné naissance à la famille «Duboulon», nom donné aux personnages qu’il créé du bout de son chalumeau. Elle, est moins connue dans la commune mais elle va le devenir tant la débauche de couleur qu’elle applique à ses toiles incite à la gaieté et à la joie de vivre. «Mon travail est spontané » avoue-t-elle,  «je ne me refuse rien et me plaît à ignorer les fondamentaux de la discipline». Pour autant, l’œil d’un public averti ne pourra pas ne pas remarquer la cohérence des formes ainsi déposées ainsi que l’équilibre permanent mis en place avec les couleurs. «11 ans passés aux Beaux-Arts ne s’effacent pas non plus d’un trait» confesse-t-elle. Entre la rigueur des ferronneries de Quatremares et les folies visuelles de Le Guillarme, le visiteur n’aura pas à se déterminer. Ils exposent en commun dans la salle du forum de la bibliothèque François Truffaut jusqu’au 3 janvier 2015. Entrée libre.

Petit-Quevilly – La réunion du Réseau d’alerte, de prévention et de lutte contre les discriminations liées à l’origine a attiré un public fourni.

Les discriminations en question.

En répondant en 2013 à l’appel à projet  «Lutte contre les discriminations liées à l’origine» de la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale de Haute-Normandie (DRJSCS), et en signant une convention en 2014 conjointement avec cette institution et l’Agence de la cohésion sociale et de l’égalité des chances (ACSE), l’Association de solidarité envers les travailleurs immigrés (ASTI) s’est engagée à prévenir et lutter contre les discriminations liées à l’origine, par la création d’un réseau d’alerte et d’échanges de pratiques, d’actions de sensibilisation et d’accompagnement des victimes. Depuis la mise en place de ce dispositif, de nombreuses réunions d’informations et d’échanges se sont déroulées avec la participation de l’Asce, du Conseil régional, général, de la Crea, de la déléguée du défenseur des droits, de la ville de Petit-Quevilly et de diverses associations. Mercredi dernier, un nouveau rendez-vous avait été fixé à tous ces intervenants pour une information sur les préjugés, stéréotypes ou discriminations liés à l’origine. Parmi le nombreux public présent, des élèves du lycée Val de Seine de Grand-Quevilly ont bien voulu donner leur ressenti sur ce problème. «Cette présentation me semble très théorique voire confuse» a constaté Marie. «De plus des différents se font jour entre les intervenants. Ce n’est pas cela qui va favoriser le débat». Marina, Swan et Joana ont des propos plus tranchés. «Dans notre établissement par exemple, on ne parle pas de racisme ou de discrimination. Mais nous pensons que cela existe. J’ai l’impression que l’on fait «comme si». La solution serait peut-être de prendre le sujet à l’envers et, plutôt que de constater, inciter les personnes d’origine étrangère à adopter leur comportement à l’endroit où ils vivent, chose que nous faisons systématiquement quand nous allons à l’étranger !». L’intégration en somme ! Car force est de constater qu’au bout d’un après-midi de débats, ceux-ci ont principalement été axés sur l’aspect victimisation de certaines situations, de plus en plus nombreuses, mais le concept « d’intégration» n’est pas revenu souvent dans le vocabulaire des invités.

Petit-Quevilly – Au fil des saisons, la fréquentation de l’association quevillaise ne se dément pas.

Mais jusqu’où va aller le Club Flaubert ?

Jean-Pierre Desombre, le président du club de loisirs Flaubert n’en revient pas. «On ne pourra pas pousser les murs… Il va falloir à un moment donné, envisager d’organiser nos fêtes et repas dans un autre endroit que la résidence où nous nous retrouvons depuis de nombreuses années ! ». Car l’endroit devient de plus en plus exigu pour répondre à l’engouement des 130 adhérents, pressés de participer à toutes les animations proposées par l’association. Ils étaient 102 samedi midi à s’être inscrits pour le fameux repas de Noël, promesse d’un moment de gaieté, de rencontres et de partage pour ces Quevillais toujours ravis de se retrouver. «L’adhésion est ouverte à tous, sans limite d’âge minimum » insiste Jean-Pierre, « repas, sorties, voyages et croisières sont programmés tout au long de l’année. C’est ce qui fait l’attrait et le succès de notre club. Je peux vous dire que l’on ne s’ennuie pas ». De fait, l’année 2014 se termine à peine que déjà les futurs rendez-vous se profilent. Ce sera la galette des rois et loto le 10 janvier 2015 et la journée crêpe le 7 février 2015. Pour tous renseignements et inscriptions : 02.32.18.67.65 ou beatrice.desombre@dbmail.com.

Rouen – La rue Cauchoise s’est plongée dans l’ambiance de Noël.

Lâcher de ballon rue Cauchoise.

Virginie Cordier, la présidente du comité des commerçants de la rue Cauchoise pouvait être satisfaite ce samedi-après-midi. «Les passants répondent présents aux animations proposées par nos 22 membres. Ça fait plaisir !». De fait, près de 50 enfants accompagnés de leurs parents se sont prêtés au jeu du lâcher de ballons auxquels était attaché un petit message à l’attention des personnes qui les rrécupéreront Le comité poursuit ses animation avec un atelier maquillage le 13 décembre, de 15 h à 17 h, des promenades en calèche avec le Père Noël le 20 décembre de 16 h à 19 h, du maquillage au « Move on up » et de la musique irlandaise avec les « Flying Ducks ». 

Rouen – Mémoire.

La journée nationale d’hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie a d’une cérémonie d’hommage devant le monument aux Morts, place Carnot. Après que le sous-préfet, directeur de cabinet du préfet, Jean-Marc Magda, eut délivré le message de Jean-Marc Todeschini, le secrétaire d’état aux anciens combattants et à la mémoire,  plusieurs gerbes de fleurs ont été déposées, notamment par Mamadou Diallo, conseiller municipal délégué aux anciens combattants, représentant le maire de Rouen Yvon Robert et Kader Chekhemani, vice-président de la région Haute-Normandie représentant Nicolas Mayer-Rossignol.

Petit-Quevilly – Le dynamisme sportif de la commune s’était donné rendez-vous à l’Astrolabe.

Les sportifs à l’honneur.

Pour la première année, la traditionnelle cérémonie de distinction des sportifs de l’année s’est déroulée dans les murs de l’Astrolabe au lieu de la salle Henri Wallon. Ce changement de localisation n’a pas empêché Michel Mutel, président de l’office municipal des sports, de louer le travail des bénévoles des associations sportives « sans qui rien ne serait possible ». Auparavant et en guise de préambule à cette soirée, une minute d’applaudissements avait été consacrée à la mémoire de Mahmoud Tiarci, figure emblématique de l’Union sportive quevillaise (USQ), décédé cette année. Revenant à des considérations plus terre à terre, le président de l’OMS a tenu à rappeler le soutien de la municipalité qui, « dans un contexte de baisse des subventions, poursuit son aide en direction de toutes les structures ». Ce à quoi, le maire Frédéric Sanchez a assuré que « la ville continuerait à tenir le cap en poursuivant son accompagnement  vers les associations ». Côté purement sportif, parmi les 176 récompenses décernées, celle de Nadia Lemoine a été très remarquée. Cette Quevillaise de 83 ans courre en effet ses 20 kilomètres tous les dimanches et se plait à affirmer que « le sport, c’est la santé ! ». L’association sportive des ressorts Masselin a également été honorée pour sa première place en division d’honneur du championnat de football sport entreprise. Toujours dans la catégorie ballon rond, les élèves du collège Denis Diderot se sont eux distingués en remportant le championnat académique de football à 7, section benjamins. 

Rouen. Palais des thés ouvre sa première boutique.

Un lieu de partage autour du thé.

Depuis moins d’une semaine, une nouvelle boutique a ouvert ses portes rue de la Champmeslé. Créée en 1986 par François-Xavier Delmas, la société «Palais des Thés» a décidé d’y installer sa 34eme boutique, la première en Haute-Normandie, dédiée à l’univers de cette plante aux multiples saveurs. Sur 40 m2, Marie-Laure et Coralie y accueillent le client, leur offrent une tassé fumante du fameux breuvage et les guident dans leur expérience du thé, les initient aux derniers Grands Crus, à sentir les thés parfumés les plus    délicats ou découvrir des grands classiques comme le Grand Yunnan Impérial, le Sencha Ariake ou le Thé des Moines. Pour varier les plaisirs, une collection d’accessoires autour du thé est proposée où se mêlent théières        traditionnelles  et boîtes à thés                hautes  en couleurs, côtoyant une offre épicerie très gourmande. Les thés sont proposés en vrac, dans un conditionnement qui préserve la feuille de thé ou en boîte pré conditionnée mais également en mousselines. Des informations indispensables (températures de l’eau, temps d’infusion ou moment idéal pour la dégustation) sont indiquées sur chaque thé afin que chacun puisse préparer son breuvage de façon optimale. De plus, soucieux de l’environnement, « Palais des Thés » a adopté la « refill attitude », des boîtes de métal que le client peut faire remplir et ainsi limiter son utilisation d’emballages jetables. Palais des thés – 60-62 rue de la Champmeslé – 76000 ROUEN – 02.35.98.03.18.

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