Le HAVRE honore l’un des siens….Daniel Paul!qui a bien mérité de la République selon le Député Maire du HAVRE

Daniel PAULvoici son intervention lors de la cérémonie qui s’est déroulée Le 11 octobre 2013.à l’Hotel de Ville mariane.jpgdu HAVRE

Monsieur le Député Maire,
Monsieur le Sous-Préfet,
Monsieur le Président de l’Association
des Médaillés de la Légion d’Honneur,
Chers collègues députés, sénateurs, élus régionaux, départementaux et municipaux,
Mesdames, messieurs,
Chers amis,
Je veux tout d’abord vous remercier, M. Le Maire, pour votre accueil et pour cette mise à disposition des salons de l’HDV. Merci à Michel LEDUC qui a accepté d’être mon parrain et merci aussi à mon ami Michel BARRIER pour l’organisation de cette cérémonie, et avec lui à tous ceux qui l’ont rendue possible, en particulier les services municipaux.
Je veux saluer la présence de mon ami André CHASSAIGNE, président du groupe GDR de l’Assemblée Nationale, de Thierry FOUCAUD, vice-président du Sénat et maire de Oissel, de Patrice GELARD, sénateur maire de Sainte Adresse, de Christophe Bouillon, député-maire de Canteleu, de mes amis JP LECOQ, maire de Gonfreville, François GUEGAN, maire d’Harfleur, Christian CUVILLIEZ, ancien député maire de Dieppe, de Sébastien JUMEL, maire de cette ville, de Philippe CLEMENT-GRANDCOURT, conseiller général et de beaucoup d’autres élus, dans la diversité de nos convictions et que j’ai plaisir à voir.
Merci à Nathalie d’avoir fait le lien entre nous.
Et merci à vous tous d’avoir répondu à cette invitation.
Je veux aussi saluer la présence d’une délégation de salariés de Petroplus. Ils se battent pour leurs emplois, mais ils se battent aussi pour préserver, sur la région rouennaise une activité industrielle majeure, qui peut et qui doit être conservée. Leur combat est juste et je veux leur dire mon total soutien. Bon courage, camarades.
Je n’avais jamais imaginé être, un jour, promu dans l’Ordre de la Légion d’Honneur. Je n’avais pas plus imaginé entrer, un jour, au Parlement. Et je n’imaginais pas, en 1976, que ma présence sur la liste d’André DUROMEA aux municipales de 1977, ouvrait une longue page d’engagements publics ; nous sommes en 2013 et j’y suis toujours, 36 ans après…
Cela justifie-t-il une telle distinction ? C’est une question à laquelle je ne peux répondre, mais j’ai toujours considéré que militer et exercer un mandat électif, c’est mettre une passion au service des autres, c’est vouloir être utile, à nos concitoyens, au territoire, au pays.
Je veux dire à mon ami André Chassaigne l’émotion et l’honneur que j’ai ressentis d’être proposé par mes camarades du groupe communiste de l’AN, compagnons des longues heures passées à batailler dans l’hémicycle, le jour et la nuit, à relayer la parole de ceux que l’on n’entend pas assez et à défendre nos propositions.
En recevant cette distinction, je pense à mon enfance. Un père qui s’engagea, avec la compagnie « France Navigation » dans le ravitaillement des républicains espagnols. Une mère croyante et communiste. Un oncle secrétaire du syndicat des marins CGT à Rouen. Un autre oncle chef d’entreprise…. Dans ma famille, la politique n’était pas sujet tabou.
Je pense à l’idéal auquel j’ai adhéré en novembre 62 et auquel je crois être resté fidèle depuis 51 ans.
Je pense aux moments qui ont jalonné ma vie de militant et d’élu, aux batailles gagnées ou perdues, à mes anciens élèves de Bléville, aux gens merveilleux rencontrés au porte-à-porte, devant et dans les entreprises, dans mes permanences d’élu.
Je pense aux bouleversements que connaît notre société, aux conséquences sociales, écologiques, économiques, humaines d’une mondialisation soumise à des logiques destructrices, en particulier les logiques financières.
Je pense à notre pays, qui a su, en sortant du désastre de la guerre, bâtir une protection sociale et un secteur public, avec des services et des entreprises, de véritables « biens communs » aujourd’hui menacés par une marchandisation effrénée de toutes nos activités, mais auxquels l’immense majorité de nos compatriotes, sont attachés, sans doute parce qu’ils considèrent que les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas.
Je pense à la construction européenne, au carcan austéritaire qu’elle impose, à la concurrence libre et non faussée érigée en dogme, porteuse de casse des secteurs publics et d’écrasement des règles sociales, de refus obstiné de mettre en œuvre des stratégies de développement industriel, énergétique, de transport.
Je pense au danger que portent les sentiments de colère et de rejet qui habitent beaucoup de nos concitoyens, face à des politiques qui ne s’attaquent pas aux causes de la crise, qui pénalisent toujours plus la majorité d’entre eux. Je pense que pour faire reculer les thèses populistes, racistes et xénophobes, il faut de la justice sociale et fiscale, non une austérité qui pèse sur les plus modestes et bride la croissance.
Je pense aux injustices, à la précarité et à la pauvreté qui enfoncent les plus faibles, dans un pays et un monde où « Pourtant, l’argent coule à flots » – selon le titre de l’ouvrage de mon ami J.C Sandrier – mais où 95% des capitaux qui circulent ne servent que la spéculation.
Je pense que cette financiarisation devrait voir se dresser devant elle tous ceux qui refusent que l’argent décide de tout, y compris de nos dimanches, tous ceux qui refusent le « chacun pour soi », tous ceux qui sont convaincus de la primauté de l’Humain, de l’intérêt général, tous ceux qui se rappellent que « la politique de la France ne se fait pas à la corbeille », selon la formule du Général de Gaulle.
Je pense à notre Ville, si belle et si longtemps injustement dénigrée, si riche de ses habitants et de ses quartiers ; je pense à sa triple vocation, portuaire, maritime et industrielle, à défendre et à développer. Elle a tout pour être ambitieuse.
Je pense à ses structures sociales, culturelles et syndicales qui tissent depuis toujours un lien fort dans notre cité, ces « cultures havraises » si bien décrites par Jean Legoy. Ce sont des acteurs de la vie sociale et culturelle de notre ville, des partenaires sur lesquels repose de plus en plus la cohésion de nos quartiers. J’ai beaucoup appris à leur contact, dans l’examen de leurs analyses et de leurs propositions.
Je pense aux enjeux auxquels notre ville, son agglomération et son estuaire sont confrontés. Ils touchent au présent et à l’avenir de l’immense majorité de nos concitoyens, à leur souhait d’une vie digne, pour eux et pour leurs enfants. Cette aspiration justifie la priorité à l’emploi, aux projets de développement industriel, à l’aménagement du territoire autour de l’axe Seine. Je pense aussi à la longue bataille, commencée il y a plus de 40 ans, pour améliorer les niveaux de formation et de qualification sur notre ville. Merci, Michel, d’avoir cité le nom de Maurice SCHLEWITZ ; son action fut déterminante pour que la revendication d’une Université au Havre devienne une exigence populaire et je suis fier qu’André DUROMEA et Daniel COLLIARD m’aient confié ce dossier en 1977. Cette bataille, gagnée en 1984, reste d’actualité, tant formation, recherche, emploi et développement sont intimement liés.
Je pense à tous ceux dont on dit qu’ils sont différents, « en situation de handicap », mais la loi de 2005 n’a pas retenu cette expression. Faire en sorte que notre société s’ouvre à tous, jeunes ou moins jeunes, leur permette une vie digne, cela reste à conquérir. De grandes associations existent sur notre ville ; elles proposent et agissent et je veux ici leur rendre hommage, tant leur expérience, leurs conseils m’ont toujours été utiles, dans le débat qui a abouti à la loi de février 2005, comme dans le travail parlementaire au quotidien.
Je pense aux victimes du travail, plusieurs milliers au Havre, touchés dans leur corps par les accidents du travail et les maladies professionnelles et qui n’ont pas encore la protection et la prise en compte effective à laquelle ils aspirent. C’est en particulier le cas pour les victimes de l’amiante.
Je pense à tout cela car ces réalités ont fait, avec bien d’autres, mon quotidien pendant toutes ces années.
Elles ont forgé une conviction profonde : quand on est de gauche, le courage, la volonté et le respect des autres s’imposent : il n’y a pas de place pour la fatalité, l’impuissance, le renoncement.
Avec une autre conviction : respect, courage et volonté ne sont rien sans la recherche, incessante, d’un large rassemblement populaire, de l’union de tous ceux et toutes celles qui ont confiance dans notre capacité collective à construire, ensemble, non pas le meilleur des mondes, mais tout simplement un monde meilleur, en mettant au 1er plan, « l’Humain d’abord ». J’ai toujours pensé qu’être de gauche, et en ce qui me concerne être communiste, c’est vouloir être utile aux gens ; c’est, au-delà des chapelles étroites, chercher à rassembler pour mettre en mouvement la pensée et l’action de nos concitoyens, c’est bâtir et réaliser des projets, avec eux et pour eux.
Je l’ai dit, cette distinction m’honore, mais je veux la partager avec beaucoup d’autres.
Cette distinction va à tous mes camarades, aux militants sans lesquels rien ne serait possible; elle va aux élus des Conseils Municipaux successifs du Havre, aux collègues et collaborateurs du groupe à l’Assemblée ; elle va aux collaboratrices qui ont été à mes côtés pendant ces 15 ans.
Elle va aux militants associatifs, aux syndicalistes qui m’ont tant appris. Leur connaissance des problèmes, au niveau local comme national, leur disponibilité, dans les quartiers et dans les entreprises constituent une richesse pour notre société.
Elle va à tous ceux dont j’ai croisé le chemin, entendu les remarques, les conseils, les critiques et les oppositions. Et en près d’un demi-siècle de vie militante, cela fait beaucoup.
Elle va à ma famille, à ma femme. Le décret du 12 juillet 2013, « portant nominations et promotions », évoque mes « 46 ans de services ». Il y a 46 ans, ma femme quittait son pays et nous nous installions au Havre. Depuis 46 ans, elle a toujours su faire face et faciliter ce qui aurait pu être difficile. Sans elle, rien de tout cela n’aurait été possible.
Merci à tous.

LETTRE OUVERTE AUX MILITANTS ET AUX ELUS SOCIALISTES DE HAUTE-NORMANDIE

arton10411-938a6.jpgMadame, Monsieur,
Cher(e)s collègues
Chers ami(e)s et Camarades,

Les élus communistes et républicains de Haute-Normandie souhaitent s’adresser solennellement à vous, militants, élus, dirigeants départementaux ou nationaux du Parti socialiste.

La période qui s’ouvre, dans la perspective des prochaines échéances, est marquée d’interrogations multiples sur les dynamiques qui vont s’enclencher.

Vous connaissez notre engagement permanent contre toutes les politiques libérales qui mettent à mal tant la vie de nos concitoyens que le bon fonctionnement des institutions à tous les niveaux de la nation.

Vous connaissez aussi notre conviction inébranlable selon laquelle le combat contre ces orientations impliquent le rassemblement le plus large de toutes celles et ceux qui agissent pour de véritables changements.

Autant vous dire qu’aujourd’hui notre inquiétude est grande au regard des postures et d’initiatives de division, voire de rupture, qui ne peuvent servir que la droite, et son extrême.

Ainsi, ces derniers jours, Alain Le Vern, encore Président de la région Haute-Normandie, ainsi que des élus locaux et régionaux du Parti socialiste laissent entendre leur volonté de construire, avec la droite, une liste visant à battre une municipalité de gauche, à la gestion reconnue et appréciée par sa population, au motif que celle-ci est dirigée par un maire communiste. Ils indiquent leur hostilité à tout rassemblement avec les communistes, au premier comme au second tour des municipales à venir (cf articles de l’édition du 17 septembre des Informations dieppoises).

Ces déclarations, au-delà de l’amertume qu’elles portent, ont de quoi inquiéter toutes celles et ceux qui ont le cœur à gauche. Ce serait un changement radical d’orientation, qui serait mortifère pour toute la gauche. La droite est menaçante, et ses frontières sont de plus en plus perméables avec celles de l’extrême droite, ici comme dans tout le pays. Nous ne pouvons penser que cette ligne soit celle du Parti Socialiste dans notre région, où coexistent plusieurs visions de la gauche, dont celle du PCF influent et enraciné.

Des débats, parfois vifs, ont toujours traversé la gauche. Jamais ils n’ont été un handicap dans le rassemblement nécessaire face à la droite et l’extrême droite, au contraire. Cette diversité est même une valeur et une force de la gauche de Rouen à Dieppe, du Havre à Elbeuf, de Montivilliers à Sotteville les Rouen, de Lillebonne à Caudebec en Caux, de Vernon à Gisors, des Andelys à Évreux …

Aujourd’hui, ces débats sont aiguisés autour de la politique menée au plan national qui déçoit, mécontente, suscite parfois de la colère et en premier lieu parmi les électeurs socialistes qui, plus que d’autres encore, croyaient au changement à l’issue de la séquence électorale de 2012.

Pour ce qui nous concerne, nous combattons les mesures qui nous semblent contraires aux intérêts populaires et inefficaces pour redresser la France. Nous ne critiquons pas la politique du gouvernement par plaisir mais au nom même des devoirs de la gauche vis-à-vis de la nation, au nom des valeurs auxquelles la gauche ne doit jamais renoncer.

Nous sommes par exemple mobilisés contre les mesures visant à reculer l’âge de la retraite ou à alourdir les cotisations sociales des salariés quand la hausse de celles du patronat sera intégralement compensée. Et nous nous retrouvons, dans cette bataille, avec des militants socialistes ou écologistes.

Nous y portons des propositions, comme nous portons des propositions en faveur d’une grande réforme fiscale permettant de trouver les moyens de nouveaux progrès sociaux du côté du monde de la finance qui accapare les richesses produites quand tant de familles voient leurs impôts, y compris leurs impôts locaux, à l’image de Rouen, s’alourdir.

Ainsi en va-t-il du débat démocratique. Ce débat doit, à notre sens être nourri des visions, des propositions de toutes les forces de gauche. La confrontation saine autour des solutions à apporter à la crise est même de nature à réveiller l’intérêt de toutes celles et ceux qui se détournent aujourd’hui de la politique et qui s’apprêtent à renoncer à leur devoir civique.

Autre chose est de pactiser avec la droite, avec ceux que les Français, et les Haut-normands tout particulièrement, ont battu au printemps 2012, que nous avons nous-mêmes contribuer à battre, et qui rêvent de revanche, y compris au prix d’alliance avec extrême-droite.

Personne ne peut et ne doit rester silencieux devant une telle orientation, au risque de s’en rendre complice.

Autre chose est d’amplifier le débat démocratique sur les politiques locales à mener : les élus locaux auront-ils, demain, les moyens de mener des politiques locales en faveur du logement, de la santé, de l’éducation, des transports publics, etc… ou deviendront-ils ceux vers qui les citoyens se tournent pour exprimer leurs préoccupations sans pouvoir y répondre ? La réforme des institutions concentrera-t-elle le peu de moyens que les politiques austéritaires concèderont à quelques territoires jugés compétitifs ou serons-nous en mesure de poursuivre un aménagement permettant à tous les territoires de développer leurs atouts dans une complémentarité régionale et nationale, garantissant l’égalité des citoyens ?

Pour notre part, nous sommes prêts à mener ce débat, publiquement et sereinement, avec la volonté de rassembler largement face à la droite et à l’extrême-droite.

Merci de toute votre attention.

Cordialement,
Les élus Communistes et Républicains de Seine-Maritime

Auriez-vous organisé une mission en Afrique du Sud de l’apartheid ?

Michel Warschawski, journaliste et militant de gauche israélien pose cette question dans une lettre ouverte aux députés et sénateurs d’EELV après leur visite en Israël

Ce n’est qu’au cours d’une récente tournée en France que j’ai appris qu’une délégation d’élus d’EELV est allée en Israël. Autant dire qu’en Israël, où je me trouvais à ce moment, on a fait peu cas de cette visite. Mais, au sein d’EELV, elle a provoqué des remous, et à juste titre : ce parti comporte des milliers de militant(e)s sensibles au déni de droit dont sont victimes les Palestiniens et impliqués dans les combats contre la politique coloniale israélienne. Une visite officielle d’élus n’est jamais une affaire personnelle et elle implique l’ensemble des militant(e)s. Comme l’ont ressenti de nombreux adhérents, cette dernière visite en Israël est tout simplement scandaleuse.

D’autant plus qu’elle était organisée par Elnet, structure dont l’objectif déclaré est de renforcer les liens entre Israël et l’Europe. Et le programme a bien reflété cet objectif. Le fait que la délégation ait fait un détour par Ramallah et y rencontre quelques officiels ne fait qu’aggraver l’affaire, qui nous rappelle ces rares visiteurs de l’Afrique du Sud auxquels on faisait aussi visiter les bantoustans et rencontrer leurs roitelets.

La délégation a pu voir les réalisations écologiques israéliennes, comme la décharge de Hiriyye près de Tel-Aviv. Mais qu’en a-t-il été de la mer Morte, victime de la surexploitation des phosphates ? Du Jourdain, asséché par le pompage de l’eau pour développer une agriculture extensive dans le Néguev ? Des forêts de pins plantées pour déposséder des villages palestiniens (en Israël même) de leurs terres et qui, de plus, provoquent l’acidité des sols ? Et, surtout, du vol de l’eau de centaines de villages palestiniens de Cisjordanie, détruisant ainsi l’agriculture palestinienne ?

Mais même en admettant qu’Israël puisse se targuer de réussites environnementales, est-ce suffisant pour faire l’impasse sur le contexte colonial de l’ensemble de la politique israélienne, y compris dans sa politique agricole ?

Que penseraient nos amis des Verts d’une délégation qui irait à Milan en 1932 pour écouter à la Scala un bel opéra de Puccini ou visiter Florence et ses merveilleux musées ? Ce serait perçu, au mieux comme de l’indécence, au pire comme une trahison envers les militants antifascistes et tous ceux qui œuvraient pour isoler le régime fasciste.

Et, sur place, qui sont allés voir Jean-Vincent Placé et ses amis ? L’ineffable Shimon Peres (entre autres pionnier du très écolo programme nucléaire israélien), le général Michael Herzog ou encore le responsable du (très écolo) programme de nettoyage ethnique du Néguev. À l’exception de la députée du Meretz Tamar Zandberg, la délégation n’a rencontré aucun anticolonialiste, voire des militants du mouvement social ou des représentants de la minorité palestinienne d’Israël.

La visite des élus d’EELV en Israël est à la fois indécente et une trahison de leurs propres militants, et ils sont nombreux impliqués dans la campagne BDS, qui organise le boycott de l’État colonial israélien. Gageons qu’ils vont demander des comptes à ceux de leurs élus qui ont accepté de se laisser piéger par Elnet ou, pire, qui ont participé à cette visite en toute connaissance de cause.

Michel Warschawski,

Centre Hospitalier du Rouvray : un courrier de Claude COLLIN et Hubert WULFRANC à la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé

Suite à une rencontre avec une intersyndicale CGT/CFDT du 3 juillet dernier, voici le courrier de Claude COLLIN, Conseiller Général de Seine-Maritime (canton de Sotteville-Est), Membre du conseil de surveillance du centre hospitalier du Rouvray et Hubert WULFRANC, Conseiller Général de Seine-Maritime, (canton de Saint Etienne du

En direct avec les Élus Communistes du Conseil Général juin 2013

En direct avec les conseillers généraux communistes – Compte rendu de la session du Conseil Général du 25 juin 2013

La séance du 25 juin du Conseil général a été marquée par la volonté des communistes de dénoncer l’austérité et ses conséquences sur les habitants de notre Département. «Nous sommes inquiets de la situation économique et sociale de notre département» souligne d’emblée Sébastien JUMEL.

Tel est d’ailleurs le sens de l’alerte que les conseillers généraux communistes de Seine-Maritime viennent de lancer à la population.

Lire l’intégralité ICI

pour Hélène Klein:Un monde associatif « de plus en plus fragile » à Rouen

Hélène Klein
Entretien. Hélène Klein, l’adjointe aux associations, ne cache pas son inquiétude sur le sort du monde associatif. un entretien de Paris Normandie.

Professeur des écoles et adjointe communiste en charge des associations, Hélène Klein a gardé intacte sa capacité d’indignation. Récemment, elle n’a pu cacher son inquiétude sur l’avenir de la vie associative locale dans son ensemble en évoquant les risques qu’encourait le Festival du livre de jeunesse, aujourd’hui en meilleure posture (lire nos précédentes éditions)

lire la suite

En direct – Juillet 2013

En direct avec les conseillers généraux communistes – Compte rendu de la session du Conseil Général du 25 juin 2013 La séance du 25 juin du Conseil général a été marquée par la volonté des communistes de dénoncer l’austérité et ses conséquences sur les habitants de notre

Session du 25 juin 2013 – Intervention de Claude COLLIN sur le projet de budget supplémentaire et de décision modificative n°1 pour l’exercice 2013

Monsieur le Président, Chers collègues, Le compte administratif de l’exercice 2012 a fait apparaître un déficit de réalisation de la section d’investissement de plus de 75 millions d’euros et un excédent de résultat cumulés de la section d’investissement de plus de 111 millions d’euros. Sur

Session du 25 juin 2013 – Débat de politique générale – Intervention de Sébastien JUMEL sur la dégradation de la situation économique et sociale du département

Chers collègues, Vous le savez, mes collègues communistes et moi-même sommes extrêmement inquiets de la situation économique et sociale dans notre département. Nous sommes inquiets comme le sont un grand nombre de français, comme le sont les salariés et leurs organisations syndicales dans le pays,

L’avenir du raffinage à Petroplus

Déclaration
des élus communistes de la Région,

du
Département et de la CREA

L’avenir
du raffinage à Petroplus: le renoncement ne doit pas être à
l’ordre du jour

A la Région,
au Département et à la CREA, la question de l’avenir de Petroplus
est à l’ordre du jour sous forme d’un projet de convention
co-signée des 3 collectivités.

A cette
occasion, les élus communistes à la Région, au Département et à
la CREA réaffirment leur soutien à la poursuite de l’activité de
raffinage sur le site. L’heure n’est pas au renoncement. La
priorité n’est pas d’envisager la ré-industrialisation du site
ni son repositionnement industriel. La solution en faveur d’un
repreneur doit être soutenue comme s’y est engagé l’ensemble
des responsables politiques et élus locaux et nationaux auprès des
organisations syndicales de l’entreprise.

Les
capacités financières de la BPI doivent être mises au service de
la sauvegarde de l’industrie et notamment de Petroplus. A défaut
d’un repreneur, les pouvoirs publics doivent aller jusqu’à la
nationalisation de l’entreprise dans l’objectif de jeter les base
d’un pôle public de l’énergie.

Il s’agit
là d’un enjeu d’indépendance énergétique nationale, à
l’heure où M. de Margerie, PDG de Total se croit permis d’annoncer
la fermeture de nouvelles raffineries en France, conduisant à 
des importations massives de produits raffinés, des produits
fabriqués dans des conditions sociales et environnementales
inacceptables et qu’il conviendrait donc de taxer.

En ce sens,
les élus communistes des trois collectivités sont porteurs d’un
amendement qui consiste à inscrire noir sur blanc dans les
délibérations concernées l’objectif prioritaire du maintien de
l’activité de raffinage sur le site.

Jean-Luc
LECOMTE
, Conseiller régional, président du
groupe Front de gauche

Jean-Louis
JEGADEN
, Conseiller général, président du
groupe des élus communistes

Dominique
HARDY
, Vice-président de la CREA, président
du groupe communiste, républicain et citoyen

Rouen, le 19
juin 2013

Cap à gauche, toute ! cela urge !

Premiers investisseurs publics, les collectivités locales
doivent avoir les moyens de remplir leur mission. L’Etat doit donc jouer son
rôle et organiser une autre répartition des immenses richesses dont dispose
notre pays. 20 milliards d’euros ont été accordés aux entreprises et pendant ce
temps les dettes de l’Etat envers les collectivités territoriales ne sont pas
remboursées. La conséquence en est un grave recul de leurs actions et en
premier lieu la diminution des services publics locaux et un coup d’arrêt porté
aux projets d’investissements en Haute-Normandie. Ainsi, c’est toute l’économie
régionale qui se trouve au point mort et l’ensemble des services aux
haut-normands qui régressent.

Si on
ajoute à cela, les salaires en diminution, la hausse du chômage, la hausse
prévue de la TVA, on mesure bien que la relance ne sera pas au rendez-vous sans
un changement radical de cap politique. Aussi, nous disons stop au carcan
budgétaire de Bruxelles et à l’austérité générale qui conduit à la récession à
tous les étages ! Stop à la régression et à la paupérisation ! Nous
disons cap à gauche, toute ! Cap sur un désarmement de la finance, sur la
répartition des immenses richesses, cap sur les investissements publics, sur la
création d’emplois et sur l’augmentation des salaires.

 

                                                                                    Jean-luc
Lecomte

                                                                                    Président
du groupe Front de Gauche

                                                                                    du
CRHN

Nathalie NAIL interpelle A.Montebourg sur le devenir du site de production électrique EDF du HAVRE

N.Nail-.jpgL’ensemble des acteurs sociaux et économiques confère à la Région Havraise un caractère industriel indéniable, c’est un pôle majeur de notre pays. Le développement du Grand Paris s’inscrit dans cette dynamique de renouveau industriel et énergétique pour notre territoire, véritable atout pour la France.

Pourtant, les bonnes nouvelles liées au développement de l’industrie éolienne font face aux mauvaises, malheureusement plus nombreuses, qui fragilisent notre bassin d’emploi : suppressions d’emplois chez Renault, fermeture de Petroplus avec les conséquences sur la zone industrielle et portuaire havraise, délocalisation d’une partie de l’activité de CMA-CGM, et maintenant la fermeture anticipée d’une nouvelle tranche de la centrale thermique intervenant après l’arrêt d’une première tranche en mars dernier.

Notre Département à vocation économique et industrielle ne saurait se passer de ce type d’outil de production énergétique. Notre pays a besoin de disposer de moyens de production d’électricité lui permettant de faire face aux pics de consommation. De telles centrales nous évitent de devoir importer de l’électricité, à prix élevés, pour faire face aux pointes de consommation, comme aux aléas de production des installations éoliennes et photovoltaïques. Le thermique à flamme, procédé présent dans la centrale du Havre, répond à cette nécessité d’autant plus que notre département, qui produit plus d’électricité qu’il n’en consomme, permet de subvenir aux besoins des départements déficitaires.

Le débat sur la transition énergétique est en cours, et pourtant, bien que celui-ci n’ait produit aucune conclusion, un certain nombre de décisions contraires aux intérêts de la Nation sont prises. Pour notre Département, cela a commencé avec l’annonce de l’abandon de l’EPR à Penly, cela continue aujourd’hui avec la condamnation par EDF de deux tranches sur les trois en activité de la centrale thermique du Havre, et la suppression de deux tiers des emplois sur le site, auxquels s’ajoutent les nombreux sous-traitants.

L’Etat, actionnaire majoritaire, ne peut valider un projet énergétique allant à l’encontre du développement durable des territoires. Ce que fait aujourd’hui EDF au Havre n’est ni plus ni moins qu’accompagner le recul industriel du bassin havrais. C’est inacceptable.

Lors du Conseil Municipal du 11 mars dernier a été voté à l’unanimité un vœu, à notre initiative, sur cette question. Celui-ci indique que le Conseil Municipal estime que la centrale thermique du Havre doit être dotée rapidement de nouvelles tranches thermiques faisant appel à des procédés dites de « charbon propre », déjà en place dans d’autres sites français et européens, pour que cet équipement industriel joue son rôle dans le mix énergétique de notre pays.

C’est pourquoi, Monsieur le Ministre, je vous demande, comme l’ensemble des Havrais, toutes sensibilités politiques confondues, de bien vouloir intervenir dès maintenant auprès d’EDF pour que des solutions alternatives soient proposées à la fermeture précipitée de la seconde tranche. Par ailleurs, il m’apparaît indispensable que, sous l’autorité de votre Ministère, soit réunie à ce sujet une table ronde associant la direction d’EDF, les représentants des salariés et les élus havrais pour déboucher sur un projet de modernisation du site de production énergétique indispensable pour notre Département.

Dans l’attente de la communication des dispositions que vous ne manquerez pas de prendre sur cette question, je vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.

Nathalie Nail

Conseillère Municipale du Havre
Conseillère Générale

Comment agir ensemble pour maintenir et développer l’emploi industriel ?

Elus, syndicalistes, salariés :

Comment agir ensemble pour maintenir et développer
l’emploi industriel ?

Objectif :
Comment identifier les élus, avec les syndicalistes et les salariés,
peuvent agir, de la Commune au Parlement européen, en faveur du
maintien du tissu productif et de la « réindustrialisation »
des territoires.

Le secteur
industriel emploie aujourd’hui moins de 25 % de la population
active française contre près de 40 % au début des années 1970. En
40 ans, plus de 2,5 millions d’emplois industriels ont ainsi été
supprimés, certains en raison des gains de productivité engendrés
par le progrès technique, beaucoup suite à des délocalisations.

La France
serait-elle sur le point, en dépit de la création d’un Ministère
du Redressement Productif, de devenir un musée à ciel ouvert,
misant uniquement sur le secteur des services et l’économie
résidentielle ?

Dans les
territoires, les élus, les syndicalistes, les salariés et de
nombreux acteurs de la vie locale ne l’entendent pas ainsi.
Reprises d’entreprises par des salariés regroupés en
coopératives, organisation d’ateliers législatifs visant à créer
un droit de préemption ou à interdire les licenciements boursiers,
propositions de reconversion d’activités vers des filières
socialement et écologiquement utiles, les exemples se multiplient et
poussent à l’action collective pour maintenir et développer
l’emploi industriel.

Vendredi 7 juin 2013
de 14 h à 18 h –

Bibliothèque municipale, Salle Andrée Chédid –
ALIZAY –

Avec
notamment :

Jacky
HENIN
Député européen

Jean-Luc
LECOMTE
Conseiller régional de
Haute-Normandie

Gabriel
COLLETIS
Professeur d’économie à
l’université de Toulouse 1

Auteur
de « l’urgence industrielle »

Zahir
MECHKOUR
Maire adjoint d’Alizay

Un responsable
syndical M. Real

Un représentant
syndical d’une entreprise en lutte (Pétroplus)

Initier un nouvel acte de la Décentralisation

Nul ne peut nier les effets positifs de la
décentralisation, notamment pour la gestion des é
quipements, les transports et les
infrastructures.
Mais l’insuffisance des moyens
accompagnant le transfert des missions et des personnels et la confiscation des
pouvoirs par un petit nombre de dé
cideurs
ont progressivement freiné tout appé
tit
pour une nouvelle é
tape. De plus, avec
l’aggravation durable de la crise et les politiques austéritaires et ré
cessives qui l’accompagnent, nombreux sont les citoyens
qui ré
clament aujourd’hui un retour à
un État qui les protè
ge des agressions qu’ils
subissent et de l’inse
́curité sociale qu’ils vivent. Décentraliser et réformer l’État en le démocratisant sont donc deux nécessités indissociables et indispensables. Dans cette situation,
la commune, lieu de proximité
où peuvent s’exercer tout à la fois démocratie et solidarité et où foisonnent des aspirations
croissantes, demeure incontournable. Aussi, convient-il d’abandonner définitivement
le projet de réforme des institutions à la sauce libérale et d’engager
rapidement avec les élus, les citoyens, dans tous les territoires, un véritable
dialogue, afin d’initier un nouvel acte de la décentralisation qui prendra en
compte « l’humain d’abord ».

 

Jean-Luc Lecomte 

Président du groupe Front de
Gauche

Du CRHN

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