Un nouveau bâtiment dans le quartier de Leure

Pas mauvaise cette idée de « Quai Marceau ». Cela donne une dimension maritime dans un quartier de bassins où les rues ont bien le droit de ressembler à des quais ! L’ancien bâtiment ne mérite pas d’être préservé et le nouveau  n’a pas l’air désagréable. On remarquera la couleur blanche de cette future construction. Cela tranche avec la tristesse  qu’affichent de nombreux bâtiments havrais du vingt-et-unième siècle. Pour prendre un exemple, on espère que la future école de la Marine marchande, en voie de finition, ne sera pas d’une couleur trop sombre.

 

Démolition du Foyer brindeau

Le vingt-et-unième siècle me semble marquer un tournant dans l’histoire des bâtiments havrais. Des constructions assez récentes (aujourd’hui le foyer Brindeau, demain la Sécurité Sociale ) disparaissent ou sont appelés à disparaître. La période d’utilité d’une construction diminue. Les normes qui régissent les établissements recevant du public changent et il devient souvent nécessaire d’envisager une construction plutôt qu’une reconversion. De manière plus profonde, on en vient à se demander si les stylos, briquets, rasoirs jetables n’inspirent pas cette nouvelle tendance économique de bâtiments « jetables » ! Seule les institutions ou grandes structures peuvent se permettre ce renouvellement qui coûte très cher… Il y a toujours davantage besoin d’argent public.
 
Le particulier est aussi concerné par cette évolution. Il suffit de regarder un certain nombre d’immeubles récents au Havre pour constater leur mauvais état extérieur. Comment-se fait-il qu’un immeuble de moins de dix ans ait déjà l’air délabré ? Construire un bâtiment qui va durer 150 ans devient presque inimaginable.
 
Pour ces raisons je pense que l’architecture Perret, pourtant considérée comme joyau du patrimoine mondial, finira un jour par gêner certains intérêts… Trop parfaite, non remplaçable,  elle fera figure paradoxalement de Vieux-Havre. Les aménageurs et promoteurs de toutes sortes fuient et repoussent les situations stables. Dès qu’il y a de la valeur ou de la plus value, tout est jouable.
 
La notion de Vieux-Havre d’avant-guerre en lien avec les spéculations en tous genres n’a jamais été étudiée. Les historiens du Havre ont souvent une vision trop « innocente » des choses. Le fait que le Vieux-Havre d’avant-guerre était laissé  dans sa saleté, dans son « jus », comme l’indiquent les témoignages, n’était-il pas un excellent moyen d’entraîner sa disparition ? On sait (je parle de mémoire) qu’il existait avant la guerre des projets tendant à totalement transformer Saint-François. Une histoire moins angélique de la ville serait bienvenue.  
 
Quand un quartier du Havre se dégrade par rapport aux autres il faut se poser des questions. La perception instinctive des habitants quant au devenir de leur secteur me touche. Lors du dernier conseil de quartier, les habitants du « village » des Neiges avaient peur que la disparition de leur quartier, après la Cité Chauvin, soit programmée en faveur du port. J’apprécie cette vision des habitants.  
 
 
 
  

Tournoi de jeu traditionnel Normand au Havre dimanche 14 décembre 2014

Un tournoi de choule à la crosse ,jeu traditionnel Normand, se tiendra au Havre dimanche 14 décembre 2014 à la Halle de Mare-Rouge, avenue du Bois au Coq, à 14 h 30. C’est la première fois que cela se produit au Havre. Gratuit.

Possibilités de venir en tramway (arrêt mare-Rouge) ou en bus ( ligne 6 – arrêt mare-Rouge ) ou en voiture.

Il s’agit d’une excellente initiative qui touche la plus grande ville normande : Le Havre.

 

Les plus hauts bâtiments du Havre : liste

                                    Un petit air du Havre… la centrale thermique de Porcheville

Cheminées EDF 240 mètres
Projet de tour Jean Nouvel ( annulé) 120 mètres
Antenne de télévision de Caucriauville 118,4 mètres (autrefois 112 mètres)
Eglise Saint-Joseph 1O7 mètres
Hôtel de ville 90 mètres (A vérifier)
Feu d’alignement Quai Joannés Couvert 82 mètres
Tour réservoir de Caucriauville 64 mètres
Silo à grain du port (dans la partie centrale) 60 mètres
Résidence Lafayette ( Caucriauville)  60 mètres
Eglise Saint-Vincent de Paul (quartier Saint-Vincent) 59 mètres
4-6 rue Camélinat (Caucriauville) 53 mètres
Résidence Vénus (Caucriauville) 53 mètres
5 rue de Saint-Wandrille (Caucriauville) 50 mètres
25 rue de Saint-Wandrille (Caucriauville) 50 mètres
Résidence Le Vauban (Caucriauville) 50 mètres
Tour de Soquence 48 mètres
Tours au bout de l’avenue Foch 47,50 mètres
Tour La Bédoyère 46 mètres
Passerelle du bassin du Commerce 45,60 mètres
Immeuble de la Sécurité Sociale 45 mètres
Vigie de la capitainerie du port du Havre (sémaphore) 45 mètres
199 avenue du 8 mai 1945 (Caucriauville) 44 mètres
233 avenue du 8 mai 1945 (Caucriauville) 44 mètres
Le chicago (quartier de Leure) 44 mètres
47 quai de Southampton 44 mètres ( tour au bout de la rue de Paris)
35 Chaussée Kennedy 43 mètres ( tour au bout du boulevard François Premier, en face du qaui de Southampton)
Clocher de l’église Saint-Michel 42 mètres
Siège bleu du Port du havre 39 mètres
Stade Océane 34 mètres
Phare de la Hève 20 mètres

Sous réserve d’erreurs. Merci d’apporter vos éventuels corrections ou ajouts. La liste devrait être rectifiée dans les jours qui viennent

Il y a le monde terrestre, marin et aérien havrais. Il me semble que les deux premiers ont été les plus étudiés. Quant au troisième c’est seulement de manière récente, avec Sébastien Bocé qui travaille de manière très complète sur le sujet de l’aviation dans la région havraise, que ce sujet commence à être traité.

Le monde des bâtiments terrestre havrais est connu dans certaines dimensions (histoire, aspect…) mais il apparaît  clair que l’aspect vertical des constructions demeure négligé. La modeste liste que je produis a pour but de donner un début de réflexion sur le concept de hauteur dans notre bonne ville du Havre.

La date de création des constructions les plus hautes montre que les années 1960 ( la tour de l’église Saint-Joseph, par exemple, l’ensemble des tours de Caucriauville) furent les plus propices à ces réalisations. A cette époque, l’espoir et les projets montraient une certaine volonté de puissance. On apprend ainsi que la centrale thermique du Havre fut à l’époque de sa mise en service (1968) la plus puissante d’Europe. Elle a sa « sœur » à Porcheville dans la région parisienne, le long de la Seine et du chemin de fer Le Havre-Paris. Là-bas les cheminées ne font que 220 mètres de haut. On apprend d’ailleurs de manière intéressante que les cheminées étaient aussi hautes à Porcheville pour que les fumées puissent passer au-dessus d’une falaise de 70 mètres… Etant donné que la Côte, la  falaise havraise est plus élevée cela pourrait expliquer la si grande hauteur des cheminées havraises ! C’est une explication que je n’ai encore jamais lue nulle part. Ces cheminées provoquent parfois la fascination : Laurent Durel, photographe et figure locale bien connue, ne cesse ainsi de s’y référer. Elles causent parfois aussi de la frayeur et certains y voient même les cornes du diable. Elles frappent plutôt les visiteurs du Havre, en général, que les habitants.  Ce symbole des deux cheminées n’a pas été étudié et il faudrait se plonger dans l’histoire « intime », assez mystérieuse, d’Electricité de France pour en savoir davantage.  
 
En gros, en matière de hauteur, l’énergie industrielle (la centrale thermique) dépasse l’énergie spirituelle ( l’église  Saint-Joseph) qui dépasse elle-même l’énergie politique ( la tour de l’hôtel de ville). Cela amène à se poser des questions… 
 
Les années 1970 ont été marquées par la création des premiers immeubles de Résidences de France, face à la mer, enclavés dans le quartier du Perrey. Ils forment en quelque sorte le répondant « aisé » au quartier de Caucriauville. De manière très étonnante, il paraît difficile de trouver la hauteur de ces immeubles.  Doit-on rappeler qu’ils sont nettement plus élevés que l’ensemble des constructions du quartier ? On constate, malheureusement, que leur présence gêne largement la vue sur l’arrivée des navires dans le port lorsqu’on se trouve sur la Côte.

Les années 1980 ont marqué un certain désintérêt pour l’édification de constructions en hauteur au Havre. C’est probablement l’effet de la crise mais aussi le contexte politique – isolement que je ne juge pas mais que je constate – qui a freiné le mouvement. Une étude comparée avec des villes de même importance apporterait un éclairage à ce sujet.

A partir des années 1990, avec le projet de Tour jean Nouvel, on a senti un frémissement vers un retour des constructions de grande hauteur mais celui-ci s’est heurté à de nombreux obstacles ( soucis techniques, absence de volonté politique). On en vient à se demander si les projets en hauteur ( hier la Tour Nouvel, aujourd’hui un téléphérique) ne sont finalement pas un moyen de faire lever la tête pour éviter de voir ce qui se passe au niveau du sol !
Depuis les années 2000, un intérêt des photographes pour les vues en hauteur du Havre est à signaler.
Il faut dire que la mise en valeur du patrimoine récent incite à regarder avec admiration l’église Saint-Joseph ou la tour de l’hôtel de ville. Cette dernière a d’ailleurs servi au cours des années 2000 à déployer une grande banderole en faveur de l’équipe de football ( le HAC ) ou à constituer un terrain d’escalade original dans le cadre du Téléthon. On n’avait pas eu affaire, semble-t-il, à une si forte utilisation dans les années 1970 ou 1980. L’utilisation nouvelle de drones ne fera qu’accentuer, au 21 e siècle, cette exploitation des lieux en hauteur.
Il reste que la verticalité du Havre et de ses constructions reste sous-estimée, sous-exploitée. N’y-aurait-il pas une grande fierté à rappeler que Caucriauville est le plus haut quartier du Havre ? Le quartier le plus haut de la ville haute : c’est motivant !
Le caractère vertical des constructions revêt au Havre, comme ailleurs, une dimension sexuelle insoupçonnée. L’aspect de phallus de l’église Saint-Joseph n’est-il pas à rapprocher du caractère « païen » qu’on a vu parfois dans cette église, très différente dans sa conception intérieur des autres établissements chrétiens de ce genre.

On ignore si Le Havre possèdera dans l’avenir des constructions de grande hauteur. C’est probable car l’espace manque et doit être bien exploité. Il ne semble pas judicieux d’avoir de tels édifices dans ce que j’appelle la « vieille ville », celle de l’architecture Perret. L’harmonie de ces quartiers de la Reconstruction mérite d’être sauvegardée. Certes, certains urbanistes ou architectes trépigneront face à ces quartiers sanctuarisés mais ils trouveront des occasions en dehors de ce périmètre.

Comme le remarquent certains, la résistance du sol de la ville basse et sa proximité de la mer constituent peut-être un frein à l’érection de tours. Il s’agit d’un sujet peu abordé par les architectes et les urbanistes malgré son caractère crucial en ce qui concerne l’évolution de la ville. La montée des eaux risque aussi de jouer un rôle dans l’édification de tours. Enfin on espère que ce phénomène sera pris en compte !
 
Pour conclure, on remarquera qu’il n’y a aucune liste des constructions les plus hautes de Normandie. Cela reste à faire. On l’ignore souvent mais les établissements recevant du publics de grande hauteur sont répertoriés par les préfectures. Il y en aurait cinq en Seine-Maritime. La discrétion qui entoure les bâtiments les plus élevés indique peut-être paradoxalement une certaine fragilité de ceux-ci…
Merci à Quentin Durel,  Romain Gambu, Stéphane William Gondoin, Quelques éléments ont été recueillis sur Internet.

 

Parade blanche dimanche 7 décembre 2014 au Havre parcours horaires heure et lieu de Départ Date Circuit Fête de Saint-Nicolas

La parade blanche est un défilé de chars au cœur de la ville du Havre

                     Parcours de 2013 mais cela devrait être le même en 2014

 
 
La parade a lieu le dimanche 4 janvier 2015 à 17h 30. 

Le départ s’effectuera à 17 heures devant la Cathédrale. Elle se poursuivra rue de Paris, quai Lamblardie, chaussée Kennedy, puis quai George V pour s’arrêter rue de Paris.
Chacun pourra participer à la fête en s’habillant de blanc et en arborant un lampion. Ceux-ci seront en vente auprès du Comité des Fêtes (20 rue Masséna), à partir du 1er décembre, ou sur place le jour de la parade. Renseignements 02.35.22.68.70.

Hommage aux bénévoles qui s’impliquent dans cette manifestation appréciée de tous.

ps : un bonjour particulier au corsi-music !
 

Dunwich et Sainte-Adresse. Villages engloutis et plages sacrificielles…

 
 

C’est assez étonnant que la ville de Dunwich, en Grande-Bretagne, ne soit jamais évoquée en ce qui concerne l’histoire de Sainte-Adresse. Pourtant cette commune britannique a subi plusieurs fois, notamment au 14 e siècle, comme Sainte-Adresse, une inondation maritime qui recouvra ses églises…  Dunwich est considérée comme l’Atlantide de Grande-Bretagne.
La légende, comme à Sainte-Adresse, veut qu’on entende parfois des cloches lors de certaines marées…
A la différence de Sainte-Adresse, des recherches archéologiques récentes semblent montrer qu’il reste des vestiges des édifices engloutis à Dunwich. Il reste, bien entendu, illusoire aujourd’hui de retrouver une trace sous la mer de l’ancien Saint-Denis-Chef-de-Caux (ancien nom de Sainte-Adresse)… Toutefois, en 1865, le célèbre Camille Flammarion, « à la grande marée basse de 1865″, en visite dans notre région, raconte :  » un vieux pêcheur me conduisit à 1400 mètres environ du rivage, et me montra des fonds qui représentaient pour lui des vestiges de l’ancien pays, Saint-Denis-Chef-de-Caux, submergé par une tempête en 1372, longtemps avant l’existence du Havre. On appelle ces fonds le banc de l’Eclat  et on croyait bien, en effet, y distinguer des ruines » ( mémoires d’un astronome, 1912, page 316 ).
La notion de village englouti près de la mer reste peu étudiée. De même l’existence de « plage sacrificielle » demeure quasiment sans aucune référence. On sera surpris à ce sujet d’apprendre dans notre région que, dans l’Antiquité, il exista des noyades rituelles sur le littoral de la Manche. Lors de la marée montante, une ou des victimes étaient destinées à mourir noyées. C’est assez sinistre mais cela a été rapporté en Frise. On ne sait pas très bien ce qui se passe dans la tête des humains mais, de mémoire, dans les années 2010 un faits-divers, passé inaperçu, consista en la mort par noyade, à la marée montante, dans une région française, de plusieurs chiens par un maître très cruel. On ne peut alors éviter de penser à ces croyances antiques, presque enfouies dans l’inconscient.
 
La pratique des noyades rituelles très anciennes existait en Italie et en Grèce. D’une  certaine manière cela concerne un peu Le Havre. En effet, la traversée d’un fleuve était considérée là-bas par les Anciens comme un sacrilège et on tuait des humains pour calmer les dieux. Le caractère divin du cours d’eau résidait dans son courant et le fait de traverser, de couper celui-ci était une sorte d’offense au sacré… Rien ne dit que des personnes ne furent pas sacrifiées sur les bords de Seine !  

N’y-a-t-il pas un caractère sacré, comparable dans la légende de cette tête de Saint-Denis qui fut tranchée à Paris pour parcourir toute la Seine et arriver à Sainte-Adresse ? De même, Sainte-Honorine dont le corps transporté par la Seine arriva à Graville, suivant la légende, n’est-elle pas, en quelque sorte, la prolongation (chrétienne) de ces sacrifices humains liés au fleuve ?

                                                                                                       A mon père qui vit à Sainte-Adresse.

 

 

Un nouveau livre de Daniel Haté

Daniel Haté publie un second livre en cette fin d’année 2014. L’auteur est bien connu pour publier chaque semaine dans l’hebdomadaire Le Havre Infos une rubrique sur Le Havre d’avant et d’après- guerre. Il fait partie d’une génération de  » passeurs  » à mi-chemin entre la ville qu’ont connu nos parents et grands-parents et la ville, reconstruite, que nous habitons actuellement. Il y a un profond traumatisme de cette cité détruite sous les bombes avec des milliers de personnes tuées. Relier le passé au présent ou l’inverse a un sens très fort dans l’histoire de notre commune. Le livre de Daniel Haté contribue à cette liaison, à ce désir de relier, de revoir, de revivre, de faire revivre. 
 
 
Je rangerai Daniel Haté dans la catégorie des témoins où figure aussi mon ami Max Bengtsson. Bien entendu, Daniel Haté est trop jeune pour avoir vécu le conflit mondial mais une existence entière après cette guerre le met en position d’évoquer avec pertinence les changements de la ville : c’est d’ailleurs le titre du livre. Comme Max Bengtsson, Daniel Haté a aussi une relation privilégiée avec la presse locale. On se souvient d’ailleurs que les mémoires de Max Bengtsson étaient publiées chaque semaine dans les  principaux journaux havrais. Avec le temps, ce caractère de témoin ne fera que s’accentuer. Les deux hommes ont connu une notoriété sur le tard. Il serait possible aussi de ranger Daniel Haté parmi les collectionneurs qui ont la joie de partager leurs trésors et leurs trouvailles mais son intervention est loin de se limiter à une production brute d’images ou de cartes postales.  
 
On ne le remarque pas assez mais le développement des nouvelles technologies de l’image et d’internet contribue au caractère nouveau du travail de Daniel Haté. Le blog  » Havrais Dire », qu’il mène en collaboration, offre chaque semaine un travail de comparaison sur la ville d’hier et d’aujourd’hui. Les commentaires qui agrémentent ce blog permettent des échanges constructifs et permanents qui n’existaient pas, jusque là, dans la recherche historique havraise. 
 
En dernier lieu, on salue la minutie et la méticulosité dont fait preuve Danie Haté dans la présentation de ses photographies. Il n’y a pas de place pour l’à-peu-près. On souhaite une belle vie à ce nouveau tome présent dans toutes les librairies.  

La mauvaise trajectoire politique d’Evreux : l’Entente

     

On apprend non sans étonnement que certaines villes normandes ( Evreux, Vernon, Louviers…) veulent faire cause commune avec des localités situées en Ile-de-France ( Rambouillet) et même dans la région Centre (Dreux)  dans un projet appelé l’entente ! Le prétexte invoqué pour ce mariage de la carpe et du lapin est l’axe Seine.

A l’heure où la grande Normandie va voir le jour, des velléités de se rapprocher de villes extérieures de la sphère normande sont inacceptables. Un responsable politique d’Evreux évoque Chartres parce qu’il a peur de Rouen ! Mais l’avenir c’est en Normandie qu’il aura lieu. Mais l’avenir ne dépend pas de quelques élus. L’avenir appartient au peuple qui décidera coute que coûte ce qu’il veut. L’avenir c’est se plonger dès maintenant dans les projets normands.

  

Tempête sur Le Havre : les cabanes de plage souffrent… Octobre 2014

Compatissons devant ces cabanes de plage du Havre renversées par le vent. La mienne, la cabane-amiral, cabane pont-levis, lutte cette nuit contre les éléments. Seule, debout, face au vent et à la mer… Ce soir, la sanction tombera ou non. Envie de mettre mon poids dans la balance, de mourir avec la bien aimée…

Au lendemain de la tempête : la cabane ne s’est pas envolé. Il y a une astuce qu’un plagiste du Ponant m’avait transmise autrefois : mettre des galets à l’intérieur. Il serait utile de savoir quel poids il faut mettre dans une cabane pour qu’elle ne s’envole pas…  Suivant la force du vent, on pourrait préparer des poids à cet effet.

Le pire ennemi des cabanes serait une submersion avec un terrible vent d’ouest. La Male Marée entraînerait la perte de dizaines de cabanes de plage…

                                  Astuce de « plagistosaure » ou « cabanistosaure » contre la tempête

 

Foire Saint-Michel Le Havre 2014 septembre octobre horaires dates demi-tarif

La foire Saint-Michel se tient du samedi 27 septembre au dimanche 19 octobre 2014 inclus au Havre sur le champ de foire près de la gare. Un bon travail de publicité dans la ville est fait. Un renouvellement de l’affiche pour la saison 2015 ( couleurs…) donnerait de l’agrément. Cet événement qui dure plusieurs semaines mériterait une grande mise en valeur.
Les horaires (indicatifs) sont les suivants :
de 14 heures à 23 heures, du lundi au jeudi. Précision : sauf le mercredi après-midi, il s’agit de périodes assez voire très creuses. Comme l’indiquent certains internautes il est même possible qu’il n’y ait rien ou presque le mercredi soir par exemple. 

Le lundi, mardi, jeudi et vendredi c’est surtout vers 16 heures que les stands de confiserie ou de jeux ouvrent. Pour la sortie des classes certainement… 


de 14 heures à environ 2 heures du matin, le vendredi et le samedi,

de 14 heures à 23 heures le dimanche.

DEMI TARIF :
8 et 18 octobre 2014.

La foire Saint-Michel, de même que les autres manifestations populaires havraises, occupe mon intérêt depuis de nombreuses années. A contre-courant, je pense que l’avenir n’est pas aux manèges à sensation mais à une forme différente d’attraction. Cette transition pour arriver à une  » foire douce et animée  » n’a encore jamais été envisagée. La sécurité (éviter des accidents insupportables) mais aussi le style de vie (éviter le stress) inclineraient vers cette tendance.    
Bonne foire à tous.

Conférence de Thierry Vincent le jeudi 18 septembre 2014 à 18 h au fort de Tourneville au Havre


                                                            Thierry Vincent, le « maître ».                                   

Les recherches menées ces dernières années concernant le repliement du patrimoine culturel de la Ville du Havre durant la seconde Guerre Mondiale sont achevées. La découverte des nombreux documents inédits relatifs au transfert des œuvres rares du Musée des Beaux-Arts, de la Bibliothèque publique, des Archives municipales et du Muséum d’histoire naturelle, entre 1939 et 1947, permet maintenant de comprendre les mécanismes qui aboutirent à leur sauvegarde.

Les investigations menées dans les fonds archivistiques, n’ont pu être réalisées que grâce à votre compréhension et au temps que vous m’avez accordé pour ces recherches.
 
Ce travail,fait l’objet d’une présentation publique, le 18 septembre prochain, à partir de 18h, salle Gaston Legoy, Fort de Tourneville, 55 rue du 329e RI, 76620 Le Havre.
 
La conférence est réalisée sous l’égide des Archives municipales du Havre, en partenariat avec le Centre Havrais de Recherche Historique (CHRH) et la Société Havraise d’Etudes Diverses (SHED).
La recherche détaillée, complétée des références bibliographiques et des sources documentaires, fera l’objet d’une publication dans le bulletin du CHRH de 2015.

ps : votre serviteur, JMH, y sera certainement présent.

Fête de la mer Le Havre samedi 6 septembre 2014 dimanche 7 septembre 2014

 
 
 
La fête de la mer aura lieu au Havre dans le quartier Saint-François le vendredi 6 septembre et le samedi 7 septembre 2014. Cet événement a connu des hauts et des bas (ces dernières années pour les bas…). Je me souviens de ces quelques modestes tentes qui longeaient le bassin du Roy dans ses commencements. L’animation prit de l’envergure et connut sa plus forte expansion dans les années 1990 voire le début des années 2000. Des changements de nom ( Mer en fête pendant une période…) et d’organisation ( sauf erreur : présence de bénévoles puis « municipalisation ») et un manque de renouvellement ont provoqué une certaine stagnation. La descente fabuleuse des motards en ville a sombré en mer…  Le concert avec des vedettes populaires a été emporté par la montée des eaux !
 
Cette fête de la mer, comme un grand nombre des manifestations de notre ville, peine à attirer loin des frontières urbaines. Elle se voulait encore il y a quelques années comme une des plus grandes manifestations maritimes de la France du Nord-Ouest. C’était bien entendu très exagéré mais on a déjà vu une sardine boucher le port de Marseille !
 
Il y a dans plusieurs des fêtes havraises un embryon qui ne demande qu’à se développer. Corso fleuri, fête de la mer, foire Saint-Michel, Saint-Fiacre… Certaines villes ( Lorient avec le festival Interceltique, Lille avec sa grande braderie, Lyon et la fête des Lumières, Rouen et l’Armada…) ont réussi à développer une notoriété indéniable. Cela part souvent d’initiatives, modestes au départ, qui prennent de l’ampleur. C’est pour cette raison qu’il faut accompagner le développement de fêtes et les soutenir. On a l’exemple du fameux vide-greniers géant de Montivilliers qui attirait les foules et connut un arrêt presque total : il ne demandait qu’à pousser, à prendre une immense extension…
 
On note, depuis les années 2000, que plusieurs fêtes importantes ( Saint-Yves, Mer en fête ) ont été municipalisés. A partir d’un certain niveau il est possible et peut-être probable que les moyens humains, juridiques, financiers dépassent le niveau associatif.
 
Je n’ai pas d’idée préconçue sur le sujet mais l’implication d’associations ( de commerçants, d’habitants, d’usagers) et d’habitants individuels semble de toute manière indispensable pour une véritable réussite. Toute fête, toute commémoration ou tout anniversaire « en vase clos » serait dépouillée de son sens…  
 

Guerre 1914-1918 Une lettre d’un Poilu

Lettre postée le 23 juillet 1917 et envoyée à M et Mme Godement au Havre

Le 22 juillet 1917

Cher frère cher sœur

Vous avez dû apprendre par maman que je suis au Chemin des Dames, où il y fait chaud chez ces Dames; les boches ne cessent de nous envoyer des marrons. Nous sommes dans un ancien gourbi boche qui a été pris à la dernière attaque.

Je suis toujours en bonne santé et je pense que vous êtes de même.

Vivement la relève que je me paye un bon litre de blanc et que j’aille voir un peu les demoiselles après ces  Dames. Il y fait moins chaud.

Bonjour à tout le monde car je ne puis écrire comme je voudrais. Je vous embrasse de tout cœur. Embrassez Martha et Yvonne. Il ne faut pas s’en faire. Votre frère va bien.

 

Bata Le Havre 1931-2014 ou une petite histoire des marchands de chaussures havrais

Rares sont les magasins Havrais qui atteignent quatre-vingt ans d’existence.Ce fut le cas de Bata place de l’hôtel de ville. La célèbre marque d’origine tchèque s’était implanté au Havre dans les années 1930. Elle avait d’ailleurs une forte implication en Normandie puisque Vernon comptait une usine de chaussures appartenant à ce groupe. Le magasin Bata fut très bien tenu jusqu’à sa fermeture.
L’histoire des commerces de chaussures du Havre reste à écrire. A la manière de l’historien Jean Legoy qui touchait à tous les sujets concernant l’histoire du Havre, il y aurait un travail d’historien du commerce havrais à exécuter, secteur par secteur. D’ailleurs Jean Legoy avait ouvert la voie en écrivant  » Les Havrais et le livre  » où il évoquait notamment le secteur de la librairie. Son ouvrage mériterait d’être continué, complété et surtout approfondi. Plus j’avance dans l’histoire de l’histoire du Havre, plus j’entrevois les forces et les faiblesses de nos grands historiens. Il faut dire, à leur décharge, que les moyens de connaissance ont considérablement évolué depuis quelques années.
Pour en revenir au commerce de chaussures du Havre et pour parler de la période que votre serviteur a connu ( en gros des années 1970 à aujourd’hui), on notera que les principales boutiques spécialisées en chaussure de la Ville se trouvaient surtout placées avenue René Coty et place de l’hôtel de ville. Ce dernier endroit constituait peut-être le summum de la qualité et du prix.
La pratique chez les marchands de chaussures a bien évolué en quarante ans. Dans les années 1970 voire 1980 la vendeuse (car il s’agissait le plus souvent de femmes) demandait votre pointure, vous faisait asseoir sur une chaise, vous prenait le pied et vous mettait le pied ( là j’ai un doute sur mes souvenirs!) dans la chaussure ou vous passait un chausse-pied pour que vous mettiez votre pied dans la chaussure. La vendeuse se trouvait souvent à genoux. Si votre pied faisait de la résistance elle partait illico chercher une ou des boîtes de chaussures dans la réserve. Elle disparaissait quelques minutes. Une fois les pieds confortablement installés dans les chaussures, on marchait un peu dans le magasin. L’affaire faite, à la caisse, on vous proposait des semelles, du cirage… Traditionnellement certains donnaient un pourboire à la vendeuse pour s’être bien occupé de vous. La concentration des boutiques dans le même secteur permettait un choix plus facile. Il n’y avait qu’à traverser l’avenue ou à faire quelques mètres pour trouver chaussure à son pied.
 Les marchands de chaussures avaient su occuper une place géographique stratégique dans le commerce. Bata, à l’angle de la place de l’hôtel de ville et du Boulevard de Strasbourg détenait un emplacement de premier ordre. De même les actuels magasins de chaussures Caron et Heyraud semblent tenir les portes de la rue de Paris.  La disparition de Bata me fait inévitablement penser à l’installation de l’établissement français du sang dans les rues piétonnes à un endroit qui n’aurait jamais dû être abandonné par le Commerce de détail. Comme je dis plaisamment, cela a saigné le quartier
Dans d’autres quartiers du Havre ( Rond-Point, Graville, Saint-Vincent…) on trouvait quelques boutiques, plutôt isolées mais très résistantes sur le plan commercial. De manière surprenante elles existaient ou existent encore dans certains endroits ( par exemple le célèbre Max la Godasse avenue Maréchal Joffre). Les années 1980 et surtout 1990 et 2000 marquent tout de même leur suppression progressive.
Le commerce de la chaussure, dans les années 2000, a investi les centres commerciaux ( Coty, par exemple) où une vaste fréquentation lui offre une large clientèle. La liberté d’aller et venir dans ces magasins et le prix modeste des articles contribuent probablement à leur succès. L’existence de la Halle aux chaussures, grande surface spécialisée dans ce domaine ( présente dans les rues piétonnes) date aussi ( je parle de mémoire), des années 1990 ou 2000. La grande distribution a le vent en poupe pendant ces deux dernières décennies avec, il est vrai, un handicap en matière de réputation de qualité par rapport à des magasins traditionnels.
 Le commerce de la chaussure a connu une évolution étonnante vers la fin des années 1990 et 2000. On a vu apparaître plusieurs magasins destinés uniquement à la vente de chaussures de sport : Foot Locker, Courir ! La mode et le développement des pratiques sportives explique ce phénomène surprenant. Les traditionnels Laguin-Sport et Sport 2000 auraient-ils pu bénéficier de cette vogue sportive s’ils étaient encore là ?
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 L’apparition de magasins dédiés à une marque a constitué un signe nouveau et très encourageant pour le commerce havrais. Mephisto ou plus récemment Clarks sont apparus au cours des années 2000. Il s’agit d’une excellente technique de promotion pour ces chaussures de qualité. Le prix, souvent 80 à 100 euros la paire, reste tout de même un investissement.
L’existence de magasins dédiés aux chaussures pour enfants (Erika) reste logique dans la mesure où des parents sont prêts à payer cher pour que leur enfant soit bien chaussé et plus prosaïquement parce que les pieds changent vite à cet âge de la vie. 
Les tentatives de créer des magasins de chaussures de qualité dans les rues piétonnes restent timides voire décevantes. La clientèle havraise qui a de l’argent demeure un marché limité. Donner 100 ou 150 euros pour des chaussures tire sur le budget.Au-delà, payer une paire 200, 300 voire 400 euros semble un luxe inaccessible. A ce prix là on n’hésitera pas à aller chez le cordonnier pour faire réparer sa paire. Tiens, une autre profession du commerce havrais…
ps : cette évolution est faite de mémoire. Les corrections et ajouts sont les bienvenus.
 
 
 

Drapeau en berne au Havre

Le drapeau est en berne pendant trois jours à cause de l’avion écrasé en Afrique. Cela me rappelle la période des années 1970 et 1980. Rumeur malveillante ou vérité on disait que la mairie (communiste à l’époque) mettait un drapeau en berne lorsque le président de l’URSS décédait ! On se trouvait alors au temps de guerre froide.

 

Liste pour les sénatoriales 2014 de M Trassy-Paillogues

1) Alfred Trassy-Paillogues, maire et conseiller général d’Yerville et président de la communauté de communes d’Yerville – Plateau de Caux 

2) Marie-Françoise Guguin, adjointe au maire de Bois-Guillaume et vice-présidente de la Créa 

3) Yoann Lavernhe, conseiller municipal de Lillebonne, vice-président de la communautés de communes Caux – Vallée de Seine 

4) Annie Boutin, maire de Freulleville et vice-présidente de la communauté de communes Monts et Vallées 

5) Alain Petit, maire de Flammanville 

6) Annie Duménil, maire de Canouville 

7) Patrick Herr, conseiller général de Rouen

 

Avion et Banderole aérienne Hollande Démission sur la plage du Havre

                                                                    Photos JMH

C’était cette semaine sur la plage du Havre. Un avion est rapidement passé avec une banderole demandant la démission du président de la République. Pour en voir de temps en temps, on ne reconnaissait pas vraiment la patte du « professionnel » dans ce passage au-dessus de la plage du Havre. En effet, l’avion s’est tenu éloigné du rivage et est passé très rapidement. Il fallait avoir l’œil pour distinguer le contenu de la banderole.
 
On rêve d’une déclaration d’amour ou d’une demande en mariage sur une banderole. Ce serait davantage romantique !
 

 

Elections sénatoriales 2014 Liste des grands électeurs du Havre, Harfleur, Sainte-Adresse…Rouen Seine-Maritime

La saison politique touche traditionnellement à sa fin le 14 juillet. Toutefois les élections sénatoriales auront lieu en septembre 2014.
 
Il reste encore des gens, comme moi, pour faire de la Politique et s’ y intéresser ! C’est ainsi que je vous donne ici la liste des grands électeurs du Havre et des autres communes de Seine-Maritime. De manière plaisante, j’appelle cette liste « la liste des biens vus » !
 
Beaucoup de gens ne savent pas que tout citoyen peut être choisi pour devenir grand électeur et participer à l’élection sénatoriale. Le vote de ces grands électeurs est obligatoire.  
 
Pour avoir la liste des grands électeurs de chaque ville de Seine-Maritime cliquez ici

 

La Rosse : le journal des Poilus du Havre de la Première Guerre mondiale

On se dit qu’on connait Le Havre et ses livres, qu’on en a fait le tour et patatras… On découvre qu’il existe  un  journal  des  Poilus  du  Havre de la Première Guerre mondiale.  Cette publication s’appelait  » la rosse ». Je peux me tromper mais je crois que la bibliothèque du Havre ne possède pas ce journal. Il y aurait une étude très érudite à faire d’ailleurs sur les politiques d’acquisition  au fil des décennies. La présence d’ouvrages est aussi marquante que leur absence.

Il est précisé que les « dessins, lavis et aquarelles qui illustrent les couvertures et les articles de « La Rosse »sont les œuvres des ex-étudiants havrais des Beaux-Arts de Paris ». On se doute donc de la qualité exceptionnelle de cette œuvre qui a duré plusieurs années. Il existe encore une centaine de titres. Julien Saraben, né au Havre en 1892, est à l’origine de la collection qui subsiste.

Des renseignements sur la Rosse ici.

Danse avec les grues – Danse acrobatique sur les silos

Après avoir passé deux barrages de la sécurité, on a pu assister au spectacle dans avec les grues. En fait, ce fut une représentation très partielle (une quinzaine de minutes environ). Il fut en effet annoncé au micro que le mauvais temps ne permettait pas d’en voir plus. C’est bien dommage car la partie montrée était excellente. De nombreuses personnes avaient fait le déplacement, attirées par le caractère exceptionnel de ce spectacle. La mise en valeur de la vie portuaire, notamment celle des dockers, mérite d’être poursuivie.
 
Après l’annulation de la grande traversée, le départ en catimini du bateau de JR et la présentation très écourtée de ce spectacle, on espère que la saison estivale connaîtra de bons moments !  

 

Le porte-conteneur de JR a joué l’arlésienne au Havre

Résumé de cet « opéra » : le départ du Havre du porte-conteneur où figure une affiche immense de l’artiste JR est annoncé dans l’après-midi du vendredi 4 juillet 2014 par un site d’informations, sans confirmation,  entre 15 h et 18 h.  Les informations portuaires annoncent un départ à 20 h et des personnes se déplacent sur la plage ou la digue pour voir le départ. On apprend ensuite que ce départ est retardé : il aura lieu entre 20 h et 21 h 30. Ensuite 22 h 00 est évoqué.
 
Finalement, les renseignements issus du port annoncent un départ à deux heures du matin !  Les personnes qui se sont déplacées rentrent chez elles… A deux heures du matin, je vais sur la  digue-nord et ne voit rien. Il n’y a absolument personne. A 2 h 30, à part un rat qui se promenait sur la digue-nord et des cloportes sur le sol (si, si !), je retourne au bercail… Le porte-conteneurs franchira la digue très tôt le matin…  
 
Bref on n’a rien vu !  Regard Géant et Retard Gênant…

Image sur le site d’Yllen

Oui à un écran géant pour le quart de finale de la coupe de monde de football au Havre

5 juillet 2006 : Match France-Portugal. Demi-finale de la coupe de monde de football. Sur la place de l’hôtel de ville, près de l’écran géant… Photo personnelle.

Nombreux le réclament… Cela a déjà été fait. En 2006… 4000 personnes y avaient assisté.

Il y eut diffusion sur écran géant les samedi 1er, mercredi 5 et dimanche 9 juillet 2006 devant l’hôtel de ville. Les trois diffusions avaient coûté, en tout,  40 000 euros.

 

Amélioration du cheminement piétonnier près de la gare du Havre

                                                                     
                                                                        Avant

                                                                            Après                                                                          

 
En ce mois de juin 2014, il fut agréable de constater que le passage piéton entre les bassin Vauban et l’hôtel de luxe fut amélioré. Je m’en étais plains et cela semble (vrai ou faux) avoir eu un écho… Merci à ceux qui ont permis cette amélioration et procédé à ce changement.
 
La Politique, dans son sens le plus noble, concerne les affaires de la Cité, la volonté de se mettre au service de la Communauté. On a le plaisir de traverser convenablement désormais cet ilot central…
 
Il reste bien d’autres sujets à traiter. Un exemple ?
 
Pouvoir installer gratuitement son vélo en toute sécurité dans l’abri à vélo des transports en commun à côté de la gare. Il est quasiment vide alors qu’il rendrait service à de nombreux usagers du train. Il n’y a aucun endroit où laisser tranquillement sa bicyclette quand on prend le train.

 

Fête des belges sur la plage du Havre du 18 au 21 juillet 2014

Des actions fortes de ce type sont nécessaires pour l’animation.

Jacky Delamare, président des Usagers de la Plage du Havre, rêve, comme moi, à une immense table  au milieu de la digue-promenade où chacun mangerait. J’ignore si cela sera mis en place ou  si les repas auront lieu dans les restaurants même.

Une fête des Normands où le cidre et le camembert figureraient au menu, à un prix raisonnable, pourrait aussi, un jour, attirer les foules.

Repas moules-frites à 8,90 euros sur la plage du Havre du vendredi 18 au lundi 21 juillet 2014.  

Ancienne Caserne des pompiers du Havre rue Dumé : défense d’entrer !

Je ne conseille pas de franchir la porte pour aller voir ce qu’il y a dans la caserne. Cela pourrait être douloureux !

Ils sont partis « nos » pompiers, ceux de notre quartier. Ils mettaient de l’animation. La disposition de l’endroit fascinait les enfants et les grands. A la différence d’une caserne militaire, on voyait de l’extérieur la cour de la caserne. C’était un monde particulier où je me souviens être allé pour les bals du 14 juillet. On s’y amusait bien. Je me souviens un jour d’une scène dantesque où un participant fut poursuivi dans la cour par une dizaine de personnes ! Qu’est ce qui s’était passé ? Mystère. Les lumières étaient douces dans cette cour et laissaient de la place à la pénombre. Cela donnait une ambiance très intime au lieu. Bien entendu les pompiers étaient les rois de la fête : ils organisaient le bal. 
 
Les parpaings et la palissade bloquent désormais les entrées. Quel bal fantomatique donne-t-on dans cet endroit ?
 
 

 

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