
A quelques heures du réveillon du nouvel an, qu’est-ce qui nous attend ?
D’après un sondage publié par Ouest-France le 01/12 : 76 % des français s’attendent à une explosion sociale.
- Quand aura-t-elle lieu ?
- Sur quel terrain s’exprimera-t-elle ?
Il apparaît clairement que c’est un rapport de force entre la droite dure des libéraux racistes soutenue par la politique du gouvernement (notamment celle de son ministre Valls) et la gauche radicale, qui reprendrait le dessus sur ces derniers.
- La droite et l’extrême-droite très fortes au sortir de leurs mobilisations en faveur de leur vision réactionnaire de la famille, qui entretiennent la vague raciste anti-roms, anti-immigrés. La réponse du PS au cours de son récent meeting antiraciste est pathétique tant elle apparaît en contradiction avec la politique du ministère de l’intérieur et seule la jeunesse a su répondre présent à la mobilisation nécessaire contre l’atmosphère nauséabonde qu’entretiennent le gouvernement et les réactionnaires.
- L’atonie syndicale est flagrante : malgré la faible disposition de la population à se mobiliser sur la réforme PS des retraites, il faut bien noter que le « minimum syndical » n’a même pas été fait, sans cesse les directions de nos organisations syndicales ont refusé de caractériser cette réforme comme étant en continuité avec celles la droite.
- Rythmes scolaires et réforme du statut des enseignants : ce sont des réformes d’inspiration néo-libérale typique : renforcement des inégalités territoriales par le renvoi des décisions au niveau le plus bas, renforcement des hiérarchies intermédiaires et des tâches de contrôle sur le travail réel… Elles sont menées par un ministre Peillon qui les mène tambour battant pour mieux déserter son ministère lors de l’élection au parlement européen.
- Les mobilisations en Bretagne et ailleurs : Des milliers de salariés sont mobilisés pour leurs emplois en Bretagne, la petite bourgeoisie a profité de leur mobilisation pour avancer ses propositions poujadistes anti-impôts. Fallait-il pour autant tourner le dos à la mobilisation bretonne comme l’ont fait J.L. Mélenchon et les directions syndicales ? La suite de la mobilisation nous a prouvé que non, la tentative de récupération syndicale de fin novembre n’a pas su rallier derrière elle les milliers de mécontents et c’est bien au cœur des cortèges, comme à Quimper, qu’il faut être, comme le NPA l’a fait, pour contester au patronat la place qu’ils prennent de force dans les manifestations.
- Des milliers de salariés se battent pour leurs emplois en Bretagne comme ailleurs. Il nous appartient d’unifier leur lutte pour exiger toutes et tous ensemble l’interdiction des licenciements.
- Des milliers de personnes luttent contre les grands projets inutiles imposés comme l’aéroport Notre Dame des Landes, contre Immochan à la ferme des Bouillons. La lutte s’engagera de même contre le contournement Est de l’agglomération de Rouen.
- L’impérialisme français se déploie en Afrique comme il l’a fait au Mali il y a quelques mois. La main basse sur les ressources naturelles continue. Il est urgent de développer des luttes unitaires contre ce néo-colonialisme.
- Ailleurs au niveau international des luttes se poursuivent : les UkrainiennEs luttent pour la démocratie, les SyriennEs poursuivent la lutte révolutionnaire contre Bachar El-Assad.
« L’€million » du NPA se poursuit et nous sommes tous invités à solliciter la générosité de notre entourage, de nos collègues de travail, de nos camarades syndicaux et associatifs.
- Philippe Poutou quète dans le métro,
- Christine Poupin arnaque les passants au bonneteau,
- Et Olivier Besancenot braque mamie Zinzin,
Il nous faut convaincre autour de nous comme nous le sommes, que ne NPA est un outil utile pour le développement des luttes, un porte-voix pour les exploités, les opprimés, un parti pour la destruction de la société capitaliste, pour l’émancipation de toutes et tous.