Pour une année 2014 anticapitaliste !

 

A quelques heures du réveillon du nouvel an, qu’est-ce qui nous attend ?

D’après un sondage publié par Ouest-France le 01/12 : 76 % des français s’attendent à une explosion sociale.

2 questions se posent :
  • Quand aura-t-elle lieu ?
  • Sur quel terrain s’exprimera-t-elle ?

Il apparaît clairement que c’est un rapport de force entre la droite dure des libéraux racistes soutenue par la politique du gouvernement (notamment celle de son ministre Valls) et la gauche radicale, qui reprendrait le dessus sur ces derniers.

La lecture du paysage politique actuel penche plutôt en faveur des premiers :
  • La droite et l’extrême-droite très fortes au sortir de leurs mobilisations en faveur de leur vision réactionnaire de la famille, qui entretiennent la vague raciste anti-roms, anti-immigrés. La réponse du PS au cours de son récent meeting antiraciste est pathétique tant elle apparaît en contradiction avec la politique du ministère de l’intérieur et seule la jeunesse a su répondre présent à la mobilisation nécessaire contre l’atmosphère nauséabonde qu’entretiennent le gouvernement et les réactionnaires.
  • L’atonie syndicale est flagrante : malgré la faible disposition de la population à se mobiliser sur la réforme PS des retraites, il faut bien noter que le « minimum syndical » n’a même pas été fait, sans cesse les directions de nos organisations syndicales ont refusé de caractériser cette réforme comme étant en continuité avec celles la droite.
  • Rythmes scolaires et réforme du statut des enseignants : ce sont des réformes d’inspiration néo-libérale typique : renforcement des inégalités territoriales par le renvoi des décisions au niveau le plus bas, renforcement des hiérarchies intermédiaires et des tâches de contrôle sur le travail réel… Elles sont menées par un ministre Peillon qui les mène tambour battant pour mieux déserter son ministère lors de l’élection au parlement européen.
  • Les mobilisations en Bretagne et ailleurs : Des milliers de salariés sont mobilisés pour leurs emplois en Bretagne, la petite bourgeoisie a profité de leur mobilisation pour avancer ses propositions poujadistes anti-impôts. Fallait-il pour autant tourner le dos à la mobilisation bretonne comme l’ont fait J.L. Mélenchon et les directions syndicales ? La suite de la mobilisation nous a prouvé que non, la tentative de récupération syndicale de fin novembre n’a pas su rallier derrière elle les milliers de mécontents et c’est bien au cœur des cortèges, comme à Quimper, qu’il faut être, comme le NPA l’a fait, pour contester au patronat la place qu’ils prennent de force dans les manifestations.
 
Ainsi, après 1 an et demi de gouvernement PS, réclamer un « changement de cap » à ce gouvernement est peine perdue, cela revient à le soutenir. Dès la campagne électorale de M. Hollande, nous avons clairement caractérisé sa politique pro-capitaliste, en faveur des marchés, cela a toujours été son cap et il est temps de contester sa politique dans la rue comme ce fut fait avec la droite, et avec la réelle volonté de gagner, de combattre l’austérité, même peinte en rose.
 
Avec la droite et le FN en embuscade, les soutiens syndicaux vigoureux ou atones au gouvernement, reste-t-il un espoir pour l’explosion sociale à laquelle les français s’attendent ? Pour qu’elle se fasse sur le terrain des luttes pour l’emploi, pour les services publics, pour les salaires, pour l’écologie et non pas dans le repli sur soi, contre les boucs émissaires désignés par la bourgeoisie ?
 
Nous avons de bonnes chances d’espérer que les luttes émancipatrices puissent prendre le dessus :
  • Des milliers de salariés se battent pour leurs emplois en Bretagne comme ailleurs. Il nous appartient d’unifier leur lutte pour exiger toutes et tous ensemble l’interdiction des licenciements.
  • Des milliers de personnes luttent contre les grands projets inutiles imposés comme l’aéroport Notre Dame des Landes, contre Immochan à la ferme des Bouillons. La lutte s’engagera de même contre le contournement Est de l’agglomération de Rouen.
  • L’impérialisme français se déploie en Afrique comme il l’a fait au Mali il y a quelques mois. La main basse sur les ressources naturelles continue. Il est urgent de développer des luttes unitaires contre ce néo-colonialisme.
  • Ailleurs au niveau international des luttes se poursuivent : les UkrainiennEs luttent pour la démocratie, les SyriennEs poursuivent la lutte révolutionnaire contre Bachar El-Assad.
 
La période électorale qui va s’ouvrir au début de l’année prochaine sera l’occasion de porter toutes les luttes au devant de la scène. Lors des élections municipales des listes anticapitaliste d’opposition, à gauche, au gouvernement seront présentes à Canteleu, Rouen, Sotteville, St Etienne du Rouvray pour dire non à l’austérité, pour affirmer le pouvoir des luttes pour les transports gratuits, pour des logements accessibles à tous, un chauffage urbain au sein du service public, l’accueil gratuit de tous les enfants dans les crèches puis à l’école, pour les droits des femmes, pour l’égalité des droits et exiger le droit de vote des résidants étrangers…
Le NPA sera aussi présent quand c’est possible au sein de quelques grandes circonscriptions pour les élections européennes pour dire oui à une autre Europe, fondée sur la coopération, qui mette fin au dumping fiscal et social que se livrent les Etats.
Le développement des luttes et les tribunes que leur offrent les échéances électorales ont un coût pour le NPA. La campagne financière que nous avons lancée depuis la rentrée se poursuit.
« L’€million » du NPA se poursuit et nous sommes tous invités à solliciter la générosité de notre entourage, de nos collègues de travail, de nos camarades syndicaux et associatifs.
Rappelons leur que leurs dons par chèque ouvrent droit à une déduction fiscale de 66 % du montant des dons, c’est l’occasion de donner 3 fois plus au NPA !
Les dons les plus petits sont aussi les bienvenus, plutôt en espèce quand la déduction fiscale n’est pas possible. Des clips vidéos sont visibles sur le site pour favoriser les dons avec humour :
  • Philippe Poutou quète dans le métro,
  • Christine Poupin arnaque les passants au bonneteau,
  • Et Olivier Besancenot braque mamie Zinzin,
Il nous faut convaincre autour de nous comme nous le sommes, que ne NPA est un outil utile pour le développement des luttes, un porte-voix pour les exploités, les opprimés, un parti pour la destruction de la société capitaliste, pour l’émancipation de toutes et tous.
 

 

 

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Débat et présentation d’ouvrages « Les Rroms, de parfaits boucs-émissaires ! »

Vendredi, 31 Janvier, 2014 – 19:00
Librairie LA BRECHE à ROUEN

Boucs émissaires, pauvres parmi les plus pauvres, les Rroms sont rejetés et réprimés, souvent dans la plus grande indifférence. Le racisme à leur égard est tenace, comme les idées reçues sur leur culture. Avec des conséquences dramatiques pour cette population.Partout en Europe, les Rroms sont maintenus dans la misère et l’insécurité. En France, ils sont interdits de travail, forcés à survivre dans des bidonvilles, contraints à la mendicité, ce qui les laisse du coup beaucoup plus vulnérables face aux réseaux mafieux qui n’hésitent pas, à l’occasion, à les exploiter. Ils subissent un sort que chacun s’accorderait à trouver inacceptable pour n’importe quel autre groupe de la société. Et pourtant, tout cela se passe dans la plus grande indifférence.C’est la politique qui produit des parias qui est inacceptable, pas la présence des Rroms. Une évidence que doit porter le mouvement ouvrier, avec bien plus de force, y compris contre l’actuel gouvernement dit « de gauche » qui s’acharne contre les camps de Rroms.

Rejoindre l’évenement : https://www.facebook.com/events/231535707027466/?ref_dashboard_filter=up…

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Ciné-NPA : Le Pull Over Rouge

Vendredi, 10 Janvier, 2014 – 20:00
Rouen, cinéma Omnia (rue de la république)
Le pull over rouge - film

Pour son nouveau cycle le NPA fait son cinéma une deuxième projection est prévue :

Il s’agit du film Le Pull Over Rouge, film français de 1979.

Dans ce film, l’enquête et le procès qui ont amené la condamnation à mort et l’execution de Christian ranucci le 28 juillet 1976, sont reconstitués. Bien qu’il ait avoué sous la pression de la police, C. Ranucci a toujours nié avoir enlevé et tué la petite Elisa, malgré sa proximté avec les lieux le jour fatal. Adapté du livre de Gilles Perrault, il s’agit ici de démontrer l’innocence du condamné en pointant toutes les lacunes du dossier, les défauts de la procédure et la pression de l’opinion qui réclamait la tête du suspect.

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Brève : Le travail c’est la santé ?

La semaine dernière, l’opération chrirurgicale de Hollande en 2011 faisait la Une des journaux.

Philippe Poutou, ouvrier chez Ford à Blanquefort et porte-parole du NPA a tenu à faire part de son bilan de santé : « Il n’y a pas que la prostate de Hollande dans la vie ! Même si personne, mais vraiment personne, ne s’est soucié de ma santé, je tenais quand même à en dire quelques mots. Rassurez- vous, je vais bien. Je n’ai pas été opéré récemment ni même hospitalisé. Je reconnais toutefois quelques difficultés à me lever le matin à 5h pour aller à l’usine. Il m’arrive aussi d’avoir quelques douleurs articulaires au travail dans certains dépannages machine délicats » !

 

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La Poste : Grève nationale des PIC jeudi 12 décembre

Grève nationale des PIC jeudi 12 décembre

Les syndicats CGT, FO, CFDT, SUD appellent les salariés des PIC à la grève le jeudi 12 décembre contre la politique de casse du réseau de traitement qui multiplie les fermetures de centres et de PIC et menace la suppression de plus de 2000 emplois nationalement. A chaque fois ce sont des agents confrontés aux mutations forcées et pour les centres récupérant l’activité, un surcroît de travail sans effectifs supplémentaires.

Les fermetures, déjà effectives, en cours ou annoncées, de l’ensemble des ex- CTC de la banlieue parisienne, réalisées avec de plus en plus de brutalité, comme dernièrement à Pontoise ou Bobigny, ne peuvent que renforcer nos craintes et nos interrogations sur l’avenir réservé à toutes les PIC.

Pour ne pas connaitre le sort dramatique des collègues confrontés aux fermetures, aux reclassements impossibles, il est important que cette journée de grève soit la plus massive possible !

Jeudi 12, la grève aussi à la SNCF !

Les cheminots sont appelés à faire grève contre la réforme ferroviaire. Cet appel est lancé dans l’unité (CGT, SUD-Rail et UNSA). Les cheminots ont une bonne raison de se battre : la réforme ferroviaire préparée par leur dirigeant Pépy et le gouvernement. Cette réforme poursuit un double objectif : avancer vers la privatisation des chemins de fer, et faire travailler les cheminots plus dur et plus longtemps. Ils veulent éclater la SNCF en 3 entreprises différentes.

Il y aurait d’un côté « SNCF Réseau » (ex-RFF) avec les 50 000 cheminots de

l’aiguillage et de l’entretien des voies, qui regrouperait les activités non-rentables et les 34 milliards d’€ de dette (censés être remboursés à coup de suppressions de postes !). C’est donc un tiers des cheminots qui seraient expulsés de la SNCF, avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer sur la survie du Statut et de la Caisse de Prévoyance… Quant à la deuxième entreprise (« SNCF Mobilités »), elle regrouperait les 100 000 cheminots restants (commerciaux, conducteurs, contrôleurs…), et serait consacrée aux activités rentables. La 3e entreprise garderait le nom « SNCF », et servirait seulement à extraire quelques milliers de cadres de la SNCF pour les mettre dans une maison-mère, au-dessus des 2 filiales.

Alors, postiers et cheminots… à quand le tous ensemble contre toutes ces attaques contre le service public et les statuts ?

(Cet article a été distribué dans le bulletin PIC Madrillet)

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Contre la réforme ferroviaire: réussir la grève du 12 décembre… et préparer la suite !

Jeudi 12 décembre, les cheminots sont appelés à faire grève contre la réforme ferroviaire. Cet appel est lancé dans l’unité (CGT, SUD-Rail et UNSA) et heureusement, après les journées dispersées et ratées du mois d’octobre… Surtout que le contexte politique n’est pas neutre: une contestation massive et radicale en Bretagne, un gouvernement fragile et impopulaire, et qui passe son temps à reculer devant le patronat… Au contraire, il est temps que ce soient les travailleurs qui le fassent reculer : pourquoi pas les cheminots ?!

En effet, les cheminots ont une bonne raison de se battre : la réforme ferroviaire préparée par Pépy et le gouvernement. Cette réforme poursuit un double objectif : avancer vers la privatisation des chemins de fer, et faire travailler les cheminots plus dur et plus longtemps.

Ils veulent éclater la SNCF en 3 entreprises différentes. Il y aurait d’un côté « SNCF Réseau » (ex-RFF) avec les 50 000 cheminots de l’aiguillage et de l’entretien des voies, qui regrouperait les activités non-rentables et les 34 milliards d’€ de dette (censés être remboursés à coup de suppressions de postes!). C’est donc un tiers des cheminots qui seraient expulsés de la SNCF, avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer sur la survie du Statut et de la Caisse de Prévoyance… Quant à la deuxième entreprise (« SNCF Mobilités»), elle regrouperait les 100 000 cheminots restants (commerciaux, conducteurs, contrôleurs…), et serait consacrée aux activités rentables. La 3e entreprise garderait le nom « SNCF », et servirait seulement à extraire quelques milliers de cadres de la SNCF pour les mettre dans une maison-mère, au-dessus des 2 filiales.

Ils veulent séparer les activités rentables et non-rentables pour préparer la privatisation morceau par morceau ! Et le pire, c’est qu’on connaît déjà les prochaines étapes : faire des économies de bout de chandelle quitte à prendre des risques sur la sécurité (malgré le drame de Brétigny), réorganiser en permanence et supprimer de plus en plus de postes, créer des filiales pour proposer le même service moins cher, lancer des appels d’offre région par

région et transférer le personnel SNCF à l’entreprise qui aura proposé les tarifs les plus bas… Bref, la mise à mort du service public ferroviaire.

Et le deuxième objectif de cette réforme est encore plus violent : nous faire travailler plus dur et plus longtemps. Pépy, le gouvernement et les patrons du privé ont le même but : baisser le « cout du travail » des cheminots. Comme si on était payé trop cher ou qu’on ne travaillait pas assez ! Résultat : ils veulent remplacer la réglementation du travail SNCF (le RH077) par une convention collective au rabais, où les horaires de travail seraient encore plus flexibles, où on aurait moins de dimanches non- travaillés, où on travaillerait entre 10 et 15 jours de plus chaque année… tout ça pour le même salaire !

Les prochaines semaines vont être décisives : des négociations vont commencer entre l’Etat, Pépy, et les organisations syndicales, à la fois sur l’éclatement en trois de l’entreprise et sur la future convention collective. Les cheminots doivent prendre cette question au sérieux et y mettre leur grain de sel : il faut éviter que ces négociations se fassent discrètement et « à froid », car négocier sans rapport de force, c’est négocier des reculs ! Ce qu’il faut, c’est que les directions syndicales rendent publiques ces négociations et y défendent un mandat clair (pas de division de la SNCF en 3, pas de convention collective en dessous du RH077) et que les cheminots les mettent sous pression avec une grève réussie le 12 décembre !

Il faudra de toute façon aller au delà d’une journée de grève réussie : ce qu’il faut préparer à partir de maintenant, c’est une grève reconductible ! C’est ce qui se discuterait en ce moment dans les organisations syndicales pour la fin janvier : à nous de les pousser dans cette direction, en étant plus d’un cheminot sur deux en grève le 12 décembre, et en organisant partout des Assemblées Générales pour discuter des suites !

(Cet édito a été publiée dans le bulletin de décembre).

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Abrogation du décret sur les « rythmes scolaires »  Contre la politique du gouvernement.

La mobilisation des 13 et 14 Novembre dans le premier degré a de nouveau confirmé l’hostilité massive au décret Peillon sur les « rythmes scolaires ».

Il y a de quoi : dans les communes ayant mis en place les « nouveaux rythmes », Les enseignants, les personnels municipaux et les parents d’élèves ont été confrontés à la désorganisation complète de l’école. Une mise sous tutelle progressive de celle-ci par les mairies via les projets éducatifs territoriaux (PEDT).

Partout, la conviction s’affirme : ce décret ouvre une brèche dans le cadre national de l’enseignement public et des statuts, fait exploser les inégalités.

C’est clair et net : les enseignants et les parents refusent l’école des PEDT.

Les rythmes, mais pas seulement

Dernièrement, le gouvernement a soumis, dans le cadre des « nouveaux rythmes », un projet de décret ouvrant la voie à l’annualisation du service des professeurs des écoles remplaçants ou en poste partagé sur plusieurs écoles.

Au-delà, une nouvelle attaque contre les enseignants se précise : casser le statut qui protège le second degré depuis 60 ans, pour les soumettre aux chefs d’établissement et aux pouvoirs locaux.

C’est bien la même politique qui se déploie à tous les niveaux de l’enseignement.

Il est possible de gagner

Depuis un an, nous combattons le décret Peillon. La réforme n’est pas en place dans une majorité de communes. L’opposition massive de la communauté scolaire est telle, que rien ne garantit sa mise en œuvre.

Cette importante mobilisation sur le terrain a conduit la direction du SNUipp-FSU, syndicat majoritaire chez les professeurs des écoles à demander la suspension du décret. Après avoir soutenu à demi-mot le décret durant des mois, en demandant sa « réécriture », il durcit sa position. L’unité contre Peillon se construit, mais la revendication la plus juste demeure celle de l’abrogation pure et simple du décret.

Unité syndicale pour l’abrogation !

Il y a urgence, menons un combat d’ensemble. Poursuivons les initiatives pour que la revendication d’abrogation soit reprise par le SNUipp, que toute concertation avec le ministre cesse, que Peillon soit privé de points d’appui. Imposons l’unité syndicale pour l’abrogation.

De cette manière, le gouvernement reculera. ll faut s’organiser avec des AG intégrant les syndicats pour faire du 5 décembre un tremplin de la mobilisation. Si Peillon ne cède pas, c’est bien la grève reconductible qui sera à l’ordre du jour.

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Sages-femmes en colère : leur combat est le nôtre

Depuis le 16 octobre, les sages-femmes sont en grève : elles revendiquent une reconnaissance de leurs compétences par l’obtention d’un statut spécifique et une revalorisation de leurs salaires.

Les sages-femmes sont classées en « profession médicale » comme les médecins mais, à l’hôpital, leur statut est celui d’une profession paramédicale. Elles sont pourtant le premier recours dans le suivi des accouchements. Depuis 2012, elles peuvent aussi, entre autres, prescrire les contraceptifs. Elles effectuent régulièrement des actes sous délégation des médecins notamment dans le cadre des IVG. Et pourtant, elles débutent à l’hôpital avec un salaire de 1400 € nets.

La fermeture depuis des années de maternités de proximité, de centres d’IVG ont aggravé leurs conditions de travail dans des établissements devenus aujourd’hui des « usines à bébé », où la rentabilité est devenue le maitre mot.

Aujourd’hui, 70 % des maternités publiques sont touchées par le mouvement de grève : les sages-femmes sont pour la plupart réquisitionnées car elles sont dans l’obligation d’assurer un service minimum.

Pour les sages femmes, comme pour toutes nos professions hospitalières c’est toujours plus de responsabilités et de qualification exigées ; pas de reconnaissance du travail , des salaires qui stagnent. Leur combat est le nôtre.

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Le Front National ou le « remède » qui tue le malade

 

L’écœurement et la colère montent dans le pays contre la politique menée par un prétendu gouvernement « de gauche » qui poursuit et aggrave la politique de la droite. Licenciements et suppressions d’emplois, destruction des retraites, des services publics : tous les jours ce gouvernement invente de nouvelles taxes pour compenser les cadeaux fiscaux et sociaux faits au patronat !

Le désespoir et la colère du monde du travail se lisent dans les résultats des élections partielles. Les salariés, qui n’ont plus confiance ni dans la droite ni dans le PS et ses alliés et n’ont aucune envie de voir la droite revenir s’abstiennent massivement. Pour une partie ils sont tentés d’essayer le Front National. Celui-ci se présente comme un parti « anti-système » renvoyant dos à dos l’UMP et le PS : si la gauche et la droite ça ne marche pas, alors pourquoi pas le FN ?

Cette prétendue « solution » n’est pourtant qu’un « remède » bien pire que le mal.

Au lieu de combattre les causes réelles de la crise, de l’austérité, et ses véritables responsables, le patronat et la finance, le Front National cherche à canaliser la révolte sociale vers un bouc émissaire. La recette n’est pas nouvelle, elle fut utilisée pendant les années 1930 et 1940 en Italie en Allemagne en France. A l’époque, le coupable était « le Juif », et déjà « le Rom » (Les Tsiganes furent les premiers à subir les chambres à gaz) ; aujourd’hui c’est toujours « le Rom », et c’est devenu « l’Arabe » ou « le Musulman ». Cette méthode criminelle est toujours la même : désigner une partie de la population comme responsable de tous les maux de la société, en évitant de s’en prendre aux véritables exploiteurs.

La société n’est pas menacée par les immigrés, les Musulmans ou les Roms mais par les patrons qui veulent nous faire payer leur crise.

Ce ne sont pas les ouvriers musulmans, français ou immigrés qui licencient, qui « délocalisent » ou refusent de créer des emplois dans les entreprises ou les services publics, mais les financiers, les patrons, et les hommes politiques à leur service, pour garantir et augmenter les profits.

Ce ne sont pas les travailleurs pauvres avec ou sans papiers qui fraudent à la Sécurité Sociale, mais pour l’essentiel ceux qui les exploitent, les patrons exonérés des cotisations sociales.

Le Front National encourage la montée du racisme, de la haine de tout ce qui est différent, sans apporter la moindre solution aux maux de la société.

Non le Front National n’est pas un parti « comme les autres » que l’on pourrait « essayer ». Malgré sa volonté de se donner une apparence respectable, le discours de haine du Front National, et sa montée en puissance encouragent la multiplication des agressions racistes, homophobes, ou contre les militants antifascistes (Clément Méric). C’est un danger qui doit être combattu pied à pied.

Dans les luttes et dans les urnes, construire une opposition à la gauche du gouvernement.

La véritable solution pour les salariés c’est une alternative de gauche au gouvernement Hollande/Ayrault. Il ne s’agit pas d’« aider » le PS à mener une vraie politique de gauche. Il ne le fera jamais, car il a choisi d’être entièrement au service du patronat. L’heure est à organiser la révolte contre lui, comme le font les jeunes ou les ouvriers et les paysans bretons. Elle est aussi à affirmer dans les prochaines échéances électorales un programme de lutte contre l’austérité, en refusant toute alliance avec le PS, et en combattant sans merci le droite et l’extrême droite.

C’est ce que le NPA propose à toutes les forces de la gauche non gouvernementale, et le temps presse !

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Comité santé : solidarité avec la lutte des enseignants et des parents d’élèves

GRÈVE DANS LE PRIMAIRE : SOLIDARITÉ AVEC LES INSTITUTEURS LE 5 DÉCEMBRE.

La réforme mise en place sans concertation ni moyens par le gouvernement Ayrault nous concerne particulièrement dans nos métiers de la santé. Le mercredi était souvent un jour pour les enfants (devoirs et activités culturelles et sportives) dans une profession très féminisée et avec des horaires décalées et des temps partiels souvent imposés. Cette demi-journée de cours chamboule les emplois du temps et les habitudes sans pour autant apporter une qualité d’enseignement aux enfants. Bien au contraire, le temps passé à l’école s’allonge car les parents ne peuvent être là à 3h45 pour la sortie de l’école. Les activités périscolaires, déléguées aux communes dépendent des moyens financiers de ces dernières. Les instituteurs se retrouvent à voir leur temps de présence augmenté sans compensation financières. Et enfin le coût financier global se reporte sur l’impôt local car le gouvernement refuse d’en assumer la responsabilité. C’est bien la logique libéral du gouvernement qui doit être dénoncée. Nous devons organiser la lutte aux côtés des enseignants et territoriaux en les soutenant lors de leur prochaine manifestation et grève le 5 décembre.

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Edito du comité Rouen – ville : le 1er décembre : tous ensemble !

 

Contre l’austérité, l’injustice fiscale, les licenciements…

Le 1er décembre,
tous ensemble !

Jean-Marc Ayrault annonce une «remise à plat de notre système fiscal » et sa volonté de relancer le « dialogue social ». Nous n’avons rien à attendre de ce nouveau faux semblant.

En finir avec les politiques d’austérité…

François Hollande et le PS avaient dit « Non à la TVA-Sarkozy ». Aujourd’hui ils augmentent la TVA pour financer un cadeau de 20 milliards aux actionnaires. Ils exonèrent les patrons de milliards de cotisations sociales afin d’augmenter les profits. La « remise à plat » d’Ayrault aura le même but, en pire, si nous ne réussissons pas à imposer une autre répartition des richesses. Le gouvernement prend dans les poches de la population pour donner aux patrons et aux banquiers. Il invoque la dette pour justifier cette politique. Pourtant ce sont bien ces cadeaux aux riches qui ruinent l’économie. C’est injuste et inefficace. Le chômage augmente. Les rythmes de travail s’intensifient. La course à la compétitivité multiplie les « plans sociaux ».

Unifier les révoltes

A travers tout le pays, des révoltes éclatent : les travailleurs de Marine Harvest, d’Alcatel- Lucent, ceux de La Redoute et bien d’autres se battent contre les licenciements. Les enseignants et les parents d’élèves se battent contre la réforme Peillon des rythmes scolaires. Des sages-femmes, des paysans et des artisans victimes de la crise se mobilisent. Pendant ce temps, l’UMP et le FN prétendent parler au nom des classes populaires, c’est une imposture. Pas de division ! Nous : les travailleuses, les travailleurs et la jeunesse ; faisons converger l’ensemble des luttes sur le terrain social et politique ; contre le gouvernement et le patronat

C’est dans ce sens que le NPA était avec la révolte bretonne de Quimper ou, samedi dernier avec les salariés à Rennes et Morlaix. C’est aussi dans ce sens que nous appelons à participer, le 1er décembre, à la marche initiée par le Front de gauche. C’est notre intérêt de se battre contre la hausse de la TVA et l’écotaxe, pour le financement de la sécurité sociale uniquement par des cotisations sociales, versées par les employeurs. Imposons une fiscalité anticapitaliste, finissons-en avec l’austérité, interdisons les licenciements, stoppons les expulsions de sans-papiers.

Le 1er décembre sera l’occasion de dire dans la rue nos exigences, de faire un pas vers la construction d’une opposition politique contre le gouvernement et le patronat.

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Brèves du comité Rouen – ville (FN, Fête, Rythmes, Bouillons…)

Au dos de son Edito, le comité Rouen ville place dans son tract les brèves téléchargeables ci-dessous au sujet de :

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Rencontre nationale des collectifs pour les transports gratuits

Samedi, 30 Novembre, 2013 – 11:00 à 17:00
Rouen, Maison des associations (Rue Dumont d’Urville)
Transports gratuits rouen rencontre nationale

Le collectif transports gratuits de l’agglomération rouennaise propose la tenue d’une Rencontre nationale des collectifs, comités, groupes de citoyens qui travaillent sur la gratuité des transports urbains.
Pour tout contact : Collectif transport à l’adresse de la MAS (22bis rue Dumont d’Urville, 76000 Rouen) ou par courriel : transportsgratuitscrea_at_gmail.com
Le collectif rouennais regroupe  : Alternative Libertaire, ATTAC, CGT Union Locale Rouen, Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique 76 (FASE) , Gauche Anticapitaliste (GA), Gauche unitaire (GU), Les Alternatifs, Mouvement des Jeunes Communistes de France, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français (PCF), Parti de Gauche (PG), Union Syndicale Solidaires, 

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L’air pollué tue dans la CREA

⇒ La pollution tue dans l’agglo :

Les Journées de l’air du CHU de Rouen le confirment : l’air que nous respirons tous dans l’agglomération de Rouen est cancérigène. La circulation routière est responsable d’une bonne part des pollutions dangereuses qui s’ajoutent aux effets de la production industrielle. Les moteurs diesels émettent des particules fines qui provoquent des maladies respiratoires (asthme, infections, cancers) et cardio-vasculaires, augmentent les risques d’un faible poids de l’enfant à la naissance, mais sont aussi à l’origine d’une bonne part de l’ozone responsable également de maladies cardio vasculaires.

Si la pollution ne dépassait pas les valeurs préconisées par l’OMS 110 décès seraient potentiellement évités chaque année à Rouen, le gain d’espérance de vie à l’âge de 30 ans serait de 4 à 5 mois. Enfin 180 millions d’euros seraient économisés en dépenses de santé et qualité de vie. 

Il faut vraiment faire diminuer la circulation avec l’extension et la gratuité des transports publics !

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Brèves du comité Rouen – ville (Pollution, rythmes scolaires, Fête)

Le comité Rouen – ville a diffusé au dos de son Edito les brèves suivantes :

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Edito du comité Rouen – ville : 25 novembre : journée internationale contre les violences faites aux femmes.

 

En France, une femme sur dix est victime de violences, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son compagnon ou ex. Les viols sont estimés à 75 000 par an, soit une femme violée toutes les sept minutes!

Lutter vraiment contre les violences sexistes.

Se lamenter une fois par an ou s’indigner quand l’un de ces crimes fait la une de l’actualité ne suffit pas, il faut une politique cohérente et résolue. Avec les associations féministes, le NPA exige une véritable loi-cadre contre les violences faites aux femmes et les moyens nécessaires à sa mise en place : des formations spécifiques pour les personnels de police, justice et santé qui accueillent les victimes, la protection effective des femmes qui portent plainte, notamment par l’éloignement forcé de l’agresseur…

Les politiques d’austérité mettent les femmes en danger.

Pour les femmes et pour les enfants, le lieu où s’exerce la majorité des violences physiques et sexuelles, est le foyer. Les femmes victimes de viols ou de violences ont besoin de lieux d’accueil. Ces victimes ont besoin de lieu où vivre, se reconstruire, trouver écoute et réconfort. Pour cela il faut des moyens, des logements, des centres d’accueil. Les coupes budgétaires entraînent la suppression du financement de nombreuses associations d’aides. En contradiction avec les beaux discours du gouvernement, la fermeture de nombreux centres d’hébergement d’urgence pour femmes à la rue ou battues, augmentant le nombre de femmes se retrouvant sans solution. Elles sont condamnées parfois à retourner vivre avec leur agresseur.

Combattre le sexisme, imposer l’égalité réelle.

Aux violences extrêmes et mesurables s’ajoutent les violences quotidiennes.

Au travail, la précarité et le chômage renforcent les pouvoirs des patrons et fragilisent les salariés. Les femmes restent les plus précaires et les plus mal payées. Ces conditions favorisent les discriminations, les pressions, le chantage à l’emploi, le harcèlement allant jusqu’aux agressions sexuelles. Dénoncer ces comportements, manifester sa solidarité c’est non seulement aider une collègue, c’est aussi refuser collectivement la loi du plus fort.

Dans l’espace public les comportements machistes, méprisants ou agressifs sont fréquents. Les femmes sont souvent désignées comme responsables elles-mêmes des violences dont elles sont les victimes. Elles sont accusées de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment, dans la mauvaise tenue. Comme si la rue n’était pas vraiment un endroit pour elles, elles ne semblent pas devoir y être trop tôt, ou trop tard, habillées trop court ou voilées…

Contre ces agressions, conquérir l’égalité est un combat collectif de toutes et tous. 

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NPA Souscription Saison 01 : Le métro

Mardi, 19 Novembre, 2013

NPA Souscription Saison 01 : Le métro par E_varlin

À travers le monde, la logique destructrice de la politique des classes capitalistes est à l’œuvre. Leur Europe est aujourd’hui l’épicentre de la crise mondialisée. Le chômage, les politiques d’austérité y font des ravages, les conditions de vie et de travail se dégradent constamment. Même les puissances dominantes que sont l’Allemagne et la France n’échappent pas à la régression sociale. Et la politique de Hollande, entièrement soumise aux intérêts du patronat, ne fait qu’accentuer la détérioration de la situation.

Car c’est cette politique qui nourrit la démoralisation du monde du travail, confronté à l’absence de perspectives crédibles de la gauche politique et syndicale. C’est elle qui fait le lit du FN et des idées réactionnaires, nationalistes, racistes, homophobes et islamophobes, qui ont pour fonction de perpétuer les divisions au sein de la classe ouvrière et de créer de fausses communautés (de nation ou de civilisation).
Il nous appartient, tous ensemble, de faire des mois à venir les premiers pas de la contre-offensive à travers la bataille pour les retraites, contre le chômage et pour les salaires, contre la montée des idées réactionnaires et de l’extrême droite. Les échéances électorales de 2014, municipales et européennes, en seront un moment important auquel les anticapitalistes doivent participer.

Nous y dénoncerons l’austérité, y défendrons un programme d’urgence anticapitaliste, féministe, antiraciste, social et écologiste, la nécessité du contrôle des travailleurs et de la population sur l’économie et l’État, donc posant la question du pouvoir dans la perspective d’une Europe des travailleurEs et des peuples. À l’heure des révolutions arabes, nous ferons entendre une voix internationaliste. Nous y défendrons la nécessité de construire une opposition qui préparera l’affrontement avec ce gouvernement. Contre le populisme de droite et d’extrême droite, contre toutes les formes de souverainisme, pour démasquer l’imposture du FN, combattre les idées réactionnaires, le racisme, la xénophobie, nous y porterons les idées de la solidarité au sein des classes populaires.

Voter anticapitaliste sera le seul vote utile. Des élus anticapitalistes seront un appui matériel et politique dans la contre-offensive du monde du travail, pour aider à la convergence des luttes.
Pour déverser leur propagande libérale et réactionnaire, les classes dominantes ne comptent pas les millions et disposent de mille relais : l’État, des médias, des intellectuels… et des partis institutionnels. En revanche, les anticapitalistes ne peuvent compter que sur eux-mêmes et sur la solidarité, militante et financière, de toutes celles et ceux qui refusent de subir.

Autant de raisons de décider ensemble d’engager cette bataille, de nous donner les moyens financiers d’y participer et de la mener. Pour cela le NPA a besoin de vous.

Olivier Besancenot, Christine Poupin, Philippe Poutou

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Distribution par le collectif Droits des Femmes

Lundi, 25 Novembre, 2013 – 17:00
Métro Théatre des Arts

Dans le cadre de la journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le collectif Droits des Femmes de Rouen se mobilise, et sera présent le lundi 25 à compter de 17h au métro Théâtre des Arts pour distribuer ce bulletin :

Retrouvez toutes les infos du collectif : http://droitsdesfemmes.rouen.over-blog.com/

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RYTHMES SCOLAIRES : C’est encore pire que prévu !

 

La réforme des rythmes scolaires est mise en place à cette rentrée par 20% des communes. Le fiasco est visible. Déjà l’an dernier, la majorité des personnels de l’éducation, dénonçait cette réforme. Ils la dénoncent encore ces jours ci, lors de la grève et des manifestations du 14 novembre dernier.
– Elle dégrade les conditions d’apprentissage des enfants
– Elle dégrade les conditions de travail des personnels. La journée scolaire n’est écourtée que d’une demi-heure. Par contre, la semaine est alourdie d’une matinée supplémentaire. Bien souvent la pause de midi est allongée. Pendant ce temps les activités pédagogiques complémentaires (APC)se mettent en place. l’encadrement de ces animations se dégrade. Il peut monter à 18 enfants par adulte pour les plus grands. Le contenu de ces activités est déterminé dans chaque commune. Ainsi Les communes riches pourront proposer des activités sportives ou culturelles tandis que les communes moins riches se contenteront parfois de garder les enfants dans la cour. Les conséquences de cette réforme sont multiples :
Pour les enfants : De mauvaises conditions d’accueil liées aux manque d’adultes et des inégalités territoriales. Dans certains cas (et peut-être partout ensuite), les activités seront même payantes, comme à Brignoles, où la mairie demande 240€ par an !
Pour les animateurs : c’est une dégradation des conditions de travail avec plus d’enfants à leur charge, c’est la précarité des emplois proposés.
– Les plannings de travail des autres agents sont aussi touchées par cette réforme : Pour les agents territoriaux, les enfants occupant les locaux le mercredi matin, le temps habituellement réservé au grand ménage des classes disparaît.
– Pour les enseignants : l’allongement de la pause méridienne augmente le temps passé sur le lieu de travail. la matinée de travail supplémentaire engendre des frais et de la fatigue supplémentaires sans compensation. La fragmentation territoriale de l’école se poursuit, préparant la casse de leur statut.

 

 

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Brèves du comité Rouen – ville (Rythmes scolaires, concerts, Chili…)

Le comité Rouen – ville publie au verso de son édito les brèves téléchargeable ci-dessous et lisible dans ces articles :

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Comité:

Edito du comité Rouen – ville : LICENCIEMENTS et précarité : les injustices sociales ne peuvent plus durer !

 

Plus de mille plans de licenciements collectifs en un an. Ils ne sont que la partie la plus visible des licenciements. Les invisibles, licenciements individuels ou soi-disant ruptures négociées, explosent eux aussi, mais en silence.

La précarité elle-aussi augmente. Les nouveaux emplois créés sont en grande majorité des Contrats à Durée Déterminée (CDD : 82,4 % des embauches). le niveau le plus élevé depuis 10 ans. De plus, leur durée s’est raccourcie. La proportion des contrats de moins d’un mois est passée en 5 ans de 60 % à 71 % des embauches en CDD. La part de l’intérim diminue parce que les intérimaires ont été jetés les premiers à la rue.

La crise, c’est pour nous !

La crise est loin d’être finie ! Et les capitalistes en veulent toujours plus. L’un de leur porte-flingue, l’agence de notation Standard & Poor’s, vient de diminuer la note de solvabilité de la France. Le gouvernement promet toujours plus d’austérité. La politique d’injustice sociale va s’aggraver puisque ce gouvernement est le serviteur fidèle du patronat et des plus riches. Ces derniers par ailleurs ont vu leurs revenus augmenter de 6,3 % pour atteindre en moyenne 2 839 000 euros !

Affrontons ce gouvernement ! Ne lâchons rien !

Ces derniers mois les directions syndicales acceptent le dialogue anti-social. Elles collaborent ou elle refusent de s’affronter au gouvernement. Le mouvement ouvrier est presque inaudible. La droite et l’extrême droite occupent le terrain. D’autant que le gouvernement leur ouvre la voie. Quand Valls expulse les étrangers et démantèle les camps de Roms, il donne raisons aux racistes qui en demandent encore plus. quand Moscovici assure aux patrons qu’ils toucheront les 10 milliards du Crédit Impôt Compétitivité Emplois sans contrepartie ni contrôle fiscal, il les encourage à exiger toujours plus de cadeaux.

Heureusement, en Bretagne, celles et ceux qui sont jetés à la rue par les licencieurs, cherchent à résister. Toutes et tous ensemble, rejoignons les dans ce ce refus de l’austérité. Les patrons, la droite ou l’extrême droite tentent de s’incruster, il faut les affronter sans leur laisser la rue. Concilier le droit à l’emploi et l’écologie, c’est défendre l’interdiction des licenciements des salariés de toutes les branches sans défendre les productions inutiles et/ou dangereuses.

Ces revendications doivent être défendues dans les mobilisations et comme propositions politiques. Celles et ceux qui s’opposent à gauche à la politique du gouvernement ont la responsabilité d’offrir une autre voie, une autre perspective politique, celle d’un gouvernement anti-austérité !

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Comité:

Edito du comité Rouen – ville : QUIMPER : déroute du gouvernement

La colère bretonne est devenue un symbole : rien ne va plus pour François Hollande et son gouvernement. Leur politique d’austérité est soumise aux exigences du patronat et des banques. Cela dresse toute la société contre lui.

Mensonges et soumission

L’agriculture, la pêche, l’élevage industriels détruisent l’environnement, les ressources naturelles et les emplois. Au nom du profit les patrons se livrent à la plus farouche concurrence pour baisser nos salaires et maintenir les prix agricoles au plus bas !

Seuls les actionnaires s’engraissent alors que des milliers de salariés et de paysans sont abandonnés à leur sort !

Hollande prétend inverser la courbe du chômage alors que les chiffres ne cessent de monter ! Le nombre de plans de licenciements a explosé depuis le 1er juillet et l’application de la loi de « sécurisation de l’emploi ».

Faible devant les patrons et les riches, il attaque les travailleurs et les classes populaires. Il agresse les plus faibles : les Roms, les immigrés. En expulsant les jeunes scolarisés (Léonarda et Khatchik par exemple), il trompe son monde en cherchant des boucs émissaires.

Patronat, UMP et FN à la manoeuvre

Depuis l’arrivée de la gauche libérale au pouvoir il est difficile de construire des mobilisations, une opposition de gauche, ouvrière et populaire, à ce gouvernement. Cela laisse le terrain au MEDEF, à L’UMP. Ceux-là cherchent à détourner le mécontentement à leur profit. Ils se livrent à toutes les démagogies contre le gouvernement. Ils portent pourtant une bonne part de responsabilité dans la crise bretonne et dans la situation dramatique que connaît une bonne partie du monde du travail dans tout le pays. Ils nous dupent. Le FN est en embuscade alors que son projet politique veut aussi nous diviser. Ils ne méritent aucune confiance.

Tous ensemble contre les responsables de la crise

C’est bien plus qu’ « un changement de cap » qui est nécessaire. La réponse ne peut venir que de nous-même : les travailleurs, les paysans, les artisans et la jeunesse. Les manifestants bretons portent le bonnet rouge des révoltes paysannes contre la monarchie absolue. Aujourd’hui, une nouvelle aristocratie financière se nourrit des subventions et exonérations fiscales de l’État. Elle explose la dette publique dont et encaisse les intérêts pendant que l’Etat nous la fait payer par les augmentations de TVA et des impôts les plus injustes.

Nous qui vivons de notre travail sans exploiter personne, sommes confrontés aux mêmes ennemis : les multinationales, les capitalistes du transport, de l’agro-alimentaire ou des grandes chaînes de distribution et le gouvernement à leur service. C’est toute cette machine oppressante qu’il faut détruire pour interdire les licenciements, répartir le travail entre tous sans diminution des salaires. Pour annuler le fardeau de la dette, imposons une autre fiscalité qui fasse payer les riches et le capital. Nous devons organiser la production en fonction des besoins de la population et dans le respect de l’environnement.

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Comité:

Manifestation à Quimper, la colère des travailleurs et des classes populaires bretonnes

Le NPA se félicite de l’immense manifestation de Quimper qui a réuni au moins 30 000 personnes. Une manifestation réunissant principalement des salariés, ders précaires, des petits artisans, des paysans en colère contre les licenciements et le massacre social qu’ils subissent tous les jours.

Les ouvriers licenciés de Doux, de Gad, Marine Harvest, Tilly Sabco étaient massivement présents et très en colère.

Les manifestants réunis à Carhaix, principalement à l’appel de la CGT, auraient eu toute leur place avec nous à Quimper parmi la colère sociale. La seule façon de contrecarrer les manœuvres de l’UMP, du FN et des grands patrons est de ne pas leur abandonner le terrain. Les salariés sont solidaires des travailleurs de la terre comme des artisans. Leurs adversaires sont les mêmes.

Cette manifestation à Quimper marque la nécessité de constituer un front unitaire des exploités, des opprimés qui n’en peuvent plus des politiques capitalistes assassines et de ce gouvernement qui ne s’oppose ni aux licenciements et ni aux diktats des actionnaires et du patronat.

Il faudra bien que tous les syndicats et les partis politiques se réclamant de la défense des travailleurs et des plus démunis se retrouvent pour une offensive contre les plans sociaux et la politique désastreuse du gouvernement Hollande-Ayrault.

Montreuil, le 2 novembre 2013

La révolte des ouvrières et ouvriers Bretons

Les salariés de Marine Harvest viennent de se déclarer en grève illimitée et occupent leur usine. A Morlaix, les Tilly Sebco ont ocupé la sous préfecture dont ils ont enfoncée la grille et ont demandé à rencontrer le ministre de l’agriculture Stéphane Le Fol.

L’immense révolte qui s’est exprimé dans les manifestations de samedi explose au grand jour. Il faut que toute la population, les syndicats, les partis ouvriers progressistes se mobilisent dans l’unité pour être au côté des salariés en lutte et exiger l’arrêt des licenciements.

Stop au massacre social. Tous ensemble dans la lutte.

Il faut purement et simplement interdire ces licenciements, maintenir les salaires de tous les employés et exiger l’ouverture des livres de compte.

Plus que jamais, ces luttes doivent converger en un mouvement d’ensemble, contre la casse sociale et humaine, contre l’austérité.

Au côté des salariés du Marine Harvest, des Tilly, des Doux et des autres le Npa 29, leur apporte son soutien indéfectible

NPA du Finistère, le 4 novembre 2013

Philippe Poutou interviewé sur BFMTV :

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