Aménagement des carrefours près de l’Hôtel de ville

La Crea procède actuellement à l’aménagement des carrefours concernés par la suppression des feux de signalisation, au niveau de l’Hôtel de ville. Passages piétons, plots et marquage au sol sont en cours de réalisation au croisement de la rue Louis-Ricard et de la rue Bourg-l’Abbé, rue des Faulx et place du Général-de-Gaulle. Ces nouveaux aménagements sont provisoires, mais devraient être pérennisés d’ici deux mois si ce nouveau test s’avère satisfaisant.

Un budget de consolidation

Tandis que le 11 décembre au matin, une partie des élus stéphanais s’étaient retrouvés devant la préfecture de région avec d’autres élus communistes, des représentants syndicaux et associatifs et de simples citoyens pour défendre un service public de proximité, le soir même le conseil municipal se réunissait pour voter le budget de la commune avec l’ambition de consolider les actions déjà entreprises en faveur des habitants. Si les débats ont été riches et les échanges argumentés, l’ensemble des tendances politiques représentées au sein du conseil municipal se sont accordées à reconnaître que la politique d’austérité imposée par le gouvernement ne cessait de grever le budget des communes et limitait leur marge d’action. David Fontaine, au nom du groupe PS, a dénoncé lui-aussi cette orientation. « Nous préférerions que le gouvernement s’implique en faveur d’une vraie réforme fiscale, d’un plan de relance et d’une allocation d’autonomie pour la jeunesse. » Philippe Brière pour le groupe Saint-Étienne Vraiment à gauche soutenu par le NPA a lui aussi critiqué « les mesures anti-sociales du trio Hollande, Valls, Macron ». Et Michelle Ernis représentant les élus Droit de cité, mouvement Ensemble a confirmé que les communes étaient prises « en otage par les choix du gouvernement ».
Dans ce contexte d’unanimité sur les orientations de la politique gouvernementale, le premier adjoint, Joachim Moyse a souhaité développer à son tour le contexte dans lequel l’équipe municipale a dû constituer un budget de résistance. « La politique d’austérité mise en place par le gouvernement prolonge effectivement les effets de la crise. Le Premier ministre ne renonce pas à maintenir des prélèvements injustes sur les ménages tandis qu’il fait un cadeau de 40 milliards aux entreprises ». Et de regretter la liquidation de « la réforme fiscale qui devait s’appuyer sur une baisse de la TVA, un impôt sur le revenu progressif, une lutte contre l’évasion fiscale et une taxation des actifs financiers ». Joachim Moyse a ensuite rappelé que « l’impôt demeure l’outil essentiel contre les inégalités sociales. Un outil de solidarité et de cohésion sociale ». L’urgence demeure selon lui de préserver le service public qui est mis en danger par des suppressions de postes qui s’additionnent chaque année à l’échelle nationale et par une baisse du pouvoir d’achat des agents avec le gel du point d’indice effectif depuis 2010.
À l’échelle des services publics locaux, la baisse programmée des dotations de l’État de 11 milliards jusqu’en 2017 pèse comme une épée de Damoclès sur les collectivités locales qui sont parfois tentées voire obligées de transférer la gestion de certains services vers des entreprises privées. Sans oublier, la réforme territoriale qui présente des dangers pour les communes en les privant d’une partie de leurs compétences alors que « l’intercommunalité doit rester au service des communes ».
Malgré tout, le premier adjoint a défendu un budget consolidé qui s’appuie sur une gestion responsable et sérieuse afin d’assurer la continuité des engagements pris en 2014. Sur tous les fronts, la Ville entend maintenir son action en faveur de tous les Stéphanais dans des domaines aussi divers que l’enseignement, la formation, l’accès aux soins, l’aménagement urbain, l’action économique, l’accès à la culture et au sport ou encore l’intervention sociale pour les familles et les seniors.
Dans cette perspective, une augmentation de 3,5% de la fiscalité sur le foncier bâti et non bâti et sur la taxe d’habitation a été adoptée. Seuls les élus du groupe Saint-Étienne Vraiment à gauche ont voté contre au motif qu’ils n’acceptaient pas « de voter pour un budget qui ne remet pas en cause la dette illégitime imposée par les banques et qui accepte les transferts de compétence vers la métropole », a explique Philippe Brière. Dans le même temps, David Fontaine a rappelé, au nom du groupe PS, qu’il regrettait cette augmentation d’impôt. « 3,5%, c’est encore trop élevé pour les Stéphanais qui ont déjà subi de nombreuses hausses de taxation », imputées au gouvernement. Michelle Ernis, pour le groupe Droits de cité, Mouvement Ensemble a voté « pour la hausse des taux en pleine conscience car nous n’avons pas le choix ».
Joachim Moyse a alors précisé que cette décision s’appuie notamment sur une volonté de ne pas « rogner sur la masse salariale des agents qui s’engagent au service des habitants ». Hubert Wulfranc, le maire, a conclu en rappelant que selon lui « le pacte de confiance est rompu entre le gouvernement et les communes. Les crédits accordés aux grandes entreprises entretiennent un chantage libéral auquel nous serons confrontés au moins jusqu’en 2017. Néanmoins, il s’agit de résister pour mener une action singulière et résolument progressiste ».
Parallèlement au vote du budget, le conseil municipal réuni le 11 décembre a également adopté à l’unanimité un vœu exprimé en faveur de la défense de l’emploi à UPM-Chapelle Darblay. Hubert Wulfranc a rappelé que la direction de la société finlandaise a annoncé récemment sa volonté de mettre fin à l’activité de sa machine PM3 sur son site de Grand-Couronne. « Une décision qui porterait un coup dur à l’emploi avec potentiellement 196 emplois directs supprimés et une menace à court terme concernant l’existence même du site du production de Grand-Couronne.»
Dans un autre registre, le conseil municipal a voté une demande de subventions d’investissement dans l’attente des résultats de programmation du Nouveau programme national de renouvellement urbain. « Nous espérons être retenu dans ce cadre afin de poursuivre et d’accélérer la modernisation des équipements publics dans le périmètre qui pourrait relever de ce programme », a expliqué le maire Hubert Wulfranc. À l’horizon 2015-2016, ce vaste chantier engloberait à la fois des équipements communaux comme les écoles mais aussi le développement de zones d’activités, le soutien à des équipements culturels et sportifs.

Défense du service public de proximité

À l’appel du sénateur communiste Thierry Foucault, et malgré une pluie battante, plus d’un centaine de personne s’est réunie devant la préfecture de région à Rouen. Principalement composé d’élus communistes, de syndicalistes, de militants associatifs et de simples usagers, le regroupement exigeait « des moyens pour le logement, la santé, l’éducation, le transport, l’emploi et les services publics » devant ce qu’il considère comme un recul des services publics de proximité et qui constitue, selon le sénateur, « le socle de la citoyenneté et de la compréhension des politiques publiques, le dernier rempart de la démocratie et de la proximité ».
Le maire de Dieppe, Sébastien Jumelle, présent aux côtés de ceux de Saint-Étienne-du-Rouvray, Hubert Wulfranc, et d’autres communes communistes du département, a notamment fustigé un gouvernement Valls « coupé du peuple », pointant l’« austérité à tous les échelons » qui « tape très fort sur les territoires et détruit les liens de solidarité élémentaires », qui « tue les communes » et « casse les services publics de proximité ». Le maire de Dieppe a enfin appelé à « défendre le service public qui fait la cohésion de notre territoire ».
Le sénateur Thierry Foucault a pour sa part pointé qu’il était possible de « faire autrement et de faire de la croissance », rappelant les millions d’euros « distribués au patronat français » à travers le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), citant les enseignes Auchan et Carrefour qui ont respectivement touché 44 et 75 millions d’euros au titre du CICE pour l’année 2013.
Présents également au rassemblement, plusieurs militants associatifs stéphanais parmi lesquels Michel Bouckaert de l’Association sportive Madrillet Château blanc (ASMCB), « la baisse des subventions représente un grand risque pour notre club, a-t-il dit, c’était important pour nous d’être là ».

Des dictionnaires pour les élèves de CM2

La Ville fait cadeau d’un dictionnaire à tous les élèves de CM2, soit 770 enfants des écoles publiques et 145 enfants des écoles privées. Le lancement officiel de la remise de ces ouvrages a lieu lundi 15 décembre à 14h30 à l’école François-Villon, en présence de Frédéric Marchand, adjoint en charge des Ecoles et des centres de loisirs. Deux questions à l’élu, en guise d’éclairage.

Comment présentez-vous cette action, baptisée « A chacun son livre » ?

Frédéric Marchand : « La Ville a pris la bonne habitude d’offrir un dictionnaire à l’ensemble des élèves de CM2. Cette année, nous innovons puisque nous avons opté pour un format plus petit : un dictionnaire plus pratique, mieux adapté aux usages des enfants. La plupart ont accès à Internet chez eux, ils n’ont donc pas besoin d’une encyclopédie de bureau mais d’un livre qui se glisse facilement dans leur cartable. En remettant le dictionnaire pour les vacances d’hiver, et non pas à la fin de l’année scolaire, on permet à l’enfant de se l’approprier avec son enseignant pour savoir l’utiliser dès le moment de l’arrivée au collège. »

Pourquoi organiser un lancement officiel ?

Frédéric Marchand : « Il s’agit d’une cérémonie, certes, mais pas trop solennelle : mieux vaut parler d’une rencontre sympathique et conviviale autour du dictionnaire. Cet outil n’apparaît pas toujours chaleureux, il faut le désacraliser. Le dictionnaire doit être un compagnon de route pour le collégien. La manifestation de lundi, pour marquer le début de la distribution, veut faire passer ce message-là. Une façon, aussi, de mettre à l’honneur les élèves et le travail des équipes pédagogiques. »

Aïkibudo: la voie de ses maîtres

Pour la saison 2014-2015, l’Association stéphanaise d’aïkibudo et de kobudo mise sur la formation de ses cadres afin de toucher un public plus large, en particulier du côté des étudiants du campus du Madrillet. Art martial à part entière, même s’il est moins médiatisé que le judo ou le karaté, l’aïkibudo n’en finit pas de séduire de nouveaux disciples. L’Association stéphanaise d’aïkibudo et de kobudo (Asak) atteste de cet intérêt malgré un nombre de licenciés qui peut sembler modeste. « Notre club compte vingt-quatre licenciés, âgés de 14 à 74 ans, qui partagent tous la même envie et le même sens du partage, quel que soit le niveau du partenaire », explique Redouane Dahmani, l’un des professeurs.
Au-delà de l’intention, il y a aussi le résultat puisque l’Asak ne compte pas moins de huit ceintures noires parmi lesquelles Serge Jeanne qui dispense son savoir depuis de nombreuses années mais aussi François Le Mauff et Nadia Boubèche qui viennent de décrocher leur diplôme de moniteur fédéral en kobudo. Un vivier à exploiter. « Renforcer notre équipe d’encadrement est un bon moyen de prendre en charge un public plus large y compris chez les jeunes. Nous réfléchissons aux moyens d’attirer les étudiants du campus du Madrillet. Et pourquoi pas imaginer une section spécifique qui s’adapte à leurs emplois du temps? La plupart de nos ceintures noires sont prêtes à franchir le pas de l’enseignement. »
À mains nues ou avec armes, l’aïkibudo et le kobudo ne manquent pas de vertus pour convaincre les parents et les enfants. « Ce sport a changé ma vie », confie Erwann Lefebvre, 25 ans, qui a rejoint le club récemment. « J’ai plus confiance en moi, je suis plus ouvert sur les gens. Physiquement, j’ai gagné en souplesse et en tonus musculaire. » Michel Lemaire, un des vétérans, acquiesce. « J’ai débuté à 40 ans passés et, vingt ans plus tard, je tiens encore ma place. L’aïkibudo permet de continuer à progresser sans risquer de se blesser. »
En appui sur ces solides piliers, l’Asak est plus que jamais prêt à s’engager dans la transmission de ses valeurs.
• Parc omnisports, Youri-Gagarine, avenue du Bic Auber. Tél.: 06.35.24.75.58.

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Des cours variés…
Cette activité a pour but d’apprendre à jouer en groupe. Elle s’articule autour d’ateliers variés consacrés au jeu en groupe, aux techniques amplifiées, à l’écriture d’une chanson (musique et arrangement), à la musique assistée (…)


Ecole Municipale de Musique

Stage théâtre pour les 13-17 ans du Centre Dramatique National

Le Centre Dramatique National organise un stage de théâtre pour les 13-17 ans sur le thème du futur du 23 au 27 février 2015 au théâtre de la Foudre à Petit-Quevilly.

Les ateliers seront assurés par Clarisse Texier et se dérouleront de 10h à 13h et de 14h à 17h (possibilité de déjeuner sur place).

Tarifs : 100 € (tarif plein) et 50 € (tarif réduit sous conditions de ressources)

Inscriptions et renseignements : 02 35 89 63 41

Plus d’informations sur le Centre Dramatique National de Haute-Normandie : www.cdn-hautenormandie.fr

Palmarès Fleurissons Rouen 2014

La cérémonie de remise des prix de Fleurissons Rouen 2014 s’est déroulée le lundi 24 novembre. Les lauréats 2014 sont…

Catégorie « Jardins » (maisons avec jardin paysagé visible de la rue)

  • M. Claude CAVE
  • M. Pierre SCHALLER
  • M. André FUCHS

Catégorie « Façades » (balcons, terrasses, fenêtres ou murs avec décor floral)

  • M. Jean-Luc STRAVAUX
  • Mme Chantal GODEFROY
  • M. Dominique AMUNDSEN

Prix de la Diversité végétale

Ce prix s’inscrit dans la volonté affirmée de la Ville, au travers de son Agenda 21, de promouvoir les actions favorables à la biodiversité.

  • M. Claude CAVE

Prix décerné par le Lions Club

Attribué à la meilleure notation sur le critère « Harmonie de l’ensemble ».

  • M. Claude DUMOUTIER

Prix décerné par Les Amis des Fleurs

Attribué à la meilleure notation sur le critère « Qualité d’entretien ».

  • M. André FUCHS

Prix 2014

Pour l’ensemble des candidats ayant obtenu une note attribuée par le jury supérieure à 10/20.

  • M. Dominique AMUNDSEN
  • M. Paul BALLUE
  • M. Gilles BENARD
  • M. Claude CAVE
  • M. Bernard DAUTON
  • M. Claude DUMOUTIER
  • Mme Marie-Thérèse FOURNIER
  • M. André FUCHS
  • Mme Chantal GODEFROY
  • Mme Denise GRAIN
  • Mme Corinne HELLIER
  • Mme Françoise MORIN
  • M. Pierre SCHALLER
  • M. Jean-Luc STRAVAUX
  • Mme Jacqueline VEAU

Les prix étaient décernés par un jury composé d’élus de la Ville de Rouen, de membres du personnel municipal et de représentants d’association. Ils ont évalué :

  • Diversité florale (étendue de la gamme florale utilisée, originalité des plantes, utilisation de plantes arbustives ou potagères, présence de plantes mellifères…)
  • Esthétique de la composition (équilibre des couleurs et des volumes, intégration des feuillages, qualité de la mise en scène…)
  • Harmonie de l’ensemble (intégration au bâti, efforts de propreté dans l’environnement immédiat, qualité des contenants…)
  • Qualité d’entretien

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Ecole Municipale de Musique

Conférence sur le réchauffement climatique

A lors que Paris accueillera en 2015 la conférence mondiale des Nations Unies sur les changements climatiques, des étudiants en Master Sciences de l’Environnement organisent une coférence débat sur le sujet le jeudi 18 décembre à partir de 13h dans la salle Vincent Contesse, Boulevard Maurice de Broglie à Mont-Saint-Aignan.

Les actions menées en Haute-Normandie pour limiter l’augmentation des températures, ainsi que les objectifs de la conférence seront abordés pendant cette conférence débat.

L’entrée est libre.

Billetique Atoumod

Une seule carte pour voyager dans toute la Haute-Normandie !
Bus, métro, TER et train… Depuis le 1er janvier 2014, un habitant de la région de Fécamp travaillant au Havre, à Dieppe ou à Rouen peut se rendre de son domicile à son bureau en empruntant les transports en commun avec en poche un seul et unique support : la carte Atoumod.
Le réseau Ficibus sur Atoumod
Les abonnés et voyageurs occasionnels Ficibus peuvent donc demander gratuitement leur carte sans contact Atoumod. Pour cela, il (…)


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