Conseil General séance du 17 décembre

Cette séance fut l’occasion, pour le groupe communiste et républicains qui s’est renforcé d’un élément pour arriver à 10 membres, d’intervenir dans le débat de politique départementale sur l’avenir des départements et sur la situation sociale et économique de celui-ci, puis à l’occasion des différents points à l’ordre du jour, sur la Métropole de Rouen ou les contractualisation avec la Région Haute Normandie et le Département de l’Eure (le 276) etet enfin sur le budget de la collectivité , budget sur lequel le groupe s’est abstenu.

Rouen : la débandade des Identitaires

Ils avaient annoncé leur présence au marché de Noël , place de la cathédrale, en centre ville de Rouen. Ils avaient annoncé qu’ ils collecteraient des dons au profit des SDF….mais uniquement les SDF «  français de souche », c ‘est à dire blancs de peau, blonds et aux yeux bleus sans doute ? Qui ça «  …

2015: PELERINAGE DES DEUX FRANCOIS AU MONT SAINT MICHEL

On vient de l’apprendre et c’est une grande et belle nouvelle pour toute la Normandie, son rayonnement international et spirituel: le Vatican vient de confirmer que le pape François pourrait visiter le Mont Saint Michel, à l’invitation du Rouennais et Normand François HOLLANDE, président de la République Française.

Rappelons donc une nouvelle fois la TRIPLE évidence:

1) Le Mont Saint Michel tel que nous le voyons est une création des ducs de Normandie et des architectes normands depuis 966 date à laquelle le duc Richard 1er fait installer une communauté de moines bénédictins venu de l’abbaye de Saint-Wandrille en remplacement d’une communauté canoniale installée depuis 708 par l’évêque d’Avranches, Saint Aubert. Symbole de l’unité et de la puissance de la Normandie ducale, le Mont Saint Michel fut repris en 1204 par le capétien Roi de France, Philippe Auguste qui paya  des sommes énormes pour reconstruire le monastère (construction du bâtiment de la « Merveille ») après l’incendie provoqué par des mercenaires… Bretons.

2) Le Mont Saint Michel fut le premier monument du patriotisme national français durant la Guerre de Cent ans puisque Jeanne d’Arc avait dédié son étendard à Saint Michel. Le Mont assiégé par les Anglais repliés à Tombelaine et à Granville ne fut jamais pris et fut notamment défendu par le connétable breton Bertrand Du Guesclin. Après la victoire de Formigny de 1456 chassant définitivement les Anglais du Royaume, Saint Michel devient le saint patron de la chevalerie française et partant le saint patron de tous les militaires de France.

3) Le Mont Saint Michel est géo-historiquement situé en Normandie dans la partie orientale de la Baie du même nom, baie qui est partagée avec la Bretagne, à partir d’une frontière diocésaine, ducale, départementale et régionale située à 4 km à l’ouest du cours actuel du Couesnon (Saint Georges de Gréhaignes).

Le Mont Saint Michel et la Baie  sont inscrits sur la liste internationale des sites « patrimoine de l’Humanité » de l’UNESCO depuis 1979 (Mont) et 1983 (Baie): l’UNESCO se montre particulièrement vigilante sur la question de la préservation et de la valorisation environnementale et paysagère du site. Chose qu’hélas, un certain nombre d’élus locaux emmenés par le consternant Guénhael HUET député UMP et président de l’intercom « pays de la baie du Mont Saint Michel » refusent d’admettre au risque d’agacer l’UNESCO qui pourrait retirer son label pour le site si les préconisations du nouveau périmètre de protection et de valorisation du paysage que vient de mettre en place l’Etat n’étaient pas respectées…

Alors que s’achèvent les travaux de rétablissement du caractère maritime du plus beau joyau du patrimoine normand et que les plus hautes autorités morales et institutionnelles s’apprêtent à rendre visite à la « Merveille de l’Occident », faut-il que ce magnifique patrimoine soit dévoyé et pollué par des mains aussi viles qu’incompétentes?

La réputation internationale et normande du Mont Saint Michel vaut plus qu’un rond point, qu’une série de lampadaires Decaux, qu’une guirlande d’éoliennes géantes et clignotantes, qu’une épicerie qui casse des oeufs, qu’un ancien maire en délicatesse avec la justice, qu’une zone commerciale laide et sans imagination avec son supermarché pour parquer des travailleurs précaires tous les dimanches pour transformer des milliers de pélerins en cons-sommateurs !


 

http://www.tendanceouest.com/actualite-88276-francois-hollande-et-pape-francois-ensemble-au-mont-saint-michel.html

François Hollande et le pape François ensemble au Mont-Saint-Michel

François Hollande et le pape François ensemble au Mont-Saint-Michel

08h21 – 19 décembre 2014 – par J-B.B

François Hollande rêverait d’une prise de parole du pape François au Mont-Saint-Michel sur les dangers des changements climatiques. Le chef de l’Etat y travaille activement. Ses services ont proposé au Vatican un voyage « clé en main ».

François Hollande, aimerait bénéficier un peu de l’aura planétaire de l’évêque de Rome. Alors que la France présidera la 21ème conférence climat en 2015, le président de la République rêve de cette image au sommet… du Mont-Saint-Michel.

Un contexte favorable

Le contexte peut servir le souhait de François Hollande. Pour la première fois dans l’histoire de l’Eglise, le pape François devrait adresser une lettre à tous les évêques (Encyclique) consacrée aux dangers des changements climatiques dans le courant du mois de janvier 2015. Il se murmure dans les immenses couloirs du Vatican que la France ne serait pas étrangère à cette démarche. L’ex star du petit écran, Nicolas Hulot, le conseiller climat de François Hollande, s’est rendu trois fois à Rome. Il y était encore mardi dernier…

L’Elysée fait pression

L’enjeu est stratégiquement important pour François Hollande. Le chef de l’Etat, dont la première moitié de quinquennat n’est pas brillante, veut faire de la conférence climat qui se tient à Paris en 2015 un événnement majeur à la portée mondiale.

Si le Vatican a confirmé un voyage officiel du pape en France prochainement. La date n’est pas confirmée. Celui-ci pourrait avoir lieu en août 2015 ou en août… 2016. C’est là que l’Elysée intervient. Pour François Hollande, le pape François doit venir en 2015 et doit parler du climat !

Reste à savoir si le pape François acceptera d’offrir cette belle image normande au président François… qui aimerait être sur la photo. Selon nos sources, les services de l’Elysée auraient conçu et proposé une formule Mont-Saint-Michel « tout compris » au Vatican. Ce travail discret et déterminé explique sans doute la sortie de Ségolène Royal, ministre de l’écologie, il y a quelques jours au pied du Mont-Saint-Michel sur une venue possible du pape au chevet de l’archange.

EVIDENCE NORMANDE: Jean-Yves MARIN répond (définitivement) à Jean QUELLIEN

Le désolant article du 26 novembre 2014 commandé par un rédacteur en chef d’un omniprésent organe de presse ligéro-breton à un historien émérite (et d’origine bretonne…) de l’Université de Caen visant à remettre en cause ce qui va de soi pour tout étudiant ayant fait d’honnêtes études d’histoire et de géographie en l’Athènes normande, continue de faire d’heureuses vagues… Après notre propre réponse ici même, suivie des deux cinglantes mises au point proposées par Yves LOIR, président de l’Union pour la Région Normande, et celle de Didier PATTE président du Mouvement Normand, voici celle, définitive, d’Yves MARIN ancien directeur du Musée de Normandie, parue ce 20 décembre (enfin…) dans les pages de la Pravda ligéro-bretonne…  Lui au moins, quand il parle de la Normandie, il sait de quoi il parle ! A lire et à savourer pour chaque mot…

Yves_Marin_r_pond___J_Quellien

Nathalie NAIL à la CODAH … »aller chercher l’argent là où il est, car il existe….mais surtout pas dans les budgets des familles! »

Mr le Président, chers collègues,
Je ne voterai pas ce budget 2015, un budget qui s’inscrit dans un contexte général qui pèse de plus en plus lourdement sur nos territoires, nos populations et nos collectivités territoriales.
Alors qu’elles sont l’un des moteurs de l’investissement et l’un des […]

LE PEPIN DU JARDIN ou la NORMANDIE pour les tous petits !

L’Etoile de Normandie salue cette jolie initiative mise en place par le Musée de Normandie, au chateau ducal de Caen: un spectacle pour les plus petits revisitant les chansons du patrimoine normand…

http://musee-de-normandie.caen.fr/evenement/le-p%C3%A9pin-du-jardin

Date :

du 20/12/2014 au 04/01/2015
Genre :

Visites et Activités
Type de public :

Familles
Accessibilité aux publics:

Public à mobilité réduite
Réservation nécessaire:
Tarif :

4 € + accès au musée. Gratuit dimanche 4 janvier.

LE PEPIN DU JARDIN

 

Du 20 décembre 2014 au 4 janvier 2015

Tous les jours à 15h30, sauf les 23, 24, 25 décembre et 1er janvier.

 

Avec Annette Banneville, voix, loop, clavier, cloches harmoniques, accordéon / Denis Monjanel, voix, loop, percussions, guitare, scie musicale, nickel harpa.

« Un répertoire d’antan propulsé dans le XXIe siècle » : Les mélodies populaires de Normandie recèlent des trésors que ce duo décapant s’approprie pour les faire revivre aux sons d’aujourd’hui, par l’utilisation de loops, de rythmiques et d’instruments décalés (cloches harmoniques, nickel harpa, udu, scie musicale…).

Annette Banneville, chanteuse de jazz aventurière, et Denis Monjanel, multi-instrumentiste chercheur de sons, au sein de la compagnie Papaq, puis Comme sur des roulettes, sont les auteurs de réalisations mémorables comme Le Jour de la lune ou Monsieur Filoche (Prix Mino 2003 et 2007, coup de cœur Charles Cros 2004 et 2007) et récemment Sans mes chaussettes / Peurs d’enfance (coup de cœur Charles Cros 2011). Réunis en duo, ils révèlent la modernité de ces mélodies et histoires de toujours, collectées auprès des anciens, avec pour mots d’ordre : respect, surprise et gourmandise ! 

 

Tout public, dès 5 ans. Durée : 45 min

 

4 € + entrée au musée (sauf pour les moins de 26 ans : entrée au musée gratuite).

Gratuit pour tous dimanche 4 janvier (1er dimanche du mois).

 

Sur réservation au 02 31 30 47 60.

Le réveil des Anti-Castristes .

L’annonce d’un possible réchauffement des relations entre les USA et Cuba a tout de suite fait la Une de la presse , c’est effectivement un événement après plus de 50 ans d’embargo décidé par les Etats-Unis .

Il n’en fallait pas plus pour que se répande dans la presse les refrains anti-castristes les plus éculés, ils ont si peu d’imagination, ceux qui écrivent ces « papiers » que l’on pourrait le faire à leur place .

Bien entendu, le journal Libération est en pointe en titrant :

A Cuba, Internet rame encore

Entre mauvaise foi et propagande, cet article laisse supposer que tous les pays de Monde seraient égaux devant l’Internet, ainsi, sans donner d’éléments de comparaison le lecteur peut simplement croire que les équipements et les réseaux pourraient être semblables dans tous les endroits de la planète .

Une simple recherche permet de constater qu’il n’en est rien, et que pour comparer, il faut donner des éléments sur des pays proches par leur histoire, leur situation géographique, leur population .

Je me suis donc permis un commentaire sur le site de Libération signalant simplement :

Sources : Le Journal du Net

Cuba 11 270 000 habitants sur une île dans la mer des Caraïbes

  Cuba Rang Amérique Rang monde
Nombre d’internautes (2011) 2 614 226 n°13 sur 35 n°77 sur 195
Part des internautes dans la population 23,23 % n°27 sur 35 n°108 sur 195

Haïti 10 320 000 habitants sur une île dans la mer des Caraïbes

  Haïti Rang Amérique Rang monde
Nombre d’internautes (2010)  836 435 n°21 sur 35 n°109 sur 195
Part des internautes dans la population 8,37 % n°35 sur 35 n°141 sur 195

 

Comme il n’y a pas de censure à Libération, mon commentaire est en attente de « Modération » !

 

L’ADECR 76 appelle tous les élus communistes et républicains de Seine Maritime a assurer le succès de la manifestation nationale du 22janvier 2015.

journée nationale d’action du 22 janvier.
Le mouvement de contestation des communes prend de l’ampleur…
De nombreux élus ont souligné le caractère important de la journée du 22 janvier : la réduction sensible des dotations rend le « bouclage » des budgets quasiment intenables. Ce sont au premier […]

DERNIER BUDGET « BAS » NORMAND AVANT L’UNITE NORMANDE…

Jeudi 18 et vendredi 19 décembre 2014 avait lieu la dernière réunion plénière du conseil régional de Basse-Normandie de l’année 2014 consacrée au vote du dernier budget « bas » normand. C’était surtout l’occasion d’apprendre que les élus régionaux de Haute et de Basse Normandie seront ENFIN réunis ensemble le LUNDI 12 JANVIER 2015 (certainement à l’abbaye aux Dames de Caen) pour la réception du rapport des CESER normands sur l’état des lieux de la fusion régionale normande soit … 42 ou 43 ans après la dernière réunion de l’ensemble des élus régionaux normands: c’était dans les années 1972 /1973 en pleine crise des « Etablissements Publics Régionaux » pour décider s’il fallait en avoir un ou deux pour les cinq départements normands…

dernier_budget_CRBN

P Joxe, grande figure de la gauche s’exprime dans médiapart.

Pierre Joxe: «Je suis éberlué par cette politique qui va contre notre histoire»

  • 19 DÉCEMBRE 2014 | PAR EDWY PLENEL ET FRÉDÉRIC BONNAUDPOLITIQUE Dans un entretien à Mediapart, Pierre Joxe, plusieurs fois ministre de Mitterrand et grande figure socialiste, n’a pas de mots assez durs pour dénoncer le gouvernement et le projet de loi dit Macron. Il dénonce une entreprise de« déconstruction du droit social », des dispositions « ahurissantes », fait le parallèle avec la fin de la SFIO – « En 1956, on a voté Mendès France, on a eu Guy Mollet » –, et estime que « l’espérance est en danger ». « Éberlué », « stupéfait », « ahurissant ». Pierre Joxe, animal politique au sang-froid, a rarement usé d’autant d’adjectifs que dans l’entretien qu’il nous a accordé dans le cadre de notre émission « En direct de Mediapart », jeudi 18 décembre. Plusieurs fois ministre de François Mitterrand, ancien président de la Cour des comptes, ancien membre du Conseil constitutionnel (2001 à 2010), Pierre Joxe s’était gardé jusqu’alors d’évaluer en détail la politique conduite par François Hollande et Manuel Valls. Le projet de loi Macron, adopté ce mois-ci en conseil des ministres et dont l’examen doit débuter au Parlement le 26 janvier prochain, l’a visiblement incité à sortir du bois.

«La gauche dans son programme n’a jamais envisagé des réformes du droit du travail du genre de celles qui sont aujourd’hui à l’ordre du jour (…) Aujourd’hui, on est à contre-emploi de notre histoire. Cette phase éberlue n’importe qui.», dit Pierre Joxe. L’ancien ministre dénonce une entreprise de « déconstruction du droit social », des dispositions« ahurissantes », fait le parallèle avec la fin de la SFIO – «En 1956, on a voté Mendès France, on a eu Guy Mollet » –, et estime que « l’espérance est en danger ».

Quand nous vous avons présenté le thème de cet entretien, « le travail en miettes », vous nous avez dit : « C’est surtout le code du travail qui est en miettes. » Pourquoi ? Le droit du travail est en miettes car le mouvement qui a lieu en ce moment en France, et pas seulement en France, est un mouvement de déconstruction du droit du travail. Il faut comprendre que le droit du travail est un droit d’exception : c’est un droit qui dit non au code civil, qui dit non au droit du libéralisme, qui dit « non, la liberté n’est pas complète », on ne peut pas embaucher des enfants dans les usines, en 1834, etc. Et c’est un droit qui repose sur une action collective puisque tout le droit du travail a progressé sous la pression de l’action syndicale. En France, les lois progressistes ont toujours suivi les grandes manifestations syndicales. Même le repos hebdomadaire ! Cela a culminé avec le Front populaire, la Libération et, en quelques occasions auxquelles j’ai d’ailleurs participé, par exemple avec les lois Auroux.

Aujourd’hui, on assiste à une déconstruction. Ce n’est pas une démolition, c’est un effritement. Il y a une accélération récente et je pense qu’on va en parler avec cette loi (Macron – ndlr). Elle concerne souvent le droit du travail mais n’associe même pas le ministre du travail ! C’est une situation juridique étrange ! Le droit du travail est un droit qui ne donne pas la priorité au contrat mais qui dit que la loi s’impose au contrat : c’est la loi qui protège car le contrat peut asservir, sauf justement s’il respecte la loi. Or nous assistons à un autre mouvement, un mouvement inverse qui veut rendre au contrat la place qui a justement été conquise par le droit du travail et les mobilisations sociales.

Alors parlons de cette loi Macron, faite par le ministre de l’économie et qui n’associe pas le ministre du travail…

Je vous interromps : on parle d’une loi – loi Aubry, loi Auroux – lorsqu’elle a été votée. Pour le moment, il y a un projet de loi qui s’appelle, imprudemment peut-être…

Vous voulez dire que M. Macron n’est pas encore rentré dans l’histoire ? Oh si, sûrement, parce qu’il ressemble un peu à Emmanuelli… Tous les deux étaient chez Rothschild, tous les deux sont entrés au gouvernement.

Pourquoi la gauche qui est au pouvoir accompagne-t-elle cette régression ?

Je ne sais pas. Il y a eu des éléments précurseurs. On aurait dû s’alarmer lorsqu’on a lu dans un journal, il y a un an, signé par un certain nombre de députés socialistes, dont Le Guen qui est aujourd’hui ministre des relations avec le Parlement, ce texte que je cite : « Il faudra que Hollande s’attaque à un redoutable tabou national, celui des rigidités d’un code du travail qui est devenu un puissant répulsif de l’emploi. » Qu’une dizaine de députés socialistes puissent signer, un siècle après la création par Clemenceau du premier ministère du travail, un siècle après le premier code du travail, un siècle après la première loi sur le repos hebdomadaire, un texte expliquant que le code du travail est un puissant répulsif, c’est stupéfiant !

Il se trouve que quand Me Parisot était présidente du Medef, elle disait ceci : « Nous préconisons une réforme de la constitution afin de reconnaître le droit à la négociation et de permettre aux représentants des employeurs et des salariés de fixer les modalités des principes fondamentaux du droit du travail, du droit syndical et du droit à la sécurité sociale. »

Donc c’est toujours cette idée qu’il faut retirer au règne de la loi, et aux représentants de la souveraineté nationale, la responsabilité de fixer les règles dans le monde du travail. C’est une idée qui chemine depuis longtemps.

Alors évidemment, elle éclot avec cette nouvelle loi et on est d’autant plus stupéfait qu’on y trouve des choses ahurissantes. Par exemple, la pénalisation de l’entrave. Vous savez que le délit d’entrave, c’est empêcher les délégués syndicaux ou les représentants du personnel de remplir leurs missions. C’est un délit du droit pénal du travail. Eh bien, l’article 85 de ce projet de loi (Macron – ndlr) prévoit que par ordonnances (donc, en évitant le débat public) le gouvernement pourrait réviser la nature et le montant des peines applicables en cas de délit d’entrave. C’est-à-dire qu’on envisage de revoir cela alors que ni la loi d’amnistie de 1981 (celle de Mitterrand), ni la loi d’amnistie de la droite en 1995, ni la loi d’amnistie de 2002, n’a porté atteinte à cette règle un peu mythique mais qui consiste à dire que si un employeur viole la loi et fait entrave, il peut être condamné au pénal…

Moi, je ne comprends pas. Je pense que le débat aura lieu mais là, comme c’est prévu par ordonnances, cela veut dire qu’on veut fuir le débat. Or je pense que ce débat doit être porté très largement.

Vous évoquiez d’autres mesures, lesquelles ? Quand j’étais au Conseil constitutionnel… J’ai beaucoup souffert au Conseil constitutionnel, j’étais très seul, pendant quelque temps il y avait mon ami Colliard (ndlr) et on avait à peu près les mêmes opinions, mais par la suite les conservateurs et les réactionnaires étaient tellement majoritaires que moi j’étais finalement solitaire. J’ai donc vu les saisines de mes amis du groupe socialiste et je vous en ai apporté une, signée Sapin, Ayrault, Hollande, Leroux, Valls, Cambadélis, Bartolone. C’est la décision DC2008568 du Conseil constitutionnel qui attaque une disposition du projet de loi dit de « rénovation de la démocratie sociale » – vous imaginez ce qu’il pouvait y avoir dedans. Mes amis socialistes ont attaqué, à juste titre, en rappelant que « la loi doit déterminer elle-même les principes fondamentaux du droit du travail et encadrer le champ ouvert à la négociation collective ». C’est-à-dire que cette saisine par le groupe socialiste rappelle le principe sacré que c’est la loi qui fixe les principes du droit du travail et qu’on ne doit pas les laisser à la négociation collective, où finalement le patronat est toujours plus fort que les organisations syndicales, sauf dans les grandes périodes de crise type Front populaire ou Libération.

Donc, ce qui est exactement l’inverse de ce qu’on appelle l’ANI, l’Accord national interprofessionnel…

Oui, l’ANI, c’était l’année dernière. Et donc, sur cette saisine, le Conseil constitutionnel avait dit que les dispositions contestées – c’était à propos des contreparties obligatoires sur les questions du repos dominical et des heures supplémentaires – l’étaient à juste titre et les avait censurées.

Et cela concernait déjà le travail du dimanche.

Oui, et les heures supplémentaires. Donc, c’est absolument ahurissant.

Que pensez-vous du débat sur le travail du dimanche, êtes-vous d’accord avec la tribune de Martine Aubry ?

Alors, je vais peut-être vous étonner, je n’ai pas lu la tribune de Martine Aubry mais je n’ai pas besoin de la lire pour savoir ce qu’elle en pense. Martine Aubry a été l’excellente collaboratrice de Jean Auroux, puis ministre du travail. Comme tous les gens qui ont un peu d’expérience dans ce domaine, elle sait très bien que l’existence du travail du dimanche est nécessaire : il y a les hôpitaux, les transports en commun, la police, etc. Mais le développement du travail du dimanche dans le commerce – et c’est la grande activité dans laquelle il y a aujourd’hui les salariés les plus faibles, les moins qualifiés, les plus remplaçables –, ce développement est exclusivement destiné aux intérêts des groupes de la grande distribution. Je ne dis pas principalement, je dis exclusivement ! Et là je ne comprends pas très bien.

Dans votre livre Soif de justice, vous dites : quand la gauche reviendra au pouvoir il faudra « désarkozyfier ». Aujourd’hui on a plutôt l’impression de marcher sur sa lancée. Quel effet cela fait de se dire que la gauche au pouvoir va plus loin que le président qu’elle a remplacé ?

D’abord ce n’est pas la gauche qui a remplacé un président. Il y a un élu par la gauche qui a remplacé un président élu par la droite. Les conditions dans lesquelles fonctionne le gouvernement actuel sont surprenantes, puisque le PS avait choisi un candidat parmi trois. Il y en avait un seul qui avait eu un résultat très faible dans l’investiture primaire, c’était Manuel Valls avec 5 %. Évidemment, deux ans après, quand il gouverne la France, beaucoup de gens sont surpris…

La gauche dans son programme n’a jamais envisagé des réformes du droit du travail du genre de celles qui sont aujourd’hui à l’ordre du jour. Il y a donc un problème interne non pas à la gauche ou au PS, mais interne au groupe socialiste. La démocratie libérale n’aime pas le droit social, et la France a progressé dans la voie du droit social avec Jaurès, Clemenceau – qui a créé le ministère du travail et les assurances sociales –, le Front populaire… C’est une construction continue qui va dans le sens d’un progrès. Aujourd’hui, on est à contre-emploi de notre histoire. Cette phase éberlue n’importe qui.

La gauche n’a pas été élue pour faire une politique aussi surprenante qui ne va pas du tout dans le sens de l’histoire de la gauche, et je pense que c’est quelque chose qui va se débattre dans les mois qui viennent. Vous avez dit : « Nous sommes éberlués. » Est-ce que cela veut dire que vous qui avez été président du groupe socialiste, figure de l’alternance, vous êtes comme nous tous, tétanisés et vous donnez votre langue au chat ? Comment nous donner l’explication de ce qui se passe ?

Je ne suis pas tétanisé, d’ailleurs je suis vacciné contre le tétanos. Je ne donne pas non plus ma langue au chat mais je n’ai pas d’explication sur ce qui se passe en ce moment. Une grande partie des Français ne comprennent pas ce qui se passe. La situation dans laquelle nous nous trouvons est assez comparable à celle du référendum sur l’Europe en 2005. Ce référendum a divisé la gauche. J’étais de ceux qui étaient contre, certains nous ridiculisaient en nous disant que l’on était à contre-courant de l’histoire, mais les Français ont voté non. Ils ont voté non mais personne n’en a tenu compte, particulièrement le parti socialiste.

C’est aujourd’hui une situation qui me fait penser à la guerre d’Algérie. En 1956, les Français ont voté pour Mendès France, c’est-à-dire contre les guerres coloniales. Sauf que ce n’est pas Mendès que Coty a appelé, c’est Guy Mollet, et on a eu l’inverse. La situation actuelle a quelque chose de commun avec ces périodes de balancement.

Je pense qu’il va y avoir une profonde réflexion sur la prise de pouvoir par la gauche socialiste. Nous avons pris le pouvoir en 1981 après une victoire de l’union de la gauche. C’était déjà le pouvoir de ce que Jospin appellera plus tard la gauche plurielle. Je ne pense pas qu’il puisse y avoir en France ou ailleurs une victoire de la gauche sans qu’il y ait un rassemblement avec toutes les forces de gauche. Je le répète, nous sommes dans une période de réflexion qui commence seulement, en particulier avec ces lois qui sont tellement à contre-courant de l’histoire de notre droit social.

Vous êtes toujours membre du parti socialiste, c’est votre famille ?

C’est ma famille. J’ai fondé le parti socialiste, j’ai participé à sa création, c’est même la première fois que j’ai adhéré à un parti. Mais comme beaucoup au parti socialiste, cette famille est devenue un peu théorique.

Que répondez-vous aux gens qui sont très durs en ce moment ? On lit souvent : ce qu’est en train de faire la gauche, la droite n’aurait jamais osé le faire parce qu’elle aurait mis la gauche dans la rue…Ce n’est pas vrai que la droite n’aurait pas osé le faire, elle l’a fait. Il y a eu la loi Borloo, il y a eu d’autres lois antérieures plus ou moins avancées. Là n’est pas le problème. Le problème, c’est ce qu’il y a devant nous en Europe. Ce mouvement de déconstruction du droit du travail n’est pas particulier à la France : il est beaucoup plus avancé en Angleterre, on ne sait pas ce qu’il va se passer en Italie. Ce qui est devant nous, c’est ce que l’opinion française va faire. Toutes les personnes qui sont dans les tribunaux, devant les juridictions sociales de base, ce ne sont que des gens pauvres ou très pauvres et en plus en situation de faiblesse économique, sociale, culturelle, personnelle…

Et là je pense qu’il y a quand même un certain danger dans la montée du Front national. La problématique qui est devant nous est : comment va évoluer la gauche, l’extrême droite, et comment les uns vont évoluer par rapport aux autres ?

Forcément, l’année 2015 va être celle d’une profonde réflexion à gauche, chez la population française mais aussi chez ceux qui ne sont classés politiquement ni à gauche ni à droite et qui se demandent où on va. La sécurité sociale, le droit du travail, les délégués du personnel, correspondent à des institutions qui ont été cristallisées à la Libération. Or la Libération est une période où la France est optimiste. La France se reconstruit avec espérance, avec un système social qui est aujourd’hui encore là, qui a été élargi par certaines mesures, en particulier Aubry, et abîmé par certaines réformes, mais il est encore là. Le problème qui se pose quand on regarde ce qui se passe en Angleterre ou aux États-Unis c’est, est-ce qu’il sera encore là dans vingt ans ?

Vous avez évoqué la figure de Mendès France. À l’initiative de votre amie Françoise Seligmann, qui est décédée en 2013 le même jour que Stéphane Hessel deux ans plus tôt, vous rendiez hommage à Mendès France dans un numéro de sa revue Après-demain. Je lis ici la conclusion de cet article. « Trente ans après le décès de Mendès France, un demi-siècle avec la mort de la IVe République, on sait de quoi les républiques peuvent être malades, à en mourir quand elles bafouent les libertés et renient le droit. Le souvenir de Mendès France est comme un fantôme qui hante notre histoire contemporaine, le fantôme de la clairvoyance et du courage politique, hélas tous les fantômes ne sont pas des revenants. » Le numéro de cette revue s’appelait « La République est en danger ». Aujourd’hui, pensez-vous que la République est en danger ? La France a une chance, c’est qu’elle a une tradition historique de lutte politique très forte, ça peut la protéger plus que d’autres pays. Je suis plus inquiet quand je vois certaines tendances en Italie, même en Allemagne. Je ne pense pas que la République soit en danger, ou alors elle est toujours en danger. Ce qui est en danger, c’est l’espérance.

Elle est en danger si on ne s’occupe pas de l’espérance ? Si on ne s’engage pas, si on ne résiste pas ?Non, c’est l’espérance qui est en danger. Parce que la France est une République sociale. La Constitution dit quoi ? Que la République n’est pas seulement la loi de la majorité, que la majorité ne peut pas opprimer. Elle dit que la République a pour fonction d’élaborer une société où les chances des enfants, où les possibilités des hommes et des femmes tendent vers l’égalité. Ce n’est pas l’égalitarisme, c’est aller vers l’égalité. Et ça, c’est une espérance, c’était l’espérance très forte de la Libération, l’espérance très forte de la Révolution, de 1848, de la Commune de Paris, du Front populaire. Et celle de certains moments de l’histoire, avec Mendès, avec Mitterrand aussi. Et cette espérance-là, il ne faut pas qu’elle meure.

Vous avez écrit ce livre, Soif de justice, au secours des juridictions sociales. Avez-vous été surpris par l’état de grande misère de l’ensemble de ces juridictions sociales, de ce que vous appelez la justice des pauvres ? C’est vrai que j’ai commencé à faire un reportage sur les juridictions sociales comme je l’avais fait pour les juridictions pour enfants. Comme beaucoup de gens, je ne connaissais pratiquement pas les juridictions sociales, à part les prud’hommes. Les gens ne connaissent pas du tout, par exemple, les tribunaux de Sécurité sociale, etc. Or l’ensemble de ces juridictions, du droit du travail et de la protection sociale, rendent 500 000 décisions par an, 500 000 décisions au fond ! Il y a trois millions de décisions par an dans la justice française, 2 millions pour les affaires civiles, 500 000 dans la justice pénale et 500 000 dans les juridictions sociales. Cela fait 2 000 décisions tous les jours dans ces juridictions largement inconnues. Et elles concernent essentiellement des gens pauvres, très pauvres, précaires ; beaucoup de mères célibataires, des gens à l’abandon. Et ce qui est terrible, c’est que la pauvreté de la justice en général en France est encore accentuée dans ces juridictions sociales qui ne tiennent que par le dévouement de magistrats et d’avocats.

Et en plus avec des délais effrayants le plus souvent…

Oui, des délais incroyables et d’autant plus incroyables que je suis allé visiter ce qui se passe en Belgique, en Suisse, en Allemagne… En Suisse, les conseils des prud’hommes quand ils ont un mois de retard, tout le monde en est malade. En Belgique, il y a ce qu’on appelle le tribunal du travail : il regroupe les prud’hommes, les tribunaux des affaires de sécurité sociale, les tribunaux du contentieux de la capacité. Eh bien, en Belgique, non seulement c’est à l’heure, cela fonctionne, mais en plus ce sont les meilleurs magistrats, ils font les carrières les plus brillantes. Et, en plus, dans ce tribunal, il y a ce qu’on appelle le parquet social, c’est un représentant de l’État…

Donc quand on regarde ce qui se passe en Allemagne depuis un siècle, en Belgique depuis trente ans, en Suisse depuis toujours, on se demande comment la France, qui était tout de même à l’origine le pays où le droit social était en avance, peut avoir une justice sociale aussi en retard. En 2013, l’État a été condamné 17 fois à des dizaines de milliers d’euros pour déni de justice, c’est-à-dire pour ne pas avoir rendu de décision dans les délais. Moi-même, je suis éberlué par ce que j’ai vu, comme je suis éberlué de voir que plus de deux ans après le changement de gouvernement, aucune mesure n’a été prise pour améliorer cela, sauf maintenant une réforme des prud’hommes qui ne me paraît pas de la meilleure inspiration.

IDENTITE NORMANDE: dialogue entre Arnaud BRENNETOT et Didier PATTE

L’intérêt précieux de l’identité normande, par les temps qui courent, c’est qu’elle n’est pas identitaire…

Le magnifique travail de l’historien François GUILLET sur la renaissance de l’idée régionale en Normandie après la période révolutionnaire et tout au long du XIXe siècle, démontre que cette identité régionale normande, pionnière en France en matière d’identité régionale, est tout sauf un essentialisme ethnique à la mode « Herder » (un peuple, une langue, un territoire, une race…) mais s’est constitué dès le départ comme une contemplation intellectuelle et esthétique d’un patrimoine historique et culturel prestigieux. L’identité normande est aussi et surtout un art de vivre construit par la pratique du droit normand qui avait pour valeur principale, la défense des droits individuels. D’où la formule du Normand « sire de seï » (Seigneur de soi-même) qui fera dire au philosophe Michel Onfray qu’ « être Normand c’est un « dandysme »

OUI ! DE LA NORMANDIE NOUS EN VOULONS ENCORE…

 

L’Etoile de Normandie vous propose donc un dialogue fort intéressant et riche sur cette question essentielle de l’identité normande entre le géographe rouennais Arnaud BRENNETOT du collectif des Qunze géographes universitaires normands et Didier PATTE, président et fondateur du Mouvement Normand, principale association régionaliste normande :


 

Publié le 10/12/2014 á 22H00
« Vers une renaissance de la Normandie ? »
Arnaud Brennetot (à g.) et Gérard Granier (à d.) animeront un débat « Normandie : la renaissance d’une région ? »
demain vendredi, à 17 h 30, à l’université de Rouen

«La Normandie occupe une place originale parmi les régions françaises. Sa division en deux entités distinctes a longtemps été considérée comme une anomalie, et même une erreur par certains des administrateurs ayant participé au précédent découpage de 1956. La fusion des deux régions normandes annonce-t-elle pour autant une renaissance de la Normandie historique ? Correspond-elle à ce que beaucoup nomment une « réunification », comme si la Normandie avait été préalablement déjà unie ? Cette union peut-elle être interprétée comme la réparation du démantèlement de la Normandie en cinq départements, décidé lors de la Révolution française ?

Une unité longtemps absente

Sous l’Ancien Régime déjà, malgré un ressort judiciaire s’étendant à l’ensemble de la Normandie pour le Parlement, siégeant à Rouen, la province était découpée au niveau administratif. Et ce ne sont pas deux mais trois entités qui coexistaient alors : les trois généralités de Rouen, Caen et Alençon avec, à la tête de chacune, un intendant. Néanmoins, seul le pragmatisme dirigeait cela et l’identité normande demeurait bien réelle. Une identité qui se manifeste en particulier par le maintien du droit coutumier normand jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

Après la nuit du 4 août 1789 et l’abolition des privilèges, la Normandie est intégrée dans la nouvelle architecture administrative. Elle ne disparaît pas pour autant. Certaines administrations épousent en effet le périmètre de la Normandie : l’Académie de Caen (qui comptait également la Sarthe), la Préfecture régionale de l’État français en 1941, puis le Commissariat de la République en 1944 ou la chambre d’agriculture créée en 1969. D’autres, au contraire, la divisent en plusieurs ensembles : les cours d’appel, les régions militaires, les groupements économiques régionaux en 1919. Aucune stratégie stable et délibérée n’a donc présidé aux découpages administratifs de la Normandie. Celui de 1956, à l’origine de la division actuelle entre Haute et Basse-Normandie, a été conçu initialement pour des raisons économiques et n’avait pas vocation à servir de cadre définitif à la décentralisation régionale. Les travaux du politiste Thomas Procureur ont d’ailleurs montré que la perspective d’une fusion des deux régions normandes, envisagée dès les années 1970, a échoué à l’époque, non en raison d’une hostilité du ministère de l’Intérieur, qui y était en fait plutôt disposé, mais par la crainte des barons hauts et bas-normands de voir leur leadership local se dissoudre dans un ensemble trop vaste.

Faiblesse du régionalisme, force de l’identité normande

Face à ces divisions internes, le régionalisme normand n’a jamais représenté une force politique majeure. Le normandisme, courant identitaire fondé sur la valorisation des origines scandinaves du duché de Normandie, ou, à partir des années 1970, les associations régionalistes, malgré leur indéniable rôle pionnier, ne sont jamais parvenus à susciter une adhésion massive. Les militants favorables à la ‘réunification’de la Normandie, dont certains élus issus pourtant de différents partis, n’ont quant à eux jamais réussi à transformer leur aspiration en mouvement populaire.

Cette timidité du régionalisme politique, qui fait contraste avec la Bretagne ou l’Alsace, tranche avec la puissance de l’identité normande, à l’intérieur comme à l’extérieur du territoire. L’historien François Guillet a étudié la façon dont l’image de la Normandie a été réinventée tout au long du XIXe siècle. Sous l’œil d’illustrateurs et d’écrivains, souvent anglais ou parisiens, mais aussi d’érudits normands, comme Arcisse de Caumont, la Normandie devient peu à peu une province pittoresque, réservant aux villégiaturistes mille splendeurs monumentales surgies du passé médiéval. Cette patrimonialisation de l’identité normande a été progressivement réinvestie dans l’imagerie du tourisme, des cartes postales ou même les publicités pour les produits laitiers. La Normandie apparaît alors sous les atours d’une province prospère et charmante. Les impressionnistes compléteront cette iconographie en magnifiant les atmosphères contradictoires que la Normandie, en plein essor industriel, leur laisse percevoir.

Cette image de la Normandie, construite tout au long du XIXe siècle, s’est progressivement incrustée dans les représentations, au point d’empêcher tout renouvellement significatif, sinon pour intégrer les souvenirs tragiques de la Seconde Guerre mondiale. La prépondérance de cette ancienne Normandie dans l’imaginaire collectif a certainement pesé dans la difficulté qu’ont eue Haute et Basse-Normandie à affirmer leur identité et leur légitimité auprès des populations.

Quelle place parmi les nouvelles régions françaises?

L’axe Seine et son prolongement maritime seront plus que jamais au cœur de la nouvelle région. C’est là que se développe l’aire métropolitaine normande, incluant les agglomérations de Rouen, du Havre et de Caen, qui rassemble près d’1,5 million d’habitants, de loin la principale concentration urbaine du Bassin parisien (en dehors de la capitale). En jouant sur leurs réelles complémentarités et en oubliant leurs égoïsmes passés, elles peuvent renforcer leur attractivité et jouer le rôle de locomotive au sein du territoire régional. La longue façade littorale (plus de 600 km) constituera un atout fondamental en combinant un puissant organisme portuaire, une forte tradition de tourisme balnéaire et des énergies marines renouvelables. Entre terre et mer, la Normandie pourrait se construire un nouvel avenir, sa taille relativement modeste dans le nouveau contexte régional français ne constituant pas en soi un handicap pour peu que nos décideurs fassent les bons choix ».

Arnaud Brennetot, géographe, université de Rouen, laboratoire CNRS IDEES; Fabrice Desnos, historien du droit, Université de Rouen, laboratoire CUREJ; Gérard Granier, agrégé de géographie.

 

sur votre agenda

– vendredi 16 janvier 2015, 18h-20h, «Comment gouverner la Normandie demain?»

– vendredi 13 février 2015, 18h-20h, «La Normandie face aux défis du développement»

– vendredi 20 mars 2015, 18h-20h, «Région, départements intercommunalités: comment mettre les institutions en cohérence?»


 

La réponse de Didier PATTE, président du Mouvement Normand:

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CHANEL N°19 parfume la vallée de la BRESLE…

Messieurs les Etoiliens, voici un beau cadeau normand à faire à celle que vous aimez…


 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/2014/12/15/la-decouverte-des-verreries-de-la-vallee-de-la-bresle-seine-maritime-613454.html

A la découverte des verreries de la vallée de la Bresle (Seine-Maritime)

Cette vallée, située entre Picardie et Normandie, est le premier site mondial de production de flacons pour la parfumerie de luxe

  • Par Richard Plumet
  • Publié le 15/12/2014 | 15:09, mis à jour le 19/12/2014 | 15:44
© France 3 Haute-Normandie
© France 3 Haute-Normandie

Tradition, savoir-faire et modernité

Un flacon de parfum au pied du sapin ? C’est l’un des cadeaux préférés du père Noël…
Mais saviez-vous qu’il y a 70% de chances que ce flacon ait été produit entre la Seine-Maritime et la Somme ? Dans une petite zone géographique qui s’étend le long d’une vallée, aux limites de la Normandie et de la Picardie.

Un reportage en 5 épisodes de Marie du Mesnil-Adelée et Judikaëlle Rousseau
(prise de son : Titouan Fournier, montage : Stéphanie Pierson)

Un feuilleton diffusé à la télévision sur France 3 Haute-Normandie du lundi au vendredi dans le journal télévisé de 19h. Sur Internet : vidéos disponibles dans cette page  (un nouvel épisode chaque matin)

Episode 5/5  : 

Dernier épisode de notre feuilleton : après la sérigraphie, place aux toutes dernières étapes avant de retrouver, votre flacon de parfum, au pied du sapin de Noël. 
Avec les interviews de : 

  • Aurélie Menival, décoratrice – société Nigermat
  • Nathalie Bodelle, directeur – entreprise Sanafrance
  • Christian Mettelle, directeur de la société Transports Mettelle

CREER UN HUB AEROPORTUAIRE NORMAND EN RESEAU

Alors que l’on parle de plus en plus de réseau métropolitain pour mettre en cohérence, en coopération les trois grandes agglomérations normandes, que la région Normandie s’apprête à exister dans moins de deux ans, le clochemerle aéroportuaire Caen Carpiquet / Deauville St Gatien / Le Havre Octeville / Rouen Boos fait de plus en plus cacophonique dans la symphonie normande qui attend son chef pour être jouée sans fausse note !


 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/2014/12/18/quel-avenir-pour-l-aeroport-du-havre-octeville-615802.html

Quel avenir pour l’aéroport du Havre-Octeville ?

L’annonce de l’arrivée de Ryanair, la compagnie low-coast à Deauville n’est pas une bonne chose pour l’aéroport de Seine Maritime. Ce dernier pourrait perdre son activité commerciale.

  • Par Didier Meunier
  • Publié le 18/12/2014 | 12:33, mis à jour le 18/12/2014 | 12:33
© France 3 Haute-Normandie
© France 3 Haute-Normandie

Un repositionnement de l’activité
Depuis l’été 2012, et le départ de Twin Jet, il n’y a plus de ligne régulière au Havre. Par ailleurs, la communauté d’agglomération du Havre (CODAH) refuse de subventionner les lignes commerciales. C’est pourquoi l’aéroport de la Porte Océane doit réorienter ses activités vers les loisirs et le service aux entreprises. Il doit aussi rechercher des nouveaux partenaires commerciaux pour subsister. 

Le député maire du Havre souhaite une collaboration et une gestion commune, entre les 2 aéroports (Deauville et Le Havre). De son côté, le président de la région Haute-Normandie soutient le rôle régional de l’aéroport de Deauville.

VIDEO : le reportage de Karima Saïdi et Anne-Laure Meyrignac, avec des interviews de :

  • Jérôme Arnaud, gestionnaire de l’aéroport d’Octeville-sur-Mer
  • Edouard Philippe, député-maire UMP du Havre
  • Nicolas Mayer-Rossignol, président du conseil régional de Haute-Normandie (PS)

 

Commentaire de Florestan:

Ports Normands Associés (PNA) existe, HAROPA existe aussi, Aéroports de Paris (Roissy / Orly)  ou de Londres (Stanted / London City / Heathrow) existent aussi…

Pourquoi ne pas créer un HUB AEROPORTUAIRE NORMAND EN RESEAU de complémentarité entre Caen, Deauville et Le Havre? Au lieu de tout mettre à un seul endroit ou de construire une infrastructure énorme ex nihilo comme à Notre Dame des Landes, la nouveauté en terme d’aménagement durable du territoire ne serait-elle pas la mise en réseau de complémentarité des services qui existent déjà ou à développer en bonne intelligence?

BAIE DU MONT ST MICHEL: des élus UMP aiment à servir de carpette à la BRETAGNE !!!

Mais à quel drôle de jeu joue Monsieur Guénhaëll HUET, député UMP et président de l’intercom du Pays de la Baie du Mont Saint Michel?

http://avranchesinfos.canalblog.com/archives/2014/03/14/29429491.html

Guénhaël HUET, un élu « Bas » Normand qui capte bien les ondes bretonnes…

Depuis que ce baron local n’est plus le maire d’Avranches et que David Nicolas- Méry,  authentique défenseur de la Normandie et de son unité a pris sa place à la tête de la cité de Saint Aubert, Guénhaël Huet parcourt et bat le plat pays, un bocage de l’Avranchin qu’il voudrait vendre à la métropole rennaise voisine car ici on serait « naturellement » tourné vers la Bretagne !

La valorisation globale, patrimoniale, environnementale, paysagère, touristique du Mont Saint Michel, joyau architectural de la Normandie, n’a pas l’heur de plaire à celui qui n’a jamais cru à la Normandie et à son unité quand bien même il se soit abstenu lors du dernier vote à l’Assemblée Nationale sur la carte à 13 régions permettant la réunification normande: Huet et ses affidés se sont violemment opposés au projet de périmètre de protection paysagère proposé par l’Etat suite aux recommandations de l’UNESCO pour l’ensemble de la Baie du Mont Saint Michel.

La ministre de l’environnement et de l’écologie Ségolène Royal est venue il y a quelques jours pour proposer une conciliation et surtout permettre aux élus locaux concernés de faire des propositions intelligentes pour que ce périmètre et ses exigences soit l’occasion d’une montée en gamme et en qualité pour tous les projets d’aménagement.

Or qu’apprend-t-on ce jour?

Alors que les deux régions normandes (qui bientôt n’en feront plus qu’une) viennent de signer avec l’Etat deux contrats de destination touristique l’un pour Etretat et l’autre pour le Mont Saint Michel, contrat qui n’a pas oublié « nos amis et voisins Bretons » comme aime à le dire Laurent Beauvais président du conseil régional de Basse Normandie, puisque la Baie du Mont Saint Michel s’étend aussi à l’Ouest du Mont normand sur le littoral de l’Ile et Vilaine en Bretagne, on apprend donc que Laurent Beauvais n’a pas été invité à la première conférence organisée à Beauvoir (côté normand) par les élus locaux concernés.

Doit-on considérer que Laurent Beauvais cumulerait deux particularités à ce point dirrimantes qu’on « oublie » de l’inviter à cette réunion?

Doit-on penser qu’il serait reproché à Laurent Beauvais d’être, à la fois, trop à gauche et trop partisan de l’unité normande… à l’instar du nouveau maire d’Avranches?

Une fois de plus ! voilà un exemple qui démontre qu’une coopération interrégionale avec la Bretagne est indispensable mais que cette coopération exige la plus grande vigilance: les Bretons sont toujours très « durs » en affaire… Et les Normands (surtout lorsqu’ils étaient « Bas ») se sont souvent faits avoir !

Espérons qu’à partir de 2016, il puisse enfin en être autrement avec la naissance d’une Normandie unifiée !


 

http://www.lamanchelibre.fr/avranches/depeche-56482-conference-la-baie-la-region-pas-invitee.html

Conférence de la Baie : la Région pas invitée

La Conférence de la Baie, qui réunit les élus bretons et normands de la baie du Mont-Saint-Michel, se tiendra vendredi 19 décembre à Beauvoir. Laurent Beauvais, président de la Région, n’a pas été invité.

La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, avait demandé aux élus de la baie du Mont-Saint-Michel de se réunir avant la fin du mois de décembre pour porter un projet de gestion du Mont-Saint-Michel. Cette proposition faite à Pontorson le 4 décembre faisait suite à la fronde des élus contre le projet d’extension de site classé du Mont porté par les services de l’Etat.

Dans un courrier intitulé « Jouons collectif ! », le président de la Région Laurent Beauvais s’étonne de ne pas être invité. « Face aux enjeux liés à la Baie du Mont-Saint-Michel, la Région a toujours eu le souci de jouer collectif. J’ai toujours veillé, et avec moi les élus de la majorité régionale, à associer l’ensemble des élus de ce territoire aux échanges sur les problèmes rencontrés au quotidien par nos concitoyens », déclare Laurent Beauvais. « Je suis mécontent de la situation ainsi créée. C’est à mon avis en rassemblant toutes les parties prenantes et en ouvrant un véritable espace de concertation, partagé par toutes les collectivités, que nous pourrons trouver les interventions nécessaires pour le développement de notre territoire. »
Et d’ajouter : « A quoi bon mettre la Région de côté, alors que la collectivité régionale participera à la première réunion de la Conférence de la Baie du Mont-Saint-Michel que les services de l’Etat doivent organiser dès le mois de janvier ? », se demande Laurent Beauvais.

Publié par N.T le 18/12/2014 à 17h29

Conseil CREA: le groupe Front de Gauche s’abstient sur la tarification 2015 de l’eau. La tarification solidaire tarde…

Lors de la délibération sur la tarification de l’eau 2015, Frédéric Sanchez a réaffirmé l’engagement de la CREA à s’engager dans une tarification solidaire et juste du prix de l’eau. Il a confirmé les propos qu’il a tenu lors de l’Observatoire de l’eau sur la nécessité d’investir pour préserver la ressource, pour améliorer la qualité de l’eau potable et pour améliorer le nettoyage des eaux noires rejetées en Seine.

Emmanuel Labbé, adjoint au maire de Rouen, délégué communautaire, porte parole du Front de Gauche sur le sujet prend acte des propos du président qui ont valeur d’engagements. Il a affirmé notre attitude combative et responsable.

« … profitant de ces différentes délibérations portant sur les questions de l’eau et de l’assainissement (tarification 2015, rapport annuel 2013…), le groupe Front de Gauche notera avec satisfaction qu’avec les dernières DSP (Déléguation de Service Public) qui arrivent à échéance en avril 2015 (Oissel, St Léger et des communes de la vallée de la Seine), 96,5% des abonnés seront rattachés à la régie publique de la CREA qui est devenue la plus importante de France (1).

Nous ne pouvons que nous en réjouir puisque vous le savez les élus communistes ont pesé afin que soit mis fin aux délégations de service public coûteuse pour les usagers et source de profits pour les actionnaires des compagnies privées. L’eau, bien commun de l’humanité, doit être accessible à tous notamment pour les besoins vitaux avec l’exigence de distribution d’une eau de qualité à son juste prix.

Cette approche humaniste de l’eau nous fait bien sur comprendre que la hausse des tarifs peut répondre aux nécessaires travaux de mise aux normes des stations d’épuration. Cependant, nous ne devons pas faire payer les factures aux seuls ménages ! Proportionnellement, si mon information est bonne, les gros consommateurs (certains étant même de gros gaspilleurs!) ne contribuent pas plus ! Quand je parle de ces gros consommateurs je parle bien sûr d’entreprises commerciales ou industrielles à qui on fait finalement encore un cadeau. Car proportionnellement, les simples usagers paient beaucoup plus (2).

Dans ce contexte, il nous apparaît urgent de saisir l’opportunité de la loi Brottes afin de mettre en place une tarification sociale progressive de l’eau, une tarification éco solidaire. D’autres collectivités et intercommunalités se sont déjà engagées dans cette voie. La ville de Dax par exemple a mis en place en 2014 une tarification équitable de l’eau sur son territoire instaurant une tarification progressive avec les 30 premiers m3 gratuits.

Lors de la réunion de l’Observatoire de l’eau du 8 décembre dernier, ont été présentés les premiers éléments de l’étude commandée au cabinet Calia sur la faisabilité d’une tarification sociale. Ces premiers éléments utiles permettent d’avoir une photographie de la situation actuelle en matière de tarifs et des comparaisons des structures tarifaires différentes sur les pôles de Rouen et Elbeuf (3). Des pistes d’évolution de la grille tarifaire sont proposées avec des points de vigilances sur des effets induits ainsi que des propositions d’aides ciblées préventives et curatives en direction des publics fragiles dont l’habitat collectif social abrite un grand nombre de nos citoyens. Ce travail est nécessaire mais nous considérons que cette étude mérite d’être approfondie sans a priori et sans renoncer à l’objectif premier d’une tarification progressive et solidaire concernant l’ensemble des abonnés et des ménages.

Vous avez annoncé la semaine dernière dans la presse que vous n’écartiez pas cette perspective. L’année 2015 doit nous permettre de travailler afin que les conditions soient créées pour que notre intercommunalité s’inscrive dès 2016 dans cette démarche. C’est l’exigence que nous réaffirmons ce soir. Et nous regrettons vivement, comme la loi Brottes le prévoit, que nous n’ayons pu le décider avant le 31 décembre 2014 .

En tout cas, au vue de la situation actuelle, d’un gouvernement qui semble plus se préoccuper de faire des cadeaux aux entreprises que de privilégier les collectivités et les Français dont le niveau de vie baisse depuis 5 ans, donc au regard de cette situation, le groupe Front de Gauche s’abstiendra sur les délibérations portant sur les hausses des tarifs de l’eau « .

Il sera utile que dans les prochaines semaines, le collectif « Eau publique  » qui est composée de partis dont le PCF et d’élus, de syndicats, d’associations de locataires et de consommateurs puissent se réunir afin de faire le point d’un combat qui mérite vigilance, propositions et actions.

(1) NDLR: face aux tenants du privé, un premier bilan présenté dans un Observatoire précédent a été fait et montre le bon choix politique public sur la tarification que l’organisation, l’expertise et l’amélioration du réseau.

(2) NDLR: On peut aussi s’interroger sur la ponction financière de l’Agence de l’eau sous la présidence Sarkozy qui ne permet plus un soutien contributif financier de l’Agence aux investissements liés aux engagements européens.

(3)( NDLR: on doit s’interroger sur le prix élevé à Elbeuf).

UNE SEULE NORMANDIE C’EST VOTE ! La UNE collector de OUEST FRANCE améliorée par nos soins…

Beau cadeau à mettre sous le sapin de Noël de tous les Normands ! Une Normandie enfin réparée, recollée, réunifiée après plus de quarante années de chagrin, de déclin, de mépris ou de replis… On entendra des Miaou, des ronrons ou des… RUGISSEMENTS  !

Alors sur l’ETOILE DE NORMANDIE nous vous proposons une belle idée de veillée de Noël: savourez un bon Calvados hors d’âge chauffé lentement dans un grand verre, au coin de la cheminée, avec un bon feu allumé crépitant à l’aide de votre collection de vieux… OUEST FRANCE !  Vous savez, ce journal ligéro-breton qui flambe finalement très bien dans une cheminée normande !

Vous pourrez tout brûler mais gardez au moins la « UNE » de ce 18 décembre 2014… améliorée par nos soins :

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ETRANGE ! Nicole AMELINE appelle à la création d’un pôle métropolitain CAEN / LE HAVRE…

« Bizarre, vous avez dit: bizarre ! »

Nicole AMELINE, députée UMP de la Côte Fleurie (Ouistreham- Honfleur), historiquement hostile à la réunification normande et à tout ce qui pourrait venir depuis de « l’autre côte de l’eau », en appelle à la création d’un pôle métropolitain entre l’Agglomération du Havre (pôle métropolitain dit de l’Estuaire dont le dynamisme a été freiné par le préfet de région de Haute-Normandie, Pierre-Henry Maccioni sur ordre de Laurent Fabius qui ne supporte pas la concurrence havraise, vieille affaire !) … et l’agglomération de Caen La Mer où le nouveau maire UMP, Joël Bruneau, s’active à la création d’un « pôle métropolitain occidental » caennais avec… Thury Harcourt, Bayeux, Condé, Falaise, Valognes, Carentan, St Lô, Coutances, Granville… etc (et pourquoi pas aussi Fontaine Etoupefour, Bény Bocage, St Georges d’Elle, Sainte Honorine des Pertes ou Saint Pois?).

Lors de la dernière réunion organisée hier soir au Mémorial de Caen par le Conseil régional de Basse-Normandie sur le thème de la réunification, le maire de Caen a justement été interpellé par un citoyen d’origine havraise sur ce dossier sensible et essentiel et il n’a pas daigné répondre… Présent à la réunion, je l’ai rencontré et je l’ai relancé sur ce sujet.

Voici les éléments de langage du nouveau maire de Caen(un peu court comme réflexion !):

« Muscler Caen » en passant au statut de « communauté urbaine »; « fédérer autour de Caen » et ne pas s’insérer dans la rivalité historique entre Rouen et Le Havre.

Prudence excessivement « normande » de la part du maire de Caen, un « Normand d’adoption » d’origine berrichonne: Joël Bruneau apprend vite les meilleurs clichés de l’atavisme normand alors que nous comptions sur un « horsain » pour nous sauver de nous-mêmes !

Dans l’art de mettre la charrue on ne ferait pas mieux !

Alors que le député-maire UMP du Havre Edouard Philippe attend une association puissante avec son homologue de Caen pour commencer à reconstruire la future métropole multipolaire normande pour laquelle, précisément, la DATAR et le législateur avaient pensé en créant le dispositif du « pôle métropolitain » en 2010.

Alors que la région Normandie va se créer dans moins de deux ans, va t-on pousser le ridicule de créer trois pôles métropolitains séparés alors que les réalités géographiques, urbaines, économiques exigent la création d’un  réseau métropolitain à trois pôles?

En tout cas, la princesse de la Côte Fleurie nous étonnera toujours, elle qui s’est toujours plus ou moins opposée aux vues du maire du Havre (Rufenacht puis Philippe) au point d’être la dernière raison de vivre d’un maire de Honfleur qui refuse toujours de traverser l’Estuaire parce qu’il ne sait pas nager…

http://normandie.canalblog.com/archives/2014/07/27/30320015.html


 

http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/2127482/breves+normandie/pole-metropolitain-de-l-estuaire-de-la-seine–nicole-ameline-veut-associer-caen-au-projet-du-havre#.VJLF43tiAaQ

Pôle métropolitain de l’Estuaire de la Seine : Nicole Ameline veut associer Caen au projet du Havre

Publié le Il y a 38 Minutes
Pôle métropolitain de l’Estuaire de la Seine : Nicole Ameline veut associer Caen au projet du Havre

 

 

Députée UMP du Calvados, Nicole Ameline prône un Pôle métropolitain de l’ Estuaire de la Seine plus ambitieux, avec une vision élargie du territoire. Une réflexion nouvelle à l’aune de la Normandie.

Insee confirme la baisse des salaires et pouvoir d achat.

Le salaire moyen des Français a baissé en 2012

Emploi

Qu’ils soient salariés du secteur privé ou public, les Français sont logés à la même enseigne : après plusieurs années de ralentissement, leur salaire moyen net a baissé de 0,4 % entre 2011 et 2012, si l’on tient compte de l’inflation, selon l’Insee qui a publié hier son étude annuelle sur les salaires.
C’est la première baisse depuis 2002 ; même en 2008-2009, au plus fort de la crise financière, le salaire moyen net (en euros constants, c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation) avait toujours légèrement augmenté.
Ce sont surtout les salariés « non-permanents » – les intérimaires, CDD, ou ceux qui ont changé d’établissement entre 2011 et 2012 –, qui représentent près de la moitié de la population salariée, qui souffrent ; les salariés permanents ont vu, eux, leur salaire augmenter plus que l’inflation (+ 0,7 % en euros constants).
Selon l’Insee, « une partie de cette évolution peut provenir de la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires » appliquée dès septembre 2012. Les salariés à temps complet des entreprises de plus de 10 salariés ont ainsi, en moyenne, effectué 5,7 % d’heures supplémentaires en moins sur le dernier trimestre 2012, par rapport au dernier trimestre 2011.
En 2012, le salaire horaire moyen net était de 14,33 euros, 14,95 pour les hommes, 12, 81 pour les femmes (le chiffre retenu prend en compte les primes et l’intéressement, sauf ceux qui sont placés sur un plan d’épargne entreprise). L’écart reste donc fort entre les rémunérations des hommes et des femmes, même s’il diminue un peu avec le temps ; s’il était de 21,5 % en 2002, il est de 19,2 % dix ans plus tard.
Le salaire mensuel net moyen est de 2 154 euros ; mais comme les 1 % les mieux payés reçoivent plus de 6 % de la masse salariale, le salaire médian, c’est-à-dire celui qui partage la population en deux moitiés égales, est de 1730 euros par mois.

Télécharger l’étude de l’Insee sur les salaires.

Le Parlement européen se prononce pour un Etat palestinien

Déclaration de Patrick Le Hyaric, Député au Parlement européen, Vice-président du groupe GUE/NGL :

« A la suite de plusieurs parlements nationaux dans l’Union européenne, le Parlement européen vient de voter, ce mercredi 17 décembre 2014, une résolution dite de « compromis » c’est-à-dire qu’elle est le résultat de discussions entre les différents groupes du Parlement européen. »

Dans ces débats, nous n’avons ménagé aucun effort pour obtenir la meilleure résolution possible. L’objectif est d’aider au mieux le peuple palestinien et l’autorité palestinienne dans leur combat pour qu’enfin soient reconnus leur souveraineté et leurs droits. La résolution adoptée, par 498 votes pour et 88 votes contre, est donc un pas de plus appuyant la reconnaissance de l’Etat palestinien dans les frontières de 1967. Même si nous aurions souhaité un texte plus clair et plus précis, nous l’avons soutenu, dès lors qu’il peut constituer un point d’appui.

Ainsi, à l’article 1, il est écrit : « Le parlement européen soutient le principe de la reconnaissance d’un Etat palestinien et la solution à deux états et estime que ceci doit aller de pair avec le développement des pourparlers de paix ».

Article 2 : « Soutient les efforts du Président Abbas et du gouvernement de consensus national palestinien, souligne à nouveau l’importance de consolider l’autorité du gouvernement de consensus palestinien et son administration dans le bande de Gaza, demande un soutien constant de l’Union européenne pour le renforcement des capacités institutionnelles palestiniennes ».

Article 5 : « Réaffirme son soutien ferme à la solution à deux Etats sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem comme capitale des deux Etats. Un Etat d’Israël dont la sécurité doit être assurée aux côtés d’un Etat palestinien, indépendant, démocratique, contigu et viable, coexistant dans la paix et la sécurité sur la base du droit à l’autodétermination et le plein respect du droit international ».

Article 60 : « Invite la haute représentante, vice-présidente de la Commission à faciliter une position commune de l’Union européenne sur ce sujet ».

Article 70 : « Décide de lancer une initiative parlementaire pour la Paix », visant à rassembler les différents partis de l’Union européenne, israéliens et le Parlement palestinien pour faire avancer un agenda pour la paix et pour compléter les efforts diplomatiques de l’Union européenne ».

Rapprochement historique entre Cuba et les Etats-Unis

 

Raul Castro et Barrack Obama s’étaient serrés la main aux obsèques de Mandela

 

 

 

Raul Castro et Barack Obama prennent conjointement la parole pour annoncer un tournant historique dans les relations entre les deux pays. Les sanctions économiques qui étranglent l’île depuis 50 ans vont s’alléger

et les relations diplomatiques vont reprendre.

C’est la libération d’Alan Gross, 65 ans, ancien contractuel de l’agence fédérale américaine pour le développement international (USAID), qui a enclenché le mouvement. Libéré en échange de trois agents cubains arrêtés en 1998 aux Etats-Unis (voir encadré), il avait été arrêté le 3 décembre 2009 à Cuba, pour avoir introduit du matériel de transmission satellitaire interdit. Depuis, Washington faisait de sa libération une condition indispensable à la levée de l’embargo qui dure depuis 1962. C’est chose faite. Les présidents Barack Obama et Raul Castro ont finalisé l’échange de prisonniers et les mesures de rapprochement entre les deux pays lors d’un long coup de téléphone mardi.

Raul Castro confirme le rétablissement des relations diplomatiques avec les Etats-Unis

Le président cubain Raul Castro a annoncé mercredi que, avec son homologue américain Barack Obama, ils s’étaient « mis d’accord sur le rétablissement des relations diplomatiques » entre les deux pays, interrompues depuis plus d’un demi-siècle. Toutefois, « cela ne veut pas dire que le (problème) principal, l’embargo économique, ait été résolu », a-t-il ajouté dans une allocution diffusée par les médias d’Etat.

De son côté, le président Barack Obama a annoncé avoir demandé au secrétaire d’Etat John Kerry d’engager des discussions avec Cuba sur une normalisation des relations diplomatiques, qui ont été rompues en janvier 1961. Il a ajouté qu’il allait évoquer avec les membres du Congrès américain la levée de l’embargo en vigueur contre l’île. Dans une allocution télévisée, le président américain a reconnu que la politique « rigide » menée par Washington à l’égard de Cuba ces dernières décennies avait eu peu d’impact. « Je pense que nous pouvons aider davantage les Cubains » en discutant avec le gouvernement de La Havane, a estimé Obama

Les Etats-Unis et Cuba, séparés seulement par les 150 km du détroit de Floride, n’ont plus de relations diplomatiques officielles depuis 1961. L’embargo américain maintenu depuis 1962 étrangle l’île, malgré les condamnations, chaque année, à une écrasante majorité aux Nations unies. L’an passé, sur les 193 États qui composent l’Assemblée, 188 ont voté en faveur de la levée du blocus.

Chiffres en main, les autorités cubaines ont expliqué à l’occasion des 50 ans du blocus que l’embargo unilatéral des Etats-Unis avait coûté à l’île 751 milliards de dollars, et touché tous les aspects de la vie quotidienne, toutes les catégories de la population, essentiellement les plus vulnérables : enfants, personnes âgées… Washington ne permet pas même la vente de médicaments à Cuba, alors que la convention de Genève interdit cet embargo sur les médicaments… Les déclarations récentes de Cuba et des Etats-Unis en vue de coopérer pour combattre le virus Ebola montraient un vrai changement d’attitude. Changement d’attitude sensible également chez la population puisque tous les derniers sondages montrent que les Américains étaient en majorité favorables à la levée de l’elmbargo.

Les 3 derniers des 5 de Miami rentrent au pays. La nouvelle a fait le tour de l’île où ces hommes sont célébrés comme des héros de la lutte anti-impérialiste et anti-terroriste. Le 12 septembre 1988, Gerardo Hernandez, Ramon Labañino, Fernando Gonzalez, René Gonzalez et Antonio Guerrero étaient arrêtés en Floride, aux États-Unis, puis injustement condamnés à des peines de prison allant de quinze ans à deux fois la perpétuité plus quinze ans. Ces agents de l’État cubain avaient pour tâche d’infiltrer les groupes d’extrême droite paramilitaires anticastristes afin d’empêcher qu’ils ne commettent des actes terroristes contre Cuba.

PIMANDIE, PINARDIE… Adieu défintif à une belle idée d’ivrognes !

« La Normandie réunifiée ? Une idée du passé » a récemment déclaré un certain Alain LE VERN du fond de la poubelle de l’Histoire ! Mais il reste encore quelques nostalgiques un peu saouls de cette grandiose vision d’ivrognes digne d’un « soleil » rouennais qui les faisaient chanter à tue tête les louanges néo-neustriennes d’une grande région « littoral Nord Ouest » ou « Arc Manche » du Mont Saint Michel à Chimay… Mais la pression hollandaise en a heureusement décidé autrement ! Le bon bère Normand du bon père Hollande…

Mais quelques uns encore cet automne chantaient la « PIMANDIE » à moins qu’il ne s’agisse de la « PINARDIE »… HIPS HIPS HIPS !

Pimandie_l_ivrogne

« NORMANDIE »: seule vraie région de France…

La Normandie réunifiée n’est pas la première région de France, en km², en part de PIB ou en population… Mais elle est d’ores et déjà la SEULE VRAIE REGION de France puisqu’elle bénéficie d’un double et précieux privilège: être assise sur une évidence géo-historique dont on a fêté le 1100ème anniversaire de l’existence et bénéficier d’un nom historique et prestigieux reconnu dans le Monde entier (pour rappel, classement Facebook 2014: « Normandie » est en 7ème position !)

Aussi on échappera aux grands débats hilarants et surréalistes de trouver un nouveau nom à une région qui n’existe pas (par exemple: Midi d’Oc; Grande Aquitaine; Septimanie; Avernorhodalpie: on dirait le nom d’une maladie…) voire, qui risque de ne jamais exister vraiment ! (ACHLOR)

Si la droite (laquelle?) s’avisait, comme elle le fera sûrement après 2017, de redessiner la carte qui vient d’être votée, il est à peu près certain que la Normandie unifiée, région modèle, cas d’école, région pilote ou laboratoire, seule vraie région de France, ne soit à nouveau chambardée…

La Normandie, contrairement à ce que nous assène Ouest France, est évidente, elle est reconnue par tous: il faut simplement que les Normands et les Normandes s’approprient la Normandie en se connaissant mieux, en se reconnaissant en faisant sauter les murs d’ignorance, de mépris ou de méprise construits pendant quarante années de division régionale et de ratatinement localiste et crétin…

La reconstruction d’un ESPACE VECU REGIONAL NORMAND (Armand Frémont) doit être le premier grand chantier de l’UNITE NORMANDE…

seule_vraie_r_gion_de_France

« Ptêt’ben qu’oui, ptêt’ben qu’non ! »

Les Normands ne sont pas indécis ou indifférents mais rationnels… Ce cliché normand que l’on ressort à la moindre occasion a une origine historique et culturelle fort intéressante. Puisqu’il faut le faire remonter aux pratiques sociales normandes nées du droit coutumier normand qui prévoyait, déjà, avant la conclusion définitive de tout accord ou contrat, un délai de rétractation permettant à chaque partie de mûrir une décision« Laisse le venir » dit-on aussi souvent en Normandie avant de répondre ou d’agir de façon définitive !

En quelque sorte, notre « Ptêt ben qu’oui, ptêt ben qu’non » est le temps nécessaire et indispensable du débat démocratique avant de trancher définitivement:

Normands_rationnels

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