Yvelines : un institut de beauté cambriolé à Houilles, 35 000€ de préjudice

Yvelines : un institut de beauté cambriolé à Houilles, 35 000€ de préjudice
Un institut de beauté installé boulevard Jean-Jaurès, à Houilles (Yvelines) a reçu la visite de cambrioleurs. Le préjudice est très important : il est estimé à 35 000 euros par la victime.

Les faits ont été découverts samedi 27 décembre, en milieu d’après-midi. Selon les premières constatations policières, le ou les auteurs sont entrés par un garage après effraction, puis ont forcé une porte donnant accès à l’institut de beauté. Une machine anticellulite et une machine minceur à ultrasons ont été dérobés.

Le service local de police technique et scientifique (SLPT) a procédé à des relevés de traces et d’indices. Une enquête a été ouverte

Yvelines : à Trappes, la vitrine d’une pharmacie détruite par représailles ?

Yvelines : à Trappes, la vitrine d'une pharmacie détruite par représailles ?

Une pharmacie de Trappes (Yvelines) qui avait refusé de délivrer des médicaments à une femme voilée aurait été victime de représailles samedi vers 12h30. La vitrine de la pharmacie a été entièrement détruite par des jets de pierres et la façade recouverte de tags injurieux et fascistes.

Une plainte a été déposée par la pharmacienne et une enquête ouverte par les services de police. 

Le Havre : un appartement détruit par un incendie, une personne hospitalisée

Le Havre : un appartement détruit par un incendie, une personne hospitalisée
Une personne a été incommodée par les fumées dégagées par un incendie qui s’est déclaré ce lundi matin vers 10 h 45, 66, rue René Bazille, au Havre (Seine-Maritime).

Les sapeurs-pompiers sont arrivés très vite sur place et ont pu éviter que le feu se propage aux autres appartement du rez-de-chaussée qui ont été évacués. Les flammes ont entièrement détruit l’appartement d’où le feu est parti, dans des circonstances encore ignorées. Un des résidents a dû être transporté au centre hospitalier Jacques Monod, pour des soins.

Une enquête a été ouverte par les services de police du Havre.

Qui part en vacances d’hiver ?

Les Français sont peu nombreux à privilégier ces vacances pour quitter leur foyer, révèle l’Observatoire des inégalités. Son étude montre que 65 % d’entre eux ne partent pas à cette période, et seulement 8 % des Français partent au ski un an sur deux. A titre de comparaison, la tendance s’inverse en été, où 70 % des Français indiquent profiter des vacances pour quitter leur domicile.

Rage sur ring

Le Rive Gauche présente Raging Bull, une création de Caliband théâtre mettant en scène
un comédien, un danseur hip-hop et un musicien électro. Une oeuvre hybride inspirée
de la vie du champion du monde de boxe Jake LaMotta. Quand la culpabilité se
loge dans le cuir des
gants de boxe, elle cogne
avec rage pour mieux
s’exposer aux coups. Dans la langue
de Jake LaMotta, petit voyou blanc du
Bronx, cette colère auto-destructrice a
pour nom Raging Bull (Taureau furieux).
Pour beaucoup, c’est un nom mythique
sur une affiche, celle du film de Martin
Scorsese. Mais, de cette rage quasianimale,
le cinéaste américain n’avait
qu’affleuré les sombres origines, malgré
une image en noir en blanc où sang et
sueur se confondent dans une tonalité
très « film noir ».
Ce sont ces origines-là, poisseuses et
tragiques, dont s’est emparé Mathieu
Létuvé pour créer son propre Raging Bull
sur la scène du Rive Gauche. « L’enfance
de LaMotta est une clé pour comprendre
la rage qui l’animait », lâche le comédien
et metteur en scène sans vouloir révéler
les causes de cette culpabilité aux
83 victoires dont 30 par KO. « C’était
d’abord une lutte contre lui-même,
contre la culpabilité. »
Il faudra voir le spectacle pour comprendre
pourquoi LaMotta encaissait les
coups, jusqu’à en épuiser ses adversaires
les plus coriaces. Un spectacle
« hybride », prévient Mathieu Létuvé,
où le comédien incarne tous les personnages,
dialoguant avec un danseur, sous
le flow d’un musicien électro. « Ils vont
chercher dans la grammaire du hip-hop
pour répondre au récit », indique-t-il.
Le Raging Bull de Mathieu Létuvé n’est
pas un « remake » théâtral du film de
Scorsese mais une création directement
inspirée de l’autobiographie du « vrai »
LaMotta aujourd’hui âgé de 92 ans. Un
livre (publié en français aux éditions
13e Note) dont le titre Raging Bull est
certes devenu célèbre grâce au couple
Scorsese-De Niro, mais dont la paternité
est bel et bien à porter au crédit littéraire
de LaMotta et consorts.
« Une confession brute qui m’a touché »,
confesse le même Mathieu Létuvé qui
reconnaît « quelque chose de monstrueux
» dans ce Jake LaMotta des
bas-fonds du Bronx. Une monstruosité
qui ne pouvait que fasciner la compagnie
Caliband théâtre, dont le nom renvoie
au personnage difforme et vil de
La Tempête de Shakespeare, pièce
montée par la troupe et jouée au Rive
Gauche en 2011.
Mais c’est le personnage de LaMotta qui
intéresse en premier lieu le metteur en
scène. La boxe n’est ici qu’« une toile
de fond », confie-t-il. LaMotta n’a que
16 ans quand il découvre la boxe en prison,
sous la férule d’un curé. « Raging
Bull est une histoire de rédemption. » Qui
a vu le film de Scorsese ne s’en étonnera
pas, le thème imprègne l’oeuvre du
cinéaste. On l’aura cependant compris,
contrairement au film, le ring ne sera
dans ce Raging Bull-ci que le cruel
théâtre d’un drame où les coups meurtrissent
l’âme.
Pourtant, la boxe n’est pas un art étranger
à Mathieu Létuvé. Le comédien a
pratiqué le noble art et a remis les gants
à l’occasion de la préparation du spectacle.
« Je voulais créer un écho entre le
théâtre et la boxe. » Dont acte. Mathieu
est allé trouver le Ring stéphanais. Une
rencontre qui a emballé Nathalie Hellin,
secrétaire du club de boxe. « L’artiste sur
scène est nu comme un boxeur, dit-elle.
Sur le ring comme sur scène, on est seul
face au public, on n’a pas intérêt à rater
sa prestation. » Quant à Jake LaMotta,
Nathalie Hellin ne le connaît qu’à travers
le rôle de De Niro. Le vainqueur de
Marcel Cerdan ne compte pas parmi les
légendes de la boxe. « LaMotta n’est pas
un exemple de bon boxeur, reconnaît
Mohamed El Karraz, président du Ring
stéphanais. Mes références sont plutôt
Sugar Ray Léonard ou Mohamed Ali. »
Pour Mohamed El Karraz, les « encaisseurs
» comme LaMotta s’exposent
trop aux problèmes neurologiques pour
forcer le respect. « Ce que j’apprends
à mes boxeurs, c’est que la meilleure
attaque, c’est la défense », précise-t-il.
Même si, aux qualités premières d’un
bon boxeur, « la discipline et l’hygiène de
vie », s’ajoute « la rage », concède-t-il.
La rencontre entre Caliband et le Ring
stéphanais fait toutefois écho avec
LaMotta. C’est le Rouennais Affif Djelti
qui entraîne le Ring stéphanais. Comme
LaMotta, l’homme est champion du
monde. Quatre fois, dans la
catégorie des super-plumes,
trois fois d’Europe et six fois de
France. Affif Djelti est cependant
aux antipodes du « style »
LaMotta, le premier boxant
dans l’esquive, quand le second
encaissait. « Si tu veux gagner,
ne cherche pas à détruire,
construis ta victoire », clame
Affif Djelti. Une devise qu’aura
finalement fini par comprendre,
en son temps, le champion du
Bronx. Il conclura les dernières
pages de son autobiographie
en des termes similaires : « Je
me battrai pour bâtir, non pour
détruire. » Comme quoi, la
rédemption peut elle aussi se
loger dans des gants de cuir.

DU RING À LA SCÈNE
Une collaboration s’est nouée entre Le Rive Gauche, le centre socioculturel Georges-Déziré et le Ring stéphanais, via le spectacle « Raging Bull » de Caliband théâtre. Vendredi 9 janvier, le centre socioculturel Georges-Déziré projettera le film de Martin Scorsese à 19h (durée: 129 minutes, à partir de 15 ans, entrée gratuite sur réservation au 02.35.02.76.90). La projection sera suivie du vernissage de l’exposition de Yann Cielat qui a photographié les boxeurs du Ring stéphanais. Samedi 10 janvier, des extraits de la pièce de Mathieu Létuvé seront donnés aux adhérents du club de boxe et du centre socioculturel Georges-Déziré.

Seine-Maritime : un sapeur-pompier a le pied arraché lors d’une intervention à Montivilliers

Seine-Maritime : un sapeur-pompier a le pied arraché lors d'une intervention à Montivilliers
Alors qu’il intervenait équipé d’une lance à incendie sur un départ de feu dimanche 28 décembre vers 18 heures, dans une société Normandie Palettes, à Montivilliers, près du Havre, un jeune sapeur-pompier de Seine-Maritime a été grièvement blessé. Le jeune soldat du feu (21 ans) a eu un pied, pris en tenaille dans les barreaux de la grande échelle qui se déployait, coincé et arraché.

Ses collègues sont rapidement intervenus pour lui porter secours et prodiguer les premiers soins en attendant l’arrivé du médecin du SAMU. La victime a été évacuée par hélicoptère sur le centre hospitalier universitaire Charles Nicolle à Rouen, où elle devait subir une opération chirurgicale très délicate.

Rencontre avec l’abbé Gérard Meybeck

Il arrive paisiblement, et s’installe dans la salle principale du presbytère. L’Abbé Gérard Meybeck est le gardien de la paroisse Saint-Hildevert de Gournay lès Lyons depuis bientôt 10 ans. Entouré par les sœurs, il prépare les fêtes de Noël et son marathon de messes.
76 ans d’expérience
L’Abbé Gérard Meybeck est Rouennais d’origine. Il a étudié au […]

Le Havre : un SDF arrêté après un vol avec violences sur une personne âgée

Le Havre : un SDF arrêté après un vol avec violences sur une personne âgée
Une femme de 71 ans a été victime d’un vol avec violences samedi 27 décembre, peu avant 10 heures, au Havre (Seine-Maritime). La septuagénaire a été bousculée et jetée à terre par un individu qui lui a arraché son sac à main avant de prendre la fuite. Un équipage de la compagnie départementale d’intervention (CDI) a interpellé un peu plus tard, rue Félix Faure, un individu dont le signalement fourni par la victime correspondait à l’agresseur recherché.

Le suspect, âgé de 19 ans et de nationalité algérienne, s’est dissimulé derrière un transformateur à la vue des policiers qui l’ont interpellé. Il était en possession d’une carte bancaire au nom de la victime et d’une somme d’argent dont il n’a pu expliquer la provenance. 

Placé en garde à vue pour vol avec violences, le jeune homme a reconnu les faits et a indiqué aux enquêteurs où il s’eétait débarrassé du sac à main.  Ce dernier a été retroyuvé et restitué à sa propriétaire qui, elle, a été prise en charge par des membres de sa famille.

L’agresseur présumé, sans domicile fixe, s’est vu notifier une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) devant le tribunal correctionnel du Havre, avant d’être remis en liberté. 

Tribulations d’un Normand en Normandie (nouvel épisode…)

Un lecteur régulier de l’Etoile de Normandie nous a fait parvenir le témoignage suivant… Il est plutôt édifiant ! Il sera judicieux de renouveler ce constat quelques années après la réunification normande pour en mesurer l’impact positif sur le reflet régional normand qui n’est guère… reluisant pour le moment ! Il va bien falloir faire un grand ménage chez nous, passer le chiffon sur les vitres et les miroirs pour qu’on puisse bien voir notre goule normande dans le paysage !

L’armoire normande demande un minimum d’entretien…

 

 

Les tribulations d’un normand en Normandie (nouvel épisode)

 

Profitant d’une visite à la famille, lors de la fête de Noel, j’ai entrepris une excursion dans ma vieille province natale.

Au programme, cette fois-ci, une visite matinale de la basilique de Lisieux dont j’avais oublié la magnificence des mosaïques, ainsi que le rayonnement international du lieu : dès l’ouverture, déjà quelques visiteurs étrangers et des 4 coins de la France.

 

Période de Noel oblige, je « tombe » sur une très belle exposition de crèches du monde. Représentant la France, l’incontournable crèche provençale et ses santons ainsi qu’une crèche normande (grange en colombages) et une crèche bretonne (des personnages sculptés en granit). Toutes ces crèches, d’où qu’elles viennent, réalisées dans des matériaux locaux, étaient particulièrement remarquables. Avant de partir, je jette un coup d’œil au livre d’or et bien évidemment l’un des derniers commentaires retient mon attention :  « vive la Bretagne » signé Adrien et Corentin. Je laisse le soin au lecteur d’apprécier le désordre psychologique dans certaines têtes…

 

Je poursuis mon périple un peu plus au Sud, à Livarot exactement, où j’entreprends la visite de la fromagerie Graindorge.

Passage obligé par la salle d’exposition pour accéder au musée je suis « interpellé » par des peintures de phares bretons exposées au milieu de toiles de la côte fleurie et autres endroits de Normandie. Bizarre de trouver ces phares au fin fond de la Normandie…Pas grave, je me réchauffe le cœur avec le musée qui nous montre la splendeur de la Normandie à travers ses paysages, ses fromages AOP et ses vaches. Cocorico !!! ou plutôt Meuh !!!

 

Naturellement, je décide de faire des emplettes au magasin d’usine. Fromages et produits laitiers bien entendu et autres spécialités de Normandie sont présents ainsi que la marque Heula. Cependant mon œil inquisiteur est attiré par des sucreries « œufs de mouettes » ainsi que des berlingots bretons (c’est leur nom) et autres confiseries au beurre salé : je n’ai eu qu’à retourner ces emballages pour m’apercevoir que la société distribuant ces produits était de Vertou (Nantes)…j’ai donc immédiatement signalé cette aberration en remplissant une fiche de satisfaction du visiteur qui, j’espère, atterrira sur le bureau de Monsieur Graindorge et l’amènera à réfléchir…

 

Après ces péripéties qui m’avaient quelque peu ébranlé, je passe à Vimoutiers et constate que les statues de Marie Harel et de la vache normande sont toujours en place devant la mairie ouf !!! pour fêter cela, je m’offre des tripes à la mode de Caen, arrosées d’un gouleyant cidre local dans un bon petit restaurant de la ville (je peux fournir l’adresse en privé à ceux qui le désirent) .

 

Remis sur pied, après ce bon repas, je décide de pousser jusqu’au château de Carrouges où lors d’une visite guidée de ce monument, il est question de l’histoire de la Normandie à travers l’histoire de ce château.

 

Il est temps pour moi de sortir des limites de ma province, de rejoindre ma région d’adoption avec mes souvenirs en tête. A part ces quelques bizarreries, j’ai retrouvé avec plaisir sous un ciel d’hiver, ma Normandie unie, rurale et authentique. Bien loin de l’agitation et des considérations des centres urbains, bien loin aussi des sites hyper touristiques comme le Mont St Michel ou Honfleur avec leur cortège d’aberrations en tout genre pour attirer le gogo-touriste que j’avais dénoncé dans mes précédents billets.

 

cordialement,

Barreau, contributeur du forum

 

DEBAT PUBLIC sur la REUNIFICATION: la frustration de l’opinion normande

Attention, attention… à ce que le seul projet collectif et positif que nous ayons à portée de main pour ici et maintenant ne soit pas dénaturé par les habituelles machinations politiciennes qui ruinent systématiquement et depuis des années dans ce pays tout envie de faire de la politique au sens grec et… normand du terme !

Le verrouillage de toutes les solutions normandes « par le haut » ou pire, par un rapport de force de type politicien imposé par une classe de grands professionnels d’eux-mêmes devenue une caste pour ne pas dire une clique, signifierait la mort dans l’oeuf d’un espoir normand renaissant…

C’est la crainte qu’avait exprimé il y a quelques semaines le philosophe Michel Onfray, fondateur de l’université populaire de Caen. Cette crainte nous la partageons plus que jamais. Elle aussi partagée par les personnels administratifs des deux conseils régionaux normands appelés à fusionner dans un an: on nous a fait savoir, par exemple, que les personnels administratifs de la région Haute-Normandie n’avaient pas le droit de communiquer avec leurs homologues de Basse-Normandie sur le processus de la fusion…

Même crainte semble-t-il du côté des deux CESER normands (Conseils économiques sociaux et environnementaux régionaux) qui permettent une représentation institutionnelle de la société civile normande (via les organisations syndicales et associatives) et dont le rapport sur l’état des lieux avant fusion normande très attendu par tous les acteurs fera l’objet d’une présentation le 12 janvier 2015 devant une assemblée plénière des élus régionaux des cinq départements normands: il était temps !

Car les élus régionaux normands qui peinent encore plus que la société civile régionale à « enlever le Haut et le Bas » n’ont toujours pas eu l’occasion de commencer à travailler ensemble en commission spéciale paritaire Haut/ Bas normande.

Ce sont les CESER qui ont fait ce travail redoutable car il faudra bien s’apercevoir enfin que les 15 dernières années n’ont guère été constructives sur le terrain des coopérations structurelles ou fusionnelles entre les deux régions françaises sans cesse citées en exemple pour justifier l’évidence d’une fusion régionale.

Politiquement, pour ceux et celles qui en auraient le courage, le rapport du CESER permettrait de faire le bilan de plus de quarante années de division en identifiant les grandes fragilités régionales voire les urgences (inachèvement du désenclavement; exode de la jeunesse et retard en terme de formation; perte de souveraineté économique et institutionnelle); faire le bilan du « sabotage » Le Vern (1998 – 2013) en identifiant les grandes divergences dans les politiques régionales normandes.

Bref! commencer un vrai débat public dans lequel la société civile normande dans son ensemble doit prendre toute sa place: et comme il ne faut surtout pas compter sur nos élus pour qu’il en soit ainsi, il faut que la société civile normande s’empare de l’occasion pour se faire entendre ! On n’est jamais mieux servi que par soi-même…

Sur la question « capitale », précisément, la société civile normande a son mot à dire: c’est la raison pour laquelle nous organisons un cycle complet de réunions avec la participation du collectif des Quinze géographes universitaires normands à partir du 6 janvier prochain à Caen et à Rouen… (voir ici même la présentation de ce cycle de réunions publiques ouvertes à tous).

Enfin, il va sans dire que la société civile normande ne peut pas être seulement une spectatrice passive du débat régional normand qui va enfin avoir lieu à l’occasion des premières élections régionales normandes de l’Histoire, en décembre 2015.

Sur ce point précis, le collectif citoyen et républicain « Bienvenue en Normandie » fera en janvier 2015, sur l’Etoile de Normandie et sur d’autres médias, une proposition importante qui, nous l’espérons, devrait avoir l’écho qu’elle mérite. Si tel n’était pas le cas, nous aurions alors le droit de nourrir les plus graves inquiétudes quant à l’avenir de la démocratie représentative dans notre pays…


 

En attendant, nous publions le message de ce citoyen normand sur le site « Normandie2016.fr » qui nous parait bien représentatif des frustrations de nos concitoyens en Normandie:

http://www.normandie2016.fr/

Christophe Pizy

Bonjour,

Y a-t-il des hauts normands pour causer avec nous ? J’ai la sensation que seuls les normands d’en bas s’expriment ici. A moins, à moins…que les choses soient si bien pliées qu’on nous laisse parloter seuls ? La Basse-Normandie (à l’origine de ce site si l’on en juge par les mentions légales), ne ménage pas sa bonne volonté. A bien des égards elle a fait preuve d’un état d’esprit ouvert et moteur dans cette fusion. Rouen fit la moue, pensa du mal de la fusion (Le Vern), puis pensa à la Picardie, puis vint à l’idée, bien forcée.

J’ai peur que le fait qu’en Basse-Normandie nous ayons été plus demandeurs, puisse être interprété comme un aveu de faiblesse de la part de la Haute, et que cela ne pèse aussi dans le choix de la capitale. Il fallait bien que certains fassent le premier pas… Mais un mariage moderne peut-il reposer uniquement sur un rapport de force ? N’y accole-t-on pas le nom des mariés et ne partage-t-on pas taches et prérogatives dans un couple heureux ? La Normandie ne peut être organisée de façon pyramidale.

Ce qui est dommage c’est qu’aucun débat inter-régional ne soit prévu impliquant et réunissant les citoyens des deux parties normandes ! Cela paraît aberrant. Si les haut et les bas pouvaient se parler en public devant leurs élus cela serait bénéfique et sans doute instructif. Pas chacun de son côté normand. Il n’y a même pas eu de réunion publique au Havre…

La réforme étant complètement descendante, les citoyens n’ont pas été suffisamment associés en amont et le temps risque de manquer maintenant. Les interrogations ne cessent de s’exprimer, les couleuvres pointent… Et s’il y a une part de fantasme dans toutes les appréhensions légitimes qui s’expriment sur la nature de la fusion concernant la Basse-Normandie et la localisation du pouvoir, il serait bon d’éviter la « com’ »  et plutôt informer les citoyens en temps réel sur l’état des discussions et des travaux en cours, sur ce site ou un autre. Cet outil (à l’instar du site LNPN qui publie ses rapports) synthétiserait et rendrait compte du travail préparatoire des élus à la fusion entre les deux collectivités, et permettrait au final d’y voir plus clair, dans les consensus comme dans les achoppements.

Vous auriez peut-être davantage de contributions sur un tel site que sur celui-ci qui décrète de façon un peu angélique que ça va être formidable. Rappelons aux élus que sur cette affaire de fusion aucun chèque en blanc n’a été signé par les électeurs avant leur mandat… Il est légitime de demander des bilans d’étapes plus serrés et complets, accessibles au public…Sur le site du CRHN on ne trouve quasiment pas un mot sur la fusion normande…Navrant. Sur celui du CRBN on annonce en actu la « Fin des réunions publiques sur la fusion de la Normandie »… Fermez le ban ?

Ce serait bien que ça commence, au contraire : pourquoi pas continuer le principe des débats et rencontres publiques mais peut-être avec des thématiques ciblées qui permettent de mobiliser les citoyens des deux rives selon les problématiques qui les concernent plus particulièrement dans le cadre de cette fusion ? Cela se fait au niveau des décideurs, mais comme vous avez pu le constater les citoyens lambda ont aussi des choses à vous dire.

Cordialement, C.P.

Yvelines : le cadavre d’un inconnu découvert dans un champ à Le Mesnil-le-Roi

Yvelines : le cadavre d'un inconnu découvert dans un champ à Le Mesnil-le-Roi
Le cadavre d’un homme âgé d’une cinquantaine d’années a été découvert par des chasseurs, hier dimanche vers10h35, en bordure d’une route (D157) à Le Mesnil le Roi (Yvelines).

Le corps était allongé dans une mare d’eau formée entre deux sillons d’un champ agricole. Aucune trace suspecte de coups ou de violences n’a été relevée sur le corps de la victime qui a été transporté au centre hospitalier de Garches en vue d’être autopsié. 

Une carte nationale d’identité au nom d’un homme né en octobre 1957 et originaire de Guyane a été découverte à proximité du cadavre, mais, selon les premières investigations policières, elle ne corrrespondrait pas à l’identité de la victime.

Une enquête a été ouverte.

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