FETE DE L’HUMANITE 2014 : Un grand cru …

Fete Huma 14

FETE DE L’HUMANITE : Un moment de luttes contre le libéralisme et les mauvais coups du gouvernement tout au service des plus riches.

Mais la fête, c’est aussi un moment de culture pluri-disciplines, un moment de convivialité avec des débats, des concerts, de la gastronomie …

Je vous invite particulièrement au stand des « Lectrices et Lecteurs de l’Humanité de Normandie » (S2LHN) dans l’espace Normandie, avenue Frida Khalo.

Vous pourrez ainsi déguster la fameuse « chatouillette » de l’auberge de Normandie …

Nous vous y attendons …

fETE hUMA 14 AFFICHE

La fête de l’Huma 2014, ce sera aussi un moment pour dire NON à la réforme territoriale qui se met en place sous l’impulsion de Valls et Hollande, une réforme qui n’a rien à envier à celle de 2010 de sarkozy

Signez l’appel pour un référendum sur la réforme territoriale, pour un nouvel élan démocratique, donnons la parole au pleuple.

PETITION
Pour un référendum sur la réforme territoriale
Appel pour un référendum sur la réforme territoriale en cours
Pour un nouvel élan démocratique donnons la parole au Peuple
Après la loi d’affirmation des métropoles, la réforme territoriale annoncée tambour battant dans la foulée des élections est en train d’être adoptée au pas de charge, sans débat ni concertation.
Il s’agit de changements majeurs qui mettent en cause le socle républicain en réduisant de façon considérable les espaces d’intervention citoyenne, en portant des coups sévères à la capacité d’action de la puissance publique, en mettant à mal l’égalité entre les territoires.
En balayant les apports créatifs de la décentralisation, ces projets auront pour effet de concentrer les pouvoirs entre les mains de quelques-uns, d’instaurer des tutelles et une technocratie puissante, pour mettre les territoires désincarnés plus encore au service de la concurrence libérale.
Cette restructuration massive s’accompagne d’une volonté farouche de réduire le volume de l’action publique (pacte de responsabilité) et se traduit par une réduction sans précédent des moyens des collectivités locales déjà en difficulté pour assurer le développement de nos territoires et la réponse aux besoins de la population.
Le mouvement sportif, les acteurs culturels, l’éducation populaire en payeront le prix fort, et il en sera de même pour le tissu économique et les services publics locaux. Cette logique doit être refusée et nous devons protéger l’investissement public en rejetant l’austérité programmée. La remise en cause des collectivités locales où nous avons appris à vivre et décider ensemble dans une certaine proximité n’est pas la solution pour remédier aux insuffisances démocratiques et relever les défis de notre temps.
Face à la crise politique, il est urgent de refonder ensemble la République Française. Cela doit se faire dans un grand mouvement de réappropriation populaire et d’intervention citoyenne.
C’est pourquoi, nous demandons – c’est là, la seule urgence véritable – un grand débat public ainsi que la consultation de notre peuple par référendum sur la réforme territoriale en cours.

NOM -Prénom
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Tel -Mail
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Pétition à retourner à PCF Sotteville – Maison du Peuple 161, rue Pierre Corneille 76300 SOTTEVILLE-lès-Rouen

VALLS 2 A droite toute !

La démission du gouvernement Valls, cinq mois après son entrée en fonction, était un premier et terrible constat d’échec. La liste du gouvernement Valls 2 en est un second, tout aussi éclatant, avec une équipe toujours plus étroite politiquement et une politique annoncée plus droitière que jamais, symbolisée par l’arrivée d’Emmanuel Macron, homme-clé des banques et de la finance.

 

L’exécutif s’enfonce dans une impasse dangereuse pour la France.

 

La politique Hollande-Valls n’obtient aucun résultat. Les causes sont connues : une austérité draconienne, une dépression de la demande par la baisse des salaires et du pouvoir d’achat, des libertés et des cadeaux accrus pour la finance et et le capital, une offre productive saignée par la rémunération des dividendes.

 

Le nouveau gouvernement va amplifier cette politique, l’échec est programmé d’avance.

 

La France peut gravement dévisser. L’autoritarisme et la brutalité comme méthode de gouvernement ne feront qu’accélérer cette grave crise politique.

 

Ce gouvernement sera incapable de rassembler les Français, la gauche et même les socialistes, pour renouer avec les exigences d’une politique de redressement national. Nous ne pouvons pas laisser faire car le prix à payer est déjà et sera plus lourd encore pour la France et les Français.

 

Notre colère est d’autant plus grande que des solutions et des forces existent pour une autre politique.

 

Le temps est venu pour tous ceux qui refusent ce cap suicidaire d’entrer en action, de débattre et d’agir en commun, de rassembler la gauche et le peuple pour construire une autre politique. Des fronts larges d’action et de solutions doivent maintenant se constituer partout dans le pays pour la relance sociale, la justice fiscale, la lutte contre les gâchis de la finance, les créations d’emplois utiles aux services publics, au logement, à l’industrie et à la transition écologique, et pour la refondation démocratique de la République.

 

Je donne rendez-vous à la fête de l’Humanité à toutes celles et ceux qui y sont prêts.

 

Pierre Laurent

Secrétaire National du PCF

 

VALLS 2 A droite toute !
VALLS 2 A droite toute !

PÉTITION : Notre appel pressant pour une protection internationale du peuple palestinien

Qui n’a pas été choqué, par les violences des images venues de Gaza ces derniers jours… !

Quel humaniste peut être insensible à ces massacres de masse, qui constituent un crime contre l’humanité perpétré par la cinquième armée du monde.

A Gaza, une force d’occupation militaire tue et blesse des enfants, des femmes et des hommes innocents enfermés dans ce qu’il est convenu d’appeler une  » prison à ciel ouvert « .

Des enfants sont massacrés sur la plage, des ambulances pilonnées, des écoles et des hôpitaux éventrés, des quartiers sont rasés.

A Gaza, c’est l’horreur !

L’envoyé spécial de l’Humanité sur place, Pierre Barbancey, nous rapporte les suppliques des citoyens palestiniens à agir. On ne peut en effet laisser faire plus longtemps ! On ne peut laisser tranquille les gouvernements et l’Union européenne qui ont les moyens de faire cesser ces crimes. Ils disposent des outils juridiques, politiques, commerciaux pour faire entendre raison au gouvernement ultra-droitier et guerrier de Tel-Aviv. Ils peuvent également prendre immédiatement la décision d’envoyer une aide humanitaire, médicale et sanitaire d’urgence pour aider les victimes et en premier lieu les nombreux enfants touchés par cette tragédie. Ils ont une lourde responsabilité face à l’histoire !

Rien ne les empêche de prendre l’initiative d’une conférence internationale pour la paix, la sécurité au Proche-Orient sur la base des résolutions de l’Organisation des Nations-Unies. Ils répondraient ainsi à l’aspiration des peuples.

Un mouvement international pour un cessez le feu, la fin du blocus de Gaza, l’arrêt de la colonisation et du mur d’apartheid, et la libération des prisonniers politiques grandit depuis plusieurs jours.

De puissantes manifestations le font entendre avec force et détermination, de Londres à Tel-Aviv, de Marseille à Bruxelles, d’Oslo à Edimbourg, de Melbourne à Chicago, de Stockholm à Sidney, de Rome à Tokyo, de Paris à Istanbul, de Caracas à Toronto, de New-York à Madrid, de Los Angeles à Sanaa. Ce mouvement va prendre encore de l’ampleur pour obtenir que le peuple palestinien soit placé sous protection internationale.

C’est aussi le sens de la pétition que nous mettons à votre disposition

Signez là, donnez lui de l’ampleur et de la force. Cela comptera !

Pétition : Pour une protection internationale du peuple Palestinien

Assez de massacres ! Assez de violences et de haines !
Nous appelons le gouvernement français et les autorités européennes à prendre des initiatives à la hauteur du drame qui se noue et pour obtenir un cessez le feu immédiat. Que les armes se taisent et que l’on prenne le chemin du dialogue, de la diplomatie et de la politique ! La base de celui-ci est le droit international, la fin du blocus de Gaza, l’arrêt de la colonisation, la fin de l’occupation et la libération des prisonniers politiques palestiniens. C’est la condition de la paix et de la sécurité pour les peuples israéliens et palestiniens.
Ensemble, nous demandons que le peuple palestinien soit placé sous protection internationale et que la France et l’Union Européenne proposent d’urgence une aide humanitaire, médicale et sanitaire pour les victimes en commençant par les enfants.
 

Vous pouvez l’utiliser, la signer en ligne et téléchargez le fichier ci-dessous pour l’imprimer et la faire signer autour de vous.

La pétition signée est à retourner à : Humanité – Secrétariat du directeur, 5 rue Pleyel – Immeuble Calliope 93528 Saint-Denis Cedex

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La pétition signée est à retourner à : Humanité – Secrétariat du directeur, 5 rue Pleyel – Immeuble Calliope 93528 Saint-Denis Cedex

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Hommage rendu à Jean JAURES par la section PCF de Sotteville-lès-Rouen

Devant une trentaine de personnes, les communistes de Sotteville-lès-Rouen ont rendu un hommage à Jean JAURÈS, assassiné 100 ans plus tôt à Paris pour s’etre opposé à la guerre de 1914.

C’est Olivier CHRISTOL qui a rendu cet hommage en prononçant le discours suivant :
Julien CANEL a lu des extrait du dernier discouirs de Jaurès datant du 25 juillet, soit moins d’une semaine avant son assassinat.

Mesdames, Messieurs,
Cher(e)s Ami(e)s, Chers Camarades,

Nous sommes réunis aujourd’hui, pour rendre un hommage à Jean Jaurès, comme c’est le cas un peu partout en France, notamment à Albi, sa ville natale ou encore à Paris.

Il a été assassiné il y a tout juste un siècle, à Paris au café du Croissant.
C’était le 31 juillet 1914, à l’aube de la première guerre mondiale qui a été la boucherie que l’on connaît et contre laquelle Jaurès se battait ardemment.

Jean Jaurès était un pacifiste et il avait bien pressenti les dégâts qu’allaient produire ce conflit.

L’assassin de Jaurès, un certain Villain, proche des milieux monarchistes et d’extrême-droite a tué celui qui était l’espoir d’un règlement pacifique du conflit. Ce faisant, il a tué une paix qui était incompatible avec les intérêts de la bourgeoisie et des plus riches.

Jaurès est aujourd’hui pour nous le symbole de la lutte contre la guerre, contre les guerres, il est aussi celui qui s’empara de la question sociale pour faire de la République le régime de tous par tous, le socialisme.

Et pourtant, cela n’était pas si évident car Jaurès aurait pu avoir un tout autre destin.

Il est né en 1859 à Castres dans une famille petite-bourgeoise, quelque peu déclassée par un retour à la terre. Mais il disposait d’appuis et de soutiens dans les milieux républicains ;
Elève brillant, il intègre l’Ecole Normale Supérieure, il est le meilleur de sa génération et est promis à un brillant avenir au sein de l’élite républicaine.
En 1885, il est d’ailleurs élu député à 26 ans, le plus jeune de la Chambre ; Ses premiers engagements le sont à coté de Jules Ferry et des républicains modérés, il est alors moins à gauche que Clémenceau qui condamne, par exemple, la colonisation.

Mais Jaurès est un républicain sincère qui croit à la Raison, qui cherche à analyser les événements et qui va les vivre et les affronter avec courage et même courage physique.
En 1892, il est scandalisé quand le propriétaire de la mine de Carmaux veut renvoyer un de ses ouvriers qui a été élu maire de Carmaux contre son gendre. Jaurès se lance dans cette grande campagne de mobilisation pour obtenir la réintégration, fait le lien avec Paris, intervient dans la presse et gagne.
Il gagne d’ailleurs l’élection législative partielle qui suit immédiatement et cela fut le premier affrontement de classe pour cet enfant de la République.
Il est à nouveau élu lors des nouvelles élections générales de 1893.

A partir de cette date, il s’engage de plus en plus dans le camp du socialisme et de la classe ouvrière, il démultiplie son activité journalistique, est présent partout pour soutenir la cause de ceux qui travaillent.
C’est ainsi qu’en 1896, il soutient les verriers d’Albi et apporte tout son soutien à la création de leur coopérative.

Mais il est aussi l’homme de la lutte contre toutes les injustices.
En 1898, il s’engage dans la défense de Dreyfus accusé et condamné parce que juif. Jaurès ne fut pas le premier de ses soutiens et a cru, comme beaucoup, à sa culpabilité, mais devant les faits il s’engage à fond et intervient à l’Assemblée et c’est lui qui relancera plus tard la mobilisation pour obtenir l’annulation du jugement car il ne voulait pas se contenter d’une grâce octroyée d’en haut. « Je ne vous oublierai pas avait-t-il dit à Dreyfus », il tint une nouvelle fois sa promesse.

On voit bien là, la force d’analyse et de réflexion de Jaurès, du journaliste qu’il était, qui ne se contente pas de relater des faits avérés ou non, mais qui essaie de les comprendre, après les avoir analysés.

C’est d’ailleurs à propos de l’affaire Dreyfus et de la place que devait tenir la campagne de mobilisation dans l’action des socialistes que Jaurès débat avec Jules Guesde, l’autre grand dirigeant socialiste de l’époque.
Fallait-il que les socialistes s’engagent dans la défense de ce Dreyfus issu des milieux bourgeois et militaires ?
Ou fallait-il donner la priorité seulement à la question sociale ?
Pour Jaurès, le socialisme doit être l’accomplissement de la justice. Il ne faut donc accepter aucune injustice. Malgré leurs désaccords, sous les auspices de l’Internationale socialiste, Guesde et Jaurès engageront l’unification de tous les courants socialistes pour créer la SFIO en 1905.

C’est aussi à cette période qu’il fonde le journal l’HUMANITE.
Ce journaliste méticuleux, cet homme de conviction, de plus en plus engagé, a travaillé à la Dépêche du midi, ou à la petite République avant de se lancer dans l’aventure de l’Humanité dont le premier numéro sort le 18 avril 1904.
Dans l’édito de ce premier numéro, il y précise :
« « Le titre même de ce journal, en son ampleur, marque exactement ce que notre parti se propose. C’est, en effet, à la réalisation de l’Humanité que travaillent tous les socialistes. L’Humanité n’existe point encore ou elle existe à peine.
À l’intérieur de chaque nation, elle est compromise et comme brisée par l’antagonisme des classes, par l’inévitable lutte de l’oligarchie capitaliste et du prolétariat.
Seul le socialisme, en absorbant toutes les classes dans la propriété commune des moyens de travail, résoudra cet antagonisme et fera de chaque nation enfin réconciliée avec elle-même une parcelle d’Humanité. »
Un siècle plus tard, cette notion de lutte des classes pour sortir notre pays et l’Humanité toute entière de ce que l’on nomme « la crise » reste d’une brulante actualité.

Il est aussi un des principaux artisans de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, qui, quoi qu’on en dise parfois, fonde aujourd’hui notre vivre ensemble. Il sut ainsi trouver la voie d’un compromis, mais d’un compromis de progrès, avec une loi qui permette à tous de se retrouver dans le respect de la liberté de conscience et de la neutralité de l’Etat en matière religieuse.

Oui Jaurès avait le sens du compromis mais à l’inverse de ce que l’on peut entendre dans la voix de nos gouvernants, ce n’était pas pour accepter ou faire accepter des régressions sociales mais bien pour changer la société avec toujours cette visée progressiste chevillée au corps.

En 1910, il œuvre ainsi pour les retraites ouvrières premiers pas vers une sécurité sociale.
S’il n’a jamais participé au pouvoir, il a toujours pensé que les révolutionnaires devaient prendre toute leurs responsabilités, mais à condition d’aller vers du mieux et non pour accepter les pires reculs au nom d’un certain réalisme et surtout de l’impuissance politique.
Ces réformes, il les rattache donc à un horizon, pour lui ce sont des réformes révolutionnaires qui préparent et introduisent même au sein du capitalisme des formes de socialisme, de communisme.

Avec son journal, l’Humanité, qui est le notre aujourd’hui, celui du mouvement social bien au delà des seuls communistes, avec ce journal qu’il veut socialiste et indépendant, il pourra intervenir dans tous les débats et surtout ceux de la paix et de la guerre.

Rappelons qu’il y a un siècle, seule la presse écrite permettait de transmettre les informations et les commentaires ou analyse s’y rapportant. Le lancement d’un nouveau journal était un acte politique majeur.
Nous devons encore aujourd’hui avoir cela à l’esprit quand nous défendons notre presse contre les attaques dont elle est la cible.

C’est cela aussi faire vivre au quotidien l’esprit de Jaurès.

Observons d’abord qu’aujourd’hui, à gauche, ils ne sont plus très nombreux ceux qui au Parti Socialiste s’en réclament. Mais peut-on encore parler de gauche pour les dirigeants de ce parti ?
Le Président et le Premier Ministre n’en font pas leur principale référence, lui préférant Clémenceau mais le Clémenceau de la répression antisociale et du jusqu’au-boutisme guerrier.
Ils mettent, chacun peut s’en rendre compte au quotidien, en œuvre une politique inspirée pour ne pas dire au service exclusif des intérêts des plus riches, du patronat, de Gattaz.

Pour les communistes, Jaurès reste une référence majeure, bien au delà du fait qu’il soit le fondateur de notre journal :

Nous y voyons d’abord la morale en politique quand celle-ci se trouve disqualifiée aux yeux de nos concitoyens par les affaires, impliquant souvent des personnages gravitant autour des plus hautes fonctions de l’Etat : Cahuzac, Sarkozy, Copé ou Lavrilleux, l’UMP élu député européen en mai dernier dans notre circonscription…

Nous y voyons le combattant pour la paix quand la guerre redevient le moyen d’assurer les intérêts impérialistes dans le monde : Palestine, Ukraine, …

Nous y voyons le champion de la justice sociale alors qu’aujourd’hui toute réforme est symbole de régression sociale : pacte de responsabilité, les retraites, la casse du code du travail ou la réforme territoriale, toutes votées avec l’accord, voire la demande, de la députée …

Nous y voyons le militant de chaque instant jusqu’à mourir pour ses idées.

Bien sûr, le monde d’aujourd’hui n’est plus celui de Jaurès.
Je ne sais si Jaurès aurait été communiste en 1920, mais la direction qu’il nous a montré, autour des valeurs de paix, de justice, de liberté, ont été reprises par celles et ceux qui ont décidé de devenir le Parti Communiste Français.

Il n’est pas innocent non plus que le journal de Jaurès soit devenu tout naturellement celui du Parti Communiste et qu’il continue de véhiculer les mêmes valeurs.

Nous avons besoin d’inscrire le combat global pour l’émancipation humaine, pour une transformation profonde de la société, dans une démarche, et celle-ci passe par la mémoire ineffaçable de Jaurès.

Il fut l’honneur de la gauche, l’honneur du socialisme et au moment où ces mots deviennent des gros mots, il faut, il nous faut les répéter sans relâche.

Nous les communistes, nous en sommes les continuateurs, pas seulement de Jaurès évidemment mais aussi de Jaurès.

C’est dans cet esprit que va se tenir, dans quelques jours, les 12, 13 et 14 septembre à la Courneuve, la fête de l’Humanité.

Ce sera un moment de luttes en cette rentrée, avec de nombreux débats, mais aussi un grand moment festif, avec, comme chaque année, un plateau d’une grande diversité autant que de grande qualité.

Et bien sûr, en cette année du centenaire de l’assassinat du fondateur de notre journal, la fête sera sous le signe de ce dernier.

Avant de conclure, je souhaite que vous soit faite la lecture d’extraits de son derniers discours, prononcé à Lyon le 25 juillet 1914.

Ce texte de Jaurès du 25 juillet 1914 s’avère être d’actualité aujourd’hui si l’on transpose notamment Autriche et Serbie en Israël et Palestine.

 »« Citoyens,
Je veux vous dire ce soir que jamais nous n’avons été, que jamais depuis quarante ans l’Europe n’a été dans une situation plus menaçante et plus tragique que celle où nous sommes à l’heure où j’ai la responsabilité de vous adresser la parole.
Ah ! Citoyens, je ne veux pas forcer les couleurs sombres du tableau, je ne veux pas dire que la rupture diplomatique dont nous avons eu la nouvelle il y a une demi-heure, entre l’Autriche et la Serbie, signifie nécessairement qu’une guerre entre l’Autriche et la Serbie va éclater et je ne dis pas que si la guerre éclate entre la Serbie et l’Autriche le conflit s’étendra nécessairement au reste de l’Europe, mais je dis que nous avons contre nous, contre la paix, contre la vie des hommes à l’heure actuelle, des chances terribles et contre lesquelles il faudra que les prolétaires de l’Europe tentent les efforts de solidarité suprême qu’ils pourront tenter.
(…)
Dans une heure aussi grave, aussi pleine de périls pour nous tous, pour toutes les patries, je ne veux pas m’attarder à chercher longuement les responsabilités. Nous avons les nôtres, … et j’atteste devant l’Histoire que nous les avions prévues, que nous les avions annoncées ;
(…)

Eh bien ! Citoyens, dans l’obscurité qui nous environne, dans l’incertitude profonde où nous sommes de ce que sera demain, je ne veux prononcer aucune parole téméraire, j’espère encore malgré tout qu’en raison même de l’énormité du désastre dont nous sommes menacés, à la dernière minute, les gouvernements se ressaisiront et que nous n’aurons pas à frémir d’horreur à la pensée du cataclysme qu’entraînerait aujourd’hui pour les hommes une guerre européenne.
(…)
Quoi qu’il en soit, Citoyens, et je dis ces choses avec une sorte de désespoir, il n’y a plus, au moment où nous sommes menacés de meurtre et, de sauvagerie, qu’une chance pour le maintien de la paix et le salut de la civilisation, c’est que le prolétariat rassemble toutes ses forces qui comptent un grand nombre de frères, Français, Anglais, Allemands, Italiens, Russes et que nous demandions à ces milliers d’hommes de s’unir pour que le battement unanime de leurs cœurs écarte l’horrible cauchemar. »
(… ) »

__Jean Jaurès
Extraits du discours prononcé à Lyon le 25 Juillet 1914__

Voila, Mesdames, Messieurs, Cher(e)s Ami(e)s, Chers Camarades, je conclurais cet hommage en citant Jaurès : « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire. »
Tel est bien l’activité permanente des communistes d’aujourd’hui.

Je vous remercie.

Hommage à Jean JAURES

J Jaures

Les communistes de Sotteville rendent un hommage à Jean JAURES, pacifiste et fondateur de l’HUMANITE, le jeudi 31 juillet à 17 heures, à l’occasion du centième anniversaire de son assassinat.

INVITATION

Jaures

Jean JAURÈS
(1859 – 1914)

Les communistes de Sotteville-lès-Rouen
vous convient à l’hommage qui sera rendu

Le jeudi 31 juillet 2014 à 17 heures
Devant la plaque de l’avenue Jean JAURES
(Angle de la rue Pierre Mendès-France)

à

JEAN JAURÈS,
Pacifiste, fondateur du journal L’HUMANITÈ
Assassiné le 31 juillet 1914 à Paris

LE MEDEF EN RÊVE HOLLANDE LE FAIT

LE MEDEF EN RÊVE HOLLANDE LE FAIT

CE SONT LES RENONCEMENTS QUI PEUVENT TUER LA GAUCHE

Dimanche 29 juin, le patronat menace. Les milliards obtenus du CICE, et ceux promis du Pacte de responsabilité ne suffisent pas. Sinon, ils boycotteront la « Conférence Sociale ». Le mercredi 2 juillet, Valls se couche dans une interview aux Echos.

Le « Compte pénibilité », présenté par la cfdt une contrepartie pour les salariés à la réforme des retraites, reporté ! Valls est plus sensible au courroux de Gattaz qu’aux souffrances des salarié-es exposés aux températures extrêmes, aux risques chimiques, aux vibrations…

Les « baisses de charges » ? Valls programme les chèques, avant même la Conférence sociale : « 6,5 milliards en 2015, 8 milliards en 2016, 5,5 milliards en 2017, qui s’ajoutent aux 20 du CICE. »

Hollande annonce que la Conférence sociale abordera « la simplification du Code du travail » dont l’assouplissement des seuils sociaux.

Bref elle se fera selon le menu commandé par le Medef pour accepter d’y venir ! On comprend que monsieur Gattaz salue « des avancées à regarder » !

Valls ajoute dans son interview : « le dialogue social est une des marques du quinquennat de François Hollande » !?. Pas pour les cheminots, les intermittents, les salariés d’IBM ou de PSA, la fonction publique, les retraités, … !

Les résultats de cet enfoncement libéral sont désastreux. Le chômage vient de franchir la barre des 5

millions de personnes. Depuis le début de l’année, 500 chômeurs et chômeuses de plus chaque jour ! Les prévisions d’activité de l’INSEE sont revues à la baisse. La dette publique continue d’augmenter. Le plan d’économie de 50 milliards prévoit un impact de 250.000 suppressions d’emplois d’ici 2017 !

La politique d’austérité n’est pas la solution, elle est le problème !

Les renoncements ne portent pas seulement sur le plan économique. Les « ABCD de l’égalité », dispositif destiné à combattre les stéréotypes de genre et pour l’égalité entre filles et garçons, sont abandonnés au profit d’un dispositif édulcoré. Le pouvoir socialiste capitule devant un lobby réactionnaire et obscurantiste .

Tous ces renoncements encouragent la droite, l’extrême droite et la diffusion de leurs idées. Se rassembler pour une alternative à gauche et de gauche, est d’une urgence vitale.

De plus en plus nombreux, même au sein du parti socialiste et chez les écologistes, l’idée s’affirme que la politique de Valls et Hollande nous enferment dans une dépression économique, sociale et démocratique. Valls dit la gauche peut mourir et c’est sa politique qui la tue en tournant le dos aux promesses et à ce que la gauche veut dire.

Avec tous ceux et celles qui cherchent, à gauche, une autre voie que l’austérité, il y aura naturellement des débats sur les solutions. Mais ce qui est nouveau, c’est que la discussion existe, dans les luttes, avec les salariés et les syndicalistes, avec tous ceux et toutes celles, responsables associatifs, écologistes, socialistes, Front de gauche, abstentionnistes… pour chercher ensemble une issue.

Il faut ouvrir en grand ce dialogue en lien avec les luttes, , avec toutes les forces vives de la société, avec tous ceux et celles qui expriment les urgences populaires.

Conseil municipal du 20 juin 2014 : deux questions de Jean Pierre Duval

Duval mairie

Au nom des conseillers municipaux communistes, Jean-Pierre DUVAL est intervenu sur deux sujets :

les boutiques SNCF,


les négociations autour du Grand Marché Transatltanique.

Sur ce dernier point, il a demandé que Sotteville soit déclarée « Territoire hors GMT ».

Voici son intervention.

Cette intervention, que je fais au nom du groupe communiste, à pour objet de déclarer Sotteville-lès-Rouen « Territoire hors GMT ».

Les négociations qui se tiennent en ce moment entre l’Union Européenne et les États Unis pour mettre en place le nouvel accord de partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP), dit Grand Marché Transatlantique ou GMT, on voit une volonté d’instaurer un vaste marché de libre échange entre ces deux parties.

Dans les « Directives pour les négociations sur le commerce transatlantique et le partenariat d’investissement entre l’Union Européenne et les États Unis d’Amérique » rendues publiques dans un document présenté le 17 juin 2013 au Conseil de l’Union européenne, il est précisé que « les obligations de l’accord engageront tous les niveaux de gouvernement » incluant donc les collectivités, et en particulier les communes, ce qui justifie notre intervention.

On y trouve également la volonté d’instauration d’un « mécanisme de règlement des différends investisseurs-États » qui autoriserait les multinationales à contester les décisions prises souverainement par les États et les collectivités locales.

Cet accord de libre échange, s’il était signé, aurait pour conséquence la perte globale de souveraineté des institutions démocratiques, locales ou nationales, des États membres de l’Union Européenne et des États-Unis.

De plus, ce futur traité se traduirait par un nivellement par le bas et une aggravation des conditions sociales et environnementales des pays européens et générerait l’imposition encore plus forte et agressive des politiques d’austérité et de démantèlement des services publics.

Considérant également l’opacité extrême, pour ne pas dire le secret, qui entoure les négociations en cours, ainsi que l’apparente volonté de ne pas associer les citoyens à ce projet, dans sa conception comme dans sa décision, les élus communistes de Sotteville-lès-Rouen demandent solennellement que la Députée Maire de notre commune, avec le soutien du Conseil Municipal réuni le 20 juin 2014, agisse auprès de Président de la République pour l’arrêt des négociations sur ce partenariat transatlantique de commerce et d’investissement.

Ils demandent de plus que Sotteville-lès-Rouen soit déclaré « Territoire hors GMT ».

Avec les intermittents du spectacle

La section de Rouen du PCF et le groupe des élu-e-s communistes membres du Front de Gauche apportent tout leur soutien au mouvement des intermittents. Le gouvernement doit entendre la colère du monde de la culture, tant en ce qui concerne la baisse des budgets que la réforme du régime des intermittents. Cette réforme, négociée […]

Contournement Est

Intervention de Didier CHARTIER au nom du groupe PCF/FDG  au dernier conseil municipal sur  le projet de contournement Est de Rouen. Le projet de contournement routier de la ville de Rouen est à nouveau d’actualité. Depuis le début des années 80 ce contournement s’est avéré comme une nécessité. Si d’autres collectivités ont réalisé les infrastructures […]

Contournement Est de Rouen

Le site 76Actu a publié un résumé de la première réunion du 2 juin 2014 à Rouen . Ici

Et a aussi réalisé une vidéo

Un site est aussi entièrement consacré à la liaison A28-A13

Un simple commentaire préliminaire, puisque ce projet est considéré comme d’Utilité Publique, pourquoi est-il confié à un concessionnaire privé ? (Avec péage à la clé)

 

 

PAS Maintenant !

PAS   Maintenant !

Après la déroute électorale de sa majorité et un Front national arrivé en tête aux européennes avec plus de 25% des suffrages exprimés, François Hollande, dans une courte allocution télévisée, annoncée au dernier moment ce lundi soir, a confirmé ne rien changer à politique austéritaire que les Français et les électeurs de gauche viennent de désavouer par deux reprises aux élections municipales et européennes.

 

Il affirmé que la « ligne de conduite » confiée à Manuel Valls « ne peut pas dévier en fonction des circonstances », ce qui revient à dire qu’il ne tient pas compte de ce que les électeurs ont exprimés.

 

Moins de 14 % des exprimés ont voté dimanche pour les listes gouvernementales. Jamais le Parti socialiste (PS) n’avait subi une telle défaite aux élections européennes, même en 1994, où la liste conduite par Michel Rocard avait plafonné à 14,5 %, après les législatives désastreuses pour le PS de 1993. Et encore faut-il tenir compte du succès d’une liste concurrente des radicaux de gauche conduite à l’époque par Bernard Tapie qui avait joué en sa défaveur. Rien de tel aujourd’hui, où PS et PRG faisaient cause commune dans ces élections, tandis que les Verts ont rassemblé moins de 9 % des exprimés (16,3 % en 2009). Ramené au nombre des inscrits, le socle sur lequel peut s’appuyer Manuel Valls vire à la peau de chagrin : à peine 5,7 % des électeurs ont accordé leur confi ance aux listes soutenues par le gouvernement ! « Jamais un président de la République n’a été réduit à une base électorale aussi ténue. Sa faiblesse politique est extrême », observe Pascal Perrineau, ancien directeur du centre de recherches de Sciences po (Cevipof), dans le Monde. Dos au mur, le premier ministre ne peut plus se prévaloir d’un quelconque soutien populaire qui légitimerait sa politique. La raison voudrait que, dans ces conditions, il entreprenne de regagner la confi ance des Français sur un nouveau contrat de gouvernement. Plusieurs des membres de sa majorité l’y invitent. Mais Manuel Valls a fait un autre choix : celui d’ignorer le scrutin, au nom de la « mission » supérieure de son gouvernement, « poursuivre (son) travail pour redresser ce pays ». « Une feuille de route a été tracée (par François Hollande après les municipales – NDLR), et moi je ne veux pas changer cette feuille de route », a-t-il affi rmé au micro de RTL, hier matin. Isolé comme jamais dans le pays, l’exécutif a mûri un plan B pour poursuivre sa politique sans soutien populaire : se poser en rempart face au Front national arrivé en tête du scrutin, dimanche (24,85 %) dans une situation où aucune alternative n’a réellement émergé, le Front de gauche étant le seul à progresser à gauche, mais bien trop modestement pour l’incarner (6,61 %, + 0,13 point). « Il ne s’agit pas de baisser la garde, de refuser ses responsabilités, de laisser la place à l’extrême droite », a ainsi expliqué le premier ministre, campant le choix en présence en ces termes : « Poursuivre (le) travail pour redresser ce pays » jusqu’à la fi n du quinquennat, plutôt que de choisir le « désordre » d’un pays rendu « ingouvernable ». Un pari à haut risque pour le pays et pour la gauche tout entière, car il reporte aux élections de 2017 toute réévaluation du cap à suivre, alors qu’une course de vitesse est d’ores et déjà engagée avec l’extrême droite et la droite en vue de la qualifi cation pour le second tour de la présidentielle. Avec, au bout du compte, le risque d’une nouvelle élimination de la gauche, comme le 21 avril 2002…

La gauche n’a pas la vocation de Titanic

L’éditorial de Jean-Paul Piérot
L’éditorial de Jean-Paul Piérot

L’éditorial de Jean-Paul Piérot

Loin d’être un antidote à la politique d’austérité, le vote FN, quand il atteint de telles proportions, est le symptôme d’une crise politique profonde et dangereuse.

Elle avait tellement été banalisée, présentée comme unique enjeu du scrutin que la victoire du FN semblait hier matin, aux yeux de millions de Français, n’être que l’issue annoncée. Les mots « séisme », « tsunami » et autre « lame de fond » apparaissaient à la une de journaux, ou à la bouche de commentateurs qui avaient relayé jusque-là sans état d’âme la propagande d’une extrême droite en quête de respectabilité. Nous, nous n’avons pas attendu cette triste soirée du 25 mai pour dénoncer l’imposture de la maison Le Pen visant à dévoyer les colères que suscitent tant de reniements, d’espoirs trahis par un gouvernement se réclamant de la gauche. Que le Front national soit porté à la tête d’une élection nationale par un votant sur quatre, ce n’est pas une péripétie dans une élection qualifiée d’éruptive. Loin d’être un antidote à la politique d’austérité, le vote FN, quand il atteint de telles proportions, est le symptôme d’une crise politique profonde et dangereuse. Quand la gauche ne porte pas les aspirations sociales, apparaît insensible aux souffrances et aux injustices, aux demandes de protection pour les plus faibles, elle laisse le champ libre à l’extrême droite.

Il y a péril en la demeure. Le Parti socialiste, qui a été pour la deuxième fois sévèrement sanctionné dans les urnes, va-t-il continuer à ignorer le mécontentement qui grandit jusque dans ses propres rangs ? On reste confondu devant la réaction de Manuel Valls, qui au lendemain de la débâcle a affirmé qu’il n’y avait pas à modifier sa feuille de route. L’aveuglement n’est pas que suicidaire, il risque d’entraîner la gauche et le monde du travail dans un naufrage, dont les élections européennes seraient un signe avant-coureur. Cette gauche, qui n’a pas une vocation de Titanic, Front de gauche, écologistes, socialistes qui ne se retrouvent pas dans la politique gouvernementale, syndicalistes, saura-t-elle renverser la table et débattre ensemble d’une alternative qui fasse renaître l’espoir ? Il n’y a plus une minute à perdre.

Européennes : l’austérité et les promesses trahies provoquent une grave crise politique en france

Les estimations connues à cette heure, marquées par le maintien à un très haut niveau de l’abstention et le niveau historique du Front national, confirment que la crise politique et démocratique que traverse notre pays atteint un seuil critique. C’est une nouvelle alerte. La France s’enfonce dans un malaise démocratique inquiétant. Les causes de cette situation sont claires : le rejet massif du modèle libéral de l’Union européenne et le mépris que les tenants de ce modèle ont opposé depuis dix ans à tous ceux qui le contestaient ; l’enfermement de François Hollande et de Manuel Valls dans une politique d’austérité désavouée par le pays ; le profond désarroi dans lequel cette situation plonge les classes populaires et l’ensemble des électeurs de gauche.

La victoire du Front national, portée par une forte appropriation du mécontentement et une captation des voix de la droite, est un événement grave au plan national comme européen.

Si la droite et l’extrême droite sont en tête, c’est surtout que la majorité gouvernementale est ce soir sanctionnée et isolée. La gauche sort très affaiblie de ce scrutin.

Dans ce contexte, les résultats du Front de gauche, équivalents à ce qu’ils étaient en 2009, ne permettent pas de relever le défi d’une voix alternative majoritaire à gauche. Un vaste chantier est devant nous.

Ce soir, le Parti communiste français lance un appel solennel. De cette crise politique doit émerger une perspective réelle et crédible à gauche sur fond de rupture avec ce système rompu aux thèses libérales. La gauche s’est trop éloignée de ses valeurs. Elle ne pourra retrouver le peuple que dans un mouvement social et politique de l’ampleur d’un Front populaire du XXIème siècle. Nous appelons tous ceux qui, ce soir, se sentent malheureux à gauche, toutes les forces vives du pays, la jeunesse et les salariés à s’unir sans attendre. Nous mettons le Front de gauche à leur service.

Dans cette visée, les résultats de nos partenaires européens du groupe de la GUE-NGL et la progression de l’idée d’une alternative à gauche en Europe sont des signes encourageants.

Parti communiste français, 25 mai 2014.

Le "trop" grand bluff des Rames trop grandes !

http://data.over-blog-kiwi.com/1/03/03/84/20140524/ob_b6989b_quai-1.jpgEn commençant cet article, je ne savais pas trop quel titre lui donner, tant les idées étaient nombreuses .

Le Hoax du gouvernement (le Hoax en informatique étant un mensonge crée de toute pièce).

Royal, Cuvillier, Cambadelis veulent en finir avec la SNCF . (Ministre de l’Ecologie, Ministre des Transport et premier secrétaire du PS)

Tout ce que le monde compte de libéraux et sociaux-liberaux s’étant engoufré dans la brèche d’une communication savemment distillée, pour en finir avec ce qu’ils considèrent comme une anomalie de l’histoire . Une entreprise Nationale, effectuant une mission de service public, avec des salariés ayant un statut (Quelle horreur ! ).

Ces Politicards, ( je m’excuse d’employer cette expression que je n’aime pas, mais c’est la seule qui convient – Pour moi Femme ou Homme Politique ce sont des personnes qui ont une vision d’avenir pour le Peuple et qui agissent avec le Peuple de manière désintéréssée pour défendre leurs idées) ne pensent qu’à leur carrière . A leur reclassement dans la Commission de Bruxelles pour défendre la concurrence libre et non faussée (j’aurais dû dire pour défendre le MEDEF c’était plus court).

C’est une manière populiste d’aborder un problème, dont ils sont pas ailleurs bien informé pour faire monter les enchères .

Je reprends ci-dessous quelques arguments qui me paraissent avoir plus de crédibilité que leur Twitt ou communication à 2 balles .

 

 

Rames « trop » larges.

Comment un coup de com politique

est devenu une affaire d’Etat

 

On commence à avoir une petite idée de la façon dont la « rocambolesque » affaire des rames dites « trop larges » est arrivée dans les colonnes du Canard Enchaîné.

C’est du côté des régions qu’il faut chercher la source d’une information qui était connue de tous les acteurs depuis plusieurs années.

 

Retour sur un vaudeville républicain qui se produit à la veille de l’examen du projet de loi de réforme ferroviaire devant le Parlement. Un projet dans lequel les régions se plaignent de ne pas avoir leur place.

Les régions sont les grandes gagnantes de cette affaire.

La plupart des régions savaient que les nouveaux matériels TER nécessiteraient des travaux d’adaptation des quais. « Nous avons été informés de ce problème depuis plusieurs mois », indique à la Nouvelle République du 22 mai François Bonneau, président de la région Centre, en rappelant que les travaux sur les quais ont déjà été effectués sur les zones concernées.

De son côté, Alain Le Vern, ancien président de la Haute Normandie, désormais directeur général SNCF Régions et Intercités, affirme savoir depuis deux ans qu’il y aurait des aménagements à prévoir. Le 18 février dernier, l’ARF (Association des régions de France) a d’ailleurs demandé dans une lettre à RFF (que s’est procuré Ville, Rail & Transports) d’en donner le montant précis à chaque région. Jacques Rapoport a répondu le 18 mars, évaluant à 50 000 euros en moyenne le coût de chaque intervention.

En période de disette budgétaire, ce n’est jamais une bonne nouvelle. Elle alimente les craintes des régions qui craignent de devoir encore mettre la main à la poche, alors que les relations avec la SNCF sont déjà extrêmement tendues. Parmi les récriminations, elles jugent les factures de leurs TER trop chères et surtout trop opaques.

La montée au créneau des régions faisant mine de découvrir des trains « trop larges » leur a finalement permis d’obtenir la promesse que RFF ne répercuterait pas ce coût dans leurs factures. Jacques Rapoport s’est engagé à ce que les dépenses soient imputées sur le budget d’investissement de RFF qui est de 3 milliards d’euros. « Nous ne demanderons rien en complément aux régions », a-t-il assuré.

 

La réforme ferroviaire en ligne de mire… et la revanche des régions

 

Tous les acteurs de cette histoire « rocambolesque» pour reprendre l’expression de Frédéric Cuvillier, en ont profité pour justifier le prochain projet de réforme ferroviaire qui va profondément chambouler le système. A la veille de l’examen du texte à l’Assemblée nationale à partir du 17 juin, les partisans, à commencer par le secrétaire d’Etat aux Transports qui porte le projet, ont eu beau jeu d’expliquer combien le rapprochement SNCF-RFF permettra de donner plus de cohérence à l’ensemble. Et de contrer ainsi tous ceux qui le critiquent.

Les syndicats de cheminots en revanche, qui ont manifesté le 22 mai contre le projet se sont appuyés sur ce couac pour demander une vraie réunification et le retour à une entreprise totalement intégrée.

Mais là encore, dans le débat qui s’ouvre sur la réforme, ce sont peut-être les régions qui ont le plus à gagner.

Estimant qu’elles sont les laissées pour compte de la réforme, elles vont tenter de faire passer l’idée qu’elles sont des acteurs incontournables du système ferroviaire. « Aujourd’hui, nous finançons les deux tiers du ferroviaire. Il serait normal que nous soyons représentés à proportion dans l’Epic qui va gouverner le système », assure l’un de ses représentants. Or, le projet de loi n’en dit pas un mot.

L’ARF, qui a publié en mars dernier un « manifeste du renouveau ferroviaire » comportant une trentaine de propositions, souhaite les voir intégrées dans la future loi. Elle compte bien profiter de cet emballement médiatique qui a permis de ridiculiser la SNCF pour faire passer ses messages et se rendre incontournable à l’avenir.

 

La SNCF a agi en toute connaissance de cause

 

En commandant en 2009 les nouvelles rames Régiolis à Alstom et les Regio 2N à Bombardier, la SNCF a agi en toute connaissance de cause. « Elle a commandé, pour le compte des régions, des matériels modernes en tenant compte des normes imposées pour la circulation sur le réseau. Ces normes internationales référencées impliquent un gabarit (gabarit n°1 de l ’UIC) c’est-à-dire que le matériel ne doit pas dépasser un certain contour », explique Claude Solard, le directeur général chargé du Matériel à la SNCF.

 

La SNCF commande du matériel sur la base de normes d’interopérabilité conformément à la législation européenne. Le but est à la fois de permettre la circulation des trains en Europe (même si dans la réalité, on en est loin) mais aussi de permettre aux constructeurs de pouvoir vendre des trains standardisés et donc d’élargir leurs marchés.

 

Reste que, comme c’est le cas à chaque fois qu’elle commande des matériels, une adaptation des infrastructures s’imposent. Pourquoi ?

 

D’abord parce que les infrastructures, qui ont plus de 150 ans, ont été construites à une époque où on ne souciait pas de l’accessibilité. D’où une grande diversité de situation : il n’est pas fréquent d’avoir des quais de même hauteur.

De même pour assurer l’accessibilité, il faut avoir une distance faible entre le quai et le train pour pouvoir embarquer. Or, même si les trains s’inscrivent dans le gabarit des quais en théorie, dans la réalité, l’infrastructure « vit », vieillit, bouge, les voies s’usent, des travaux effectués sur les voies peuvent contribuer à de légers mouvements.

 

C’est le cas de 15 % des 8000 quais auscultés avant la mise en service des nouveaux matériels.

Soit 1300 quais sur lesquels il faut intervenir.

 

Non, les trains ne sont pas « trop » larges !

 

Les nouvelles rames TER ont été conçues pour être accessibles comme l’impose la loi. « Pour nous, l’accessibilité est un minimum que nous devons à nos clients. Nous entendons ce concept au sens large : il s’agit de permettre à tous de prendre facilement le train, que ce soient les personnes avec poussettes ou ceux qui ne marchent plus aussi bien que quand ils avaient 20 ans. Dans ce cadre, nous laissons aux constructeurs une marge de liberté pour qu’ils nous proposent des solutions innovantes », rappelle Claude Solard. « Les trains que nous avons choisis offrent plus de surface, ce qui nous permet d’avoir des WC handicapés plus larges ou encore 5 places de front pour les configurations péri-urbaines de nos trains. Tout cela apporte un confort accru aux voyageurs ».

 

Par ailleurs, ces rames plus « larges » vont permettre de transporter 15 % de voyageurs en plus, alors que le trafic régional « a fait un bond de 40 à 50 % dans toutes les régions, y compris en Ile-de-France, au cours des dix dernières années », a rappelé Jacques Rapoport. Et le président de RFF ajoute : « Si nous n’avions pas commandé ces rames plus larges, nous aurions dû acheter 15 % de trains en plus, ce qui aurait nécessité un surcoût de 400 millions d’euros. Finalement, la dépense que nous faisons pour aménager les infrastructures, qui est de 50 millions d’euros, nous permet d’économiser 400 millions ».

 

La situation était connue depuis plusieurs années

 

Au moment où la commande a été faite en 2009, personne n’avait connaissance du nombre de quais à modifier, reconnaît la SNCF. Mais on savait qu’il faudrait intervenir classiquement sur les infrastructures comme cela a été le cas en 2003 pour la mise en service des Z RER, du Francilien en région parisienne ou encore pour les TGV.

 

Les études ont été lancées vers la fin 2010 lorsque le matériel était en cours de fabrication. « Si vous faites stationner un Régiolis sur un quai par exemple : vous ne constaterez aucun problème. Mais si vous le faites rouler à 160 km/h, il faut tenir compte que le train balance un peu. C’est pourquoi un traitement spécifique doit être déterminé pour chaque quai», explique Claude Solard. D’où des études longues à mener.

 

Les travaux d’adaptations ont commencé en 2013. Ils devraient se poursuivre jusqu’en 2016. « La SNCF s’est organisée avec RFF pour que les études et les travaux soient réalisés à temps et soient sans conséquences sur les mises en service commerciales des trains », rappelle Claude Solard.

300 quais ont déjà été aménagés, en priorité ceux qui vont accueillir les premiers trains qui vont être livrés progressivement aux régions.

 

Pourquoi ne pas avoir engagé les travaux plus tôt?

 

Cela aurait retardé les commandes, répond la SNCF : « Quand nous avons lancé nos appels d’offre, nous avons reçu deux ou trois propositions de la part des constructeurs. Nous avons fait notre choix à l’été 2009.

Ensuite, nous avons passé la commande. Nous ne pouvions pas faire les travaux avant, sinon, nous aurions perdu un an à un an et demi. Nous devons paralléliser les tâches. Aurions-nous pu être plus rapides ? Une enquête est en cours pour le déterminer ». Ce qui est sûr, c’est que les relations exécrables à l’époque entre la SNCF et RFF n’ont pas favorisé la communication entre les deux, ni la réactivité des équipes.

 

1300 quais à reprendre, c’est beaucoup

 

Oui, ils représentent 15 % des quais qui accueilleront les nouveaux matériels (12 régions ont commandé 182 Régiolis, 9 régions 159 Regio 2N, certaines ayant commandé les deux types de matériel).

Précisons que les travaux réalisés ne consistent pas à reprendre tout le quai. Ce sont souvent de petites réparations, par exemple la reprise d’une bordure en béton qui se serait un peu affaissée. Les ajustements à réaliser sont de l’ordre de quelques centimètres, voire de quelques millimètres.

 

La communication a été un ratage

 

Un appel à la démission de Guillaume Pepy et Jacques Rapoport entendu entre les mots dans les propos de Jean-Christophe Cambadélis, le Premier secrétaire du Parti socialiste, la même demande clairement formulée quelques heures plus tard par Véronique Rabault, la rapporteure générale au budget de l’Assemblée nationale, un rappel au bon sens de Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie, une commission d’enquête exigée par Frédéric Cuvillier, son secrétaire d’Etat aux Transports (les conclusions doivent être remises lundi),

la colère de présidents de région, à commencer par le président de l’ARF (Association des régions de France), Alain Rousset, ne voulant plus être pris pour un « pigeon »… si on ajoute les multiples tweetts lancés et retwittés sur la Toile qui ont fait se moquer la France entière, l’emballement a été à son comble.

La SNCF et RFF n’ont pas su trouver les mots pour expliquer ce qui aurait dû être une non-affaire. Pis, les responsables ont attendu la fin de l’après-midi du 21 mai pour convoquer au dernier moment les journalistes.

Malgré le choix affiché de laisser monter en première ligne RFF et son président Jacques Rapoport, Guillaume Pepy a été obligé de s’expliquer, reconnaissant, entre les mots, un vrai ratage.

 

Marie-Hélène Poingt

 

Raboter les quais, on le voit régulièrement ailleurs

 

Des problèmes de compatibilité entre les nouveaux trains et les infrastructures ? Rien que pour les questions de gabarit, cette situation s’est déjà produite et ne manquera pas de se reproduire. Pas plus tard que fin avril, les médias soulignaient qu’à Montréal, pour accueillir les nouvelles rames de métro à pneus Azur, il avait fallu limer quelque 200 m de voûte sous laquelle le gabarit étant engagé en cas de crevaison. Sans parler des problèmes d’alimentation ou de la masse plus élevée de ces nouvelles rames…

Nos voisins européens sont également coutumiers du fait : l’arrivée de nouveaux trains régionaux outre-Rhin a tout récemment posé des problèmes de gabarit. Alors qu’outre-Manche, la mise en service, en 1999, de nouvelles automotrices pourtant conformes au gabarit britannique a obligé à rogner une dizaine de quais au sud-est de Londres.

Parfois, tout n’est qu’une question de bonne communication : les modifications à apporter a posteriori aux installations fixes font évidemment plus « désordre » que celles intervenant en amont d’un projet. Par exemple, lors de l’automatisation de la ligne 1 du métro parisien, on savait d’avance que plus de 50 quais devaient être totalement refaits (rehaussement et renforcement des nez) pour accueillir les indispensables portes palières (là aussi, petite surprise : la note finale a été de 38 millions d’euros, contre 22 millions prévus). Par ailleurs, l’arrivée de matériels dont on sait d’avance qu’ils seront hors gabarit entraîne des vérifications préalables, voire des travaux. C’est ainsi qu’en 2001, les rames « larges » Regina, hors gabarit (3,45m de large !), sont entrées en service comme prévu sur certaines lignes régionales du réseau ferré suédois après deux ans de préparation. Et en Belgique, Infrabel a procédé en 2013 à la démolition de la dalle recouvrant le souterrain sous la ville de Verviers afin de la rehausser la voûte de 50 cm en vue de l’arrivée de trains à deux niveaux sur la ligne classique entre Liège et Eupen. Soit près de deux ans de travaux pour deux millions d’euros.

 

Réseau théorique et réseau réel

 

Comment se fait-il qu’un matériel roulant au gabarit UIC 505-1 ne passe pas sur des voies censées être au gabarit elles aussi ? En fait, au gré du temps, les quais et les voies bougent insensiblement. Et quand les voies et les quais sont refaits, pas forcément en même temps, il peut arriver que les cotes s’en trouvent modifiées. De nombreux cas sont connus par expérience et viennent enrichir la liste des points singuliers (comme certains tunnels et autres ouvrages d’art…) où il convient de faire attention au matériel engagé. Mais l’arrivée de nouveaux trains comme le Francilien ou le Régiolis, qui exploitent le gabarit (théorique) dans une plus grande mesure que les matériels plus anciens, peut mettre en évidence des points singuliers inconnus jusqu’à présent.

En fait, hormis les LGV parcourues la rame Iris 320 et autres lignes faisant l’objet d’une attention particulière, il semble bien que des pans entiers du réseau ferré national français réservaient encore des surprises à la fin de la décennie précédente, lors de la définition des spécifications des nouveaux matériels régionaux.

Pourrait-on mieux connaître l’état du réseau ? Oui, si l’on en croit l’exemple britannique, où l’ancien gestionnaire d’infrastructure Railtrack (remplacé depuis par Network Rail) s’était aperçu en 1999, lors de l’arrivée des premiers nouveaux trains depuis la privatisation, que les données sur le réseau ferré britannique étaient très incomplètes, voire devenues fausses au cours du temps ! Aux grands maux, les grands remèdes : dans le cadre du projet NGP (National Gauging Project) l’ensemble du réseau a été mesuré, filmé et passé au rayon laser en cinq ans afin non seulement de garantir l’insertion des véhicules existants, mais aussi pour préparer la circulation de trains plus larges ou plus hauts que le gabarit britannique (plus restrictif que l’UIC 505-1).

 

Le gabarit UIC 505-1

 

On n’a sans doute jamais autant parlé du gabarit UIC 505-1 que ces derniers jours. « UIC » comme Union internationale des Chemins de fer, dont une des missions a longtemps été de définir les normes permettant aux trains de circuler d’un pays à l’autre. Avec le temps, une « norme passe-partout » a été définie pour permettre aux mêmes trains de circuler sur l’ensemble du réseaux européens (sauf réseau britannique, au gabarit plus étroit, dont les trains peuvent en revanche circuler partout sur le Continent !) Cette norme, c’est le gabarit UIC 505-1, auquel se conforment la plupart des matériels roulants européens actuels non-spécifiques à un réseau (plus restreint ou plus généreux) ou à un usage particulier (réseaux industriels ou isolés…)

Théoriquement, les réseaux français et italiens sont au gabarit UIC 505-1, sans plus, les autres réseaux européens continentaux et nordiques étant plus généreux.

 

Patrick Laval

 

 

 

 

Le 25 Mai, voter à gauche, c’est voter Front de gauche.

L’élection européenne c’est maintenant dans quelques jours.

De nombreux électeurs de gauche s’interrogent sur l’utilité d’aller voter et parlent de s’abstenir. On peut comprendre leurs raisons. Après avoir chassé Sarkozy, nous avons sa politique qui continue avec Hollande et Valls. Et L’Europe, sourde aux volontés des peuples, impose l’austérité sur tout le continent.

Mais réfléchissons ensemble.

«Faire du bruit» avec l’abstention le jour d’un scrutin fait entendre la colère certes, mais après ? Après, rien ne bouge, bien au contraire, une fois les lamentation habituelles sur la « forte abstention» tout continue comme avant. Et le silence des médias sur les européennes démontre que le système en place s’accommode fort bien de cette situation.

Il faut s’en mêler pour bousculer la situation. Et il y a des enjeux.

D’abord, contrairement à une idée reçue, le Parlement européen n’est pas dépourvu de pouvoir. Aujourd’hui ce sont les parlementaires, majoritaires, convertis au libéralisme, conservateurs comme sociaux-libéraux, qui se soumettent aux injonctions des marchés. Ce sont eux, préoccupés avant tout de plaire aux banques et aux actionnaires, qui ont voté la directive de Bruxelles privatisant les services publics et celle sur les « travailleurs détachés ». Ce sont eux qui ont favorisé le dumping social. Après le vote, les nouveaux députés européens auront à se prononcer sur le futur président de la Commission ou bien encore sur l’adoption du traité transatlantique.

Et justement, les différentes enquêtes d’opinions en Europe mettent en évidence que les alliés du Front de gauche en Europe augmenteraient sensiblement le nombre de leurs élus, unis au sein du groupe de la Gauche unitaire européenne. Une progression pouvant leur permettre de constituer le troisième groupe, loin devant la coalition des extrêmes droites. Un groupe important avec les député-e-s du Front de gauche, ça changerait tout au Parlement européen.

Dans un sondage européen interrogeant sur « l’efficacité des politiques d’austérité », seuls 5 % des citoyennes et des citoyens des 28 pays interrogés répondent oui, 51 % non. 60 % pensent qu’ »une autre politique est possible », 25 % ne le pensent pas. Imaginez quelle force cela aurait si toutes ces opinions se traduisaient dans le vote.

Alors oui, pour faire le choix de « l’humain d’abord » , pour sanctionner les politiques d’austérité, en France comme en Europe, cela vaut le coup de voter Front de gauche. Et d’en parler aux amis, à la famille, aux collègues…

Le 25 Mai, voter à gauche, c’est voter Front de gauche.

Halte aux actions discriminatoires !

Un acte homophobe a été commis dans notre ville à l’encontre d’une association Aides Normandie qui se mobilisait lors de la journée de lutte contre l’homophobie. Un drapeau arc-en-ciel a été brûlé et la porte du local a été touchée par l’incendie. C’est intolérable. Par ailleurs la venue dans notre ville de Farida Belghoul agissant contre […]

"Révélations des dangers du Traité transatlantique"

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Télécharger l’Humanité spéciale

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Un document exceptionnel

Un documement exceptionnel
Un documement exceptionnel
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En ce moment même, alors que les aspirants députés européens battent campagne, se négocie un partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement (TTIP), plus connu sous le vocable de grand marché transatlantique. Il peut encore être stoppé. l’Humanité dévoile ce qui se trame contre les peuples et l’économie des pays. Un document exceptionnel à télécharger et à partager.

Si l’on n’y prend garde, la main invisible du marché qui a fait tant de dégâts dans l’Union européenne (UE) pourrait exécuter ses basses oeuvres à une échelle bien plus grande encore. En ce moment même, alors que les aspirants députés européens battent campagne, se négocie un partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement (TTIP), plus connu sous le vocable de grand marché transatlantique. Il peut encore être stoppé. Les parlementaires issus du scrutin du 25 mai auront à valider ou à repousser ce projet, une fois les négociations conclues. Les 28 États auront aussi à se prononcer. S’il entrait en vigueur, le TTIP aurait des eff ets néfastes sur l’économie, mais aussi sur les droits des travailleurs européens et états-uniens, ballottés au gré du vent de la concurrence libre et non faussée. Côté européen, les promoteurs du projet ne cherchent rien d’autre qu’à tester, à plus grande échelle, ce qui a déjà échoué. Les négociations se tiennent à huis clos entre les équipes du commissaire Karel De Gucht pour l’UE et du représentant au Commerce Michael Froman, pour les États-Unis. La prochaine réunion se tiendra le 19 mai, à six jours des élections européennes, sans que les citoyens ne soient informés de l’état d’avancement des pourparlers. L’objectif de la Commission est de fonder la plus grande zone de libre-échange au monde, qui pèserait 30 % du commerce mondial. Celle-ci aurait deux avantages : donner un coup de pouce de 0,5 % du PIB à l’économie européenne d’ici à 2027 et faire baisser les prix. C’est ce que défend une étude offi cielle, publiée par la Commission en septembre. D’autres évaluations sont moins laudatrices, telle celle de la Fondation autrichienne pour la recherche et le développement, qui estime que ces gains sont limités et pèseront sur les comptes publics : la diminution des droits de douane entraînerait une perte de 20 milliards d’euros pour le budget européen au cours des dix prochaines années, et les États devront trouver 1,4 milliard d’euros par an pour faire face aux dépenses de chômage. En effet, entre 430 000 et 1,1 million de personnes devraient changer d’emploi du fait des restructurations nécessaires. Mais le pire n’est pas là.

Téléchager le cahier spécial de l’Humanité de décryptage du projet de traité transatlantique.

http://humanite.fr/sites/default/files/files/documents/traite_transatlantique.pdf

L’Europe libérale ne protège pas des rapaces de la finance

L’Europe libérale ne protège pas des rapaces de la finance
 

L’éditorial de Patrick Le Hyaric dans l’Humanité Dimanche

La France perd son sang et ses dirigeants font des moulinets autour du thème du « redressement productif ». L’Europe est un sujet de dissertation, mais ne protège ni nos atouts industriels ou agricoles, ni le travail et l’emploi. Ces enjeux devraient être au cœur de la préparation des élections européennes du 25 mai prochain. Ils n’y viendront pas tout seuls d’où la responsabilité essentielles pour y contribuer de celles et ceux qui considèrent que les listes du Front de gauche sont porteuses d’espoir, ici et en Europe.

Bien au contraire, l’austérité qui s’y déploie partout conduit à la récession. La situation du groupe Alstom vient en administrer une nouvelle preuve.

Au cours d’une réunion-conférence, préparatoire aux élections européennes du 25 mai à laquelle je participais la semaine dernière, la plupart des spécialistes et députés européens présents, accordaient comme mérite à l’actuelle Union européenne, celui de lui permettre de faire face dans la mondialisation, chacun évitant évidemment de la qualifier. Or, elle est financiarisée et capitaliste, la construction européenne visant d’abord à s’adapter à cet état de fait, considéré comme indépassable.

Tout le pouvoir a donc été donné aux rapaces du capital, aux fonds financiers et aux multinationales, avec comme principe de base le « marché ouvert où la concurrence est libre ». Le rempart promis au départ est ainsi devenu une passoire qui toujours favorise les plus puissants dans chaque pays, au détriment des populations, du développement harmonieux des capacités de production industrielles et agricoles. Au détriment aussi de la préservation de la planète.

Nous en avons eu de multiples preuves ces dernières semaines avec la braderie de Justin Bridou et Aoste, Cochonou à des groupes chinois et américain, Publicis Omnicom happé par un groupe nord-américain, le groupe automobile PSA avalé par le chinois Dongffeng, Lafarge passé sous le pavillon suisse Holcium. Et voici qu’en se réveillant un beau matin, l’agence de presse financière américaine, Bloomberg, fait découvrir un raid nocturne et guerrier sur l’un de nos fleurons français dans la construction du transport et de l’énergie. Subitement, l’action Alstom est montée en flèche, à tel point qu’il a fallu suspendre sa cotation en bourse. Pilier de l’industrie française, ce groupe fabrique les TGV que le monde entier envie, les turbines et autres engins de haute technologie que recherchent, à travers le monde, les fournisseurs d’énergie, dans la diversité de ses sources. La seule progression de la population mondiale garantit à ce secteur des perspectives de développement considérables qui suscitent les convoitises actuelles. Sont en jeux des milliers d’emplois dans le pays et ailleurs, des dizaines d’années de travail, de recherche et d’innovation dans la technologie de pointe. Comment ce qui serait bon pour les Américains ou les Allemands ne le serait plus pour la France ou l’Europe ? Ceci au moment même où nous avons un effort exceptionnel à déployer pour combiner développement économique et humain avec transition écologique. En effet, le matériel pour le transport de demain, les nouveaux outils tels que de nouvelles générations d’éoliennes, les hydroliennes, les équipements nouveaux pour les centrales électriques de l’avenir passent par Alstom. Ce groupe est donc stratégique. En ce sens, il touche à notre indépendance nationale au moins autant que la réduction des déficits dont on nous rebat les oreilles.

Le gouvernement ne doit pas rechercher une combinaison la « moins mauvaise » qui nous le ferait perdre, mais devrait mobiliser les capitaux indispensables, avec la Caisse des dépôts, la Banque centrale européenne ou d’autres alliances, dans les secteurs de l’énergie et des transports, pour le renforcer et le développer. Son besoin de financement est de 3 à 4 milliards d’euros. Comment ne pourrait-on pas trouver une telle somme dans les filiales des banques, logées dans les paradis fiscaux ? Alstom n’appartient ni au PDG du groupe, ni même aux seuls actionnaires, il est le résultat du travail des ingénieurs, cadres, ouvriers et de la commande publique. S’agissant d’un enjeu aussi décisif, l’Etat doit prendre, en appui des élus, des salariés et des populations, toutes ses responsabilités, jusqu’à une appropriation publique, sociale et démocratique – nationalisation d’un type nouveau- qui devrait combiner l’apport de nouveaux financements, avec celui de crédits publics à taux d’intérêts nuls pour une relance de l’activité, de la recherche, de l’emploi et des formations nécessaires. Il peut aussi inciter à rechercher une solution européenne qui pourrait être un partenariat mutuellement avantageux entre Siemens et Alstom, cosigné par une autorité publique européenne, coordonnant et impulsant un pôle transport et énergie, en lien avec d’autres groupes européens. La mobilisation de la Banque centrale européenne pour apporter à des banques publics ou à la Caisse des dépôts du crédit à taux nul, permettrait de conforter un tel projet commun. Une action européenne est de toute façon indispensable pour abaisser la valeur de l’Euro qui pénalise les activités comme celle d’Alstom.

Au-delà, cet exemple nous montre à quel point la solution pour la survie et le développement d’Alstom n’est pas la politique dite de « l’offre » du gouvernement Hollande – Valls, mais celle de la relance de l’activité économique et de l’incitation à préparer la transition écologique qui nécessiterait d’investir dans la recherche de nouvelles machines. Ceci implique de cesser partout de compresser les budgets publics pour les investissements d’avenir.

Ces enjeux devraient être au cœur de la préparation des élections européennes du 25 mai prochain. Ils n’y viendront pas tout seuls d’où la responsabilité essentielles pour y contribuer de celles et ceux qui considèrent que les listes du Front de gauche sont porteuses d’espoir, ici et en Europe.

Soit une Union européenne avec « un marché ouvert où la concurrence est libre », soit une Union des nations et des peuples, solidaires et souverains, défendant non seulement ses atouts industriels mais se projetant dans un nouvel avenir avec une vraie politique industrielles, liée aux enjeux sociaux et écologiques de notre époque. Soit une Union européenne se fondant et disparaissant dans le grand marché unique capitaliste, avec le projet de grand marché transatlantique, soit une union coopérative et solidaire, résistant et transformant la mondialisation capitaliste. Telles sont les alternatives dont personne n’a l’illusion qu’elles pourront être tranchées définitivement le 25 mai prochain mais en ayant à l’esprit qu’ils peuvent être des millions, de sensibilités diverses de la gauche et de l’écologie politique, à utiliser du bulletin de vote du Front de gauche pour engager le pays et l’Union européenne dans une nouvelle voie.

Mardi 30 avril : Vote de l’Assemblée Nationale sur le programme de stabilité 2014 -2017

prog de stabilite

Les communistes de Sotteville écrivent à la député pour lui demande de ne pas voter le programme de stabilité 2014 2017 qui sera débattu à l’Assemblée nationale mardi 30 avril après un discours du Premier Ministre.

Madame la Députée,

Mardi 29 avril, sauf changement dans l’ordre du jour, vous assisterez à l’Assemblée Nationale à une déclaration du Gouvernement, suivie d’un débat et d’un vote sur le Programme de stabilité pour les années 2014 à 2017.

Ce sera l’occasion d’analyser la trajectoire des finances publiques, ponctuée par la loi de règlement 2013, les projets de lois rectificatives de finances et de financement de la Sécurité Sociale pour 2014, mais aussi ces lois de finances et de financement de la Sécurité Sociales pour 2015.

Ce document s’inscrit dans le prolongement des discours de Manuel Valls des 8 et 15 avril derniers, dans lesquels il pose les orientations du Pacte de Responsabilité et de Solidarité, accompagné d’un plan d’économie de 50 milliards sur 2015-2017.

Dans le même temps, le fait d’alléger les prélèvements sociaux, les cotisations sociales, qualifiées de charges, sur les ménages modestes aura deux effets :
Le premier réside dans une baisse des recettes pour les caisses de la Sécurité Sociale et donc une dégradation de la protection sociale, qu’il s’agisse de la maladie ou des retraites …ces organismes de protection sociale étant également et directement mis à contribution pour un montant de 21 milliards (11 pour la protection sociale et 10 directement sur l’assurance maladie),
Ensuite, la réduction de ces « charges » sur les bas salaires aura l’effet d’augmenter le nombre de salariés payés au niveau le plus bas, à des salaires donc non ou peu chargés. Cela se traduira en fait par un recul global du pouvoir d’achat.

De plus, ce programme contient une mise à contribution des collectivités à hauteur de 11 milliards pour faire des économies, pour partager les efforts de réduction de la dette publique, pour trouver les 50 milliards d’euros d’ici 2017.

A partir de ces éléments, on voit que ce programme est fait pour partager l’austérité, pour la faire passer par les collectivités, et qu’il transfert des sommes très importantes de la poche des salariés des retraites, de celles ou ceux qui sont payés au SMIC … vers la poche des plus riches.

Ces orientations sont pour nous, communistes, comme pour de nombreux syndicats, totalement inacceptables.

Aussi, au nom des communistes de Sotteville-lès-Rouen, je vous demande solennellement, Madame la Députée de voter contre ce texte comme s’apprêtent à le faire un certain nombre de vos collègues socialistes.

Dans l’attente, je vous prie d’agréer, Madame la Députée, l’expression de mes sentiments distingués.

Olivier CHRISTOL
Secrétaire de Section PCF

le 1er Mai appartient aux travailleurs ! Faisons entendre nos revendications ce jour-là…

Jamais, les salariés ne se sont vus imposer autant de sacrifices pour le seul bénéfice du patronat.

Les politiques d’austérité menées par le gouvernement ne répondent en effet en rien aux aspirations des salariés et ne réglerontrien.

30 milliards d’euros de cadeaux au patronat = 50 milliards sur le dos des salariés, des privés d’emplois et des retraités, qui seront, au bout du compte, les seuls à se répartir la facture. Ce n’est pas en appauvrissant les salariés que l’on relancera l’économie !

Le gouvernement remanié a clairement choisi d’enfoncer le clou des mesures d’austérité, en commençant par imposer l’austérité salariale dans le secteur public comme dans le privé, le gel des pensions et des prestations sociales, le démantèlement de nos acquis sociaux et de notre protection sociale.

Le pacte de responsabilité, le pacte de solidarité, puis le pacte de stabilité ne feront qu’empirer la situation que nous vivons actuellement.

  • 1 jeune sur 4 est au chômage.

  • Les plus anciens voient leurs pensions rabougries.

  • Les salaires sont bloqués depuis de nombreuses années.

  • Plus de 80 % des embauches sont réalisées en CDD.

Partout on nous dit que nous coûtons trop cher ! Mais c’est nous qui, par notre travail, créons la richesse !

Ce qui coûte cher, ce sont les milliards d’€ de dividendes redistribués aux actionnaires.

OUI, d’autres choix sont possibles, à nous de les imposer !

 

Mobilisons-nous le 1er mai, pour la solidarité entre les salariés

et l’égalité des droits, pour la paix et la justice sociale, partout dans le monde.

  • L’augmentation des salaires, des pensions et des allocations de chômage.

  • Le financement de notre protection sociale par le salaire socialisé (issu du Conseil National de la Résistance)

  • Le retour à 60 ans pour une retraite à taux plein et le maintien des régimes spéciaux.

  • La mise à plat et l’évaluation de toutes les aides publiques accordées aux entreprises.

  • Le respect des droits fondamentaux des êtres humains partout dans le monde, à commencer par le droit à un travail décent, reconnu et valorisé.

  • Une loi d’amnistie, une loi protégeant les militants syndicaux, dans les conflits sociaux.

  • Un débat national sur la répartition des richesses créées par notre travail.

 

 

Rassemblements du 1er mai en Seine Maritime :

Rouen 10 h30 cours Clémenceau  

Le Tréport 11 h au forum

Le Havre 10 h30 cercle Franklin  

Fécamp 10 h 30 place de l’Eglise (plage)

Dieppe 10 h 30 place Louis Vitet  

Elbeuf 10 h 30 place de la mairie

Le Trait 11 h place de la mairie  

Bolbec 11 h place de la mairie

 

 

 

 

 

 

Conseil Municipal : Un budget flou que les communistes n’ont pas voté.

Lors du conseil municipal du 25 avril, le point principal à l’ordre du jour était le budget pour 2014.

Ce budget est particulièrement flou et aucune réponse réelle n’a été donnée aux nombreuses interrogations que sucitent la lectures des chiffres.

Les communistes ont donc décidé de voter contrte ce budget.

Voici leurs interventions :

vero mairie

Veronique CHRISTOL sur l’environnement économique et social du budget.

Duval mairie

Jean Pierre DUVAL sur le budget lui même.

Véronique CHRISTOL
En préambule à notre intervention budgétaire, il convient de rappeler que pour nous, communistes, notre premier adversaire, c’est la finance avec son corolaire qu’est l’austérité, ou dit autrement, une rigueur à sens unique.

Tandis que pour certains, les profits sont toujours plus élevés, les actionnaires des entreprises du CAC 40 ont empochés autour de 40 milliards, d’autres, les salariés payés au SMIC n’ont pas touché 150 euros de plus pour la même année 2013.

Force est de constater que cette austérité, cette mauvaise répartition des richesses, sont mises en œuvre par les gouvernements hier de droite et depuis 2012 par l’actuel mis en place par la gauche.
Pourtant, il y a deux ans, nous nous étions prononcés pour mettre un terme à cette politique exclusivement au service de la finance et pour un réel changement.
Nous n’avions pas voté pour un Président de la République et une Députée qui mènerait une telle politique.

Car il s’agit bien d’une politique de régression sociale qui remet en cause l’ensemble des acquis sociaux, SMIC, temps de travail, code du travail, …, souvent obtenus de haute lutte, y compris en 1944 avec le programme du Conseil National de la Résistance.
La Sécurité Sociale, le système de retraite par répartition, et plus généralement les services publics, par exemple, se retrouvent dans la ligne de mire car ils constituent des obstacles aux marchés, aux terrains de jeux des capitalistes.

Si nous rappelons, comme nous le faisons souvent, le contexte national, voire international, celui qui prévaut aujourd’hui, ce n’est pas par simple plaisir, mais bien parce qu’il influence très fortement la vie, la vie quotidienne, des populations, notamment celle de nos concitoyens sottevillais, et qu’il faut en tenir compte.

Madame la Députée-Maire, si vous voulez « partager la culture de responsabilité » en faisant porter cette responsabilité exclusivement sur les habitantes et habitants de notre commune, sur l’ensemble du monde du travail comme l’a proposé Manuel VALLS dans son discours de politique générale du 8 avril, vous pouvez compter sur nous pour s’y opposer et populariser votre position.

Si « partager cette culture de responsabilité », c’est, sans rien dire, accepter la baisse des dotations de l’Etat vers les collectivités vous pouvez comptez sur nous pour nous y opposer.

Si vos décisions et vos votes à l’Assemblée viennent contredire le discours que vous tenez à Sotteville, vous nous trouverez pour le rappeler et le rendre public.

D’une manière générale, le problème du financement des collectivités, c’est de trouver des recettes en quantité suffisantes.

Il faut bien avoir à l’esprit que la population de notre commune, si elle n’est pas pauvre, fait partie des couches moyennes avec un potentiel financier inférieur à la moyenne nationale pour la strate.

Aussi, parmi les propositions que nous pouvons retenir pour aller chercher l’argent là où il se trouve, il y a, au plan national, la mise à contribution de l’ensemble des revenus du capital, et en premier lieu les actifs financiers qui, aujourd’hui, ne sont pas taxés.

Une telle taxation à hauteur de seulement 0,5% rapporterait pour les seuls entreprises du CAC 40, autour de 20 milliards pour les collectivités, soit environ 300 euros par française ou français.

Nous proposons également la mise en place d’un service public financier qui puisse, par des aides différenciées, aider les entreprises à créer de l’emploi et de la formation, ce qui aurait pour conséquence une augmentation global du pouvoir d’achat des populations et donc des répercussions positives sur les finances locales. Ce service public permettrait de sortir le pays des griffes de la finance.

Ces mesures devraient également être associées à une redéfinition du rôle de la Banque Centrale Européenne, permettant de redonner au peuple la souveraineté monétaire et donc la possibilité de choisir de donner la priorité aux services publics, à la satisfaction des gens et donc de combattre la finance et l’austérité qui y est liée.

C’est à partir de ces données que nous évaluerons le budget et, enfin, je tiens à remercier les services municipaux pour leur travail.

Jean Pierre DUVAL
Le budget qui nous est proposé manque d’ambitions. Il est bien loin de correspondre aux besoins des habitants de notre commune.

En regardant le projet qui nous est proposé, on voit les effets de l’austérité imposée aux collectivités avec la réduction globale des dotations de l’Etat pour un montant d’un peu plus de 300 000 euros. Vous nous aviez annoncé 126 000 euros dans la présentation du DOB. On peut être surpris par cette différence.
On peut aussi dans ce domaine être légitimement inquiets du discours du Premier Ministre, que vous soutenez, quand il annonce, sans concertation, qu’il faut réduire encore les dotations et qu’il veut mettre à contribution les collectivités à hauteur de 11 milliards supplémentaires d’ici 2017.

On est sur un budget de 53 millions d’euros, mais près de 4 millions de moins que l’an dernier. Cette année encore, le budget est contraint par les effets de la politique nationale.

Quand on dit que les gens vivent plus mal aujourd’hui, résultat de la hausse du chômage, de la précarité. Mais c’est aussi la répercussion de la hausse de la TVA pour financer le Crédit Impôt Compétitivité Emploi, le CICE, du gel du point pour les fonctionnaires, des mesures que vous soutenez Madame la Députée-Maire.
Et l’une des conséquences de ces difficultés se trouve dans le repli du marché de l’immobilier qui se traduit par une réduction du montant de la taxe sur les droits de mutation, les DMTO.

Pour masquer ces insuffisances de l’Etat et les conséquences de la politique mise en œuvre au plan national, vous augmentez l’emprunt de 3,1 millions d’euros, sans explications.
Peut être est-ce l’effet de votre double langage où vous voulez, à Paris, réduire le déficit public, et ici vous mettez à mal les finances communales.
En fait, vous faites un emprunt pour le fonctionnement de la ville, sans en augmenter le patrimoine …
De plus, un emprunt supplémentaire, ce sont des annuités à rembourser et donc de l’argent qui va de la poche des habitants aux banques.

Au vu des chiffres qui nous sont transmis, on ne peut que s’inquiéter sur la qualité et le devenir des services publics locaux tels que l’accueil de la petite enfance, celui des enfants dans nos écoles mais aussi les aides à la personne …

Ensuite, vous baissez de 30 000 euros les subventions aux associations dont vous vantez, par ailleurs la nécessité, surtout quand elles s’engagent auprès de vous.
C’est par exemple le cas de la SPED qui voit sa subvention réduite de 30% ou des associations sportives comme la Sottevillaise ou le Stade Sottevillais Cheminot Club …

Nous assistons la à un élan plutôt négatif.

Pour ces raisons, nous ne pourrons pas voter ce budget.

Lettre ouverte des conseillers généraux communistes de Seine-Maritime

Après les annonces de Manule VALLS, Premier Ministre, dans son discours de politique générale, concernant la suppression des départements en 2021, les conseillers généraux communistes de Seine-Maritime ont décidé de lui adresser une lettre ouverte.

Son objet étant de protester contre cette décision et d’en appeler à la mobilisation des partenaires et de la populations contre celle-ci.

Voici cette lettre ouverte :

Lettre ouverte des conseillers généraux communistes
de Seine-Maritime à Manuel VALLS

Dans votre discours de politique générale, vous proposez, Monsieur le Premier Ministre, la suppression pure et simple des conseils départementaux, certes après « un profond débat », pour 2021.

Ces conseils départementaux font suite aux conseils généraux qui ont vu un redécoupage autoritaire des cantons, il y a quelques semaines. Cette opération « découpage » étant pilotée par Manuel Valls, alors Ministre de l’Intérieur.

Aujourd’hui, les conseils généraux ont en charge les solidarités, dont l’APA, le RSA ou la PCH de manière obligatoire, qui représentent la moitié du budget, les collèges, tant les bâtiments que les personnels hors enseignants, les transports scolaires, l’aménagement du territoire, notamment rural, les ports maritimes de pêche, les infrastructures routières et du haut débit ou encore les aides directes ou indirectes au développement économique.

De la petite enfance, au handicap, en passant par l’éducation des jeunes ou la prise en charge des personnes âgées, mais aussi en s’appuyant sur la clause de compétence générale dans l’aide au sport, à la culture ou aux collectivités, les départements accompagnent les populations tout au long de la vie.

Le rôle du département est tout à fait important dans la qualité de la vie, mais il a aussi un rôle de bouclier social, et d’aménageur équilibré du territoire.

Pour la Seine-Maritime, c’est un budget de 1,7 milliards d’euros, dont plus de 700 millions sont consacrés au domaine social et plus de 5 000 agents.

Si les Départements disparaissent des institutions françaises, qui prendraient en charge l’ensemble des compétences et prérogatives qui étaient les leurs ? Que deviendraient les personnels qui travaillent dans les départements ?

Il est dit que cette suppression se justifierait par un besoin d’économies, pour réduire les déficits publics, alors même que les cadeaux financiers aux patrons des grands groupes n’arrêtent pas d’être distribués sans aucune contrepartie en termes d’emploi.

La France, quatrième puissance mondiale, un pays riche, aurait- elle besoin de faire ce genre d’économie ou ne vaudrait-il pas mieux mettre en place une autre répartition des richesses ?

On voit mal comment cela serait possible sauf à penser que le service public que constitue l’ensemble des actions des conseils généraux aujourd’hui serait supprimé et livré au privé.
D’ailleurs ce dernier n’attend que cela voyant dans cette opportunité l’occasion de faire des profits juteux.

Pour l’ensemble de ces raisons, les conseillers généraux communistes s’opposent formellement à la suppression des départements et ils s’y opposeront de toutes leurs forces.

Ils appellent d’ailleurs l’ensemble des partenaires, la population, à se mobiliser pour la défense de ce service public, de cet outil au service de leur qualité de vie, de ce bouclier social si nécessaire pour éviter les effets désastreux de l’austérité imposée conjointement par le Gouvernement et par l’Europe libérale.

Rouen, le 17 avril 2014

Intervention du groupe des élu-es communiste de Rouen au conseil municipal du 5 avril 2014

Au nom du groupe des élu-es communistes de la ville de Rouen, Matthieu Charlionet a fait l’intervention suivante : Mesdames, Messieurs, Cher Collègues, Les élus communistes tiennent à exprimer leur satisfaction de voir la majorité sortante reconduite. Aujourd’hui Rouen peut à la fois affirmer son enracinement à gauche tout en s’inscrivant dans un nouvel élan […]

Premier conseil municipal : Election du Maire

vero CM

vero mairie

Le samedi 05 avril s’est tenu le premier conseil municipal de Sotteville.

Ce conseil, dit d’installation, à permis aux élus communistes de faire une déclaration politique, que le Président de séance, élu sur la liste de la Députée, a voulu interrompre …

Il est vrai que l’élue communiste ne faisait que relater les mauvais coups du Gouvernement avec la complicité de la députée …

C’est Véronique CHRISTOL qui a prononcé cette intervention au nom du groupe communiste.

Mesdames, Messieurs,

Une nouvelle mandature municipale s’ouvre devant nous.

Elle débute dans un climat politique particulier avec un Président de la République, élu par la gauche, qui avait nommé un Premier Ministre issu de la gauche. Force est de constater que ceux-ci ont mené une politique qui n’avait rien à envier à celle de la droite.
Le résultat global des municipales en est le fruit. Les électeurs de gauche, ceux qui souffrent de la politique mise en œuvre ne se sont pas déplacé ce qui fait que l’abstention a atteint, nationalement, un record pour ce type d’élection.

La réponse de Hollande est de changer de Premier ministre et de désigner quelqu’un que chacun s’accorde à dire qu’il représente l’aile droite du Parti socialiste.
On peut imaginer, déjà que le discours de politique générale qu’il prononcera mardi à l’Assemblée Nationale n’apportera pas les réponses nécessaires ou attendues par les populations.

Il est évident que les mesures prises par le gouvernement pèseront sur la vie de notre commune et les communistes ne peuvent que s’interroger, dans ce nouveau contexte, sur la manière dont sera gérée la ville.

Ce contexte est caractérisé par plusieurs éléments.

Nous sommes dans une société qui préfère donner toujours plus aux plus riches et seulement les miettes, quand il y en a encore, au reste de la population.
Disant ce la, nous mesurons évidemment la responsabilité de la droite, du poids de trop d’années de « sarkozysme » mais aussi l’absence de volonté du parti socialiste à inverser les choses.

C’est ainsi que pour tous nos concitoyens :

Le pouvoir d’achat des familles est réduit notamment par une hausse de la TVA sur les produits courants pour financer le Crédit d’Impôt Compétitivité des Entreprises, mais aussi par une réforme des retraites qui remet en cause le système par répartition,
La précarité est accrue, avec une volonté de casser le code du travail par le biais de l’ANI,
Les finances des collectivités sont mises en difficulté par la suppression par la droite de la Taxe Professionnelle et par une baisse des dotations de l’Etat. Ces baisses de 3 milliards pour 2014 et 2015 ont été actées dans la loi de finance 2014, auxquels il convient de rajouter 7 milliards prévus en complément du « Pacte de responsabilité ». Celui-ci prévoit 50 milliards de réduction de la dépense publique, les collectivités étant mises à contribution.
La CREA sera transformée en Métropole au 1er janvier 2015, ce que nous combattons, et qu’ainsi l’essentiel des décisions concernant notre commune seront prise ailleurs, au siège de la métropole, que Sotteville ne sera plus qu’un quartier de cette nouvelle collectivité créée par la loi de Modernisation de l’Action Publique et d’Affirmation des Métropoles (MAPAM).

Il est clair que toutes ces mesures ont été votées par la Députée de notre circonscription.

Sur les rythmes scolaires, si elle critique leur mise en œuvre par la commune, elle porte l’entière responsabilité de la situation puisque c’est elle qui a voté cette loi que chacun s’accorde à reconnaître qu’elle a été bâclée et mal ficelée.

Elle est complice de cette mauvaise politique.

On le voit le chef de l’Etat, pour répondre à la fois aux injonctions de Bruxelles, mais aussi aux grands patrons et autres tenants du capital, veut instaurer l’austérité partout et notamment dans les collectivités territoriales. Le but étant de réduire le déficit de l’Etat, dans lequel les collectivités ne représentent que 8%.

Dans la gestion de la commune, on peut aussi imaginer que, maintenant que la « Fabiusie » a gagné Sotteville, les diverses subventions attendues pour les équipements sottevillais ne tarderont pas à se concrétiser.

Les problèmes de l’activité ferroviaire, fret SNCF, triage, boutique SNCF, mais aussi la mise en place de la zone seine sud avec la création d’activité et donc d’emplois … vont continuer,voire s’amplifier s’il n’y a pas de changement majeur de la politique gouvernementale.

Avec ces perspectives moroses saluées par la droite, mais aussi par l’extrême gauche dimanche soir à l’annonce des résultats, les communistes jugeront les dossiers sur le fond, avec toujours comme « fil rouge » l’intérêt des sottevillaises et des sottevillais.

Nous serons toujours des adversaires résolus de l’austérité, d’où qu’elle vienne, et nous appelons dès maintenant la population à se mobiliser, notamment en participant samedi prochain 12 avril à Paris, à la marche contre l’austérité et pour l’égalité et le partage des richesses.

Enfin, quant à l’élection du Maire et des adjoints, nous ne prendrons pas part au vote.

Au front camarades !

Par Jean Ortiz. Ce n’est pas une claque, c’est un lynchage, une humiliation, une rouste magistrale, un uppercut de la gauche, un désaveu sans appel. François Hollande, qui se voulait « Normal premier » au point de faire concurrence aux livreurs de pizzas en motocyclette, celui qui déclarait la guerre à la finance, est ce matin tout nu, « en pelotas », et son ralliement joyeux, toute honte bue, au néolibéralisme : vomi par le peuple de gauche.

La sanction est désespérante. Les travailleurs n’aiment pas ceux qu’ils considèrent comme des repentis, et les apostats finissent toujours dans les trous noirs de l’histoire. Le vote de ce soir est d’abord un carton rouge au bilan du hollandisme. Il n’est pas une adhésion tsunamique aux droites, mais un naufrage des espoirs soulevés par des promesses finalement non tenues.

Les trahisons aux valeurs de gauche, aux marqueurs de classe, aux intérêts du plus grand nombre, aux besoins des plus faibles, des plus démunis, des exploités, se payent cash tôt ou tard. A force de faire un indécent bisou-bisou permanent avec le patronat, de se vautrer avec le Medef, de ramper devant Mme Merkel, de mépriser les syndicats, d’avilir notre pays, d’en faire une serpillière « transatlantique », de prendre aux pauvres pour donner aux riches, on n’a plus rien de socialiste ni même de social-démocrate. On devient une sorte de nouvelle droite et les gens préfèrent toujours l’original à la pale copie du transfuge.

Tout cela serait méprisable si l’adversaire de classe n’en profitait pas pour s’emparer de centaines de municipalités, pour faire main basse sur leur potentiel, pour balayer des années de  » bouclier social « , de gestion démocratique et populaire, même dans un contexte de plus en plus difficile.
Tout cela serait méprisable, si ceux qui allaient trinquer étaient les barons, les notables, les  » élites socialistes « , les cumulards, les qui-relèvent-de-l’impôt-sur-les-grandes-fortunes…

Non, non, ceux-là continueront à s’empiffrer, à grossir leur portefeuille, à se repaître des désastres sociaux, qu’ils ont eux-mêmes provoqués.
Non, non, ceux qui vont trinquer encore plus, serrer la ceinture, pleurer les fins de mois, sacrifier leur santé, l’avenir de leurs enfants, ce sont les ouvriers, les fonctionnaires, les retraités, les chômeurs, les précaires, les travailleuses, les petits paysans, les intermittents, « ceux d’en bas »…
Rien que pour cela, ces  » socialistes « -là, qui enterrent Jaurés, Allende, Negrin…, exigent d’être combattus et dénoncés comme il se doit. Ils ne connaissent que le rapport de forces, et n’avancent que lorsque le peuple les bouscule. L’heure est au déploiement et à la structuration d’un vrai Front de Gauche, socialo-indépendant, sur des principes et des valeurs de classe, avec un objectif clair : aller vers une société nouvelle anticapitaliste, que nous sommes nombreux à appeler  » le socialisme du XXIe siècle « . Cela n’est nullement contradictoire avec la nécessité d’un parti communiste cohérent, fort, combatif, créatif, unitaire… Le peuple et la perspective socialiste en ont plus que jamais besoin.

Face au champ de ruines de ce dimanche, il n’y a plus de temps à perdre. Il n’y a pas de  » plan B « , et il nous reste peu de cartouches. Le pire est devant nous si nous ne sommes pas capables d’affronter les défis à venir, notamment les Européennes, autrement que les municipales.

Ce n’est pas qu’ Hollande n’a rien compris : il décline consciencieusement le programme du Medef, la politique de l’Union européenne, de la « troïka », avec conviction et sans scrupules. Et qu’importe quel sera le prochain premier ministre. Qu’il soit chasseur de Roms ou plus ratoureux, après avoir touché le fond, il ne touchera pas au fond.

La reconquête commence dès maintenant.

 

Au front camarades !

Par Jean Ortiz. Ce n’est pas une claque, c’est un lynchage, une humiliation, une rouste magistrale, un uppercut de la gauche, un désaveu sans appel. François Hollande, qui se voulait « Normal premier » au point de faire concurrence aux livreurs de pizzas en motocyclette, celui qui déclarait la[…]

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