BLAGUE BRETONNE: Marché de Noël breton avec musique normande !

Parce qu’on commence à ne plus trouver drôles certaines blagues normandes qui se répètent trop souvent, sans aucune imagination !

La preuve encore à Falaise ce samedi 13 décembre en cette bonne ville de Guillaume le Conquérant…

blague_bretonne

 

Bien évidemment nous avons des nouvelles des activités de ce « bagad » incrusté depuis des années dans le bocage virois et animé par des fonctionnaires Bretons qui se sentent exilés à la sous-préfecture de Vire ou à la préfecture de Saint-Lô grâce à la Pravda ligéro-bretonne: la réunification normande aura pour enjeu la fin de ce déplorable britannotropisme bas-normand propre aux territoires symboliquement dominés par d’autres !

LOI MACRON et nullité de la SNCF… Et si les « COURRIERS NORMANDS » faisaient leur grand retour?

Dans le projet de loi proposé par Emmanuel MACRON, ministre de l’Economie, projet un peu fourre tout et qui fait polémique notamment sur la question du travail dominical, il y a un volet dont on parle peu, à savoir la libéralisation du secteur jusqu’à présent très réglementé du transport en autocar. Les compagnies d’autocaristes n’attendent, en effet, que cela, à commencer par Eurolines, filiale de Transdev, qui propose déjà des trajets européens trans-internationaux. La SNCF a été contrainte finalement d’accepter l’ouverture des liaisons inter-régionales et inter-cités françaises, car, franchement, les « trains d’équilibre du territoire » proposent le pire rapport qualité/ prix en matière de service !

On parle donc d’ouvrir des grandes lignes d’autocars express circulant sur le réseau autoroutier entre Lyon et Bordeaux et entre Paris et les principales métropoles régionales: le temps de trajet sera plus long qu’en TGV mais le billet serait deux à trois fois moins cher…

Evidemment, avec l’arrivée de grandes régions nécessairement multipolaires et compte tenu du centralisme ferroviaire parisien qui ne profite qu’aux grandes lignes TGV au détriment des liaisons inter-régionales, il va devenir intéressant pour les futurs conseils régionaux de développer des lignes d’autocars régionales ou interrégionales… Là encore, la Normandie malade de sa crise ferroviaire qui semble sans fin, pourrait faire école.

Avec 7 trains aller/retour par jour entre Caen et Rouen, plus de 1h30 de trajet et des billets parfois très onéreux par rapport à la qualité du service proposé; avec la nécessité de vivre une odyssée ferroviaire pour un trajet Caen- Le Havre de plus de 3heures ou l’absence de train entre Rouen et Evreux, le recours à l’autocar devient urgent pour assurer des liaisons rapides, cadencées, peu onéreuses et sécurisées entre Caen, Rouen et Le Havre ou les autres grandes villes normandes. Histoire de nous faire patienter avant l’arrivée de la LNPN d’ici 2025 voire 2030, il serait urgent d’organiser le grand retour des « COURRIERS NORMANDS »!

1948 Renault 215 D Amiot

 

 

"Votre loi est une loi pour la liberté d’exploiter"

Pierre Laurent à Emmanuel Macron

Au Sénat, Pierre Laurent, sénateur de Paris, secrétaire national du PCF, a interpellé le ministre de l’Economie. Il a appelé tous les sénateurs de gauche à faire échouer la loi Macron.

C’est une journée de combat pour le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, sénateur de Paris. Après avoir tenu un face-à-face avec le président du Mdef, Pierre Gattaz à l’Humanité, il a interpellé Emmanuel Macron, ministre de l’économie au Sénat.

Pierre Laurent n’a pas mâché ses mots pour dénoncer la « loi Macron » : Pourquoi une loi fourre-tout, sur laquelle d’ailleurs le Conseil d’Etat émet des réserves importantes, qui n’a en fait qu’un seul fil conducteur : la dérèglementation du code du travail et de la régulation publique. Pourquoi plus d’asservissement encore des salariés aux exigences patronales avec la généralisation du travail du soir et du dimanche, car, vous le savez bien, le volontariat c’est de la blague? Pourquoi libéraliser le transport en autocars contre le développement des petites lignes ferroviaires ? Pourquoi, alors que la rente autoroutière engraisse les grands concessionnaires du BTP depuis la privatisation, ne pas renationaliser les autoroutes ? Pourquoi privatiser les aéroports de Nice et Lyon après celui de Toulouse, et nos entreprises de défense GIAT et Nexter ? Je vous le dis, votre loi va diviser la France, les travailleurs, la gauche. Vous poursuivez sur la voie du reniement. Si vous continuez à trahir ainsi les électeurs, cela aura des conséquences graves dans tous les rendez-vous électoraux à venir.

(…) J’appelle tous les sénateurs de gauche, tous ceux qui ont l’égalité au cœur à ne pas accepter ce énième recul de civilisation. Après l’échec du CICE, du crédit impôt recherche, je vous dis arrêtez le massacre. Vous subventionnez les patrons à coup de milliards d’euros, et le MEDEF crache dans la soupe (…) Monsieur le ministre, je vous demande d’entendre la colère qui monte déjà dans toute la gauche et dans le monde syndical. Retirez votre projet de loi avant qu’il ne soit trop tard. »

Ce rapport qui réhabilite les 35 heures

La baisse du temps de travail a été «la politique de l’emploi la plus efficace et la moins coûteuse depuis les années 1970», juge un rapport parlementaire adopté mardi.

C’est un rapport qui va redonner du baume au coeur à l’ancien Premier ministre Lionel Jospin, et à tous ceux qui soutiennent les 35 heures. Rédigé sous la houlette de la rapporteure Barbara Romagnan, député socialiste du Doubs, le texte a été adopté, ce mardi, par 12 voix contre 4, par la commission d’enquête «relative à l’impact sociétal, économique et financier de la réduction du temps de travail». Une commission mise en place sur proposition de l’UDI, et dont le principe a été adopté à l’unanimité par l’Assemblée nationale en juin dernier. Après 37 auditions (soit près de 80 personnes), le document dresse un bilan plutôt bienveillant de la dernière grande mesure phare de la gauche au pouvoir.

Un effet positif sur l’emploi

Premier sujet polémique abordé: les 35 heures ont-elles généré des emplois? Et si oui combien? Car si la période Jospin (1997-2002) a été riche en création de postes, la difficulté est d’identifier ce qui, dans cette forte hausse de l’emploi, relève de la croissance économique (entre 3% et 4% entre 1998 et 2001) et de ce qui est dû aux 35 heures. Pour ce faire, le rapport se livre un petit calcul: la France ayant créé 2 millions d’emplois salariés dans le secteur marchand entre 1997 et 2001- niveau sans précédent depuis les années 1950 – tandis que le PIB progressait sur la période de 16 %, il y a eu une création moyenne de 125 000 emplois par point de PIB supplémentaire. «Par comparaison, la croissance économique encore soutenue entre 2004 et 2007, de 9,5 % sur les quatre ans, ne crée que 600 000 emplois marchands, donc moitié moins d’emplois par point de PIB, soit 63 000», lit-on dans le rapport.

Un effet corroboré par d’autres études, rappelées dans le rapport, et qui concluent à une fourchette de création de postes liés aux 35 heures comprise entre 320 000 (selon l’OFCE) et 350 000 (selon la Dares). Soit 18% de l’emploi total généré sur la période Jospin. Avec un bémol, cependant, selon Eric Heyer, qui note que si «les études scientifiques attestent que la réduction du temps de travail crée des emplois à court terme, c’est-à-dire dans les cinq années qui suivent sa mise en œuvre, […] le doute subsiste à moyen et long terme.»

Un faible impact sur la compétitivité

Au-delà de l’effet emploi, c’est aussi et surtout la question de l’impact sur la compétitivité des entreprises qui, ces dernières années, revient avec insistance. Avec un argument: les 35 heures sont responsables de la baisse de performance des entreprises françaises, dont les parts de marché, dans la décennie qui a suivi leur mise en place, se sont écroulées à l’international. «Ce qui détermine en effet la compétitivité d’une économie, c’est l’évolution relative des coûts et de la productivité, admet le rapport Romagnan. Or la productivité du travail a augmenté aussi rapidement que le coût salarial réel, de sorte que l’effet d’une hausse des salaires un peu plus rapide en France que dans la moyenne de la zone euro a été totalement compensé par des gains de productivité également plus rapide».

Et de citer Jean-Luc Tavernier, directeur général de l’Insee, qui valide en grande partie cette thèse, ajoutant néanmoins le coup de pouce de l’Etat : «Le coût des salaires n’a pas augmenté dans les mêmes proportions [que la réduction du temps de travail, ndlr] en raison d’une modération salariale qui peut être estimée à 1 % – le salaire horaire n’a en conséquence augmenté que de 3,5 à 4 %. Les gains de productivité horaire ayant atteint 2 à 2,5 %, le salaire horaire a donc crû un peu plus rapidement que la productivité. Cependant, si l’on tient compte des allégements de charges, on peut considérer que le coût salarial rapporté aux évolutions de la productivité est resté stable. » En témoigne une étude de l’OCDE, selon laquelle le coût salarial unitaire (coût pour une unité produite, donc intégrant la productivité) a progressé, entre 2000 et 2009, de 20,3% en France, contre 19,4% pour la zone euro.

La faute à l’euro fort ?

Autre élément mis en avant: le taux de marge «ne s’est pas dégradé pendant la période de mise en œuvre des 35 heures. [….] Il est resté stable de 1998 à 2003 alors qu’il a diminué en Allemagne jusqu’en 2001, avant de remonter ensuite». Notamment par ce que «l’introduction des 35 heures a permis d’accroître la durée d’utilisation des équipements : alors que, en 1996, ils étaient utilisés en moyenne 50 heures par semaine, ils l’étaient 55 heures en 2000, soit une augmentation de 10 %», selon Guillaume Duval, également auditionné.

Reste que sur la période 2000-2009, le coût salarial unitaire en Allemagne ne progressait, lui, que de 7%… «Le coût salarial unitaire relatif a baissé plus fortement en France qu’en Allemagne et que dans tous les autres pays de la zone euro, corrige le rapport. L’Allemagne n’est repassée devant qu’à partir de 2004 et l’écart s’est fortement accentué depuis». Et de convoquer, cette fois-ci, Jospin lui-même: «C’est au moment où les 35 heures sont détricotées, voire annulées, que la compétitivité s’affaisse.»

Et Guillaume Duval d’imputer la dégradation de la compétitivité du coût horaire de la main d’oeuvre française, dans la décennie 2000, à l’appréciation de l’euro: «Alors qu’un euro coûtait 0,9 dollar en 2000, il en valait 1,6 en 2008, juste avant la crise. Cela a été un énorme choc de compétitivité. Alors que, en 2000, le coût du travail d’un Français était inférieur de 14 % à celui d’un Américain, il est devenu supérieur de 17 % en 2010 : cela ne s’explique pas par l’évolution différente des salaires, mais par l’évolution de la parité euro/dollar».

Un coût relativement faible

Les 35 heures, enfin, pour quel coût? Si, sur le papier, la mesure, via les baisses de cotisations accordées à l’époque aux entreprises, est évaluée à quelque 13 milliards d’euros, le secouement a aussi procédé au calcul «net». C’est-à-dire en en déduisant de ce coût les cotisations sociales générées par les créations d’emploi ou les économies réalisées sur l’assurance chômage grâce à la baisse du chômage. Et d’estimer que les 35 heures n’ont, en réalité coûté «que» 2,5 milliards d’euros.

Plutôt flatteur pour la réduction du temps de travail, le rapport admet néanmoins quelques points de friction, déjà évoqués dans le passé, comme l’intensification du travail dans certains secteurs, ou la difficulté de mise en œuvre de la mesure à l’hôpital ou encore dans les PME. Mais le rapport estime toutefois qu’il s’agit de «la politique en faveur de l’emploi la plus efficace et la moins coûteuse qui ait été conduite depuis les années 1970». Et de prôner son éventuel prolongement, non pas sous forme de réduction hebdomadaire du temps de travail, mais «par exemple à partir d’un calcul du temps travaillé sur plusieurs années», permettant aux salariés «de prendre des congés plus longs pour motifs personnels (naissance d’enfants, périodes sabbatiques, parents âgés à prendre en charge), ou être utilisés à des fins professionnelles (allégement de fin de carrière, congés pour formation, gestion de transitions professionnelles)».

 

Libération du 9 décembre 2014

IL FAUT SAUVER LE CANARD DE DUCLAIR

Après avoir évoqué la gastronomie caennaise dominée par les succulentes et célébrissimes tripes « à la mode de Caen » (avec de bonnes carottes) il faut évoquer la gastronomie dominée par le magnifique canard au sang « façon Félix Faure » dont la haute tradition est toujours pratiquée au restaurant de l’hôtel de Dieppe en face la gare rive droite à Rouen.

Mais le célèbre « avocat », alias le canard de Duclair, est en voie de disparition.

La métropole de Rouen dont une partie notable du territoire est agricole a donc lancé un programme spécifique de sauvetage de cette race de canard, fleuron du patrimoine animal normand dans le cadre d’une politique innovante de reconstitution de l’ancienne ceinture maraichère et agricole qui entourait autrefois, la « Babylone normande »…


 

http://www.normandie-actu.fr/le-canard-de-duclair-une-variete-patrimoniale-de-normandie-qui-se-developpe_101690/

Le canard de Duclair, une variété patrimoniale de Normandie, qui se développe

Il faut sauver le canard de Duclair. Cette espèce normande, à l’origine de la recette du canard au sang, a une histoire légendaire. Entre aviculture et gastronomie, explications.

Dernière mise à jour : 07/12/2014 à 07:37

Le canard du Duclair, une espèce trop méconnue. (Photo CSRAN)

Le canard du Duclair, une espèce trop méconnue. (Photo CSRAN)

Le Parc naturel régional des boucles de la Seine Normande et le Club de sauvegarde des races avicoles normandes ont mis en place un plan de sauvegarde du canard de Duclair. Développé par une poignée d’éleveurs, le but de ce plan est d’introduire à nouveau ce canard dans la production locale, pour favoriser la biodiversité, en développant un produit gastronomique tout en le liant à une activité économique.

Quelles origines ?

Son origine reste néanmoins obscure. Il est dit qu’il serait le fruit de la reproduction de canes des basses-cours existant à l’abri des falaises de craie blanche entourant Duclair et des canards sauvages de passage, au cours de leurs migrations. Mais ceci relève de la légende populaire.

« L’avocat »

Le canard de Duclair est un cousin du canard de Rouen. Leurs zones géographiques d’origine n’est éloignée que d’environ 20 kilomètres et ils sont tous les deux le fruit d’une sélection locale. Ils se différencient par un détail marquant : le Duclair a un jabot blanc sur son plumage noir. Cela lui vaut le surnom d’ « avocat ». Il est aussi plus petit que le Rouen et pourrait être à l’origine de la recette du canard au sang. Sa chair aurait un goût plus prononcé que celle du canard de Rouen.

Cette photo met bien en avant le jabot blanc caractéristique du canard de Duclair. (Photo Alain Aubry/Conseil Général 76)

Cette photo met bien en avant le jabot blanc caractéristique du canard de Duclair. (Photo Alain Aubry/Conseil Général 76)

Les origines d’une recette

L’origine de la création de cette recette normande qu’est le canard au sang serait presque accidentelle si on en croit le récit populaire. En effet, les vendeurs de volailles de la rive gauche de Rouen mettaient leurs canards dans des caisses de transport pour aller au marché de Duclair qui avait lieu le mardi. Les animaux étaient tellement tassés que certains mourraient étouffés. Ceux-ci étaient alors déposés à l’Hôtel de la Poste où ils étaient ensuite servis aux clients.
En fait, il semble que l’étouffement de canard ait été pratiqué bien avant cela, par facilité, mais aussi pour une question de goût. Le fait que l’animal conserve son sang permettrait à sa chair d’avoir un goût meilleur.

Standardisé en 1923

Il est cité dans les écrits avicoles dès la fin du XIXe siècle, comme variété autochtone normande. Néanmoins, il faut attendre le 11 novembre 1923, pour qu’il obtienne son standard par Mme Bodinier-Poché, le Docteur Ramé et M. Chevallier. D’autres variétés européennes lui ressemblent, comme le belge de Termonde, le canard suédois ou le canard de Poméranie.

Le standard

Les particularités du Duclair sont nombreuses : bec de couleur vert noir, il a la tête ainsi que l’arrière du cou de couleur vert bronzé, avec une certaine brillance. Il possède aussi deux trait blancs au-dessus des yeux et à la base du bec. Son corps est recouvert de plumes brunes sur le dessus, et noires sur le dessous. Le plumage de la femelle diffère. Il est gris et brun. La cane possède un bec plus foncé.

Infos pratiques
Club de la Sauvegarde des races avicoles de Normandie, 156 route du four à pain, 76750 Bosc-Roger-sur-Buchy

 

CAEN CAPITALE DE LA GASTRONOMIE NORMANDE

Parmi les nombreux signes qui démontrent que la bonne ville de Caen s’est réveillée, que la page de l’Après Guerre se tourne enfin, il y a la réaffirmation de Caen comme une ville rayonnante quant à la qualité gastronomique de ses restaurants. Pour reconstruire une ville après une table rase guerrière il faut 70 ans: après les ruines et les cadavres, les gravats et les murs de pierre ou de béton, la restauration des grands monuments, les églises, les infrastructures, les institutions, les industries et les services essentiels, vient seulement la reconstruction culturelle, symbolique, l’image même de la ville…

Prenons donc l’exemple des restaurants:

Avant-Guerre et jusqu’en 1951, la grande table caennaise qui faisait la réputation de la cité normande loin à l’extérieur c’était le « CHANDIVERT » la table préférée de Georges Simenon…

Le grand bâtiment en béton datant de 1931 de style « art déco » existe toujours: il a perdu tous ses décors extérieurs, le cinéma vient de fermer et seul le RDC est encore occupé par deux modestes boutiques de chaussures…

Depuis la fermeture du « Chandivert » en 1951, Caen n’a plus de grande brasserie de tradition qui pourrait être l’ambassadrice gastronomique de la ville.

Sauf que par delà cette dent creuse symbolique héritée du traumatisme collectif des destructions massives de 1944, s’est développé un réseau de restaurants qui ne cultive plus ce lien étroit que l’on trouve partout ailleurs avec l’hyper centre ville: faute d’avoir pu rétablir la qualité urbaine d’avant guerre des places publiques, les restaurants se sont d’abord repliés sur les restes des quartiers anciens piétonnisés dans les années 1970 pour profiter du peu de pittoresque qui a survécu à la normalisation rationnelle de la Reconstruction: dans le charmant quartier du Vaugueux, qu’importe la qualité de l’assiette, ce qui compte c’est le cadre.

Puis vint la fin des années 1990 et la reconquête urbaine et piétonne du quai longeant le port avec un mélange de restaurants à la mode et de bars: là encore, la recherche d’ambiance l’emporte sur la qualité gastronomique. Puis vint les années 2000 avec une remarquable eflorescence de tables tenues par de jeunes chefs étoilés enfin soucieux de la qualité gastronomique et de la noblesse des produits issus des terroirs normands. Une géographie qui reste très éclatée sur la ville et qui continue de démontrer que les meilleures tables ne sont pas forcément dans l’hypercentre où la friche du « Chandivert » attend sa renaissance…

Si dans le cadre de la future Normandie unifiée, Caen redevient l’Athènes Normande en s’affirmant, sans complexes, la capitale culturelle, intellectuelle, scientifique et créative de la future région, cette montée en gamme, cette reconquête de Caen par elle-même ne pourra qu’être stimulée…

Gastronomie_normande_1

Gastronomie_normande_2

Soupe_des_chefs_1

Soupe_des_chefs_2

Débat TENDANCE OUEST: Ils sont 5, ils devaient être 4 mais ils ne furent que… 3

L’idée de la rédaction caennaise de Tendance Ouest était pertinente et innovante: anticipant le nouveau cadre régional normand unifié, la station multi-médias proposait la première grande émission de talk show politique normande au nez et à la barbe de Ouest-France et de FR3 HNBN. L’idée était d’inviter les cinq présidents de départements normands. Au départ, quatre répondirent positivement à l’appel: Alain LAMBERT (Orne, DVD); Jean-François LEGRAND (Manche, UMP); Nicolas ROULY (Seine-Maritime, PS) et Jean-Léonce DUPONT (Calvados, UDI).

L’émission s’est déroulée lundi 8 décembre 2014 à midi dans les locaux de la rédaction de Tendance Ouest Caen, avenue du Six juin… Sauf qu’ils n’étaient plus que trois devant les micros, Jean-Léonce DUPONT s’étant décommandé à la dernière minute, illustrant, en cela, de façon symbolique, l’incapacité de certains « grands » élus, notamment en Basse-Normandie à assumer la Normandie en tant que telle et toutes ses conséquences, à commencer par la nécessité de penser activement et positivement un nouveau statut et de nouvelles fonctions pour l’agglomération de Caen dans le cadre de la future Normandie. Puisque à écouter les trois présidents de département restants, faisant en cela une belle unanimité gauche-droite, Rouen déjà métropole sera la capitale régionale (siège du futur conseil régional).

Jean- Léonce DUPONT pourtant si prompt et ardent à défendre Caen a préféré laisser sa chaise vide au risque de laisser cancanner n’importe quoi sur l’avenir de Caen en Normandie: minable !

Les_trois_pr_sidents

Université: Hollande «doit annoncer» le rétablissement de 70 millions d’euros de crédits

François Hollande «doit annoncer» vendredi le rétablissement de 70 millions d’euros de crédits aux universités supprimés par les députés dans le budget 2015, lors du dîner annuel de la Conférence des présidents d’université, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier. L’annonce de cette décision intervient alors qu’étudiants, enseignants et chercheurs étaient appelés à manifester jeudi à travers la France par le collectif «Sciences en marche» et plusieurs organisations syndicales pour dénoncer les coupes budgétaires qui les frappent. Les manifestants faisaient état dans l’après-midi d’un millier de personnes présentes à Paris.

Ces organisations ont dénoncé tout particulièrement le «coup de rabot» de 136 millions d’euros sur les crédits de la recherche et de l’enseignement supérieur, dont 70 millions allant aux universités, adopté par l’Assemblée nationale en novembre sous la pression de Bercy. La secrétaire d’État à la Recherche, Geneviève Fioraso, «s’était engagée à maintenir le budget des universités» et elle se bat depuis plusieurs semaines en ce sens , avait affirmé son cabinet à l’AFP jeudi, peu avant l’annonce de la décision de François Hollande. «Elle a bon espoir que cela soit entendu», avait-il ajouté.

C’ est une curiosité au regard du principe de la séparation des pouvoirs : François Hollande décide d’ annuler les effets d’ un amendement voté et adopté à l’ Assemblée Nationale !

C’est sans doute ce que l’on nomme « une présidence normale ».

 

Reconnaissance de l’État palestinien : "À François Hollande d’agir" (PCF)

Aujourd’hui 11 décembre, les sénateurs français viennent à leur tour d’adopter une résolution invitant le gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine. Ce vote historique positif est une victoire de tous les partisans d’une paix juste et durable en Palestine, en Israël, en France et dans le monde. Il est conforme à la responsabilité de la France, membre du Conseil de sécurité de l’ONU, d’agir pour le respect du droit international et la dignité des peuples.

Au lendemain de l’assassinat du ministre palestinien Abou Ziad tué lors d’une manifestation pacifiste contre la colonisation, ce scrutin envoie le signal d’espoir attendu de la France : un avenir de paix et de développement au Proche-Orient ne pourra s’écrire que par la reconnaissance, aux côtés d’Israël, d’un État palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.
Nous voulons saluer les sénateurs qui n’ont pas failli à leur mandat, en particulier les sénateurs du groupe CRC pour leur action déterminée et leur esprit de rassemblement.

La mobilisation doit s’amplifier et s’élargir. Elle pourra continuer de compter sur l’engagement du Parti communiste et de tous ses élus porteurs du respect des résolutions de l’ONU et du droit international, de la solution à deux États, de l’exigence de libération des prisonniers politiques et de la levée du blocus de Gaza.
La reconnaissance de l’État palestinien n’attend plus. À François Hollande d’agir. Et le président et l’exécutif français ne peuvent plus se dérober : ils doivent incarner la voix du peuple français qui est favorable à la reconnaissance immédiate – en première instance et sans condition – de l’État palestinien et à la fin de la colonisation israélienne.
Notre mobilisation générale et la solidarité internationale peuvent obliger les dirigeants, en particulier de la France, à appuyer à l’ONU l’initiative du président de l’Autorité palestinienne pour obtenir la fin de l’occupation et de la colonisation au plus tard dans un délai de deux ans. Les parlementaires européens auront à se prononcer en décembre, à l’initiative notamment de la Gauche unitaire européenne (GUE-NGL).
Le Parti communiste français appelle à ce que « l’Europe » manifeste par ce vote sa détermination à agir pour la paix et le droit international, la fin de la colonisation et l’avènement d’une nouvelle ère de démocratie, de paix et de développement au Proche-Orient.

Signez la pétition pour que le gouvernement acte la reconnaissance de l’État Palestinien en cliquant sur le lien ci dessous :

https://www.change.org/p/pcf-la-france-doit-reconna%C3%AEtre-l-%C3%A9tat-palestinien?utm_source=liste+recuperee&utm_campaign=6672c5cb86-newsletter_palestinevote&utm_medium=email&utm_term=0_deb8bab217-6672c5cb86-126330309

.

Des moyens pour nos territoires….

il était 12h30 et il y avait du monde devant la préfecture a l’appel du sénateur et Vice président de Sénat Thierry FOUCAUD. Malgré la pluie battante ils venaient de tout le département, les élus communistes et républicains en nombre évidemment  , mais aussi des maires et élus non affiliés à un […]

SNCF : Fermeture des boutiques, Casse du Fret, … un courrier de V. CHRISTOL à G. PEPY

vero mairie

Véronique CHRISTOL, écrit à Guillaume Pepy sur la casse du Fret et du triage SNCF ainsi que sur les fermetures de boutiques annoncées, dont celle de Sotteville-lès-Rouen.

Voici son courrier :

Monsieur Guillaume PEPY
Président de la SNCF
2, place aux étoiles
CS7001
93633 LA PLAINE SAINT DENIS Cedex

Sotteville-lès-Rouen, le 09 décembre 2014

Monsieur le Président,

Il y a quelques jours, nous apprenions la fermeture annoncée pour le 31 décembre 2014, des boutiques SNCF de Sotteville-lès-Rouen, de Rouen Saint-Sever et du Havre, pour ce qui concerne notre département.

La raison invoquée serait une perte de clientèle, qui utiliserait internet, qui se déplacerait facilement à la gare, de Rouen notamment … et qu’il faudra bien que chacun s’adapte aux nouvelles technologies.

Cependant, pour les personnes désirant un simple renseignement, rien ne remplacera le contact humain, toutes ne possèdent pas la maîtrise de l’outil informatique et pour les personnes âgées, qui ne sont pas les usagers qui se déplacent le moins, la boutique leur permet de prendre leur billet bien en amont de leur voyage.

La boutique SNCF de Sotteville-lès-Rouen, située à proximité du marché, des commerces et du métro-bus, a un rôle social évident dans la commune. Supprimer celle-ci, outre la perte d’emplois d’agents SNCF que cela induit, serait un véritable recul inacceptable du service public du transport ferroviaire.

Il y a un an déjà, personnels, syndicats, élus, usagers, nous avions, ensemble repoussé une première tentative de fermeture.

Il nous parait évident que cela s’inscrit dans une démarche concertée de réduction des secteurs les moins rentables. Il s’agit, en effet, de la conséquence du plan national « Vision 2015 » qui prévoit la suppression de 3000 vendeurs, ainsi qu’un nombre significatif d’agences sur l’ensemble du territoire français.

Dans le même temps, est faite l’annonce, lors d’une réunion avec les personnels « Fret », de la suppression dans les mois à venir de 50 % des effectifs du personnel dédié au transport ferroviaire de marchandises.

Cette décision s’inscrit, quant à elle, dans le plan « Ambition Fret SNCF en Normandie ».

Avec ce genre de mesure, on s’éloigne encore un peu plus du « Grenelle de l’environnement » car chaque train de fret supprimé, faute d’infrastructures et de personnel, ce sont des camions en plus sur nos routes.

Le triage de Sotteville-lès-Rouen, l’un des plus performants d’Europe il y a encore quelques années, est aujourd’hui quasiment à l’abandon, comme le montre la présence de plusieurs centaines de machines et de wagons sur ses voies. Or ce triage était, et pourrait le redevenir s’il y en existe la volonté, une plaque tournante entre la région parisienne, le nord et l’ouest du pays.

Ces deux mesures, fermeture des boutiques et casse du fret, toucheraient notre commune et constitueraient un recul du service public du transport ferroviaire tant des personnes que du fret.

Il est clair aussi qu’elles sont la conséquence de la loi « portant réforme ferroviaire » promulguée le 4 août 2014, non votée par les parlementaires du Front de Gauche.

Si cette loi devait unifier les deux EPIC, SNCF et RFF, force est de constater qu’elle les maintient, tout en les faisant « chapeauter » par un troisième EPIC, une sorte de tutelle.

De plus, cette loi ne contient aucun volet financier permettant de réponde aux besoins.

Une réforme des structures qui ne règle pas la question de la dette ne peut qu’aller dans le sens inverse à un véritable service public de qualité du transport ferroviaire, tant des personnes que des marchandises.

Aussi, Monsieur le Président, je vous demande de revoir le projet de fermeture des boutiques et d’abroger le plan  » Ambition Fret SNCF en Normandie ».

Espérant que ce courrier retienne votre intention, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.

Véronique CHRISTOL

Mieux vaut en rire ! Jean QUELLIEN, HISTORIEN ou GEOLOGUE ?

Laurent BEAUVAIS, président de région en Normandie depuis sa première élection puisqu’il a toujours défendu le principe et le projet d’unité normande, a bien raison de fustiger le « défaitisme » bas-normand.

Ce « défaitisme » bas-normand se fait d’autant plus virulent ces dernières semaines que l’année 2014 restera dans la longue histoire normande comme celle de la mort du serpent de mer de la Réunification (apparu en 1972) pour enfin laisser place à l’aventure stimulante et enthousiasmante de reconstruire concrètement l’unité de la Normandie pour le XXIe siècle et ses enjeux.

L’Etoile de Normandie a repéré depuis longtemps la source, le foyer de négativité continu, obstiné, opiniâtre, périmé de ce défaitisme bas-normand qui pourrait s’apparenter à un vrai « bourrage de crâne »:

Ouest-France, le quotidien ligéro-breton dont la rédaction caennaise est pilotée depuis Rennes, est manifestement déstabilisé par un coup qu’il n’a pas vu partir…

La renaissance d’une belle et grande région, la Normandie en l’occurrence, sur le flanc Nord-Est d’un Grand Ouest dominé par le couple métropolitain Nantes-Rennes, dans le cadre d’une réforme territoriale imposée par l’Etat au prix du maintien de l’amputation bretonne et de la disparition de l’Alsace, les deux régions identitaires françaises, déstabilise nos grands décideurs ligéro-bretons et leurs affidés locaux: d’où une certaine agressivité anti-normande qui peut conduire à dire et à diffuser des âneries disqualifiant l’idée d’unité normande.

Notre ami Yves LOIR, président de l’Union pour la Région Normande, mais ici à titre personnel, n’a vraiment pas du tout apprécié les approximations et les insinuations anti-normandes qui affleuraient dans l’entretien accordé à Ouest France, le 26 novembre dernier par Jean Quellien, professeur émérite d’Histoire à l’université de Caen… Nous avions déjà ici traité (et malmené) ces auxilliaires de la Pravda ligéro-bretonne: Yves Loir y revient donc, avec humour, la seule arme que l’on puisse opposer à la bêtise !

Jean QUELLIEN, historien ou géologue?

Rappel des épisodes précédents sur l’Etoile de Normandie:

http://normandie.canalblog.com/archives/2014/12/03/31077022.html

http://normandie.canalblog.com/archives/2014/11/27/31038401.html


 

Monsieur QUELLIEN  ET  L’  « EVIDENCE » GEOLOGIQUE

                                                   

        L’exemplaire du 26 Novembre 2014 du quotidien rennais « Ouest-France » sera à conserver. En effet une interview y  consacre la naissance d’ un nouveau concept en géographie humaine : l’identité géologique.

En effet l’universitaire Jean  Quellien (le patronyme est très fréquent en Bretagne notamment dans les Côtes d’Armor ) se livre à une « démonstration » contre l’  « évidence »  d’une région normande unifiée ( tout lien avec l’actualité étant bien entendu le fruit d’une coïncidence) .

Le titre de l’interview se suffit à lui-même : «  La Normandie ,c’est loin d’être une évidence … »  M. Quellien entreprend une « démonstration »  de sa thèse en l’appuyant sur deux séries d’ « arguments »: la première se fonde sur la géologie , la seconde  sur l’ Histoire. Examinons ces argument« géologiques »: M. Quellien nous fait savoir tout d’abord qu’il y a deux Normandie, celle de  l’Ouest qui appartient au Massif armoricain ( c’est un scoop) et une autre à l’Est, qui appartient au Bassin parisien (autre scoop).

Faisant une nouvelle découverte, il affirme plus loin que dans  ces deux  parties «les sols ne sont pas les mêmes ». La carte géologique  de la Normandie jointe à l’interview de Mr Quellien montre que le comble  du désordre géologique et géographique normand est atteint quand la légende de la carte  indique au surplus, qu’à l’intérieur des deux zones en question, on trouve des enclaves argileuses, limoneuses, calcaires …C’est bien la preuve que -comme l’affirme Monsieur Quellien- « La Normandie c’est loin d’être une évidence ».

On peut penser que dans la logique de la découverte du brillant universitaire, il faut probablement regrouper les territoires selon leurs affinités géologiques.

A partir de là tout pourrait s’éclairer, doit penser Monsieur Quellien : la partie occidentale de la Normandie faisant partie du Massif armoricain, l’éminent professeur doit logiquement être amené à penser qu’il faudrait l’intégrer à un territoire qui  lui serait davantage géologico-compatible  -vous voyez lequel probablement ? C’est un argument auquel n’ont pas pensé pendant plusieurs décennies les promoteurs du « Grand-Ouest » à la sauce bretonne qui rêvaient d’absorber de la sorte la demi-région bas normande.

    Faut-il prendre au sérieux la thèse de Monsieur Quellien ? Non bien sûr ! . C’est pourquoi, dans la continuité de ce qu’il faut bien appeler cette « loufoquerie »,  nous lui suggérons donc de la soumettre à l’O.N.U en arguant du fait que nombre de pays du Globe géologiquement hétérogènes ne sont pas, pour reprendre son propre terme, des « évidences » et qu’il conviendrait d’y mettre bon ordre. Mr Ban Ki Moon va avoir du travail !

Yves LOIR


 

Commentaire de Florestan:

On pensera en rigolant au très très méchant dictionnaire des idées reçues de Gustave Flaubert et à cette curiosité de la pseudo science humaine déterministe qui affirmait doctement, au début du XXe siècle, que les terrains granitiques produisaient des curés et donc des électeurs de droite et que les terrains calcaires produisaient des instituteurs et donc des électeurs de gauche… Foutaises que tout cela !

  

 

 

 

TRIBUNE SUR LA REUNIFICATION NORMANDE: LA DROITE REPOND A LA GAUCHE

La politique en Normandie fait penser à un match de tennis en double de la coupe Davis:

Coup droit et revers GAUCHE / DROITE et HAUTE / BASSE…  Dédoublement général au risque du strabisme, manque de vision globale du nouveau terrain de jeu, de nombreuses balles de match perdues !

Mise à part les écologistes Normands qui ont décidé de fusionner leurs deux fédérations régionales normandes en une seule, ou les élus normands du PRG qui ont pris l’habitude de travailler ensemble, les élus PS et UMP-UDI demeurent incapables d’organiser une réunion de travail commune et au clivage GAUCHE / DROITE, il faut ajouter le clivage géographique HAUTE / BASSE.

Pour combien de temps encore?

Car finalement bien peu encore, au delà de grandes déclarations d’intention générales (on a eu celle des élus socialistes après le vote historique à l’Assemblée Nationale le 25 novembre dernier, voici venir ce 10 décembre, celle des élus régionaux de la droite républicaine, réponse de la bergère au berger…) veulent ou peuvent intellectuellement et politiquement assurmer le nouveau territoire normand avec toutes ses conséquences :

par exemple, la capitale régionale normande, le fameux serpent de mer qui rode sur ce terrain de jeu normand depuis 1972 et dont aucune personnalité politique normande n’a été capable depuis, de tordre le coup tant il fallait se faire violence pour y arriver: il a fallu attendre la violence élyséenne, plus de quarante années plus tard pour enfin leur imposer l’évidence d’une circonscription régionale normande. Sinon, nous aurions pu attendre encore quarante années de plus !

Mise à part un « bébé Fabius » de 37 ans, il n’y aurait personne donc pour assumer réellement la Normandie et ses conséquences, à commencer par imaginer un nouveau statut pour Caen dans la nouvelle Normandie unifiée car être la capitale régionale d’une Basse Normandie aussi périmée que la Haute, ce sera bientôt fini !

On regrettera donc vivement qu’à l’instar du grand pensum teinté de faux enthousiasme normand servi il y a quelques jours par les élus socialistes, il ne nous soit proposé aucun début de commencement de réflexion ou de proposition pour solutionner le principal problème d’organisation de la future région normande, à savoir la répartition des fonctions de direction entre Caen, Rouen et Le Havre: sur ce point essentiel, ce n’est pas la classe politique régionale normande (qui n’existe donc toujours pas) qui propose, c’est la société civile normande (par exemple, le collectif des Quinze géographes et vous-mêmes ici sur ce site). Mais c’est l’Etat qui va disposer sous la forme d’un décret qui devra être pris avant le 1er juillet 2016.

Pour le reste, le texte que nous publions ci-dessous développe un argumentaire plutôt salutaire sur la question sensible des doublons entre les deux demi-régions normandes actuelles engendrés par le long et obstiné refus d’Alain Le Vern de coopérer réellement avec son collègue et camarade socialiste de Basse-Normandie.

Mais il eut été plus juste et finalement plus efficace de ne pas s’en prendre à Laurent Beauvais qui a précisément tout fait en son temps pour qu’un seul schéma régional de territoire normand ou qu’un seul contrat de projet normand avec l’Etat soient enfin possibles en temps utile: les élus régionaux de droite enfin réunis ensemble pour leur premier coup d’essai ratent ainsi leur cible !

Dommage…


 

 

Réunification : la tribune de l’opposition régionale

09h20 – 10 décembre 2014

« Arrêtons les faux-semblants ». C’est le mot d’ordre d’une tribune que les conseillers régionaux d’opposition viennent de publier au sujet de la réunification.

Ils sont 27 élus haut et bas-normands à signer le texte, dont les trois présidents de groupe UDI / UMP-CPNT / UMP-UDI-DVD : Philippe Augier, Sophie Gaugain et Bruno Le Maire.

Les signataires expliquent se réjouir de « cette réunification que nous avons défendue et prônée depuis tant d’années »

« Si les contours de bien des régions font débat, méritant les réserves portées par les parlementaires normands, notre Normandie nous satisfait. La fusion des deux régions administratives normandes a toujours été pour nous une priorité, car elle est porteuse de perspectives d’avenir pour les Normands. Cette grande Normandie fait partie de notre ADN.

C’est pour cela que nous regardons d’un œil circonspect les ralliés de la dernière heure, ces socialistes qui n’ont jamais œuvré dans le sens de la réunification, qui s’y sont opposés de tout leur poids, et qui aujourd’hui affirment l’avoir réalisée.

Pourtant, jusqu’au bout, en sous-main, ces mêmes socialistes ont tenté de freiner les propositions de leur propre camp, sur la carte des Régions : alors que le Président du Conseil régional de Basse-Normandie se distinguait déjà par son manque de combativité et d’imagination, les socialistes haut-normands – président du Conseil régional de Haute-Normandie, ancien président du Conseil général de Seine-Maritime, Laurent Fabius, etc., se projetaient, par un excès contraire, dans une méga-région, allant pour certains jusqu’au Nord. Sans oublier l’hostilité récurrente de l’ancien Président de la Haute-Normandie à l’égard de toute proposition avancée par les élus régionaux de la Droite et du Centre dans la perspective de la réunification.

Maintenant que la carte est fixée (mais pas les compétences, pierre angulaire de ce projet), il faut réussir la fusion de nos deux Régions.
Il faudrait pour cela une méthode claire et réfléchie, afin d’y associer les élus, les services de nos collectivités, les habitants…
Combien de citoyens se sentent aujourd’hui concernés par cette réforme majeure, tant en Normandie que dans le reste du pays ?

Tous ont besoin d’être portés par une ambition, par une vision claire et encourageante de leur avenir et de celui de leurs territoires.
Comme nos Présidents de Régions, le Gouvernement, par son manque de stratégie et de rigueur politique, est responsable de l’indifférence d’un nombre trop important de Français. A défaut, les socialistes sont passés maîtres dans l’art des faux-semblants, et la Normandie prend, encore une fois, du retard.

Les deux Présidents de Région socialistes, avec une autosatisfaction démesurée, affirment avoir saisi par lettre cosignée les deux CESER (Conseil économique, social et environnemental régional) afin de préparer cette fusion. C’est oublier que les CESER avaient déjà travaillé sur cette question mais que les avis et propositions de ces assemblées consultatives n’avaient pas été suivis d’effets…

Ils se targuent de préparer un budget régional commun pour 2016, mais il s’agit là du minimum indispensable au 1er janvier 2016. Le budget n’est qu’un outil au service d’une stratégie, d’une ambition, d’un projet qui n’existent pas. Et à ce jour, il serait bien difficile de donner les lignes de force d’une future feuille de route commune…

Les élus socialistes normands mettent en avant, comme une preuve de leur attachement à la grande Normandie, les coopérations déjà existantes, mais le compte n’y est pas et l’absence de stratégie à l’échelle normande est patente.
La preuve avec les futurs Contrat de Plan Etat-Région (CPER) 2014-2020 : n’aurait-il pas été pertinent de négocier un seul Contrat de Plan Etat-Normandie ?

Au lieu de cela, les discussions se poursuivent à Rouen et à Caen pour aboutir à la conclusion de deux CPER séparés.
La contractualisation avec l’Etat était pourtant une excellente occasion de partager une vision commune de la Normandie de demain afin de mobiliser les crédits nationaux sur des objectifs et des projets structurants.

Alors que nous l’avons maintes fois réclamé dans la perspective d’une réunification, la Normandie n’est hélas pas dotée d’un unique Schéma d’Aménagement et de Développement du Territoire (SRADT).

Cette ambition commune n’existe pas non plus en matière de développement économique, là aussi, malgré nos demandes répétées d’un schéma régional de développement économique normand. Il sera pourtant indispensable dans la perspective du renforcement probable du pouvoir économique des Régions !

Les élus socialistes sont aujourd’hui des beaux parleurs qui peinent à travailler ensemble et affirment haut et fort le contraire.
Leur volte-face ne trompera personne et surtout pas les Normands qui se rendent compte que leur Région aurait pu prendre une longueur d’avance si elle avait été préparée comme nous l’avons tant de fois réclamé, propositions et projets à l’appui.

Les socialistes, qui invitent toutes celles et tous ceux qui le souhaitent à porter avec eux ce grand projet, seraient bien inspirés de commencer par y associer l’ensemble des élus régionaux. Peut-on croire qu’aucune rencontre n’est à ce jour prévue pour faire travailler ensemble les conseillers régionaux de Basse et Haute-Normandie ?

Pour nous, élus de la Droite et du Centre,

L’important, c’est l’ambition que l’on donne à la Normandie ;

Le principal, c’est le projet que l’on bâtit pour les Normands ;

L’essentiel, c’est la stratégie que l’on doit élaborer ensemble pour faire de la Normandie cette grande Région industrielle et rurale, innovante et productrice d’énergie, porte d’entrée maritime ouverte sur le monde, riche de sa culture et forte de son identité et de son histoire ».

Vingt-quatre conseillers régionaux normands de la Droite et du Centre sont aussi signataires : 

Ludovic ASSIER, Jean BAZIN, Anne-Marie COUSIN, Hubert DEJEAN DE LA BATIE, Bertrand DENIAUD, François DIGARD, Coumba DIOUKHANE, Valérie EGLOFF, Jean-Baptiste GASTINNE, Jean-Louis GERARD, Pascal HOUBRON, Elisabeth JOSSEAUME, Sylvie LANGEARD, Blandine LEFEBVRE, Jean-Marc LEFRANC, Xavier LEFRANCOIS, Christian LEMARCHAND, Brigitte LUYPAERT, Florence MAZIER, Valérie NOUVEL, Marie-Agnès POUSSIER, François-Xavier PRIOLLAUD, Jean-Louis VALENTIN et Didier VERGY.


 

Commentaires de Florestan:

 1) Bruno Le Maire signe une tribune régionale mais préfère y mettre une chaise vide…

2) Puisqu’il y aura, par la force des choses, des listes d’union UMP-UDI aux régionales de décembre 2015 et que l’UMP au plan national a très certainement laissé la Normandie à l’UDI, nous aurions en décembre 2015 un match de tennis en simple messieurs:

Nicolas Mayer-Rossignol VS Hervé Morin !

Mais comme ça fait longtemps que je ne me suis pas ennuyé devant un match de tennis à la télé, j’espère pouvoir encore me tromper !

 

 

 

FACEBOOK BILAN 2014: La NORMANDIE est en … 7ème POSITION MONDIALE !

La Normandie est le second nom de région le plus connu dans le Monde après la Californie:

Le rayonnement international de la Normandie peut être désormais mesuré par les audiences d’un réseau social bien connu… Le résultat n’étonnera que quelques pisses froids qui travaillent pour un grand quotidien ligéro-breton !


 

En 2014, la Normandie au cœur des discussions, sur Facebook

http://www.normandie-actu.fr/en-2014-la-normandie-au-coeur-des-discussions-sur-facebook_104170/

Facebook, le réseau social de Mark Zuckerberg, a passé au crible les dix articles les plus lus sur son media en 2014. Surprise : entre Stromae et Hollande, figure la Normandie.

Dernière mise à jour : 10/12/2014 à 08:54

Photo : http://www.le70e-normandie.fr/

 

 

 

 

 

Alors que 2014 touche à sa fin, les classements vont bon train. Destinés à établir un bilan de l’année écoulée, ils permettent de dresser un rapide panorama des temps forts de 2014. Sans surprise, la Coupe du monde de football, François Hollande, et Pharrel Williams (qui, avec son tube planétaire, Happy,  a fait danser le monde entier) caracolent en tête du top 10 français des articles les plus lus sur le réseau social Facebook, après analyses, par les équipes de Zuckerberg, des données de la plate-forme. Si la majorité des papiers arrivant en tête concernent des actualités people, surprise : la Normandie arrive en 7e position.

Les 70 ans du Débarquement : star du net

Entre Stromae, Games of thrones et le suicide très médiatisé de Robin Williams, se trouve la Normandie qui a su séduire les lecteurs français avec les festivités organisées dans le cadre du 70e anniversaire du Débarquement. Même si ce sujet n’est pas spécialement « glamour », les grands de la planète s’étaient retrouvés pour l’occasion ; ce qui explique l’intérêt porté par les internautes à cet événement qui célébrait la bataille de la Normandie et la Libération par les alliés. Les 9e et 10e positions sont occupées par le conflit à Gaza et le défi du seau d’eau glacée (Ice Bucket challenge), défi auquel s’est prêté Joël Bruneau, le maire de Caen (Calvados). Au niveau mondial, la Coupe du monde, le virus Ebola, les élections au Brésil et le Ice Bucket Challenge dominent le classement.

 

TOUR DE FRANCE 2016: MONUMENTAL DEPART POUR L’UNITE NORMANDE !!!

C’est donc confirmé officiellement, le Tour de France cycliste 2016 s’élancera depuis le Mont Saint Michel avant d’enchainer deux étapes en bord de mer ou à travers le bocage du Cotentin qui s’annoncent superbes !

On ne pourra que s’en réjouir ! Pour une fois la Normandie sera sous les feux médiatiques et présentée magnifiquement au grand public qui découvrira qu’à l’Ouest de Paris, il n’y a pas que la Bretagne à être dotée d’un bord de mer sublime !

Cependant, n’oublions pas que l’année 2016 s’annonce, une nouvelle fois, exceptionnelle pour la Normandie: la mise en oeuvre de l’unité régionale que nous attendions depuis plus de 40 années; le retour du festival « Normandie Impressionniste » (3ème édition consacrée au portrait); le départ normand du Tour de France et à l’automne les célébrations officielles tant normandes que britanniques du 950ème anniversaire du couronnement de Guillaume Le Conquérant roi d’Angleterre et de la bataille d’Hastings (1066-2016).

Mais d’ici, là on aimerait surtout avoir des nouvelles du prochain tour cycliste de Normandie de mars 2015 qui risquerait d’être annulé si la Gendarmerie continue de proposer ses tarifs exorbitants pour assurer la sécurité de cette épreuve sportive emblématique de l’unité normande: le dossier serait, dit-on, sur le bureau du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dont l’ancienne ville sera visitée par le Tour de France à l’été 2016.


 

http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/2061182/accueil/monumental-depart-

Cyclisme : le Tour de France 2016 partira au pied du Mont-Saint-Michel

Publié le 09/12/2014 á 23H00
Partager
Réagir

Le Tour de France 2016 partira au pied du Mont-Saint-Michel puis sillonnera le département de la Manche pendant trois jours avec des arrivées à Utah Beach et à Cherbourg et des départs de Saint-Lô et Granville.

Cyclisme : le Tour de France 2016 partira au pied du Mont-Saint-Michel
Laurent Beauvais, président de région, Jean-François Legrand président du conseil général et Christian Prudhomme directeur de la société du Tour de France posent devant le Mont Saint Michel
Dix-neuf ans après le grand départ de Seine-Maritime et plus spécialement de Rouen, le Tour 2016 prendra son envol depuis la Manche, sur l’autre versant de cette Normandie qui n’en formera alors plus qu’une. « Ce sera un bel acte de baptême pour cette nouvelle région», soulignait hier Laurent Beauvais, le président de la Basse-Normandie, lors de la présentation officielle de ce grand départ, organisée au Mont-Saint-Michel, plus particulièrement sous les voûtes de la salle des Hôtes de l’abbaye. Même si elle fut déjà à l’honneur en 1990 (victoire au sprint de Johan Musseuw), la Merveille tire profit de la précédente visite du Tour, en 2013. Sous un ciel limpide, les dirigeants d’ASO avaient été conquis par la beauté du site, théâtre final d’un contre-la-montre individuel remporté par Tony Martin devant Christopher Froome.
Le monument servira cette fois de rampe de lancement pour la première étape, le samedi 2 juillet, en direction de Sainte-Marie-du-Mont (188 km), précisément sur le site d’Utah Beach, à quelques encablures du Calvados. Ce sera un hommage au sacrifice des alliés lors du débarquement de juin 1944 avec un crochet par Sainte-Mère-Eglise. Il n’y aura donc pas de prologue au menu, comme à Liège en 2012 ou de contre-la-montre un peu plus long tel que l’an prochain à Utrecht aux Pays-Bas (14,7 km).

« Il y a le sport, la légende, les champions et naturellement les paysages et les monuments, souligne Christian Prudhomme, le patron de l’épreuve. C’est ce qui fait la force du sport cycliste c’est ce mariage exceptionnel avec la télévision. Que peuvent faire les plus beaux courts de tennis du monde, les plus beaux stades, les plus beaux circuits face aux compétitions cyclistes: pas grand-chose. Le Tour, c’est la mise en valeur des terroirs, des gens qui y travaillent…»

Dans un souci de plus en plus prononcé d’« esthétisme», cette virée de trois jours dans « ce jardin vert aux contours bleus », selon la définition de Jean-François Le Grand le président du département, épousera surtout le littoral, depuis le Mont jusqu’à Lessay lors de la première étape.

Sacrée côte de la Glacerie

La deuxième mènera le peloton de Saint-Lô, ville étape inédite, à Cherbourg-Octeville (182 km) pour un périple dans le bocage puis de nouveau en bord de mer, à partir de Lessay, par-delà Port-Bail et Barneville-Carteret, sur une route casse-pattes. « Si le vent d’ouest se lève, il y aura des vallons qui peuvent causer des soucis aux coureurs», indique Thierry Gouvenou, le patron technique de l’épreuve. Il faudra sans doute une bonne vieille tempête pour écrémer un peloton de professionnels affûtés comme jamais. En revanche, les sprinters pur beurre resteront sans doute « encalminés » dans les trois derniers kilomètres, dans la côte de la Glacerie. Un passage à 14 % pourrait faire le jeu de Philippe Gilbert, Peter Sagan ou de Vicenzo Nibali qui a profité d’un relief comparable pour s’imposer à Sheffield l’été dernier dès la 2e étape.

Le lundi 4 juillet, la 3e étape s’élancera de Granville qui n’a accueilli l’épreuve qu’une seule fois (victoire d’André Darrigade en 1957), pour une destination inconnue. « Les candidats ne manquent pas », indique Thierry Gouvenou, qui, au milieu des années 80, faisait régner la terreur dans le sud Manche dans les courses cadets.

DE NOTRE ENVOYé SPéCIAL AU MONT-SAINT-MICHEL, ALAIN GESLIN

Moinard : « Ce sera magnifique »

Anthony Delaplace (Bretagne Séché): « En 2016, il va falloir que mon équipe soit invitée par ASO. Il n’y a pas de raisons, j’ai déjà participé aux quatre dernières éditions. Ce sont les rêves qui font avancer mais je ne me vois pas à la maison en juillet 2016. Je suis originaire du Theil, à 10 kilomètres de Cherbourg, et je rêve de réaliser une échappée dans l’une des deux premières étapes. J’ai toujours l’habitude de partir dans des coups, trois ou quatre fois sur un Tour. On ne choisit pas forcément son étape mais l’ultime bonheur serait d’aller chercher le maillot de meilleur grimpeur à Cherbourg. Je pense que ça sera tendu dans les marécages de Carentan et en bord de mer. Ce sera un beau terrain de jeu. »

Amaël Moinard (BMC): « Certes, je suis parti dans le sud, du côté de Nice, pour pouvoir bénéficier de meilleures conditions d’entraînement mais mon cœur reste dans la Manche (NDLR : il est originaire d’Equeurdreville). Mes sœurs et mes amis habitent là. Dès que je rentre, j’adore me promener dans la Hague, sur les plages, faire le tour à vélo. Je suis tombé amoureux de ce coin-là depuis tout petit. Je suis toujours licencié ici, cette année au Vélo Club des Pieux. Je suis d’ailleurs spécialement monté pour cette présentation. Je connais très bien la fin de la deuxième étape et il est clair que ce sera magnifique. Et puis d’un niveau sportif, ceux qui font du vélo dans la Manche savent qu’il n’y a pas de plat et toujours du vent. Même pour un pro, ce sera compliqué à gérer avec un final assez scabreux vers Cherbourg, avec deux côtes dont une arrivée de trois kilomètres pour arriver à l’hippodrome de la Glacerie. Ça peut être comparable au Mont-des-Allouettes en 2011 ou aux côtes du Yorkshire cette année. »

Daniel Mangeas (ancien speaker du Tour de France): « C’est un beau parcours qui me paraît sélectif. Si le vent s’en mêle, on peut avoir des bordures. Ce sera une vraie carte postale qui sera diffusée dans le monde entier… Je ne regrette pas d’avoir arrêté de commenter le Tour car quand on est chez soi, on est toujours plus tendu qu’ailleurs. Je vais regarder ces étapes avec le regard du gamin que j’étais… La Manche et le Tour, c’est beaucoup d’histoires. En 1994, entre Cherbourg et Rennes, Greg LeMond a mis pied à terre aux Loges-Marchis (à la sortie de Saint-Hilaire-du-Harcouët) et n’est plus jamais remonté sur un vélo en compétition. Cherbourg, c’est aussi la victoire de l’Italien Guido Bontempi que l’on ne pensait pas capable de s’imposer au sommet de la bosse. Quand je le revois, il me dit toujours que c’est l’un de ses plus beaux souvenirs. Et puis, il y a les frères Pélissier à Coutances dans les années 20 (1924). Ils étaient partis avec plusieurs maillots et ils n’avaient pas le droit de s’en délester. Vexés, ils avaient abandonné à Orval, s’étaient réfugiés au café de la Gare à Coutances et Albert Londres avait écrit ce fameux article : les Forçats de la route. »

PROPOS RECUEILLIS PAR ALAIN GESLIN

La vague libérale n’emporte pas toute la gauche

Alors que les annonces officielles sont attendues aujourd’hui sur le projet de loi « croissance et activité » d’Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie a eu du mal à convaincre l’ensemble de sa majorité, hier. Principal point de discorde : le travail du dimanche.

«Élargir les conditions d’ouverture des magasins le dimanche, (…) c’est de la croissance pour vos commerces, c’est de l’emploi pour les Français, (…) le renforcement de l’attractivité touristique pour que la France soit forte. » Cette déclaration n’est ni celle de François Hollande, ni de Manuel Valls, ni d’Emmanuel Macron. C’est celle du président Nicolas Sarkozy que Frédéric Lefebvre, alors l’un de ses secrétaires d’État, a livré en son nom, en février 2012, aux états généraux du commerce à Bercy. Pourtant, c’est bien ce qu’assume le projet de loi du ministre socialiste de l’Économie présenté aujourd’hui en Conseil des ministres, entre autres mesures telles les cessions pour 5 à 6 milliards d’euros d’actifs de l’État, les attaques contre les prud’hommes (lire notre enquête), la libéralisation des professions réglementées. Exit la référence au « pouvoir d’achat » que contenait initialement l’intitulé du projet lorsque Arnaud Montebourg était à la manœuvre. Depuis, le texte est devenu un projet de loi « pour la croissance et l’activité ».

Avant les annonces officielles aujourd’hui, le ministre Macron s’est évertué, hier matin, à convaincre les députés socialistes de leur bien-fondé. Et là, rabâcher les antiennes technocratiques et libérales ne suffit pas toujours, d’autant qu’à vouloir balayer large, le texte du ministre prend le risque d’ouvrir autant de fronts.

Le gouvernement prêt à sacrifier le repos dominical

Un projet qui « va probablement être un marqueur de ce quinquennat (et) qui va à l’encontre de la volonté exprimée par les Français en 2012 lors de l’élection de François Hollande », a d’ores et déjà prédit le député Marc Dolez (Front de gauche). De ce point de vue, au collectif Cohérence socialiste, fondé autour de députés tels que Karine Berger, Yann Galut, ou la rapporteure générale de la commission des Finances Valérie Rabault, on estime le projet « mou du genou ». Non que ces députés souhaitent libéraliser plus encore. Au contraire, il s’agit de pointer le fait que ce texte ne permettra pas d’améliorer sensiblement la croissance. La libéralisation des transports par autocars ? Elle ne générera qu’un « chiffre d’affaires équivalent à six heures de travail supplémentaires de la SNCF par an », estime Karine Berger. « Ça ne me gêne pas qu’il y ait des lois fourre-tout si ça peut permettre de régler tous les problèmes, estime le frondeur Jean-Marc Germain. Il y a quelques bons articles, comme ceux qui permettent à chacun d’accéder à la profession de notaire. Mais en revanche il y a des régressions sociales contraires aux intérêts économiques et à l’emploi. » Au premier plan de ces « régressions », le travail du dimanche (lire ci-contre). Le gouvernement prêt à sacrifier le repos dominical sur l’autel de la compétitivité – en particulier en autorisant jusqu’à 12 ouvertures par an (contre 5 aujourd’hui) et en créant des « zones touristiques internationales » – voudrait jeter du même coup aux orties les arguments que le PS défendait hier encore d’une même voix. Sans doute voudrait-il voir enterré ce communiqué de 2009 dans lequel le PS affirmait que « le travail du dimanche est inefficace sur le plan économique, dangereux pour les salariés, néfaste pour la vie sociale », alors que la droite s’apprêtait à élargir les possibilités d’ouverture des magasins ce jour-là avec la loi Mallié. Ou encore celui de 2008 dans lequel, alors qu’un certain François Hollande était encore premier secrétaire, son bureau national estimait que « laisser entendre, comme le fait la majorité (de droite – NDLR), que l’extension du travail le dimanche peut être une réponse aux problèmes des Français en matière d’emploi et de pouvoir d’achat est une escroquerie ».

« En 2008, on avait fait une belle tribune intitulée “Yes week-end” »

Mais certains socialistes n’ont pas la mémoire si courte. Si, dès octobre, les Jeunes socialistes ont souhaité voir « une plus grande cohérence entre les combats menés par la gauche dans l’opposition et une fois arrivée au pouvoir », hier, des députés se sont faits plus tranchants encore. « Mon objectif de député de gauche, ce n’est pas de voter toutes les mesures que M. Sarkozy n’avait pas réussi à faire voter et qu’on avait combattues dans l’opposition », a déclaré Pascal Cherki, de l’aile gauche du PS. Jean-Marc Germain n’a pas oublié non plus : « En 2008, tous les socialistes défendaient le repos dominical. On avait même fait une très belle tribune intitulée “Yes week-end” », rappelle le député, pour qui cette dérogation « finira par être une obligation » et signifiera aussi « laisser ses enfants seuls toute une journée le dimanche ». L’efficacité économique de la mesure ne convainc d’ailleurs pas plus aujourd’hui qu’hier. « Autoriser le travail des commerces du quartier Haussmann (celui des grands magasins à Paris) tous les dimanches de l’année ne générerait qu’un chiffre d’affaires équivalent à celui du centre commercial d’Évry », a calculé Karine Berger.

Si d’autres dispositions initialement inscrites dans le projet Macron – réforme de la médecine du travail, des seuils sociaux… – devraient disparaître des annonces d’aujourd’hui, le gouvernement ne renonce pas pour autant à imposer la totalité de sa vague libérale. Non seulement ces mesures ne sont pas abandonnées, mais le gouvernement se montre plus que jamais déterminé à se plier aux desiderata du patronat. Le secrétaire d’État Thierry Mandon a annoncé sur France Info qu’à l’avenir un groupe de chefs d’entreprise et d’experts se réunirait pour évaluer l’impact des nouvelles lois sur les entreprises, avant que le Parlement ne les examine. Rien que ça !

Les professions réglementées, dans la rue aujourd’hui. Avec son projet fourre-tout, Emmanuel Macron pourra se vanter d’avoir provoqué une mobilisation tous azimuts. Alors que les syndicats de salariés appellent à une journée d’action le 16 décembre contre le travail du dimanche, les professions réglementées, peu habituées des cortèges, annoncent 50 000 manifestants dans la rue cet après-midi. Huissiers, notaires, avocats, greffiers des tribunaux de commerce, commissaires-priseurs, administrateurs et mandataires judiciaires dénoncent la libéralisation de leurs métiers qui, selon eux, pourrait provoquer une hausse des tarifs et des déserts juridiques par la libre installation.

CARTERET: LE BON AIR DU LARGE ET DE LA LANGUE NORMANDE…

Etoiliennes et Etoiliens amis de la Normandie, faisons une petite pause ! Respirons un peu de ce bon air du large à réveiller les morts et les vivants, dissipons les miasmes urbaines et métropolitaines du débat politico-mesquin de la « capitale ». Petit détour par Carterêt proposé par nos amis de l’association MAGENE à l’occasion d’un très beau livre en langue normande à laisser prochainement au pied du sapin de Noël pour celles et ceux que vous aimez !


 

Rémi Pézeril

Président de l’association Magène

Merci de bien vouloir annoncer ou faire connaître la parution de ce livre en normand. L’objet de notre association Magène est de faire vivre une langue minorisée (ce livre ne reçoit aucune aide publique ni privée).

             Jeaun de la Py-Ouitte Fuules cartrétaises Mes viages

 Promenades et voyages. Éditions Magène, 2014. 216 p. 120 photos, la plupart sont de l’auteur.

 

Mag_ne_Mes_viages_Fuules_cartr_taises_couv_001

 

 

   Jean-Claude Léger a appris le normand avec sa grand-mère.

   Il est l’un des auteurs d’un Dictionnaire français-normand édité en 2013 (et déjà épuisé).

   Il joue ici avec les mots du Cotentin, les expressions et les dictons populaires. Le vocabulaire différent du français est traduit en notes à chaque bas de page.

   Enraciné dans ses dunes de Hatainville, perché dans sa maison sur le cap de Cartret, Jeaun de la Py-Ouitte observe et « hale en portrait » les corbins qui nichent dans la falaise, les « mâorouns »,…

   Mais il migre aussi comme les cigognes chaque saison vers les continents les plus lointains : l’Amérique, Madagascar ou l’Océanie…

   Il partage depuis longtemps ses viages en normaund d’aveu ses amins du « Préchi normaund » de Sant-Georges-de-la-Rivyire», « des Amis du Donjon » de Bricbé / Bricquebec et de Magène dont il est un des piliers.

   Soixante poèmes et récits sont ici rassemblés dans ces Feuilles cartrétaises. Une invitation au voyage et à la réflexion sur notre société qui oublie trop souvent la nature…

Jeaun de la Py-Ouitte, Fuules cartrétaises, Mes viages / Promenades et voyages. 2016 pages, 20 €. Éditions Magène La Luzerne de haut 50260 Bricbé / Bricquebec.

A paraître le 19 décembre 2014. (frais de port : 3 €). www.magene.com.        

 

 

83_vue_de_plus_pr_s

8_J_Cl___Vauville_

Mag_ne_Mes_viages_Fuules_cart

 

Pour la dernière fois: l’Europe aide une moité de Normandie plus « pauvre » qu’une autre… moitié !

C’est la dernière fois que l’on aura à lire, nous l’espérons, ce type d’information et surtout cette façon hémiplégique de présenter les enjeux normands les plus essentiels dans les médias régionaux (ne rêvons pas de trop hélas !):

Nous devrions nous réjouir que l’Europe à divers titre octroie 282,4 millions d’euros à la demi-région bas-normande sous prétexte qu’elle serait une région « en transition » en raison de sa relative pauvreté, sa taille, son PIB, sa population, ses besoins et fragilités, etc…

Il ne s’agit pas de remettre en cause l’action européenne et volontariste de Laurent Beauvais à la tête du CRBN pour aller chercher, avec les dents, le maximum de subventions européennes possibles pour la seule Basse-Normandie, bien au contraire !

Mais si les élus « socialistes » fabiusiens Haut-Normands avaient été moins stupidement sectaires et égoïstes avec leurs camarades socialistes de Basse-Normandie, en expérimentant ensemble, dès qu’il fut possible de le faire, la gestion directe des fonds européens, en allant ensemble à Bruxelles, défendre les dossiers et intérêts normands, ( en supprimant par exemple l’ambassade normande qui est en trop à Bruxelles…) il est certain que la somme des subventions européennes eut été globalement plus importante pour l’ensemble de la Normandie et donc, relativement, pour les deux moitiés de Normandie…

Mais, hélas, l’égoïsme de circonscription trop longtemps entretenu par un certain Alain LE VERN qui se vantait d’être un expert et un innovateur en matière de gestion des dossiers européens a contraint les responsables régionaux Bas-Normands a se débrouiller tous seuls comme des grands à Bruxelles: et le résultat est plutôt honorable, malgré tout !

Mais que d’amertumes et de temps perdu, voire, de gâchis d’initiatives en terme de dynamique normande à l’échelle européenne !

Si la fusion normande qui doit enfin se réaliser dans moins de deux ans devait avoir un impact positif majeure c’est bien sur les politiques publiques régionales à destination de l’Europe pour plus d’efficacité, de lisibilité au service d’un magnifique potentiel normand.


 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/2014/12/09/l-europe-donne-2824-millions-d-euros-la-basse-normandie-609780.html

L’europe donne 282,4 millions d’euros à la Basse-Normandie

 282,4 millions d’euros c’est la somme accordée par l’union européenne pour 2014-2020 à la Basse-Normandie. Cette aide financière est allouée par l’UE dans le cadre des fonds européens de développement régional et le fond social, le FEDER et le FSE.

  • E.F
  • Publié le 09/12/2014 | 17:43, mis à jour le 09/12/2014 | 17:48
Que de millions pour ce quinquagénaire français. © PIXABAY
© PIXABAY Que de millions pour ce quinquagénaire français.

Recherche et innovation, PME, numérique, transition énergétique, préservation des ressources, formation professionnelle des demandeurs d’emploi…Voilà pour les domaines d’intervention où la région compte intervenir avec le fonds FEDER et FSE (fonds européens de développement régional et le fond social). Au total 282,4 millions d’euros vont être alloués par l’union européenne pour 2014-2020 à la Basse-Normandie. En effet, la région est considérée « en transition ». Elle fait partie des plus pauvres de France. L’UE se base sur le produit intérieur brut par habitant pour établir cette hiérarchie et attribuer des allocations.

Le budget recherche et innovation s’élève à 76 millions d’euros. Dans ce secteur, la région propose de soutenir Cyceron, une plateforme d’imagerie biomédicale spécialisée dans le domaine des neurosciences. Hippolia, le centre au service de la santé et de la performance équine est également évoqué. Un soutien aux laboratoires travaillant sur les énergies marines renouvelables aussi. 

31 millions d’euros sont destinés à développer l’offre numérique. L’objectif est d’installer le très haut débit dans les zones non couvertes du territoire régional. Le paiement sans contact, la télésanté et la formation à distance font partie aussi des pistes à explorer.
74 millions d’euros seront consacrée à la transition énergétique et la préservation des ressources. Seront ainsi financés la rénovation thermique des logements sociaux, des chaufferies bois, l’extension du tramway caennais et côté patrimonial l’aménagement du port d’Arromanches, et les travaux au haras du pin. Enfin, 38 millions d’euros seront consacrés à la formation professionnelle des demandeurs d’emploi.

RYANAIR veut atterrir à Deauville: une bonne nouvelle pour la Normandie ?

On connait la réputation sulfureuse de la trop célèbre compagnie aérienne irlandaise « low cost »: refus d’appliquer le droit du travail français; conditions de travail « plancher » dans les avions; jeu régulier avec la ligne jaune en matière de sécurité aérienne… et surtout la mauvaise habitude d’aspirer l’argent public en profitant de toutes les aubaines possibles. Etc, etc…

Question: l’aéroport régional de Deauville Saint-Gatien déjà habitué au trafic très particulier des « yearling » (ces jeunes chevaux de course de moins d’un an acheminés par voie aérienne pour les ventes internationales de Deauville) a-t-il vraiment intérêt à accueillir des bétaillères du ciel logotypées d’une harpe celtique?


 

http://www.ouest-france.fr/node/3038633

Aéroport de Deauville-Normandie. Ryanair devrait s’y implanter

Deauville – 09 Décembre

 

La compagnie irlandaise low-cost devrait annoncer son arrivée à l’aéroport de Deauville-Normandie jeudi, lors d’une conférence de presse.

Si l’on ne connaît pas encore la/les destination(s), l’annonce d’une conférence de presse à l’aéroport jeudi en présence d’Audrey Legaigneur, responsable Adjointe Ventes & Marketing France de Ryanair, de Nicolas Mayer-Rossignol, président de la Région Haute-Normandie et président du Syndicat mixte de l’aéroport de Deauville-Normandie laisse imaginer que la compagnie aérienne va bien s’implanter dans le pays d’Auge..  

Il ne faut cependant pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué puisqu’en 2007 la même compagnie aérienne avait fait faux bon à l’aéroport deauvillais après avoir annoncé la création d’une ligne à bas coût Deauville – Londres-Stansted…

TRANSPARENCY INTERNATIONAL: La Normandie n’est pas épargnée par la corruption…

L’association (ONG) de lutte contre la corruption qui pour habitude de s’en prendre, non sans raison, aux pays autoritaires ou en « voie de développement » a décidé de braquer ses projecteurs vers nos vieilles démocraties développées habituées aux pratiques de l’Etat de droit: grand bien lui en a pris car il se confirme bien que notre honorable 5ème République Française peut s’apparenter sur certains territoires à une république bananière: l’association « Transparency International » publie donc ce jour une carte de France qui montre la concentration des affaires de corruption instruites par les autorités judiciaires…

Sans surprise, cette carte colle à celle de la métropolisation française avec l’Ile de France et la « côte d’Azur » comme territoires français où la corruption serait la plus active. Mais l’Ouest n’est pas épargné (comme pourrait le titrer Ouest France…) à commencer par la Bretagne (faudrait-il pour autant verser dans les pratiques corruptrices l’habitude de collusions d’intérêts construites sur la connivence culturelle bretonne?). Mais la Normandie est concernée aussi: Caen et son agglomération semble tout particulièrement concernée. Comme quoi, la corruption a besoin de discrétion pour prospérer en toute tranquilité !


 

http://lci.tf1.fr/politique/lutte-contre-la-corruption-transparency-international-veut-8530190.html

Voici la carte de la corruption en France

Scandale politique.

Alors que la classe politique est de plus en plus discréditée aux yeux de l’opinion par les affaires politico-financières, l’ONG Transparency International publie une cartographie de la corruption en France. Elle invite également les citoyens à se mobiliser davantage.

Les citoyens sont-ils démunis face à une classe politique dont certains représentants ne respectent pas la loi ? La réponse est non pour l’ONG Transparency International, qui lance ce mardi un portail d’action citoyenne, dans le cadre de la journée mondiale contre la corruption. Le but, donner aux citoyens des outils pour tenter d’en finir avec les scandales politico-financiers. « Il n’y aura pas de progrès contre la corruption en France sans plus d’exigence, de vigilance et d’engagement de la part de chacun d’entre nous », plaide Transparency International.
 
Parmi ses outils, un guide pratique à l’usage de tout citoyen désireux de lancer une alerte. Il comprend les principales références juridiques utiles pour obtenir la protection de la loi en cas de dénonciation de faits illicites ou dangereux touchant à l’intérêt général.
 
L’ONG a également créé une cartographie de la corruption en France consultable en cliquant ici. Elle localise les condamnations d’élus prononcées dans des affaires de corruption ou d’atteinte à la probité. Il s’agit de la base de données la plus exhaustive jamais constituée. Elle recense environ 250 décisions de justice, toutes relatées par la presse. L’objectif est d’avoir « une vision précise des formes que prend la corruption, des catégories de personnes et des régions les plus touchées ou encore des sanctions prononcées », souligne Transparency International.

 

UNE NOUVELLE GUERRE DU RAIL (rebelote avec la SNCF!)

Et c’est reparti pour un tour avec le Service National du Cocufiage Français…

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/12/08/97002-20141208FILWWW00378-sncf-la-region-normandie-brandit-la-menace-d-un-gel-des-paiements.php

SNCF: la région Normandie brandit la menace d’un « gel des paiements »

Le président PS de la région Haute-Normandie, qui s’est élevé récemment contre les grosses difficultés rencontrées dans les trains Intercités vers Paris, a brandi aujourd’hui la menace d’un gel des paiements à la SNCF si la situation n’était pas améliorée pour la fin janvier.

« Je suis comme Saint Thomas, je ne crois que ce que je vois », a déclaré à l’AFP Nicolas Mayer-Rossignol, qui avait écrit en novembre au président de la SNCF Guillaume Pepy, avec son collègue de Basse-Normandie Laurent Beauvais, pour se plaindre des conditions difficiles que connaissent les voyageurs entre la capitale et les grandes villes normandes.

Après avoir convoqué vendredi dernier le directeur de la SNCF pour la Normandie Roland Bonnepart, qui lui a fait un certain nombre de promesses d’amélioration de la situation dès le 15 décembre, le président haut-normand a affirmé qu’il voulait désormais « des actes » sur la ponctualité des trains, sur leur composition (des voitures sont parfois supprimées, ndlr) et sur la question des toilettes souvent fermées. « La région verse à la SNCF entre 50 et 60 millions d’euros pour les TER qui eux fonctionnent bien. Si sur d’autres lignes (les Intercités qui dépendent seulement de la SNCF, ndlr) le service n’est pas rendu d’ici à la fin janvier, nous sommes prêts à prendre des mesures financières comme le gel des paiements », a-t-il affirmé.

« Les Normands ne sont pas des vaches à lait », a-t-il ajouté, estimant qu’ils sont contraints de voyager vers Paris « dans des conditions qui ne sont pas dignes de notre siècle ». Depuis des mois, des associations d’usagers se plaignent des conditions de voyage sur les lignes Paris-Rouen-Le Havre en Haute-Normandie, Paris-Caen-Cherbourg et Paris-Granville en Basse-Normandie.

Le directeur régional avait annoncé fin novembre à l’AFP que les premières améliorations se feraient sentir dès le 15 décembre et qu’elles se poursuivraient au printemps puis dans le courant de l’année 2015, au fur et à mesure de l’achèvement de gros travaux de rénovation des infrastructures ferroviaires.


 

Commentaire de Florestan:

Les lignes SNCF de Normandie ne sont pas des grandes lignes mais des lignes de grande banlieue: il en pense qui le fauteuil LE VERN égaré depuis un an dans un poste d’aiguillage d’une compagnie ferroviaire nationale?

Quant à la LNPN elle est, pour l’instant, dans les limbes du Mantois: on aura plus d’informations le 19 décembre prochain à Rouen à l’occasion de l’assemblée générale de promotion de la LNPN: nous y serons pour l’Etoile de Normandie.

Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.

Retour en haut