Brèves du Conseil Municipal du 29 juin 2011

La principale information de ce conseil porte sur l’abandon du projet initial du jardin public du quartier Briqueterie-Rétimare. C’est devenu une habitude chez M. Canu de reprendre les projets de l’ancienne municipalité et pour « marquer son empreinte », de les modifier. Exemples : –       Pour les travaux du centre-ville, la nouvelle majorité remercie l’architecte qui a réalisé tous […]

Conseil Municipal

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Je publie ici les trois interventions réalisées

lors du conseil municipal qui c’est tenu hier 4 juillet.


A propos de la gestion délégué aux Docks :

Reconduire cette DSP n’est pas, à nos yeux, une difficulté insurmontable. Je pense même que, pour une fois nous devons nous en réjouir !

 Je m’explique : en renouvelant la gestion déléguée et au regard de toutes les
qualités que vous trouvez à cette forme de coopération, pour 5 ans, il est clair et j’en suis très heureux, que vous avez donc abandonné, au moins pour 5 ans, la très mauvaise idée d’implanter
dans les Docks Café, les redoutables Magasins d’Usines.

 En effet, ces usines à vente rapide et massive, auraient porté un coup définitif, aux
commerces de proximités implantés au Havre, eux qui sont déjà très durement affectés par une baisse de 20 à 40% de leur chiffre d’affaire, par la multiplication des travaux dans notre
ville !

 

A propos de la démolition de la prison du Havre : 

Il me semble, qu’en détruisant d’abord la prison puis en réalisant une concertation que vous avez qualifié « d’exemplaire », une fois
encore vous « mettez la charrue avant les bœufs » !

 Je pensai, au moins, qu’on nous présenterai ce soir, l’agence spécialisée que vous avez
retenu pour organiser la concertation sur l’avenir du quartier Danton !

 Ainsi, chaque fois que les Comités ou associations ont donné la parole, eux même, à la
population du quartier, chaque fois, le souhait de préserver tel ou tel bâtiment ou partie de bâtiment a été au centre des  conversations.

 En détruisant d’abord, puis en réfléchissant après, non seulement vous signifiez à la
population le faible respect que vous leur portez, mais de plus, vous vous privez de réflexions et de solutions sûrement intéressantes !

 A moins que vous ayez déjà décidé de l’avenir de ce vaste espace, en l’occurrence de le
livrer à des promoteurs immobiliers qui contribueront certes à rembourser rapidement la collectivité des deux millions d’euros dépensés pour l’achat de la prison à l’Etat, mais surtout à réaliser
de bonnes affaires financières !

Je n’ai pas la faiblesse de penser que les promoteurs immobiliers sont des philanthropes, si c’était le cas il ne ferait pas ce
métier, mais donner comme premier signe de transformation  de ce quartier, l’implantation d’un vaste ensemble immobilier privé, n’est pas de nature à engager au mieux l’avenir et en
particulier de contenir la hausse de prix du mètre carré dans ce quartier et donc du montant des loyers, ceux des logements privés comme ceux des bailleurs sociaux !
Je ne voudrai pas généraliser outrageusement mais les Havraises et les Havrais constatent que depuis un moment, disons depuis le démarrage des travaux du tramway et de tous les
autres chantiers dans la ville, une digue a cédé.

De fait, vous semblez être pris d’une sorte d’addiction particulière : la démolition comme solution à tous les problèmes, qu’ils
soient liés à la circulation ou aux bâtiments 
! Comme si, le temps des travaux, que vous voulez comprimer à tout prix, autorisait tous les
excès !

Ce que vous faites en détruisant le pavillon « Mères Enfants » de l’Hôpital Flaubert en apporte une preuve
supplémentaire ! Mais on apprendra bientôt qu’un grand groupe de santé, la Générale de Santé par exemple, y implantera en lieu et place, une maison médicalisée pour répondre, de façon privée
bien sûr, à la prise en charge des défis liés à la gériatrie !

Mais je reviens à la prison, puisque je pense que mes arguments ne seront pas, hélas, suffisants pour vous priver d’une majorité sur
cette délibération, pourquoi ne pas organiser une ou plusieurs visites guidées de cette page, particulière mais concrète, de l’histoire du Havre.

Nous avons vu tant de fois l’extérieur de ce bâtiment, sans personnellement, jamais rêver en voir l’intérieur, qu’en laissant les
portes grandes ouvertes, ne prenons aucun risque, il serait légitime et je crois attendu, que l’on voit les tristes conditions de vie des détenus incarcérés à la prison du Havre et les conditions
de travail dégradées des personnels pénitentiaires.

Les traces du passé ne sont pas si nombreuses au Havre, je pense que cette initiative, que vous ne pourrez plus prendre ensuite, serait appréciée de
nos concitoyens.

 

A propos du parking de la rue Robert le Diable devenu payant et désespérément vide :

En mars dernier vous avez décidé de rendre payant le parking de la Rue Robert LE DIABLE, dans le quartier du Rond-point.

Depuis, chacun peut constater que, sur 85 places disponibles, seules 10 au maximum sont occupées chaque jour !

On ne peut pas dire qu’en terme de services rendus à la population ou de recettes municipales nous assistions ici à une opération
vertueuse !

Après avoir rencontré des utilisateurs potentiels de ce parking, des commerçants, des salariés des entreprises implantées dans cette
partie de la rue Maréchal JOFFRE, je propose une solution quatre fois gagnante !

Je m’explique : séparons ce parking en trois tiers, une partie zone bleue, une partie en abonnements aux tarifs négociés entre
municipalité, employeurs, salariés, afin qu’ils participent équitablement au prix de l’abonnement et enfin si vous le souhaitez vraiment, une partie payante traditionnelle, mais à un tarif
différent de celui du parking de l’ex Place Thiers.

Au Rond point et à Coty, ce n’est pas le même pouvoir d’achat !

Ainsi, vous soutiendrez le commerce local, vous faciliterez la vie des employés et des employeurs du secteur ET vous aurez des
recettes, mesurées, mais bien réelles !

Vous serez quatre fois gagnant au lieu d’être deux fois perdant !


 

 

Enquête publique « Expérimentations de clapage des sédiments de dragage d’entretien du Port de Rouen en Baie de Seine orientale »- dépôt en mairie de Trouville-sur-mer, le 4 juillet.

Le Grand Port Maritime de Rouen (GPMR) projette d’expérimenter le clapage des sédiments de dragage sur un nouveau site en Baie de Seine orientale. Après une première enquête publique (novembre/décembre 2010) remise en cause par plusieurs élus et accumulant les avis très réservés voire négatifs(1), les Préfets de Haute et de Basse-Normandie se sont prononcés pour l’ouverture d’une nouvelle enquête.

POSITION d’EELV de Haute- et Basse-Normandie

Europe Ecologie – Les Verts de Basse- et Haute-Normandie exprime ses fortes réserves quant à cette expérimentation du clapage au Machu, selon les modalités présentées par le Grand Port Maritime de Rouen considérant :

• L’ambition affichée dans de nombreuses publications du Port de rendre le site pérenne à l’issue de l’expérimentation (et compenser ainsi la saturation du site du Kannik pour les sédiments de dragage annuel)

• La nature des sédiments et donc les risques sanitaires qui restent à préciser

• La proximité du site du Machu avec des zones Natura 2000

• Les impacts sur les filières pêche et tourisme

EELV demande :

• Un repérimétrage du projet

• limitation claire du projet à l’expérimentation

• redéfinition des bio-indicateurs et les autres conditions de suivi scientifique en lien avec les acteurs comme les pêcheurs, le GIP Seine Aval, etc. et traduits dans un cahier des charges de l’expérimentation à vocation de « connaissance scientifique »

• Une évolution des normes « GEODE » et l’indépendance de la structure les définissant

• réexamen des seuils « GEODE » de remise en mer pour prendre en compte les effets de reconcentration et d’interaction entre polluants

• indépendance de la structure garante de ces mesures vis-à-vis des Ports

• Une évaluation économique du projet et la recherche d’alternatives

• étude des alternatives au dragage et au clapage (valorisation des sédiments en cycles courts), en s’appuyant notamment sur les travaux menés par ailleurs (ex. projet SETARMS en Manche, expériences conduites aux Pays-Bas…), ce avec des moyens humains et financiers adaptés

• évaluation des conséquences économiques du projet à court, moyen et long terme, notamment sur les filières de pêche et de tourisme en Baie de Seine

• Une meilleure gouvernance interportuaire

• la mise en place une structure de gouvernance à l’échelle de l’Estuaire et de la Baie de Seine (collaboration entre les ports)

• une gestion intégrée de l’Axe Seine, l’Estuaire et la Baie de Seine

(1) D’élus locaux, du Conseil scientifique de l’estuaire de la Seine , du Comité régional des Pêches maritimes de Basse-Normandie, d’associations environnementales etc.

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