La principale information de ce conseil porte sur l’abandon du projet initial du jardin public du quartier Briqueterie-Rétimare. C’est devenu une habitude chez M. Canu de reprendre les projets de l’ancienne municipalité et pour « marquer son empreinte », de les modifier.
Exemples :
– Pour les travaux du centre-ville, la nouvelle majorité remercie l’architecte qui a réalisé tous les plans (coût pour la ville, plus de 300.000€), modifie les plans, ajoute une piste cyclable dont on sait pertinemment qu’elle sera abandonnée car trop dangereuse pour les piétons. Le phasage des travaux est catastrophique et la surveillance inexistante. Il était évident que pour des investissements de cette ampleur on ne pouvait pas se passer d’un cabinet d’architectes urbanistes.
– Pour le quartier Rétimare. Que de promesses faites par cette nouvelle municipalité. Après la destruction inadmissible de la piscine caneton, la modification du lieu d’implantation des bassins d’eau de pluie et cela en parfaite contradiction avec les données des cabinets d’études, on modifie une nouvelle fois les plans de l’architecte pour l’aménagement du quartier. Le jardin public tant réclamé par les élus de l’opposition d’hier, aujourd’hui dans la majorité ne verra jamais le jour. L’argument financier « ne tient pas la route », depuis le début de ce mandat le montant des subventions perçues par l’actuelle majorité est catastrophique et pratiquement réduit à néant. Il existait pourtant un plan de financement élaboré par l’ancienne majorité qui comptait la participation de l’Europe, de l’Etat, de la Région et du Département. Il suffisait de respecter ce plan et de tenir les engagements pris par la ville d’Yvetot.
Autre annonce pour le moins surprenante faite au cours de cette réunion par M. Canu concernant sa position sur la communauté de communes. Une position qui, selon lui, n’a pas variée depuis le début : il est favorable à une communauté de communes restant dans les limites de son territoire actuel avec l’adjonction de quelques communes limitrophes… Incroyable quant on relit ses déclarations faites dans la presse sur ce sujet : « Dans les années à venir, c’est mécanique, les grosses structures mobiliseront les dotations, développeront des moyens. Nous, nous ne constituerons qu’un ensemble de petits territoires ruraux économiquement non viables. Nous serons immobilisés et des écarts vont se creuser. Les générations futures seront en droit de rendre coupables d’immobilisme, d’erreurs de jugement et d’irresponsabilité ceux qui adoptent une attitude de repli sur soi » (Paris Normandie 29/04/2011)
