Jour : 28 août 2013

Michaël Augusto était âgé de 38 ans. Personne dans son entourage, ne lui connaissait d’ennemis. Ce qui rend plus difficile l’enquête du Service régional de police judiciaire (SRPJ) en charge de faire la lumière sur la mort de cet homme, dont le corps « bien abîmé » a été découvert le 14 août dernier par les sapeurs-pompiers, dans son appartement de la rue Jules Tellier, au Havre.

Mort depuis une semaine

Les premières investigations effectuées par la Sûreté urbaine du Havre n’avaient pas permis de relever de traces suspectes sur le corps qui pourtant baignait dans une marre de sang. Il a fallu attendre les résultats de l’autopsie pratiquée après le week-end du15 août à l’institut médico-légal de Rouen, pour apprendre que le décès de Michaël Augusto était consécutif à des coups portés par un objet tranchant.

La mort, compte tenu de l’état du corps, remonterait aux alentours du 8 août, date à laquelle le Havrais a été vu pour la dernière fois, selon une source proche de l’enquête.

L’ordinateur va-t-il parler ?

Plusieurs dizaines de personnes dont la famille, les proches et les relations intimes de Michaël ont été auditionnées par les policiers de l’antenne havraise du SRPJ, à qui l’enquête a été désormais confiée par le procureur de la République du Havre, jeudi 22 août. Une information judiciaire pour « homicide volontaire » a été ouverte.

L’ordinateur de la victime ainsi que son téléphone portable vont être passés au crible, décortiqués par les spécialistes de la police technique et scientifique. Peut-être recèlent-ils des informations qui pourraient aider les enquêteurs à remonter la piste du ou des meurtriers de Michaël.

Pas d’effraction

L’identité judiciaire a quant à elle procédé à des prélèvements d’empreintes et de traces ADN sur la scène de crime.

La question se pose de savoir si Michaël connaissait son meurtrier. Avait-il rendez-vous avec lui chez lui le jour de sa mort ? Ce qui est certain, aucune trace d’effraction n’a été relevée sur la porte d’entrée de l’appartement qu’il occupait au premier étage.

Les policiers vont aussi beaucoup s’attacher à la vie privée et aux relations du Havrais qui pourrait avoir été victime d’un crime crapuleux.

L’homme de 50 ans qui s’était retranché lundi soir 26 août dans sa maison après avoir blessé un de ses voisins avec une carabine à plomb, à Boos ,a été présenté à un magistrat du parquet de Rouen ce mercredi, à l’issue de sa garde à vue qui a duré 48 heures après un passage en cellule de dégrisement.

Il devait être jugé dans l’après-midi, selon la procédure de comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel. Mais, à sa demande, et afin de pouvoir organiser sa défense, son procès a été reporté au 24 septembre. Le mis en cause a cependant été placé en détention provisoire jusqu’à cette date. Un délai qui va permettre aussi aux enquêteurs d’entendre les autres témoins présents ce soir-là au moment des violences.

Lire ici le rappel des faits

Un accident impliquant deux véhicules s’est produit ce mercredi soir sur la départementale 840 à hauteur de Conches-en-Ouche (axe Breteuil – Le Neubourg).

La circulation s’effectue par alternat au niveau de l’accident.

Les sapeurs-pompiers et le médecin du SAMU ont fait tout ce qui était possible pour la réanimer, malheureusement Chelssia, une fillette âgée de 4 ans et 10 mois, tombée du 14e étage d’un immeuble, situé 5, allée Saint-Lô au Havre, n’a pas survécu à ses graves blessures.

Le drame s’est produit ce mercredi un peu avant 10h50, dans le quartier de Caucriauville. L’enfant, qui était seule dans l’appartement, serait parvenue à ouvrir une fenêtre et à passer une rambarde de sécurité avant de basculer dans le vide.

La maman et la grand-mère hospitalisées

La maman, la grand-mère et une amie sont arrivés sur place au moment où la petite victime était secourue par les pompiers. En état de choc, elles ont fait un malaise et ont dû être conduites à l’hôpital Jacques-Monod de Montivilliers, pour être prise en charge par un service spécialisé.

Une enquête a été ouverte par l’unité de protection sociale de la Sûreté urbaine afin de déterminer les circonstances de ce triste fait divers qui a provoqué un rassemblement au pied de l’immeuble.