En juin, le conseil municipal a validé le diagnostic de l’Agenda 21. La prochaine phase va définir les grandes orientations d’intervention et les détailler dans un plan d’actions pour rendre la ville plus « durable ». Après plus d’un an de débats avec les habitants et les acteurs économiques, associatifs et institutionnels, le diagnostic de l’Agenda 21 stéphanais a été validé par le conseil municipal. Il établit les grands enjeux du territoire stéphanais, ce qu’il faut préserver, restaurer ou développer dans les années à venir. « Les questions de l’emploi et des transports ont été souvent mises en avant dans les débats, note Julia Poulain, chargée de mission sur l’Agenda 21. Comment favoriser la mobilité de ceux qui n’ont pas de véhicule, de ceux qui n’ont pas d’emploi ? Comment permettre à tous d’accéder aux équipements sanitaires ou à un emploi ? » Car, à travers ses cinq grands axes : protection du climat, préservation de la biodiversité et des ressources, épanouissement de tous, solidarité, développement responsable, l’Agenda 21 a vocation à poser des questions très concrètes.
Le diagnostic partagé va maintenant servir à définir des orientations et mettre en place un plan d’actions. Par exemple, pour favoriser les déplacements doux, il faudra créer des pistes cyclables, encourager le covoiturage, etc. Les orientations devraient être validées en décembre. La procédure est un peu longue et très codifiée. Elle n’empêche pas d’engager déjà des actions. Par exemple, l’isolation des bâtiments municipaux est en cours pour réduire les factures d’énergie. Pour les habitants, Habitat & développement tient des permanences mensuelles et gratuites pour aider à organiser la rénovation thermique de son logement. Dans un autre domaine, la Ville a consulté les parents d’élèves sur les déplacements de leurs enfants. Il en ressort un certain intérêt des familles pour l’organisation de pedibus permettant aux enfants d’aller à l’école à pied. Reste à trouver des bénévoles.
• Pour participer au travail de l’Agenda 21, contactez Julia Poulain, aux services techniques, jpoulain@ser76.com ou agenda21@ser76.com, 02 32 95 83 98.

Le Cinéma Le Melville, 75 rue du Général Leclerc, propose une projection-débat sur le thème de l’autisme le vendredi 11 octobre à 18h30.

Organisée par le Centre inter-disciplinaire sur l’ENfant (CIEN) et l’Association de la Cause Freudienne en Normandie (ACFN), cette séance, suivie d’un débat, s’articulera autour de la projection du film « D’autres voix, un autre regard sur l’autisme », réalisé par Ivàn Ruiz.

L’histoire : Lorsque des autistes prennent la parole, ce qu’ils nous apprennent est « fantastique, incroyable, fascinant, merveilleux, brutal, précieux, acoustouflant », selon l’appréciation d’Albert, le jeune adolescent qui nous guide tout au long du film, dans le dédale du langage !

Albert, le jeune protagoniste du documentaire ainsi que les parents des enfants autistes, par leurs témoignages et les psychanalystes rencontrés, par leurs apports, nous permettent de toucher au noeud de l’autisme : un rapport extrême du sujet autiste à la langue dans lequel la voix est tenue en réserve.

Tarif : 5€

Le Centre social Grammont, Rue Jules Adeline, propose une journée portes ouvertes de Grammont le samedi 5 octobre de 13h30 à 18h.

Pendant cette journée, les visiteurs pourront découvrir et s’inscrire aux activités des différentes structures sociales, culturelles, sportives et éducatives des quartiers de Grammont et de la rive Sud.

Un espace de projection vidéo proposera de visionner des archives de reportages et de films sur la vie du quartier d’hier à aujourd’hui.

Une tente des contes sera installée de 14h à 17h, heure à laquelle un gouter sera proposé aux personnes présentes pour cloturer cette journée portes ouvertes.

Enfin, l’association Logacité mettra en place un petit studio dans lequel les visiteurs pourront s’essayer à la WebTV pour témoigner.

L’entrée est gratuite.