Trois kite-surfeurs en difficultés secourus au large de Cayeux et de Wissant

Trois kite-surfeurs en difficultés secourus au large de Cayeux et de Wissant
Ce dimanche 20 octobre, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Gris-Nez a coordonné deux opérations de secours de trois kite-surfeurs dans sa zone de responsabilité à Cayeux (Somme) puis à Wissant (Pas-de-Calais).
 
Vers 11h30, le poste SNSM de Cayeux a signalé au CROSS  Gris Nez deux kite-surfeurs en difficultés. Le CROSS a immédiatement envoyé sur zone l’embarcation SNS 708 (Quartier Maitre Gilbert Vandenberghe) qui a rapidement pris en charge les deux personnes et leur matériel.
 
Vers 17h30, un témoin a aperçu un Kite-surfeur en difficulté au large de Wissant. Contacté par téléphone, le CROSS Gris Nez a aussitôt déployé sur zone l’hélicoptère de service public Dauphin de la marine nationale basé au Touquet pour procéder à la recherche et au sauvetage du kite-surfeur. Celui-ci a été relocalisé par le Dauphin puis pris en charge par le zodiac des pompiers.
 
La préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord tient à rappeler qu’il est  « important de pratiquer le kite-surf à plusieurs et de toujours consulter les prévisions météorologiques, et particulièrement les vents et les marées ».
 
Par ailleurs, il est fondamental de signaler au CROSS toute perte de matériel. Une voile à la dérive peut conduire celui-ci à engager des moyens de recherche et de sauvetage importants.

2013-Coupe des Dames 4e – par cnar le 20/10/2013 @ 21:53

Un retour réussi à la Coupe des Dames

Depuis une première participation victorieuse en 1998 à la Coupe des Dames, course longue distance en huit réservée aux femmes organisée par l’Angers Nautique Aviron, le CNAR n’était pas retourné en Anjou.
En 2013, le club de Rouen a retenté cette sympathique expérience. L’équipage du CNAR a pris une belle 4e place, parcourant les 15 km entre Maine et Mayenne en 01:07:31.

4e CNAR : Caroline HAMON, Sophie GASPERINI-LEBRET, Jocelyne NOVICZKY, Mélanie NEVEU, Edith CATELAIN, Odile MALANDAIN, Sophie LECUIT, Marie-Nadia DERIOT, bar. Catherine MALOU

Les résultats
Le Facebook de la Coupe des Dames (avec une photo collector du CNAR !)

Bravo à elles pour cette belle performance, et merci aux deux « sparring partners » Corine et Françoise, ainsi qu’aux préparateurs/chauffeurs Laurent et Valery !

Bernard Julien – par cnar le 20/10/2013 @ 20:56

Bernard Julien

Bernard Julien, vice-président d’Honneur du CNAR, nous a quitté il y a quelques jours. 
Il avait reçu la médaille de Chevalier de la Légion d’Honneur par Madame la Ministre des Sports Valérie Fourneyron en avril dernier (voir le billet du 9 avril 2013).

Son inhumation  se déroulera le mardi 22 octobre 2013 à 13h30 à l’église Saint Joseph, rue de Bihorel, à Rouen.
Merci de venir nombreux pour rendre hommage à Bernard qui a tant oeuvré pour notre club.

 

RESULTATS TENNIS BRAYON

Tennis Varenne Club Saint-Saëns Résultats du 20 octobre 2013 Le Varenne Tennis Club SAINT-SAENS est toujours en course pour la montée après sa nouvelle victoire face à Auffay du 20 octobre 2013 : Victoire 2/1 contre Auffay Julien Ravera gagne 6/2 […]

La famille de Leonarda a été agressée au Kosovo

Leonarda Dibrani, l’adolescente rom expulsée de France vers le Kosovo, a été agressée avec sa famille dimanche après-midi par des inconnus à Kosovska Mitrovica, ville du nord de ce territoire où la famille réside depuis son expulsion le 9 octobre.

« Les Dibrani se promenaient dans Mitrovica avec leurs enfants lorsqu’ils ont été agressés par des inconnus », a dit à l’AFP une source policière ayant requis l’anonymat.

Lycéens de Rouen mobilisés. Valls, Hollande… Non au racisme !

Après les déclarations racistes de Vals contre les Roms, samedi dernier, c’est Khatchik, originaire d’Arménie qui est expulsé. Et Léonarda, lycéenne de 15 ans est carrément arrêtée par la police au cours d’une sortie scolaire et expulsée avec toute sa famille. Plus de 18 000 personnes ont déjà été expulsés par ce gouvernement qui ose encore se dire de gauche. Au large de l’Itale, à Lampedusa, ce sont près de 10 000 sans-papiers qui ont péri noyés en Méditerranée.

Mais avec l’expulsion de Léonarda, la jeunesse se mobilise, et cela fait peur à Hollande. Il croyait éteindre l’incendie en sommant Léonarda de choisir entre étudier en France et quitter sa famille.

François Hollande, par sa décision, vient de prendre une position révoltante et inhumaine à l’encontre du droit international sur le droit de vivre en famille. Cette proposition signifie que François Hollande remet également en cause le droit à l’éducation pour tous, qu’on ait ou pas des papiers. Il ratifie et cautionne l’expulsion des frères et des sœurs de Léonarda pourtant scolarisés en France. Qu’y a-t-il d’humain à demander à Léonarda de choisir entre sa famille et ses camarades de classe ?

Ce gouvernement et François Hollande s’enfoncent dans la vase idéologique réactionnaire, discriminatoire qui semble embaumer l’air du temps. Le PS avait déjà renoncé depuis longtemps à créer l’espoir à gauche. Il alimente désormais la peur avec la droite et l’extrême droite. Léonarda et sa famille doivent rentrer et Manuel Valls doit partir du Gouvernement. Le combat continue. Olivier Besancenot a condamné cette expulsion conforme à la droite… et pas au droit !

A Rouen vendredi, les lycéens ont bloqué les lycée du Cailly, puis manifesté en ville vers Corneille lui aussi bloqué par les poubelles, puis vers St Saens et Jeanne d’Arc. Au cri de c’est Vals qu’il faut expulser, la jeunesse a refusé la politique raciste d’un gouvernement qui copie la droite en matière d’immigation et d’expulsion de jeunes sans papiers. Les jeunes du NPA étaient très présents dans cette mobilisation et diffusaient un tract. Vous pouvez voir la vidéo de la mobilisation lycéenne sur notre site. Le soir vers 18 heures, c’est devant le Palais de justice que se tenait un rassemblement.

Après la déclaration scandaleuse de Hollande qui somme Léonara, 15 ans, de choisir entre sa famille et son droit d’étudier en France… les mobilisations doivent continuer !

Pour voir la vidéo des blocages de lycée : c’est par ici.

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Conférence de presse du NPA sur les municipales…

Mars 2014, les élections municipales. Le NPA sera présent sur une liste à Rouen et organisait une conférence de presse mercredi 16 octobre. Et il prend des initiatives pour que dans l’agglomération rouennaise, à Rouen et ailleurs, des listes municipales unitaires, indépendantes et en opposition claire au PS et à sa politique nationale et municipale voient le jour. Il s’adresse aux militants et aux organisations pour en discuter…

 » Des listes unitaires et indépendantes du Parti Socialiste et qui refusent l’austérité qui fait le jeu du FN et de la droite. Des listes qui défendront la nécessité des luttes pour gagner. Des listes qui défendront les grandes revendications portées par le mouvement social. Priorité aux besoins sociaux et pas au remboursement des dettes illégitimes. Priorité aux transports collectifs gratuits, refus du grand contournement-Est à péage! Priorité aux services publics et au retour à la régie publique directe contre les privatisations, non à Vivendiland et à Kindarena! Priorité au logement social : un toit c’est un droit ! Non à la précarité et à l’austérité pour les personnels municipaux. Droit de vote pour tous les résidents, français et étrangers… 
 

Dans son édition du vendredi 18 octobre, Paris-Normandie  rend-compte de la conférence de presse du NPA sur les prochaines municipales et note bien notre proposition  de listes unitaires contre l’austérité gouvernementale. 

 
Mais c’est avec surprise que nous lisons que pour qu’un accord puisse être conclu, « le PCF devra s’engager à ne pas (…) appeler à voter pour la liste d’Yvon Robert au second tour ». Ni notre lettre publique sur les municipales, ni la conférence de presse n’ont abordé la question du vote au 2ème tour !
 
Nous avons par contre effectivement bien précisé -comme Paris-Normandie le note d’ailleurs- que pour nous « le PCF devra s’engager à ne pas participer à une majorité menée par les socialistes ». C’est la seule condition que nous voulons mettre.
 
On peut en effet discuter des consignes de vote au 2ème tour. Mais il est impossible d’avoir une politique alternative, de refuser les dettes illégitimes et les emprunts toxiques, d’exiger des transports publics gratuits, de défendre les services publics… et de voter un budget qui fait tout le contraire pour avoir quelques postes ! Nous avons d’ailleurs demandé à Paris-Normandie de faire connaitre ce rectificatif à ses lecteurs.

 

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LA NORMANDIE VIVANTE, C’EST VOUS … C’EST NOUS !!!

Et ce n’est surtout pas (encore… ) eux !!!

 

Naufrage dans le Grand Ouest ou noyade dans la Seine: ça vous tente?

Pas nous ! Nous sommes Normands et nous voulons rester vivants…

On dirait un logo breton…

 

On dirait une usine à gaz…


MORALITE: si vous voulez rester vivants, commencez par vous occuper de vous-mêmes et faites aussi un peu de politique avant que LA politique ne s’occupe de vous !

Car lorsqu’une institution reprend à son compte et « récupère » une belle idée de gens actifs sur le terrain, l’expérience historique nous démontre hélas trop souvent que c’est le début de la fin… A moins de fonctionner en réseau, en logique solidaire, autonome et collective pour constituer un « lobby » actif qui fait ce qu’il dit et dit ce qu’il fait en faisant partager sans aucun prosélytisme une passion, une création, une expérience qui donne de la joie humaine.

SAMEDI 12 OCTOBRE 2013 devant le château de Caen avait lieu un rassemblement des amoureux et militants de la langue normande telle qu’on la parle encore de nos jours en Normandie, à l’initiative de nos amis du forum « Normanring » et de diverses associations culturelles normandes telle que Magène: c’était l’occasion pour Rémi Pézeril de présenter à Caen, le tout nouveau grand dictionnaire français / normand normand /français avec près de 30 000 mots de notre patrimoine linguistique franco-normand offerts, sauvés, pour notre curiosité intellectuelle sans l’aide d’aucune institution officielle… Un reportage sur France Bleue BN a été depuis diffusé ainsi qu’un article paru dans l’hebdomadaire local « le Bonhomme Liberté ».

Sauver les mots normands c’est aussi sauver notre français de France de la certitude de mourir un jour plus proche qu’on ne le croit à Paris de l’appauvrissement syntaxique et de la banalisation anglophile qui ronge notre langue commune comme un lancinant cancer ! 

Le recours au Normand est un antidote, un anti-oxydant pour sauver le Français de la rouille !!!

Aujourd’hui, d’après le linguiste Claude HAGEGE c’est une dizaine de langues qui meurent par semaine dans le monde entier ! Lire ci-après le coup de gueule du célèbre linguiste contre l’invasion de l’anglais dans la tête des « élites » françaises… Le proverbe dit: « le poisson pourrit d’abord par la tête ». La survie du français en France viendra d’abord du terrain et des territoires qui composent une mosaïque qui s’appelle encore: « la France ».

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/04/25/refusons-le-sabordage-du-francais-par-claude-hagege_3166350_3232.html

Le mot de Rémi PEZERIL aux Etoiliennes et Etoiliens:

V’chin quiques photos de men viage à la capitale !!!

Devaunt le câté à Gllâome qui deit byin avei neu syiclles et demin ! 

« Mouve tei ! »

No-z-a prêchi d’aveu un gâs du jouorna « Liberté » et eun âote de Fraunce Blleu (Basse)-Normaundie.

Et de la secousse, treis dictiounaires fûtent vendeus, et un live oû biâo-frère (je creis) à Jean-Louis (Dalmont) qui demeure râtibus l’égllise à Sant-Pyirre !

Yavait de l’accordéion (François Quibeuf, eun gâs qu’aimerait byin avaer les caunchons de Mme Messager en normaund) 

… et pis eun coup de beire : merci byin Valentin, à gâoche ph 697, eun gâs qu’aime byin prêchi, de Fermanville (Farman, nom anglo-scandinave).

Eun biâo solé en me racachaunt, i s’est juqui dauns l’iâo mais Rouogie du sei met la mare à sei ! No verra byin deman oû matin si i plleut !

Rémin Pézeri

Magène

REPORTAGE PHOTO de ce rassemblement du 12 octobre 2013 pour la langue normande:

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RENAISSANCE NORMANDE: PASSER DU CREPUSCULE A L’AUBE…

Léonarda a-t-elle été livrée aux « chiens » ?

Dans l’affaire Léonarda, la concurrence commerciale de l’information n’a-t-elle pas conduit à ce que le traitement du fait divers cède devant une inquiétante dérive du sensationnalisme médiatique ?

Léonarda a-t-elle été livrée aux « chiens » ?
Par Florian SILNICKI, Expert en stratégies d’informations,
gestion de la réputation et de crises digitales

L’arrestation de la jeune Léonarda, cette semaine, a profondément bouleversé le paysage médiatique. Chacun pouvait s’y attendre. C’est une jeune fille mineure qui ressemble à n’importe quelle adolescente de notre entourage. Elle pourrait être notre fille ou notre nièce. La portée de cette arrestation a rapidement dépassé la médiatisation de la réalité des expulsions quotidiennes.

Pourquoi ?
 
D’abord parce que les médias traditionnels concurrencés par les réseaux sociaux, ont poussé les détails de ce fait divers à se répandre comme une traînée de poudre sur tous les plateaux de télévision. Même les élus de la République se sont engouffrés dans la brèche médiatique en commentant massivement l’événement qui est rapidement devenu LA nouvelle de la semaine.
 
En l’espace de quelques heures, non seulement le père de l’adolescente avait accordé des interviews dans la plupart des médias, mais on connaissait aussi tout son passé et ses mensonges supposés dans la constitution de son dossier de demande de nationalisation.
 
Le coup de grâce de cette affaire : la mobilisation des lycéens en faveur du retour de cette mineure en France.

« Si l’Audimat compte, qu’en est-il de l’analyse de l’information ? »

 
Il n’y a pas à regretter la médiatisation de l’affaire Léonarda, elle était inévitable. Cependant, en frappant de plein fouet la scène médiatique nationale, elle pose une série de questions.
 
Si l’Audimat compte, qu’en est-il de l’analyse de l’information ?
L’utilisation de scènes de douleurs et de dispute familiale n’a-t-elle pas été déplacée ?
Ces scènes étaient-elles nécessaires à la compréhension de ce fait divers ?
Le temps de parole laissé au père de la jeune fille comme à Léonarda n’ont-ils pas été exagérés ?
Les journalistes n’ont-ils pas manqué au devoir de rigueur journalistique qui prescrit de rapporter les faits avec exactitude et de les interpréter convenablement ?
N’ont-ils pas trop insisté fortement sur l’aspect émotif de cette expulsion ?
Les journalistes ont eu tendance à trop vite anticiper les conséquences de l’événement plutôt qu’à en fournir le contexte juridique ?
La modération et l’analyse n’ont-elles pas meilleur goût que ce sensationnalisme dépassé ?
 
Les journaux télévisés du week-end ont battu tous les records dans la dérive médicatico-émotive en ouvrant pendant de longues minutes, sur l’affaire dite « Léonarda ».

« Les journalistes ont cherché à faire ressortir le caractère exceptionnel,
prétendu ou réel tel n’est pas ici la question, de cette affaire »
.

 
Cette dérive médiatique est inquiétante car elle semble nier le rôle social majeur du journaliste dans la hiérarchisation de l’information. Cette primauté des faits bruts sur l’analyse de l’information est particulièrement nuisible.
 
Les communicants que nous sommes mesurons bien le fait que le risque de crise médiatique est plus élevé au début de la couverture médiatique d’une affaire car la demande d’information des Français y est considérablement plus élevée alors que l’information factuelle est justement très difficile à obtenir à ce moment précis.
 
Toutes les chaines d’informations continues n’ont-elles pourtant pas contribué à la dramatisation extrême de cette affaire par le choix des lancements, des titres, des photos notamment lors des duplex et des images choisies dans les reportages ? Pourquoi l’ont-elles fait ainsi ? L’ont-elles fait consciemment ?
 
En faisant ressortir certains éléments plus que d’autres, les chaines ont cherché à attirer l’attention des téléspectateurs. Les journalistes ont cherché à faire ressortir le caractère exceptionnel, prétendu ou réel tel n’est pas ici la question, de cette affaire.
 
L’analyse des images et des commentaires révèle que les journalistes ont essentiellement axé le traitement de ce fait divers sur les émotions du public. En effet, en maximisant la valorisation de la parole de la jeune « victime » au détriment de l’analyse et du décryptage, les chaînes ont délivré des informations peu rigoureuses. Et, inutile de se le cacher, sur le terrain médiatique, les premières minutes de traitement d’une crise sont essentielles. Vous êtes coupable ou victime. Les rôles sont très, parfois trop, rapidement distribués.

« Un traitement médiatique disproportionné »

 
Evidemment, chacun comprend que la diffusion de telles images est encouragée par un système médiatique hypercompétitif, concurrencé par les médias sociaux et en particulier twitter. Sauf, qu’en l’occurrence, le traitement médiatique de cette affaire est particulièrement disproportionné à l’engagement des internautes sur ce contenu sur les réseaux sociaux.
 
Les longues heures d’information spectacle évacuant l’information sérieuse au profit de contenus bruts, diffusés en direct et en continu pour présenter ces événements comme dramatiques révèle l’application d’une stratégie de marketing télévisuel encourageant les journalistes à susciter l’attention du public pour augmenter leurs audimat.
 
Aussi 6 caractéristiques se dégagent de l’analyse du traitement journalistique audiovisuel de cette affaire :
 
1)    La couverture massive d’un sujet qui parait nouveau : en l’espèce, un problème social a été mis au jour, celui des délais juridictionnels et administratifs en matière d’immigration.
2)    Des facteurs empathiques et humains importants : une mineur sans papier, un cadre scolaire, une arrestation, une jeune femme.
3)    Un événement majeur inattendu a déclenché cette couverture intense : l’arrestation de la jeune fille dans un cadre scolaire.
4)    Une décision politique attendue a entretenue cette couverture médiatique : le rapport suivi de l’intervention du Président de la République.
5)    La confirmation d’une séquence politique : les divisions de la majorité gouvernementale.
6)    Des traces d’inquiétude sur leur profession exprimées en direct par les journalistes alors qu’ils traitent l’information.

« En cédant à la tentation du spectacle, ils ont aussi fait prendre au Président de la République le risque d’affecter encore un peu plus la noblesse de sa parole politique »

 
Le traitement de cette crise a fait la démonstration de deux principes médiatico-politiques que les membres de la communication du staff présidentiel ont ignoré au détriment de son image à long terme.
 
Le premier, c’est que le Président de la République doit communiquer sur les enjeux qui sont en lien avec le rôle qui est le sien. En faisant intervenir le Président de la République sur ce fait divers, ses communicants n’ont manifestement pas mesuré le fait que le Président incarne l’autorité de l’Etat. Il est le plus haut niveau de pouvoir sous la Ve République.
 
Le second, c’est qu’il ne faut jamais créer de « martyr médiatique ». Alors qu’elle est renvoyée dans un pays dont elle ne maitrise pas la langue, et en lui proposant de quitter sa famille pour pouvoir construire sa vie en France alors qu’elle n’a que 15 ans, les spin doctors du Président de la République ont pris un risque majeur: celui d’en créer un. En cédant à la tentation du spectacle, ils ont aussi fait prendre au Président de la République le risque d’affecter encore un peu plus la noblesse de sa parole politique.
 
Le problème de communication posé par cette affaire n’était pas simplement de prendre une décision politique ou de l’expliquer comme la stratégie du Président de la République s’y est attachée. Il s’agissait avant tout de créer une forme d’attachement au personnage présidentiel. C’est loupé.

Le cambrioleur trop bruyant se fait remarquer : un voisin permet son arrestation

ROUEN (Seine-Maritime) – Un cambrioleur a manqué de discrétion. Malgré l’heure avancée de la nuit – il était autour de 3 heures cette nuit de dimanche 20 octobre – l’attention d’un voisin, qui n’avait pas encore tout à fait fermé l’oeil, a été attirée par un bruit de vitre cassée juste à côté de chez lui rue des Pépinières sur la rive gauche de Rouen. Regardant à la fenêtre, il a distingué une silhouette qui gesticulait dans le jardin du pavillon inoccupé de sa voisine, une personne âgée actuellement hospitalisée. Il a alerté la police.

Le témoin a pu donner un signalement assez précis de l’intrus. Lequel a été retrouvé un peu plus tard par une patrouille de la brigade anti-criminalité (BAC). Le suspect a été interpellé et conduit sur les lieux du fric-frac. Les policiers ont constaté qu’un volet en bois avait été fracturé et le carreau d’une fenêtre brisé.

L’enquête a permis d’établir que l’individu, un Tunisien de 25 ans, avait fait l’objet d’une procédure judiciaire pour un fait similaire …commis à Nice, dans les Alpes-Maritime.

 

Il frappe sa compagne handicapée en présence de son fils de 10 ans

Il frappe sa compagne handicapée en présence de son fils de 10 ans
OISSEL (Seine-Maritime) – Olivier H., 43 ans, n’est pas un tendre quand il a bu. Sa compagne occasionnelle, handicapée, en sait quelque chose pour en avoir fait l’expérience cette nuit de dimanche 20 octobre, vers 2 heures du matin à Oissel. Pour une raison que lui seul connaît, le quadragénaire s’est déchaîné contre elle la frappant à coups de pieds et de poings. Des faits qui se sont produits en la présence du fils de la victime âgé de 10 ans. 

Profitant que son compagnon soit parti, la mère de famille a appelé police-secours, expliquant aux policiers les violences qu’elle venait de subir et que son agresseur était parti avec ses clés d’appartement situé au deuxième étage. Lorsque l’équipage de la brigade anti-criminalité est arrivé rue des Marronniers, l’homme s’était réfugié dans la cave de l’immeuble. Il a été interpellé et placé en garde à vue.

La victime a confié que cet « ami » venait la voir de temps en temps, pour passer la soirée ou la nuit, mais qu’il ne vivait pas chez elle.  

Les faits-divers de la semaine

Rude semaine sur le front des faits-divers. Des drames parfois graves, d’autres fois moins : la période est dense en faits-divers médiatisés. Revue de liens.
Cet article Les faits-divers de la semaine est proposé par Sébastien Bailly sur Grand-Rouen.

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