Jour : 18 mai 2014

A l’origine, vers 14 heures, un banal accident de la circulation rue Salengro dans le quartier Sanvic au Havre. Un témoin appelle les sapeurs-pompiers pour le signaler. Rien de grave. Police secours arrive à son tour sur les lieux.

Les policiers s’approchent alors pour le contrôler et se rendent compte immédiatement que le conducteur sent l’alcool. Il est ivre. Mais il refuse de se faire contrôler et prend la fuite. Son signalement est diffusé, et une patrouille de la brigade anti-criminalité (BAC) le prend alors en chasse dans les rues de la ville.

La course-poursuite dure ainsi jusqu’à l’avenue René Coty. L’équipage de la BAC, par mesure de sécurité pour les autres usagers, décident d’arrêter de le suivre. Les policiers savent déjà que le véhicule n’a pas été volé et ont identifié son propriétaire. Ils se rendent à proximlité de son domicile pour l’attendre.

Une dizaine de minutes plus tard, le chauffard est interpellé, avec toutefois beaucoup de difficultés. Le conductreur se rebelle et insulte les policiers avant d’être finalement maîtrisé et ramené à l’hôtel de police où il est placé en garde à vue.

Dans sa voiture, une matraque est retrouvée ainsi que 2 grammes d’héroïne. Le jeune homme devait faire l’objet ce dimanche soir d’une prolongation de garde à vue. Il pourrait être jugé en comparution immédiate dès ce lundi 19 mai devant le tribunal correctionnel du Havre.

Le CROSS a immédiatement demandé le déroutement de la vedette Vent d’amont des douanes qui a récupéré le corps.

Bien qu’ayant été découvert dans la zone des recherches coordonnées ce matin suite à la disparition d’un marin qui était à bord du Julia, « il est impossible à ce stade de faire un lien avec le marin disparu », indique ce dimanche soir la préfecture maritime.

Le corps sera pris en charge par la gendarmerie maritime dès son arrivée à quai à Cherbourg.

Les victimes sont quatre salons de coiffure, cinq cabinets d’assurances, les pompes funèbres, une pharmacie, une société d’ambulance. Le moide opératoire est quasiment toujhours le même : les cambrioleurs s’attaquent à des  commerces qui sont dépourvus de vidéosurveillance et brise avec une pince le barillet de la serrure du magasin. Pas d’autres traces d’effraction.

A l’intérieur des lieux, ils s’intéressent essentiellement au tiroir-caisse et à rien d’autre, selon une source proche de l’enquête. Sur les onze commerces qui ont déposé plainte, trois ont fait l’objet d’une tentative de cambriolage. Les individus sont repartis, dans la majorité des cas, avec un très maigre butin, le fonds de caisse soit entre 10 et 30€.

A Blangy-sur-Bresle et à Grandvilliers, des témoins ont aperçu les malfaiteurs au nombre de trois et à bord d’une voiture dont le signalement a été communiqué aux gendarmes. Les recherches entreprises dans la nuit n’ont cependant pas permis de retrouver les cambrioleurs. Une enquête a été ouverte par la Communauté de brigades de Blangy-sur-Bresle avec le soutien de la Brigade de recherche de Neufchâtel.

Les faits remontent à la fin de l’année 2011. La victime habite dans le Pas-de-Calais. Cet homme avait publié une petite annonce sur le site Le Bon Coin pour vendre une moto de la marque BMW. Il est bientôt contacté par un potentiel acheteur qui lui dit être intéressé par le deux roues.

Le chèque de banque était faux !

Un rendez-vous est aussitôt pris dans le Pas-de-Calais au domicile du vendeur. Tout semble en règle : affaire conclue, à savoir la moto contre un chèque de banque de 26.500€. Ls deux hommes échangent le verre de l’amitié.

Mais le vendeur va se rendre compte bien vite qu’il a été escroqué. Quelques jours après, il apprend que le chèque qu’il vient de déposer à sa banque est faux, achi faux ! Il dépose immédiatement plainte auprès des services de police près de chez lui.

Une enquête est ouverte et les investigations permettent de retrouver une trace d’empreinte digitale sur un verre dans lequel l’acheteur a bu un raffraichissement. Le prélèvement est envoyé au laboratoire d’analyse de la police à Lille où l’empreinte est stockée dans la base du Fichier national des empreintes génétiques (FNAEG).

La BMW n’a pas été retrouvée

Inconnu à ce moment là des services de police et de gendarmerie, l’auteur de l’escroquerie reste difficilement identifiable. Mais voilà, il y a quelques mois, il est interpellé pour une escroquerie de même nature. Ses empreintes sont relevées par les enquêteurs, ce qui permet de l’identifier en comparant les empreintes et de le confondre dans l’escroquerie du Pas-de-Calais.

Le suspect, âgé de 25 ans et originaire de Val-de-Reuil, qui fait déjà l’objet d’une mesure de contrôle judiciaire, a reconnu les faits lors de sa garde à vue. Il n’a pas été en mesure de dire où était passée la BMW qui n’a pas été retrouvée.

Il est convoqué devant le tribunal correctionnel d’Evreux pour le 31 juillet.