DERNIER BUDGET « BAS » NORMAND AVANT L’UNITE NORMANDE…

Jeudi 18 et vendredi 19 décembre 2014 avait lieu la dernière réunion plénière du conseil régional de Basse-Normandie de l’année 2014 consacrée au vote du dernier budget « bas » normand. C’était surtout l’occasion d’apprendre que les élus régionaux de Haute et de Basse Normandie seront ENFIN réunis ensemble le LUNDI 12 JANVIER 2015 (certainement à l’abbaye aux Dames de Caen) pour la réception du rapport des CESER normands sur l’état des lieux de la fusion régionale normande soit … 42 ou 43 ans après la dernière réunion de l’ensemble des élus régionaux normands: c’était dans les années 1972 /1973 en pleine crise des « Etablissements Publics Régionaux » pour décider s’il fallait en avoir un ou deux pour les cinq départements normands…

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P Joxe, grande figure de la gauche s’exprime dans médiapart.

Pierre Joxe: «Je suis éberlué par cette politique qui va contre notre histoire»

  • 19 DÉCEMBRE 2014 | PAR EDWY PLENEL ET FRÉDÉRIC BONNAUDPOLITIQUE Dans un entretien à Mediapart, Pierre Joxe, plusieurs fois ministre de Mitterrand et grande figure socialiste, n’a pas de mots assez durs pour dénoncer le gouvernement et le projet de loi dit Macron. Il dénonce une entreprise de« déconstruction du droit social », des dispositions « ahurissantes », fait le parallèle avec la fin de la SFIO – « En 1956, on a voté Mendès France, on a eu Guy Mollet » –, et estime que « l’espérance est en danger ». « Éberlué », « stupéfait », « ahurissant ». Pierre Joxe, animal politique au sang-froid, a rarement usé d’autant d’adjectifs que dans l’entretien qu’il nous a accordé dans le cadre de notre émission « En direct de Mediapart », jeudi 18 décembre. Plusieurs fois ministre de François Mitterrand, ancien président de la Cour des comptes, ancien membre du Conseil constitutionnel (2001 à 2010), Pierre Joxe s’était gardé jusqu’alors d’évaluer en détail la politique conduite par François Hollande et Manuel Valls. Le projet de loi Macron, adopté ce mois-ci en conseil des ministres et dont l’examen doit débuter au Parlement le 26 janvier prochain, l’a visiblement incité à sortir du bois.

«La gauche dans son programme n’a jamais envisagé des réformes du droit du travail du genre de celles qui sont aujourd’hui à l’ordre du jour (…) Aujourd’hui, on est à contre-emploi de notre histoire. Cette phase éberlue n’importe qui.», dit Pierre Joxe. L’ancien ministre dénonce une entreprise de « déconstruction du droit social », des dispositions« ahurissantes », fait le parallèle avec la fin de la SFIO – «En 1956, on a voté Mendès France, on a eu Guy Mollet » –, et estime que « l’espérance est en danger ».

Quand nous vous avons présenté le thème de cet entretien, « le travail en miettes », vous nous avez dit : « C’est surtout le code du travail qui est en miettes. » Pourquoi ? Le droit du travail est en miettes car le mouvement qui a lieu en ce moment en France, et pas seulement en France, est un mouvement de déconstruction du droit du travail. Il faut comprendre que le droit du travail est un droit d’exception : c’est un droit qui dit non au code civil, qui dit non au droit du libéralisme, qui dit « non, la liberté n’est pas complète », on ne peut pas embaucher des enfants dans les usines, en 1834, etc. Et c’est un droit qui repose sur une action collective puisque tout le droit du travail a progressé sous la pression de l’action syndicale. En France, les lois progressistes ont toujours suivi les grandes manifestations syndicales. Même le repos hebdomadaire ! Cela a culminé avec le Front populaire, la Libération et, en quelques occasions auxquelles j’ai d’ailleurs participé, par exemple avec les lois Auroux.

Aujourd’hui, on assiste à une déconstruction. Ce n’est pas une démolition, c’est un effritement. Il y a une accélération récente et je pense qu’on va en parler avec cette loi (Macron – ndlr). Elle concerne souvent le droit du travail mais n’associe même pas le ministre du travail ! C’est une situation juridique étrange ! Le droit du travail est un droit qui ne donne pas la priorité au contrat mais qui dit que la loi s’impose au contrat : c’est la loi qui protège car le contrat peut asservir, sauf justement s’il respecte la loi. Or nous assistons à un autre mouvement, un mouvement inverse qui veut rendre au contrat la place qui a justement été conquise par le droit du travail et les mobilisations sociales.

Alors parlons de cette loi Macron, faite par le ministre de l’économie et qui n’associe pas le ministre du travail…

Je vous interromps : on parle d’une loi – loi Aubry, loi Auroux – lorsqu’elle a été votée. Pour le moment, il y a un projet de loi qui s’appelle, imprudemment peut-être…

Vous voulez dire que M. Macron n’est pas encore rentré dans l’histoire ? Oh si, sûrement, parce qu’il ressemble un peu à Emmanuelli… Tous les deux étaient chez Rothschild, tous les deux sont entrés au gouvernement.

Pourquoi la gauche qui est au pouvoir accompagne-t-elle cette régression ?

Je ne sais pas. Il y a eu des éléments précurseurs. On aurait dû s’alarmer lorsqu’on a lu dans un journal, il y a un an, signé par un certain nombre de députés socialistes, dont Le Guen qui est aujourd’hui ministre des relations avec le Parlement, ce texte que je cite : « Il faudra que Hollande s’attaque à un redoutable tabou national, celui des rigidités d’un code du travail qui est devenu un puissant répulsif de l’emploi. » Qu’une dizaine de députés socialistes puissent signer, un siècle après la création par Clemenceau du premier ministère du travail, un siècle après le premier code du travail, un siècle après la première loi sur le repos hebdomadaire, un texte expliquant que le code du travail est un puissant répulsif, c’est stupéfiant !

Il se trouve que quand Me Parisot était présidente du Medef, elle disait ceci : « Nous préconisons une réforme de la constitution afin de reconnaître le droit à la négociation et de permettre aux représentants des employeurs et des salariés de fixer les modalités des principes fondamentaux du droit du travail, du droit syndical et du droit à la sécurité sociale. »

Donc c’est toujours cette idée qu’il faut retirer au règne de la loi, et aux représentants de la souveraineté nationale, la responsabilité de fixer les règles dans le monde du travail. C’est une idée qui chemine depuis longtemps.

Alors évidemment, elle éclot avec cette nouvelle loi et on est d’autant plus stupéfait qu’on y trouve des choses ahurissantes. Par exemple, la pénalisation de l’entrave. Vous savez que le délit d’entrave, c’est empêcher les délégués syndicaux ou les représentants du personnel de remplir leurs missions. C’est un délit du droit pénal du travail. Eh bien, l’article 85 de ce projet de loi (Macron – ndlr) prévoit que par ordonnances (donc, en évitant le débat public) le gouvernement pourrait réviser la nature et le montant des peines applicables en cas de délit d’entrave. C’est-à-dire qu’on envisage de revoir cela alors que ni la loi d’amnistie de 1981 (celle de Mitterrand), ni la loi d’amnistie de la droite en 1995, ni la loi d’amnistie de 2002, n’a porté atteinte à cette règle un peu mythique mais qui consiste à dire que si un employeur viole la loi et fait entrave, il peut être condamné au pénal…

Moi, je ne comprends pas. Je pense que le débat aura lieu mais là, comme c’est prévu par ordonnances, cela veut dire qu’on veut fuir le débat. Or je pense que ce débat doit être porté très largement.

Vous évoquiez d’autres mesures, lesquelles ? Quand j’étais au Conseil constitutionnel… J’ai beaucoup souffert au Conseil constitutionnel, j’étais très seul, pendant quelque temps il y avait mon ami Colliard (ndlr) et on avait à peu près les mêmes opinions, mais par la suite les conservateurs et les réactionnaires étaient tellement majoritaires que moi j’étais finalement solitaire. J’ai donc vu les saisines de mes amis du groupe socialiste et je vous en ai apporté une, signée Sapin, Ayrault, Hollande, Leroux, Valls, Cambadélis, Bartolone. C’est la décision DC2008568 du Conseil constitutionnel qui attaque une disposition du projet de loi dit de « rénovation de la démocratie sociale » – vous imaginez ce qu’il pouvait y avoir dedans. Mes amis socialistes ont attaqué, à juste titre, en rappelant que « la loi doit déterminer elle-même les principes fondamentaux du droit du travail et encadrer le champ ouvert à la négociation collective ». C’est-à-dire que cette saisine par le groupe socialiste rappelle le principe sacré que c’est la loi qui fixe les principes du droit du travail et qu’on ne doit pas les laisser à la négociation collective, où finalement le patronat est toujours plus fort que les organisations syndicales, sauf dans les grandes périodes de crise type Front populaire ou Libération.

Donc, ce qui est exactement l’inverse de ce qu’on appelle l’ANI, l’Accord national interprofessionnel…

Oui, l’ANI, c’était l’année dernière. Et donc, sur cette saisine, le Conseil constitutionnel avait dit que les dispositions contestées – c’était à propos des contreparties obligatoires sur les questions du repos dominical et des heures supplémentaires – l’étaient à juste titre et les avait censurées.

Et cela concernait déjà le travail du dimanche.

Oui, et les heures supplémentaires. Donc, c’est absolument ahurissant.

Que pensez-vous du débat sur le travail du dimanche, êtes-vous d’accord avec la tribune de Martine Aubry ?

Alors, je vais peut-être vous étonner, je n’ai pas lu la tribune de Martine Aubry mais je n’ai pas besoin de la lire pour savoir ce qu’elle en pense. Martine Aubry a été l’excellente collaboratrice de Jean Auroux, puis ministre du travail. Comme tous les gens qui ont un peu d’expérience dans ce domaine, elle sait très bien que l’existence du travail du dimanche est nécessaire : il y a les hôpitaux, les transports en commun, la police, etc. Mais le développement du travail du dimanche dans le commerce – et c’est la grande activité dans laquelle il y a aujourd’hui les salariés les plus faibles, les moins qualifiés, les plus remplaçables –, ce développement est exclusivement destiné aux intérêts des groupes de la grande distribution. Je ne dis pas principalement, je dis exclusivement ! Et là je ne comprends pas très bien.

Dans votre livre Soif de justice, vous dites : quand la gauche reviendra au pouvoir il faudra « désarkozyfier ». Aujourd’hui on a plutôt l’impression de marcher sur sa lancée. Quel effet cela fait de se dire que la gauche au pouvoir va plus loin que le président qu’elle a remplacé ?

D’abord ce n’est pas la gauche qui a remplacé un président. Il y a un élu par la gauche qui a remplacé un président élu par la droite. Les conditions dans lesquelles fonctionne le gouvernement actuel sont surprenantes, puisque le PS avait choisi un candidat parmi trois. Il y en avait un seul qui avait eu un résultat très faible dans l’investiture primaire, c’était Manuel Valls avec 5 %. Évidemment, deux ans après, quand il gouverne la France, beaucoup de gens sont surpris…

La gauche dans son programme n’a jamais envisagé des réformes du droit du travail du genre de celles qui sont aujourd’hui à l’ordre du jour. Il y a donc un problème interne non pas à la gauche ou au PS, mais interne au groupe socialiste. La démocratie libérale n’aime pas le droit social, et la France a progressé dans la voie du droit social avec Jaurès, Clemenceau – qui a créé le ministère du travail et les assurances sociales –, le Front populaire… C’est une construction continue qui va dans le sens d’un progrès. Aujourd’hui, on est à contre-emploi de notre histoire. Cette phase éberlue n’importe qui.

La gauche n’a pas été élue pour faire une politique aussi surprenante qui ne va pas du tout dans le sens de l’histoire de la gauche, et je pense que c’est quelque chose qui va se débattre dans les mois qui viennent. Vous avez dit : « Nous sommes éberlués. » Est-ce que cela veut dire que vous qui avez été président du groupe socialiste, figure de l’alternance, vous êtes comme nous tous, tétanisés et vous donnez votre langue au chat ? Comment nous donner l’explication de ce qui se passe ?

Je ne suis pas tétanisé, d’ailleurs je suis vacciné contre le tétanos. Je ne donne pas non plus ma langue au chat mais je n’ai pas d’explication sur ce qui se passe en ce moment. Une grande partie des Français ne comprennent pas ce qui se passe. La situation dans laquelle nous nous trouvons est assez comparable à celle du référendum sur l’Europe en 2005. Ce référendum a divisé la gauche. J’étais de ceux qui étaient contre, certains nous ridiculisaient en nous disant que l’on était à contre-courant de l’histoire, mais les Français ont voté non. Ils ont voté non mais personne n’en a tenu compte, particulièrement le parti socialiste.

C’est aujourd’hui une situation qui me fait penser à la guerre d’Algérie. En 1956, les Français ont voté pour Mendès France, c’est-à-dire contre les guerres coloniales. Sauf que ce n’est pas Mendès que Coty a appelé, c’est Guy Mollet, et on a eu l’inverse. La situation actuelle a quelque chose de commun avec ces périodes de balancement.

Je pense qu’il va y avoir une profonde réflexion sur la prise de pouvoir par la gauche socialiste. Nous avons pris le pouvoir en 1981 après une victoire de l’union de la gauche. C’était déjà le pouvoir de ce que Jospin appellera plus tard la gauche plurielle. Je ne pense pas qu’il puisse y avoir en France ou ailleurs une victoire de la gauche sans qu’il y ait un rassemblement avec toutes les forces de gauche. Je le répète, nous sommes dans une période de réflexion qui commence seulement, en particulier avec ces lois qui sont tellement à contre-courant de l’histoire de notre droit social.

Vous êtes toujours membre du parti socialiste, c’est votre famille ?

C’est ma famille. J’ai fondé le parti socialiste, j’ai participé à sa création, c’est même la première fois que j’ai adhéré à un parti. Mais comme beaucoup au parti socialiste, cette famille est devenue un peu théorique.

Que répondez-vous aux gens qui sont très durs en ce moment ? On lit souvent : ce qu’est en train de faire la gauche, la droite n’aurait jamais osé le faire parce qu’elle aurait mis la gauche dans la rue…Ce n’est pas vrai que la droite n’aurait pas osé le faire, elle l’a fait. Il y a eu la loi Borloo, il y a eu d’autres lois antérieures plus ou moins avancées. Là n’est pas le problème. Le problème, c’est ce qu’il y a devant nous en Europe. Ce mouvement de déconstruction du droit du travail n’est pas particulier à la France : il est beaucoup plus avancé en Angleterre, on ne sait pas ce qu’il va se passer en Italie. Ce qui est devant nous, c’est ce que l’opinion française va faire. Toutes les personnes qui sont dans les tribunaux, devant les juridictions sociales de base, ce ne sont que des gens pauvres ou très pauvres et en plus en situation de faiblesse économique, sociale, culturelle, personnelle…

Et là je pense qu’il y a quand même un certain danger dans la montée du Front national. La problématique qui est devant nous est : comment va évoluer la gauche, l’extrême droite, et comment les uns vont évoluer par rapport aux autres ?

Forcément, l’année 2015 va être celle d’une profonde réflexion à gauche, chez la population française mais aussi chez ceux qui ne sont classés politiquement ni à gauche ni à droite et qui se demandent où on va. La sécurité sociale, le droit du travail, les délégués du personnel, correspondent à des institutions qui ont été cristallisées à la Libération. Or la Libération est une période où la France est optimiste. La France se reconstruit avec espérance, avec un système social qui est aujourd’hui encore là, qui a été élargi par certaines mesures, en particulier Aubry, et abîmé par certaines réformes, mais il est encore là. Le problème qui se pose quand on regarde ce qui se passe en Angleterre ou aux États-Unis c’est, est-ce qu’il sera encore là dans vingt ans ?

Vous avez évoqué la figure de Mendès France. À l’initiative de votre amie Françoise Seligmann, qui est décédée en 2013 le même jour que Stéphane Hessel deux ans plus tôt, vous rendiez hommage à Mendès France dans un numéro de sa revue Après-demain. Je lis ici la conclusion de cet article. « Trente ans après le décès de Mendès France, un demi-siècle avec la mort de la IVe République, on sait de quoi les républiques peuvent être malades, à en mourir quand elles bafouent les libertés et renient le droit. Le souvenir de Mendès France est comme un fantôme qui hante notre histoire contemporaine, le fantôme de la clairvoyance et du courage politique, hélas tous les fantômes ne sont pas des revenants. » Le numéro de cette revue s’appelait « La République est en danger ». Aujourd’hui, pensez-vous que la République est en danger ? La France a une chance, c’est qu’elle a une tradition historique de lutte politique très forte, ça peut la protéger plus que d’autres pays. Je suis plus inquiet quand je vois certaines tendances en Italie, même en Allemagne. Je ne pense pas que la République soit en danger, ou alors elle est toujours en danger. Ce qui est en danger, c’est l’espérance.

Elle est en danger si on ne s’occupe pas de l’espérance ? Si on ne s’engage pas, si on ne résiste pas ?Non, c’est l’espérance qui est en danger. Parce que la France est une République sociale. La Constitution dit quoi ? Que la République n’est pas seulement la loi de la majorité, que la majorité ne peut pas opprimer. Elle dit que la République a pour fonction d’élaborer une société où les chances des enfants, où les possibilités des hommes et des femmes tendent vers l’égalité. Ce n’est pas l’égalitarisme, c’est aller vers l’égalité. Et ça, c’est une espérance, c’était l’espérance très forte de la Libération, l’espérance très forte de la Révolution, de 1848, de la Commune de Paris, du Front populaire. Et celle de certains moments de l’histoire, avec Mendès, avec Mitterrand aussi. Et cette espérance-là, il ne faut pas qu’elle meure.

Vous avez écrit ce livre, Soif de justice, au secours des juridictions sociales. Avez-vous été surpris par l’état de grande misère de l’ensemble de ces juridictions sociales, de ce que vous appelez la justice des pauvres ? C’est vrai que j’ai commencé à faire un reportage sur les juridictions sociales comme je l’avais fait pour les juridictions pour enfants. Comme beaucoup de gens, je ne connaissais pratiquement pas les juridictions sociales, à part les prud’hommes. Les gens ne connaissent pas du tout, par exemple, les tribunaux de Sécurité sociale, etc. Or l’ensemble de ces juridictions, du droit du travail et de la protection sociale, rendent 500 000 décisions par an, 500 000 décisions au fond ! Il y a trois millions de décisions par an dans la justice française, 2 millions pour les affaires civiles, 500 000 dans la justice pénale et 500 000 dans les juridictions sociales. Cela fait 2 000 décisions tous les jours dans ces juridictions largement inconnues. Et elles concernent essentiellement des gens pauvres, très pauvres, précaires ; beaucoup de mères célibataires, des gens à l’abandon. Et ce qui est terrible, c’est que la pauvreté de la justice en général en France est encore accentuée dans ces juridictions sociales qui ne tiennent que par le dévouement de magistrats et d’avocats.

Et en plus avec des délais effrayants le plus souvent…

Oui, des délais incroyables et d’autant plus incroyables que je suis allé visiter ce qui se passe en Belgique, en Suisse, en Allemagne… En Suisse, les conseils des prud’hommes quand ils ont un mois de retard, tout le monde en est malade. En Belgique, il y a ce qu’on appelle le tribunal du travail : il regroupe les prud’hommes, les tribunaux des affaires de sécurité sociale, les tribunaux du contentieux de la capacité. Eh bien, en Belgique, non seulement c’est à l’heure, cela fonctionne, mais en plus ce sont les meilleurs magistrats, ils font les carrières les plus brillantes. Et, en plus, dans ce tribunal, il y a ce qu’on appelle le parquet social, c’est un représentant de l’État…

Donc quand on regarde ce qui se passe en Allemagne depuis un siècle, en Belgique depuis trente ans, en Suisse depuis toujours, on se demande comment la France, qui était tout de même à l’origine le pays où le droit social était en avance, peut avoir une justice sociale aussi en retard. En 2013, l’État a été condamné 17 fois à des dizaines de milliers d’euros pour déni de justice, c’est-à-dire pour ne pas avoir rendu de décision dans les délais. Moi-même, je suis éberlué par ce que j’ai vu, comme je suis éberlué de voir que plus de deux ans après le changement de gouvernement, aucune mesure n’a été prise pour améliorer cela, sauf maintenant une réforme des prud’hommes qui ne me paraît pas de la meilleure inspiration.

IDENTITE NORMANDE: dialogue entre Arnaud BRENNETOT et Didier PATTE

L’intérêt précieux de l’identité normande, par les temps qui courent, c’est qu’elle n’est pas identitaire…

Le magnifique travail de l’historien François GUILLET sur la renaissance de l’idée régionale en Normandie après la période révolutionnaire et tout au long du XIXe siècle, démontre que cette identité régionale normande, pionnière en France en matière d’identité régionale, est tout sauf un essentialisme ethnique à la mode « Herder » (un peuple, une langue, un territoire, une race…) mais s’est constitué dès le départ comme une contemplation intellectuelle et esthétique d’un patrimoine historique et culturel prestigieux. L’identité normande est aussi et surtout un art de vivre construit par la pratique du droit normand qui avait pour valeur principale, la défense des droits individuels. D’où la formule du Normand « sire de seï » (Seigneur de soi-même) qui fera dire au philosophe Michel Onfray qu’ « être Normand c’est un « dandysme »

OUI ! DE LA NORMANDIE NOUS EN VOULONS ENCORE…

 

L’Etoile de Normandie vous propose donc un dialogue fort intéressant et riche sur cette question essentielle de l’identité normande entre le géographe rouennais Arnaud BRENNETOT du collectif des Qunze géographes universitaires normands et Didier PATTE, président et fondateur du Mouvement Normand, principale association régionaliste normande :


 

Publié le 10/12/2014 á 22H00
« Vers une renaissance de la Normandie ? »
Arnaud Brennetot (à g.) et Gérard Granier (à d.) animeront un débat « Normandie : la renaissance d’une région ? »
demain vendredi, à 17 h 30, à l’université de Rouen

«La Normandie occupe une place originale parmi les régions françaises. Sa division en deux entités distinctes a longtemps été considérée comme une anomalie, et même une erreur par certains des administrateurs ayant participé au précédent découpage de 1956. La fusion des deux régions normandes annonce-t-elle pour autant une renaissance de la Normandie historique ? Correspond-elle à ce que beaucoup nomment une « réunification », comme si la Normandie avait été préalablement déjà unie ? Cette union peut-elle être interprétée comme la réparation du démantèlement de la Normandie en cinq départements, décidé lors de la Révolution française ?

Une unité longtemps absente

Sous l’Ancien Régime déjà, malgré un ressort judiciaire s’étendant à l’ensemble de la Normandie pour le Parlement, siégeant à Rouen, la province était découpée au niveau administratif. Et ce ne sont pas deux mais trois entités qui coexistaient alors : les trois généralités de Rouen, Caen et Alençon avec, à la tête de chacune, un intendant. Néanmoins, seul le pragmatisme dirigeait cela et l’identité normande demeurait bien réelle. Une identité qui se manifeste en particulier par le maintien du droit coutumier normand jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

Après la nuit du 4 août 1789 et l’abolition des privilèges, la Normandie est intégrée dans la nouvelle architecture administrative. Elle ne disparaît pas pour autant. Certaines administrations épousent en effet le périmètre de la Normandie : l’Académie de Caen (qui comptait également la Sarthe), la Préfecture régionale de l’État français en 1941, puis le Commissariat de la République en 1944 ou la chambre d’agriculture créée en 1969. D’autres, au contraire, la divisent en plusieurs ensembles : les cours d’appel, les régions militaires, les groupements économiques régionaux en 1919. Aucune stratégie stable et délibérée n’a donc présidé aux découpages administratifs de la Normandie. Celui de 1956, à l’origine de la division actuelle entre Haute et Basse-Normandie, a été conçu initialement pour des raisons économiques et n’avait pas vocation à servir de cadre définitif à la décentralisation régionale. Les travaux du politiste Thomas Procureur ont d’ailleurs montré que la perspective d’une fusion des deux régions normandes, envisagée dès les années 1970, a échoué à l’époque, non en raison d’une hostilité du ministère de l’Intérieur, qui y était en fait plutôt disposé, mais par la crainte des barons hauts et bas-normands de voir leur leadership local se dissoudre dans un ensemble trop vaste.

Faiblesse du régionalisme, force de l’identité normande

Face à ces divisions internes, le régionalisme normand n’a jamais représenté une force politique majeure. Le normandisme, courant identitaire fondé sur la valorisation des origines scandinaves du duché de Normandie, ou, à partir des années 1970, les associations régionalistes, malgré leur indéniable rôle pionnier, ne sont jamais parvenus à susciter une adhésion massive. Les militants favorables à la ‘réunification’de la Normandie, dont certains élus issus pourtant de différents partis, n’ont quant à eux jamais réussi à transformer leur aspiration en mouvement populaire.

Cette timidité du régionalisme politique, qui fait contraste avec la Bretagne ou l’Alsace, tranche avec la puissance de l’identité normande, à l’intérieur comme à l’extérieur du territoire. L’historien François Guillet a étudié la façon dont l’image de la Normandie a été réinventée tout au long du XIXe siècle. Sous l’œil d’illustrateurs et d’écrivains, souvent anglais ou parisiens, mais aussi d’érudits normands, comme Arcisse de Caumont, la Normandie devient peu à peu une province pittoresque, réservant aux villégiaturistes mille splendeurs monumentales surgies du passé médiéval. Cette patrimonialisation de l’identité normande a été progressivement réinvestie dans l’imagerie du tourisme, des cartes postales ou même les publicités pour les produits laitiers. La Normandie apparaît alors sous les atours d’une province prospère et charmante. Les impressionnistes compléteront cette iconographie en magnifiant les atmosphères contradictoires que la Normandie, en plein essor industriel, leur laisse percevoir.

Cette image de la Normandie, construite tout au long du XIXe siècle, s’est progressivement incrustée dans les représentations, au point d’empêcher tout renouvellement significatif, sinon pour intégrer les souvenirs tragiques de la Seconde Guerre mondiale. La prépondérance de cette ancienne Normandie dans l’imaginaire collectif a certainement pesé dans la difficulté qu’ont eue Haute et Basse-Normandie à affirmer leur identité et leur légitimité auprès des populations.

Quelle place parmi les nouvelles régions françaises?

L’axe Seine et son prolongement maritime seront plus que jamais au cœur de la nouvelle région. C’est là que se développe l’aire métropolitaine normande, incluant les agglomérations de Rouen, du Havre et de Caen, qui rassemble près d’1,5 million d’habitants, de loin la principale concentration urbaine du Bassin parisien (en dehors de la capitale). En jouant sur leurs réelles complémentarités et en oubliant leurs égoïsmes passés, elles peuvent renforcer leur attractivité et jouer le rôle de locomotive au sein du territoire régional. La longue façade littorale (plus de 600 km) constituera un atout fondamental en combinant un puissant organisme portuaire, une forte tradition de tourisme balnéaire et des énergies marines renouvelables. Entre terre et mer, la Normandie pourrait se construire un nouvel avenir, sa taille relativement modeste dans le nouveau contexte régional français ne constituant pas en soi un handicap pour peu que nos décideurs fassent les bons choix ».

Arnaud Brennetot, géographe, université de Rouen, laboratoire CNRS IDEES; Fabrice Desnos, historien du droit, Université de Rouen, laboratoire CUREJ; Gérard Granier, agrégé de géographie.

 

sur votre agenda

– vendredi 16 janvier 2015, 18h-20h, «Comment gouverner la Normandie demain?»

– vendredi 13 février 2015, 18h-20h, «La Normandie face aux défis du développement»

– vendredi 20 mars 2015, 18h-20h, «Région, départements intercommunalités: comment mettre les institutions en cohérence?»


 

La réponse de Didier PATTE, président du Mouvement Normand:

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Rosny-sur-Seine : une quinzaine de vélos détruits dans l’incendie d’un local collectif

Rosny-sur-Seine : une quinzaine de vélos détruits dans l'incendie d'un local collectif
Une quinzaine de vélos ont été détruits dans un incendie ce vendredi rue Maria Montessori, à Rosny-sur-Seine (Yvelines). Le feu, dont l’origine est indéterminé,  s’est déclaré dans un local collectif de 10 m2 situé au rez-de-chaussée d’une résidence. Toutes les bicyclettes entreposées à l’intérieur ont été détruites par les flammes malgré les moyens déployés par les sapeurs-pompiers.

Une enquête a été ouverte par les services de police de Mantes-la-Jolie.

Retraité saucisonné en Seine-Maritime : les malfaiteurs condamnés à 3 ans de prison ferme

Retraité saucisonné en Seine-Maritime : les malfaiteurs condamnés à 3 ans de prison ferme
Les auteurs d’une violente agression commise sur un couple de personnes âgées (91 ans) dans la soirée du 2 décembre à Grémonville (Seine-Maritime) sont en prison.

Les quatre principaux auteurs (ils sont originaires d’Yvetot) ont été jugés ce vendredi après-midi devant le tribunal correctionnel de Rouen et condamnés chacun à une peine de 3 ans de prison ferme et mandat de dépôt.

Le cinquième individu, demeurant à Ourville-en-Caux, qui n’avait pas participé directement à l’agression (il était reste dans la voiture) a écopé de 7 mois ferme avec également mandat de dépôt.

Les cinq malfaiteurs, âgés entre 19 et 25 ans, ont été interpellés mardi 16 décembre au cours d’un vaste coup de filet qui a mobilisé plusieurs unités de la gendarmerie.

L’enquête s’annonce difficile

Le 2 décembre, vers 22 h 30, un commando de quatre hommes encagoulés faisait irruption dans le domicile d’un couple de personnes âgées. Les individus n’hésitent pas alors à saucisonner le mari âgé de 91 ans. Ils fouillent ensuite toutes les pièces, placards et meubles à la recherche de bijoux et d’argent. Ils repartent avec des bijoux de valeur, les pièces d’identité des victimes ainsi que les chéquiers.

L’enquête s’annonce difficile : tout le monde à la compagnie de gendarmerie d’Yvetot se met donc au travail. Audition des victimes, recherches de traces et d’indices sur les lieux de l’agression, enquête de voisinage, tous les moyens d’investigation sont mis à profit. 

Puis, appelés à intervenir sur un banal accident de la circulation, les gendarmes d’Yvetot mettent par hasard la main sur des « cerflex », les mêmes que ceux qui ont servi à saucionner le nonagénaire, ainsi que sur un carnet de chèques au nom des victimes.

Les enquêteurs disposent désormais de suffisamment d’éléments leur permettant de remonter à toute la bande, d’autant qu’entre temps ils avaient appris que deux jeunes gens avaient tenté d’acheter des vêtements dans un magasin du centre commercial de Barentin avec des chèques volés à leurs victimes.

Lors de leurs interrogatoires pendant la garde à vue, les mis en cause, régulièrement interpellés par les gendarmes, n’ont pas nié les faits. Ils dormiront ce soir en prison.

L’Europe donne son feu vert au « pétrole sale » du Canada

Le Monde.fr | 19.12.2014  | Par Pierre Le Hir

Il s’en est fallu de peu – quelques dizaines de voix – pour que le Parlement européen fasse barrage aux sables bitumineux canadiens. Mercredi 17 décembre, en séance plénière, une majorité d’eurodéputés (337 voix pour, 325 contre, 48 abstentions) se sont opposés à une directive de […]

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Houilles : court-circuit sur un appareil ménager, la cuisine s’enflamme

Houilles : court-circuit sur un appareil ménager, la cuisine s'enflamme
Un court-circuit sur un appareil ménager (un mixeur) est à l’origine de l’incendie qui s’est déclaré ce vendredi en début d’après-midi dans un appartement situé au deuxième étage, rue Hoche à Houilles (Yvelines).

Seule la cuisine du logement concerné  a été fortement dégradée par les flammes qui ont été éteintes par les sapeurs-pompiers, dès leur arrivée.

Aucun blessé n’est à déplorer. Néanmoins, l’occupante de l’appartement, une femme de 35 ans, a dû être relogée provisoirement par la municipalité.
 

Louviers : avec la carte bancaire dérobée à son patron, il faisait ses emplettes de fin d’année

Louviers : avec la carte bancaire dérobée à son patron, il faisait ses emplettes de fin d'année
Un  employé d’une entreprise de la région de Louviers avait dérobé la carte bancaire de son employeur et l’utilisait soit pour retirer de l’argent, soit pour acheter des marchandises. Le jeune homme, âgé de 20 ans, a été interpellé par les policiers de la sûreté urbaine de Val-de-Reuil, et placé en garde à vue. 

Les faits remontent à la fin du mois de novembre. On ignore dans quelles conditions le salarié s’est approprié la carte bancaire et comment il s’est procuré le code secret, toujours est-il qu’il a réusssi à deux reprises à retirer de l’argent à des distributeurs automatiques de billets. Il a également acheté une tablette numérique tactile, des vêtements de sports, des cigarettes électroniques dans des magasins de Louviers toujours avec la carte bancaire volée.  Le montant du préjudice est estimé à 1 800€. 

Identifié avec la vidéo-surveillance d’un commerçant

Pas très futé le garçon, il est allé jusqu’à donner son nom et son adresse au moment de remplir les garanties du matériel acheté. Il s’est même servi de sa carte de fidélité dans un magasin. 

C’est en exploitant les images de la vidéo-surveillance d’un des commerçants que les enquêteurs ont pu remonter jusqu’à lui. Rapidement localisé (il demeure à Montaure), il a été interpellé ainsi qu’un de ses amis qui est soupçonné d’avoir profité des marchandises achetées frauduleusement. Curieuse coïncidence : ce dernier, âgé de 19 ans et domicilié à Cesseville, près du Neubourg, était déjà en garde à vue au commissariat de Louviers pour être auditionné dans le cadre d’une affaire de violences. 

Les deux mis en cause ont reconnu les faits rapidement. L’un a fait l’objet d’une procédure pour vol et escroquerie, le second pour recel de vol et d’escroquerie. Les policiers leur ont notifié une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour le 6 juillet 2015.

Nos jeunes prodiges

Mercredi soir, les élèves des écoles de musique de Belbeuf et d’Amfreville la Mi-Voie retrouvaient leur public à la salle des fêtes de Belbeuf.
Les auditions des écoles de musique sont l’occasion pour les jeunes élèves de présenter leur travail, parfois accompagnés de leur professeur, et encouragés par leur famille présente.
C’est aussi pour les musiciens le plaisir de jouer ensemble, avec les différents orchestres.

L’école de musique de Belbeuf est une école associative, saluons le bureau et les professeurs qui s’investissent beaucoup pour les élèves, et pour nous proposer ces « pauses » musicales.
Souhaitons leurs (et souhaitons-nous !) de beaux projets.

Prochaine date : un orchestre de musiques actuelles sera en première partie du concert des DOORS, dimanche 11 janvier 2015, à 17h, à la salle Jacques Anquetil.

A bientôt,

Karin

Mouvement de grève des médecins généralistes

Les syndicats nationaux des médecins libéraux ont lancé un appel à la cessation d’activité pendant les fêtes de fin d’année du 24 au 31 décembre 2014. Pendant cette période, des mesures de continuité d’accès aux soins sont prises.

En journée et la nuit, un dispositif spécifique de permanence des soins ambulatoires (service de garde des médecins généralistes) sera mis en oeuvre. A Rouen, il faudra contacter le numéro : 02 35 58 76 33.

Deux exceptions cependant les lundi 29 et mardi 30 décembre, journées pendant lesquels vous pourrez contacter votre médecin traitant ou le 02 35 58 76 33.

En cas d’urgence médicale grave ou en cas de doute, composez le 15.

CHANEL N°19 parfume la vallée de la BRESLE…

Messieurs les Etoiliens, voici un beau cadeau normand à faire à celle que vous aimez…


 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/2014/12/15/la-decouverte-des-verreries-de-la-vallee-de-la-bresle-seine-maritime-613454.html

A la découverte des verreries de la vallée de la Bresle (Seine-Maritime)

Cette vallée, située entre Picardie et Normandie, est le premier site mondial de production de flacons pour la parfumerie de luxe

  • Par Richard Plumet
  • Publié le 15/12/2014 | 15:09, mis à jour le 19/12/2014 | 15:44
© France 3 Haute-Normandie
© France 3 Haute-Normandie

Tradition, savoir-faire et modernité

Un flacon de parfum au pied du sapin ? C’est l’un des cadeaux préférés du père Noël…
Mais saviez-vous qu’il y a 70% de chances que ce flacon ait été produit entre la Seine-Maritime et la Somme ? Dans une petite zone géographique qui s’étend le long d’une vallée, aux limites de la Normandie et de la Picardie.

Un reportage en 5 épisodes de Marie du Mesnil-Adelée et Judikaëlle Rousseau
(prise de son : Titouan Fournier, montage : Stéphanie Pierson)

Un feuilleton diffusé à la télévision sur France 3 Haute-Normandie du lundi au vendredi dans le journal télévisé de 19h. Sur Internet : vidéos disponibles dans cette page  (un nouvel épisode chaque matin)

Episode 5/5  : 

Dernier épisode de notre feuilleton : après la sérigraphie, place aux toutes dernières étapes avant de retrouver, votre flacon de parfum, au pied du sapin de Noël. 
Avec les interviews de : 

  • Aurélie Menival, décoratrice – société Nigermat
  • Nathalie Bodelle, directeur – entreprise Sanafrance
  • Christian Mettelle, directeur de la société Transports Mettelle

Bernay : il venait chercher des enfants à l’école ivre au volant

Un automobiliste a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Bernay, dans l’après-midi d’hier jeudi. Le retraité de 67 ans a été contrôlé en état d’ivresse au volant de sa voiture alors qu’il venait chercher des enfants à l’école.

C’est le directeur d’un établissement scolaire de Bernay qui a alerté les gendarmes après que des parents lui ont signalé que le conducteur, chargé d’assurer le ramassage d’enfants, ne semblait pas dans un état normal.

L’éthylotest vire au vert

Une patrouille s’est rendue sur place et a constaté la présence du retraité qui attendait au volant de sa voiture à proximité de l’établissement. Il a été invité à souffler dans l’éthylotest qui a viré au vert. Le deuxième contrôle, à l’éthylomètre cette fois, à la brigade, a révélé un taux de 2,10 g d’alcool par litre de sang.

Le sexagénaire a été placé immédiatement en garde à vue. Il a fait l’objet d’une procédure pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique ce qui lui valu une rétention immédiate de son permis et le retrait de six points. Le véhicule a été immobilisé.

Le retraité est reparti à pied, avec en poche une convocation devant le tribunal correctionnel d’Evreux pour le début de l’année prochaine.

CREER UN HUB AEROPORTUAIRE NORMAND EN RESEAU

Alors que l’on parle de plus en plus de réseau métropolitain pour mettre en cohérence, en coopération les trois grandes agglomérations normandes, que la région Normandie s’apprête à exister dans moins de deux ans, le clochemerle aéroportuaire Caen Carpiquet / Deauville St Gatien / Le Havre Octeville / Rouen Boos fait de plus en plus cacophonique dans la symphonie normande qui attend son chef pour être jouée sans fausse note !


 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/2014/12/18/quel-avenir-pour-l-aeroport-du-havre-octeville-615802.html

Quel avenir pour l’aéroport du Havre-Octeville ?

L’annonce de l’arrivée de Ryanair, la compagnie low-coast à Deauville n’est pas une bonne chose pour l’aéroport de Seine Maritime. Ce dernier pourrait perdre son activité commerciale.

  • Par Didier Meunier
  • Publié le 18/12/2014 | 12:33, mis à jour le 18/12/2014 | 12:33
© France 3 Haute-Normandie
© France 3 Haute-Normandie

Un repositionnement de l’activité
Depuis l’été 2012, et le départ de Twin Jet, il n’y a plus de ligne régulière au Havre. Par ailleurs, la communauté d’agglomération du Havre (CODAH) refuse de subventionner les lignes commerciales. C’est pourquoi l’aéroport de la Porte Océane doit réorienter ses activités vers les loisirs et le service aux entreprises. Il doit aussi rechercher des nouveaux partenaires commerciaux pour subsister. 

Le député maire du Havre souhaite une collaboration et une gestion commune, entre les 2 aéroports (Deauville et Le Havre). De son côté, le président de la région Haute-Normandie soutient le rôle régional de l’aéroport de Deauville.

VIDEO : le reportage de Karima Saïdi et Anne-Laure Meyrignac, avec des interviews de :

  • Jérôme Arnaud, gestionnaire de l’aéroport d’Octeville-sur-Mer
  • Edouard Philippe, député-maire UMP du Havre
  • Nicolas Mayer-Rossignol, président du conseil régional de Haute-Normandie (PS)

 

Commentaire de Florestan:

Ports Normands Associés (PNA) existe, HAROPA existe aussi, Aéroports de Paris (Roissy / Orly)  ou de Londres (Stanted / London City / Heathrow) existent aussi…

Pourquoi ne pas créer un HUB AEROPORTUAIRE NORMAND EN RESEAU de complémentarité entre Caen, Deauville et Le Havre? Au lieu de tout mettre à un seul endroit ou de construire une infrastructure énorme ex nihilo comme à Notre Dame des Landes, la nouveauté en terme d’aménagement durable du territoire ne serait-elle pas la mise en réseau de complémentarité des services qui existent déjà ou à développer en bonne intelligence?

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