Lutte contre la violence faites aux femmes
La journée d’échanges organisée par le cidefe-normandie génère un réseau.
En partenariat avec l’association EVCF (Elu-e-s contre les violences faites aux femmes), le cidefe-normandie a organisé le 1er juin dernier une formation intitulé « Construire une politique publique d’action contre les violences faites aux femmes ».
Sujet d’une pertinente actualité comme l’évoquait Philippe JOUVIN, directeur du Centre d’information, de documentation et d’information des élus de Normandie dans son propos de présentation car au cœur de la tourmente médiatique générée par l’affaire DSK. C’est à Ernestine RONAI et Hélène KLEIN, adjointe au maire de Rouen, qu’il revenait d’animer cette journée à laquelle participait un public particulièrement éclectique. Des élu(e)s bien sûr mais aussi des représentantes d’association (c’est une première pour le cidefe-normandie !), des fonctionnaires territoriales participaient à cet échange scindé en 2 parties, la matinée étant consacrée à l’apport d’éléments de connaissances du phénomène des violences sexistes et sexuelles et l’après-midi à la méthode pour construire des politiques publiques d’action contre les violences faites aux femmes.
Ainsi les associations « Les Nids », « GRDR » et FIA étaient représentées ce qui en fin de journée aboutissait à la formation d’un réseau avec les élues présentes en charge des discriminations (en particulier autour d’Hélène KLEIN) et ce n’est pas, assurément, le moindre des intérêts d’une rencontre comme celle là !
Et puis quelle intervenante Ernestine Ronai ! Elle est avec 47 ans d’engagement et de militantisme solidaire, la référence dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Nous lui devons la création en 2001 du premier et encore unique observatoire des violences faites aux femmes, l’ordonnance de protection des victimes légiférées en 2010 et le téléphone d’urgence attribué aux femmes en grand danger. Passionnée, pédagogue, féministe, elle a su captiver son public, capter l’attention tout au long de la journée et générer une interactivité sur un sujet dont la sourde gravité ne favorise pas à priori l’expression publique.
Mais il n’est pas de sujet tabou avec le cidefe………..preuve en est !