Steve Jobs, co-fondateur et ex-directeur d’Apple, est décédé hier soir. Sa vie est le roman d’un succès, entamé dans un garage et parachevé par l’une des plus belles réussites industrielles et technologiques de l’histoire moderne.
A ce titre, il est l’héritier d’esprits-ruptures tels les frères Lumière ou Henry Ford.
Avec l’invention et la commercialisation des premiers ordinateurs Macintosh, la création des studios Pixar puis le lancement de l’iMac, de l’iPod, de l’iPhone et de l’iPad, mais également la création des comptes Itunes, Steve Jobs était un innovateur de génie et l’un des entrepreneurs les plus visionnaires de sa génération.
Son aventure est indissociable de l’avènement d’une économie globalisée, porteuse d’innovations mais aussi de déséquilibres. Dans ce contexte, ses inventions ont débouché sur la création de nouveaux modèles économiques et contribué à l’évolution des modes de communication et d’information. Steve Jobs avait compris avant d’autres, mieux que d’autres, que les objets doivent être simples et beaux, qu’ils sont faits pour leurs utilisateurs, non pour leurs concepteurs.
