Samedi 8 octobre 2011, se tenait un conseil national de Génération Ecologie. Il faut déjà savoir que ma journée de travail s’achève le matin vers 6h et que pour y assister, je finissais un peu
plus tôt. Deux petites heures de repos avant de se rendre à Montpellier, soit 1h30 de route, et je me présente donc à la réunion, avec la casquette de conseiller national, nommé lors de la
convention nationale quelques mois auparavant.
Lorsque j’arrive sur les lieux, la réunion a déjà commencé, et par respect, je m’abstiens dans un premier temps de me manifester.
J’écoute les intervenants et mon esprit démocrate est déjà bouillonnant à entendre des propos très gauchisant, alors que Génération Ecologie se veut un parti centriste, indépendant de surcroit.
Or, il faut dire que des accords auraient été pris avec le PRG (Parti Radical de Gauche) et que le dit PRG serait dans la course des Primaires Socialiste. Pour moi, qui clame depuis longtemps
n’être ni de droite, ni de gauche, le coup fait très mal, d’autant que se présentent les Législatives et donc ma candidature annoncée. En effet, si j’ai bien décrypté le débat, en cas d’accord
avec M. HOLLANDE, il serait « distribué » des circonscriptions en fonction des « capacités » de chaque parti et des départements. J’interviens dans ce sens et on me « botte en touche »,
visiblement pas intéressé de répondre clairement sur le sujet. Une vague impression de décalage me grignote. J’ai eu tout au long de ce conseil la très nette sensation que les propos exprimés ne
collaient pas du tout avec la réalité du terrain, les uns et les autres rêvant déjà de « ministères » et de « postes » au palais Bourbon. Sommes- nous bien dans une démocratie, ou avons-nous
changé de régime dans la nuit ? La politique serait -elle devenue un supermarché dans lequel serait vendu à l’un le siège de député, à l’autre celui de ministre ou directeur de cabinet ?
Je passe le moment où j’interpelle la secrétaire générale sur ses réponses à mes mails successifs, sur le fait qu’elle aurait des obligations professionnelles qui ne lui permettent pas de
disposer de temps, soulignant le bénévolat et le manque de moyens, alors que je suis engagé depuis des années dans ce milieu et que jamais je n’ai revu un « copeck » de ce que j’ai pu y investir,
sans parler du temps que j’ai pu y consacrer.
Arrive le clou de la réunion à laquelle je n’ai pas voulu assister à la fin. Un intervenant aurait trouvé LA solution pour remédier à l’augmentation des dettes des ménages, à l’augmentation de LA
DETTE de l’Etat…. Mes oreilles ont implosé ! i Pour résumer ce que j’ai pu comprendre, il faudrait inventer une banque fictive où toutes les dettes d’état seraient rachetées et au final non
réclamées. J’imagine que certains vont s’insurger devant le simplisme de cette phrase mais au final c’est bien ce qui est proposé. Les dettes sont- elles fictives, virtuelles ? Les dettes sont
pourtant résultat de dépenses, argent du à des intervenants bien réels, attendant le paiement de factures, factures permettant le paiement d’employés, de marchandises …
Ce qui m’a amené à la métaphore suivante : il est question de coller une rustine plutôt que de changer le pneu…
Il se trouve que durant les deux, voire trois dernières années, je n’ai de cesse avec des mots accessibles au plus grand nombre d’écrire avec de vrais arguments ce qui serait possible à moindre
cout de réaliser pour que notre société Française se porte mieux. Pour résumer, ce ne sont pas des petits pansements qui soigneront notre économie, mais une véritable politique de l’emploi vert.
C’est en créant des milliers d’emplois dans le photovoltaïque, dans l’éolien, la maintenance et l’emploi à la personne, mais aussi en « relocalisant » l’emploi historique dans l’automobile, dans
la sidérurgie, dans la haute technologie, en favorisant l’implantation de nos médecins partout en France et surtout dans le monde plus rural, en redonnant à l’éducation des moyens perdus durant
les trois dernières décennies, j’en passe… que notre économie redorera son blason. La croissance s’économisera de la sorte des millions en « pôle emploi », remplira à nouveau les caisses de
retraite, de la sécurité sociale, et même par définition celles de l’état. C’est un peuple occupé par le plein emploi, occupé et payé donc dépensier qui fera de notre pays un état serein.
Pour celles et ceux, même dans leur bulle de rêverie, qui souhaiteraient rire de mes écrits simplistes mais constructifs, je donne l’adresse internet de ma page Facebook, là où la France,
l’Europe, le Monde est un vaste tableau multicolore, une véritable source d’informations de notre société, informations sur la vie des gens, sans omettre le terrain, véritable thermomètre de la
vie de la cité, du département, de la région et de notre pays : www.facebook.com/andre.israel66?sk=note
De par les faits énoncés, le décalage entre vos propos et les miens, sans dénoncer ou critiquer négativement les uns ou les autres, dans un respect absolu de l’expression de chacun, de la
démocratie et de la liberté d’opinion, vous comprendrez que sans avancées flagrantes et bien réelles de la position actuelle et soi-disant indépendante de Génération Ecologie, je ne puis
conserver les « postes » que j’occupe dans ce parti. Je vous ai déjà signifié ne pas être votre candidat pour les législatives de 2012, tout en maintenant ma candidature, il me semble que nos
désaccords évidents sur la politique nécessaire à notre pays justifient ma non-appartenance à votre parti. Sans doute utopiste, je reste persuadé que lorsque des valeurs et des convictions sont
suffisamment fortes pour être partagées, il n’est nul besoin d’accord entre partis, entre personnalités pour avancer et gagner l’opinion.