Bois Guillaume – Bihorel : Faire autrement !

Les écologistes des deux communes, refusent la fusion forcée et une main
mise brutale synonyme de sclérose de la vie municipale. Ils diffusent
actuellement dans les 10 000 boîtes aux lettres des habitants ce tract qui
propose de "faire autrement" :

_plateaux_nord_m.jpg Tous les habitants de Bois-Guillaume ou de
Bihorel sont aujourd’hui concernés par la fusion de nos deux communes. Que nous
ayons été indécis, opposés ou favorables à ce projet, nous sommes désormais
voués à essuyer les plâtres d’une réforme des collectivités inachevée dont le
chapitre « fusion de communes » est critiqué à droite et à gauche et
est promis à révision dès 2012.

UN PROJET INABOUTI, DES MAIRES DISCREDITES

Le rejet sans appel du projet de fusion exprimé dans les urnes le dimanche
26 juin dernier a bien montré à quel point il ne portait aucune perspective. En
dépit de l’appui d’un bureau d’études, d’une agence de communication et de
l’administration, les maires des deux communes ont échoué à emporter la
conviction des habitants.

Les craintes ou le scepticisme dont ont fait part de nombreux citoyens ou
élus sur le caractère non démocratique du projet porté par les maires de
Bois-Guillaume et Bihorel se sont malheureusement vues confirmées par les
décisions prises in fine par les deux majorités municipales. Malheureusement, à
chaque étape de cette affaire, la démocratie et son idéal ont été allègrement
piétinés par MM. Houbron et Renard :

– Ce projet n’était pas porté par leurs équipes lors de la campagne des
municipales 2008
– La promesse réitérée d’un référendum décisionnel a été violée
– Les résultats de la consultation qui l’a remplacée ont été ignorés
– Enfin, la représentativité des élus a été bafouée : 4 élus de Bihorel
(exclusivement hors majorité municipale…) vont être rayés d’un trait de plume
!

UN CIEL CHARGE DE NUAGES

Outre le fait que l’image de la commune nouvelle, dont la naissance est
prévue pour le 1er janvier 2012, risque d’être sérieusement écornée par ce
quadruple déni de démocratie, nous savons tous que notre présent et notre
avenir dépendent de décisions prises au niveau de l’Etat et du gouvernement,
notamment en matière de financement des collectivités locales.

Dans ce contexte, l’échelon municipal est un des plus importants car il
relie le citoyen à la démocratie par la proximité. Au-delà, les groupements
déjà existants (communautés de communes et agglos, en l’occurrence chez nous la
CREA) permettent d’organiser plus efficacement des services comme les
transports, les déchets, le service de l’eau. Mais l’échelon communal reste
cher aux français comme premier pilier de l’édifice. Le déni de démocratie et
la désinvolture des deux maires à l’égard des choix et de la volonté des
habitants ne peut qu’élargir le fossé entre les pouvoirs publics et les
citoyens. C’est un très mauvais coup porté à la démocratie.

Alors que les différentes crises que nous traversons (économique,
financière, écologique, sociale, civique…) requièrent imagination, innovation,
et rigueur morale, il est clair qu’un futur « maire » contesté au
plus profond des deux communes, inconnu dans l’une d’elles, non élu par les
électeurs de celle-ci, n’aura pas la moindre chance d’y parvenir.

Le choix fait au Ministère de l’Intérieur d’écarter du conseil municipal
transitoire (2012-2014) des conseillers municipaux de Bihorel et provenant des
groupes minoritaires ou d’opposition confirme ainsi les craintes
annoncées : ce projet ne serait-il rien d’autre qu’une manipulation
destinée à garantir à l’UMP et au Nouveau Centre un règne sans partage sur le
territoire de Bois-Guillaume et de Bihorel ?

FAIRE AUTREMENT

Les élus et les militants Europe Écologie – Les Verts de Bois-Guillaume et
de Bihorel se sont opposés à cette fusion sans projet. Nous avons bataillé avec
d’autres élus de toutes sensibilités, dans les deux communes, jusqu’à obtenir
qu’on demande l’avis des habitants, avec l’espoir qu’il en serait tenu compte,
quel qu’il fût…

Nous n’accepterons jamais que deux maires élus en 2008 avec moins de 50% des
voix bafouent la démocratie jusqu’à attenter, avec la complicité du ministère
de l’Intérieur, à la représentation issue des urnes. Nous exigeons dès
maintenant le rétablissement des quatre élus bihorelais exclus du futur Conseil
municipal. Nous défendrons à l’avenir un projet pour unir et pour vivre
ensemble : innover pour l’environnement, l’emploi, la démocratie locale,
défendre les derniers espaces non urbanisés du nouveau territoire, promouvoir
des solidarités nouvelles (alléger les charges liées aux énergies fossiles,
faciliter la coopération et l’entraide entre les générations…).

Nous ferons tout ce qui est possible pour que nos deux territoires ne
souffrent pas d’une mainmise brutale synonyme de sclérose de la vie municipale.
Nous continuerons à proposer, en conseil municipal ou en dehors, des mesures
répondant véritablement aux défi s qui se posent en ce début de 21ème
siècle.

Le comité local Plateaux Nord EELV et les élus municipaux : Jean-Luc
Chavanieux (Bois-Guillaume), Firouze Djoubri-Michel (Bihorel), Claude Taleb
(Bihorel)

eva_joly_1_.JPG
« La 6ème république que nous mettrons en place respectera les
citoyens et rendra impossible un déni de démocratie tel que celui dont sont
aujourd’hui victimes les habitants de Bihorel et Bois- Guillaume
.
»

Eva JOLY – Octobre 2011

Télécharger le tract au format
pdf

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