Grève intersyndicale le 13 décembre et dans la foulée grève dans l’Education nationale le 15 décembre contre la réforme de l’inspection.
On nous fait le remake du 27 septembre puis du 11 octobre à l’envers.
Sarkozy en tremble, idem pour Copé , Hollande et compagnie…
A la veille de la trêve des confiseurs, gageons que ces grèves ne seront que peu massives.
Préparées avec le même enthousiasme que les précédentes, les directions syndicales de moins en moins suivies et pour cause, accumulent les bourdes et on se demande à quel jeu elles jouent si ce n’est à maintenir un certain mécontentement régulier juste avant les élections présidentielles. Pourtant l’exemple de l’Espagne où la droite vient de remporter les élections devrait nous alerter.
Les électeurs zappent à chaque fois que le gouvernement ne fait pas son boulot et les marges de manoeuvre sur le plan économique restent étroites dans le cadre du système économique actuel.
L’opposition quelle qu’elle soit représente donc une béquille pour le régime capitaliste en vigueur.
Notre seule arme, c’est le syndicat, à condition que celui-ci soit de classe et indépendant de tout parti politique.
Pour la gestion directe des entreprises et des services publics : grève générale !