Le dimanche 25 mars, j’avais bien veillé à avancer mon réveil d’une heure pour ne pas manquer le départ de la 41ème édition du Rallye du Pays de Caux – Ville de Lillebonne – Vallée de Seine. J’avais le privilège, comme l’année dernière, d’avoir été invité à donner le départ de cette course, sur le parking Juliobonna de Lillebonne. Aux côtés de Nicolas Beaussart, maire, et d’Olivier Mallard, le président de Rallye’n Caux, et dans le bruissement des moteurs, nous avons égréné les secondes et vu partir la centaine de bolides multicolores engagée pour cette épreuve. Epreuve, le terme est tout à fait juste si l’on considère les prouesses de trajectoire et d’adhérence qu’imposent les côtes et les virages du parcours. Beaucoup parlaient de ces difficultés, les uns redoutant les lacets du Platon, les autres appréciant de traverser la forêt Sainte-Gertrude, une portion qui n’était plus au programme de ce rallye depuis une quinzaine d’années. Au-delà de l’attrait pour la course, le sentiment qui dominait, c’était moins l’épreuve que le plaisir de toute une ville d’être le théâtre d’une belle compétition, la fiabilité des organisateurs et des bénévoles, le sérieux des officiels et des commissaires de course, la confiance des pilotes toujours nombreux pour ce rendez-vous et la fidélité des sponsors. J’ai apprécié l’ambiance. Je ne suis pas un spécialiste de sport automobile mais j’avais autour de moi des passionnés, comme Didier Prud’homme, des gens engagés, comme Xavier Carel, préparant la course comme on pratique un art. Se mêlaient l’envie de transmettre et de partager, le besoin de doser savamment prise de risque et de plaisir. Une bien belle matinée !
En avant petits bolides !
