Malgré toute l’attention que la Ville porte à son patrimoine arboré, le service des espaces verts va être contraint de procéder à l’abattage d’un des plus vieux chênes de la ville, situé à l’angle des rues de la Frênaie et des Cateliers. Le spécimen âgé d’environ 200 ans porte les stigmates de différents chocs sur le tronc et sur certaines branches principales. Nombre de ses branches les plus hautes sont aujourd’hui mortes et risquent à terme de tomber. Si la Ville n’avait dans un premier temps l’intention que de rabattre les parties sans vie, un diagnostic plus poussé a établi qu’il aurait fallu supprimer beaucoup trop d’éléments du chêne pour lui permettre de rester en place.
Au cours des jours à venir, l’arbre sera donc abattu selon la technique du démontage par les élagueurs municipaux. Dans le secteur, trois autres chênes sont toujours en place et en parfaite santé.
Avenue Maryse-Bastié, ce sont des hêtres qui posent problèmes. À l’automne dernier, un des arbres est tombé. L’examen des trois autres hêtres du secteur a montré qu’ils étaient attaqués par un champignon armillaire qui dégrade les racines. Ils devront eux aussi être coupés.
Enfin, autre mauvaise nouvelle, les cerisiers fleurs de la rue Georges-Guynemer sont eux aussi attaqués par les maladies. Plantés il y a une dizaine d’années, ils n’ont pas résisté aux assauts des maladies et champignons. Leur dégénérescence impose de les supprimer. L’opération sera effectuée par tranche. Cet été, seront abattus, les spécimens bordant l’école Joliot-Curie. De nouveaux arbres seront replantés cette fois dans l’enceinte de l’école.
Un chêne fragilisé bientôt à terre
