Victime de l’érosion, de la pollution ou encore de problèmes d’infiltration d’eau, l’église Saint-Maclou recevra pendant encore un an les soins des 9 entreprises s’occupant de sa restauration, dirigées par Régis Martin, architecte en chef des monuments historiques.
Bâtie en hommage à l’évêque Saint Maclou, plus connu sous le nom de Saint Malo, l’un des 7 saints fondateurs de la Bretagne, sa construction a commencé en 1436, sous les ordres de l’architecte Pierre Robin, dont les successeurs suivront les plans. Elle sera achevée en 1521. L’église Saint-Maclou est destinée à remplacer une autre église, plus petite, incendiée en 1203 et 1211. Elle-même victime de bombardements alliés en 1944, elle subit des travaux de restauration n 1958, en 1980 puis entre 2002 et 2007 avant le commencement des derniers travaux en date, en septembre 2011, dans le cadre du plan patrimoine.
Le plan patrimoine
Signé début 2011 et mené conjointement par l’Etat, la région Haute-Normandie, le département Seine-Maritime et la ville de Rouen, il vise à accroître l’activité économique et touristique de Rouen, en passant par la valorisation de ses quartiers historiques. Ainsi, sur la période 2009-2014, 12,7 M€ sont investis pour la restauration de: l’Abbatiale Saint-Ouen (1,4M€), le temple Saint-Eloi (574 300 €), la fierté Saint-Romain (680 000€), l’église Saint-Maclou (7,7M€), l’aître Saint-Maclou (330 000€), le jardin d’Albane (1,65M€) ainsi que les orgues et le petit patrimoine (800 000€).
Véritable joyau du Moyen-Âge, l’église Saint-Maclou, située dans l’un des plus anciens quartiers de Rouen rue Martainville, est un trésor de l’art gothique flamboyant.
Doriane Petit
