A Rouen : les lieux mythiques disparus

Le disquaire Mélodie Massacre lors d'une dédicace des Cramps. (D.R./Coll. C. Laboubée)

Le disquaire Mélodie Massacre lors d'une dédicace des Cramps. (D.R./Coll. C. Laboubée)


Le studio 44 (D.R./Coll. J. Hupin)

Le studio 44 (D.R./Coll. J. Hupin)


Découvrons ensemble certains de ces endroits.
Des restaurants sont restés gravés dans les mémoires : «L’écu de France», qui était le rival de «La Couronne» à l’époque, place du Vieux Marché, les brasseries «Le Parisien» rue du Gros, et en face «Chez Gentil» avec ses bancs à huîtres à l’extérieur. Citons aussi le célèbre «Chez Georges», le seul ouvert toute la nuit, place de la Rougemare, où se côtoyaient des oiseaux nocturnes très divers…. Quelques années plus tard, «Le Beffroi», rue Beffroi, allait rester pour un public averti le meilleur de Rouen, jusqu’à la disparition brutale de son fondateur.
Certains restaurants faisaient aussi bar et boîte de nuit, comme «L’Ours» et «Le Vieux Colombier». Arrêtons-nous un peu sur «L’Ours», dans la rue des plantigrades éponymes : au sous sol, la discothèque très exiguë, au premier étage, un restaurant avec des bonnes grillades au feu de bois et le bar au rez-de-chaussée qui accueillait pour des soirées cabaret des artistes aussi différents que Pierre Doris, Pierre Péchin, Jean Constantin, les régionaux Cocagne et Delaunay, et des jeunes de l’école du café théâtre, dans l’esprit Charlie-Hebdo, comme Ancinel et Mahéo.

Le rock
Pour les amateurs de musique, et notamment de rock,  c’était «Record Shop» rue Ganterie avec ses cabines d’écoute, puis «Tempo 2000», pas loin, allée Eugène Delacroix, et surtout le fameux «Mélodies Massacre», rue Massacre où l’on croisait les acteurs de la scène musicale rouennaise avec les frères Tandy et les Dogs.
C’est justice si la place s’appelle maintenant Dominique Laboubée et si son image class (for the neighboroud)  contemple les passants.
Comment enfin ne pas avoir une pensée particulière pour «l’EXO 7», qui démarre en 1983, succédant au cinéma Le Chartreux, puis au Studio 44 en 1980. Discothèque le week-end, accueillant aussi des soirées étudiantes et surtout salle de concert, où pendant près de 30 ans, de nombreux groupes ont laissé des souvenirs impérissables.
Si un jour une résidence se construit ici, proposons qu’elle porte le nom du créateur de «l’Exo» : Jacques Hupin qui a tant fait pour le rock à Rouen.

Ce papier a été rédigé par un de nos lecteurs : Serge Liaret

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Affluence à l'Exo7.

Affluence à l'Exo7.



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