La ferme

Depuis ce matin, certains commentateurs ont évoqué un événement assez important que j’évoque donc avec un peu de retard, quelques obligations professionnelles m’ayant empêché d’intervenir plus tôt. D’après les informations…

Un baiser déjà culte

C’est l’image marquante des manifestations anti-mariage gay du mardi 23 octobre : deux jeunes femmes s’embrassant au milieu des manifestants réunis à Marseille. La photo prise par Gérard Julien de l’AFP possède tous les ingrédients po…

Ferme des bouillons : les élus écologistes demandent la révision du PLU

Pour contrer la spéculation foncière sur les espaces naturels, les
élus écologistes demandent la révision du PLU

La protection du site du Bel Event est un des sujets de mobilisation
des élus écologistes depuis 2006,
au moment de l’élaboration du PLU
par l’équipe Guégot – UMP, qui prévoyait de passer ces zones naturelles (NA)
inconstructibles en zone à urbaniser (AU). Notre groupe avait voté contre le
PLU, au motif qu’il était incompatible avec les orientations du Schéma
Directeur (ancêtre du SCOT) qui prévoyaient la protection des lisières de forêt
et des espaces agricoles périurbains.

Lors des municipales de 2008, nous avons fait introduire dans l’accord de
mandature avec les socialistes, le principe de préserver cet espace naturel, en
non constructible.

Depuis 4 ans, l’adjointe à l’environnement, a régulièrement alerté l’ancien
maire et surtout l’adjoint à l’urbanisme de la nécessité d’intégrer dans la
révision du PLU le fait de revenir à la situation d’inconstructibilité
antérieure à 2007. Ce sujet a toujours été reporté à plus tard… (c’est
d’ailleurs un des sujets auquel nous pensions quand lors du conseil municipal
du 11 octobre dernier, nous regrettions que des dossiers environnementaux
soient relégués au second plan… )

Début septembre dernier, une élue de notre groupe a découvert sur place un
permis de démolir attribué à IMMOCHAN. Nous avons immédiatement interrogé le
maire de l’époque et l’adjoint à l’urbanisme lors d’une réunion d’exécutif. Ils
nous ont répondu qu’il s’agissait d’un terrain de seulement 5 000 m2 (donc
faible superficie) et que l’autorisation de démolir avait été donnée pour des
raisons de sécurité (lutte contre les squatteurs).

Après vérification sur les documents du cadastre, fin septembre,
nous avons découvert que le terrain (cédé au prix de 700 000 euros) n’était pas
de 5 000 m2 mais de … 20 000 m2, soit une surface permettant de construire
jusqu’à 200 logements (ou un centre commercial) avec un prix de vente, si le
terrain devient effectivement constructible, pouvant atteindre les 6 millions
d’euros !

Interrogé pour apporter des précisions sur leurs intentions, le groupe
Immochan nous a appris qu’il n’avait pas de projet commercial… avant
2014 ! (année d’élection municipale)…

Les questions qui se posent :

– Pourquoi l’adjoint à l’urbanisme et le maire de l’époque ont-ils laissé
passer ce projet de vente, sans prendre la peine d’informer leurs alliés
écologistes ?

– Pourquoi cette demande d’autorisation de démolir a-t-elle également été
donnée en catimini ?

– Quelles sont les intentions réelles des socialistes sur ce dossier, quels
projets cautionnent-ils pour après 2014 ?

– Pourquoi ne protègent-il pas ces terrains de la spéculation
foncière ?

Aujourd’hui, compte tenu de ces éléments, et pour clarifier les intentions
de chacun sur ce dossier, le groupe des élus écologistes MSA Autrement demande
qu’une procédure de révision du PLU soit engagée dans les plus brefs délais,
afin de rendre inconstructible ce secteur du Bel Event et lutter contre la
spéculation foncière à l’œuvre actuellement sur le patrimoine naturel de la
ville.

Le ton monte à Petroplus et une action d’envergure est en perceptive à partir du 5 novembre. L’intersyndicale réclame un repreneur ou la réquisition par l’état de la raffinerie. Mercredi 24

Appel à la gréve de 24 heures reconductibles à partir du 5 novembre dans les raffineries Françaises.

rubis-barrage-24-octobre.jpg

Mercredi 24 Octobre l’assemblée générale des salariés de Pétroplus.

Annonce de différentes actions, ce 24 Octobre blocage du dépôt de Rubis à Grand Quevilly de 14H à 18H30 . ‘ce dépôt reçoit des produits importés et
alimente les points de distribution (stations) dans la région.

Vendredi 26 Octobre après l’AG une action est prévue sur une station Shell de l’autoroute A13.

Mardi 30 Octobre rassemblement devant le siège de Shell France à Paris.

Appel à 24H de grève renouvelable dans les raffineries françaises le 5 novembre,  manifestation devant le tribunal de commerce de Rouen pendant
l’examen des dossiers de repreneurs et grève pour l’avenir du raffinage en France..

 

Flu(o) – Encore Remuants

Comme pour jouer avec sa bonne santé insolente, le label lillois Circum présente Encore Vivants. Cet album du quintet Flu(o) est édité quelques semaines après que nous ayons parlé en ces pages du dernier album de TOC. Au jeu des ressemblances, les deux […]

CONSEIL MUNICIPAL : Une décision modificative dans un contexte économique marqué par l’austérité

OC

Lors du conseil municipal du 18 octobre, une délibération portait sur une décision modificative au budget qui était assez technique.

Cependant, cela a permis à olivier CHRISTOL, au nom du groupe communiste de rappeler dans quel contexte économique se trouvait le pays.

Non l’autérité n’est vraiment pas la solution !

Voici l’intervention.

Conseil Municipal de Sotteville-lès-Rouen
Décision Modificative N°1
Olivier CHRISTOL

Monsieur le Maire,

Sur la DM qui nous est proposée est une délibération que l’on peut qualifier de technique et nous la voterons.

Pour autant, elle s’inscrit dans un contexte particulièrement difficile, dans le cadre d’un budget contraint, du fait des effets de la crise, on le ressent ici sur le CCAS, et les demandes d’aides grandissantes. On peut aussi le mesurer avec le nombre d’impayés de restauration scolaire, cette crise est bien celle de la finance, de l’ultralibéralisme avec la rentabilité à tout prix, une crise systémique du capitalisme.

On assiste à l’asphyxie des collectivités, des communes, qui ont de plus en plus de mal à répondre aux demandes des populations, des associations, … à assurer les services publics locaux dont c’est pourtant l’une des fonctions principales.

Les dotations budgétaires de l’Etat aux collectivités sont gelées et il a été annoncé par le Ministre du budget devant le Comité des Finances Locales, il y a quelques jours, qu’elles baisseraient de 2 ,25 milliards d’ici 2015.

Il est vrai qu’il s’agit maintenant d’appliquer le pacte budgétaire européen, le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG) voté la semaine dernière, à savoir imposer à l’Etat et les administrations publiques, donc les collectivités, de respecter la règle d’or, sous peine de sanction. Les budgets seront d’ailleurs vus avant leurs discussions par une haute autorité, dont la composition reste à définir.

On assiste là à une montée en puissance de l’austérité imposée, qui, à l’instar de la Grèce ou de l’Espagne, a conduit ces pays quasiment à la faillite.

Cette austérité érigée en Norme ne permettra pas au pays de sortir de la situation dans laquelle les gouvernements de droite nous ont enfoncés, bien au contraire !

La réduction à 3 % du PIB en 2013 (et l’équilibre en 2017), imposée dans la loi de Finances est, selon les experts, pratiquement inatteignable, ou alors à quel prix pour les populations.

Plus que jamais dans cette situation économique, sociale, du pays, il faut que ce soient les finances qui s’adaptent aux choix politiques et non l’inverse !

Un nouvel acte de la décentralisation est annoncé. Si le Président de la République a déclaré devant les Etats Généraux de la démocratie territoriale le maintien des différents étages de collectivités, Communes, Départements, Régions, intercommunalités mais aussi le maintien de la compétence générale, ces collectivités ne seraient plus que des coquilles vides si elles n’ont pas les moyens correspondants à leur activité.

Aussi, les élus communistes et républicains proposent une réforme de la fiscalité locale avec notamment une mise à contribution réelle de l’ensemble des revenus du capital sur les mêmes bases que ceux du travail. C’est le sens aussi de notre proposition de taxation des actifs financiers des grandes entreprises dégageant quelques 20 milliards pour les collectivités.

Voila quelques éléments sur lesquels nous reviendrons lors des orientations budgétaires, en fonction aussi de la situation financière du moment, qui, me semble-t-il ne pourra pas s’être vraiment arrangée.

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