Un an après la mort de Kim Jong-Il, l’espoir d’ouverture a fait long feu


Il y a un an tout pile, Kim Jong-Il décédait d’une crise cardiaque, laissant à son fils cadet les commandes du pays qu’il a dirigé d’une main de fer pendant plus de 17 ans. Le monde découvrait alors le nouveau visage de Pyongyang. Et se prenait à espérer qu’il serait porteur de changement. Tout jeune trentenaire, formé en Suisse, parlant plusieurs langues étrangères, pour beaucoup, l’intronisation de Kim Jong-Un devait permettre à la Corée du Nord de poser les premiers jalons d’un cycle nouveau dans l’histoire de la dynastie des Kim. Mais un an plus tard, ce mince espoir a pour l’instant fait long feu. La Corée du Nord demeure dans l’ensemble aussi hermétique, isolée et indigente que sous le règne de son « Cher dirigeant » défunt. Pourtant, l’Occident n’a pas manqué de gamberger lorsqu’il l’a observé limoger plusieurs hauts militaires en juillet dernier. Un geste qui devait précéder, à coup sûr, des tentatives de réformes économiques, pour bon nombre d’analystes occidentaux. Puis très vite, le nouveau leader s’est marié et a clarifié ses positions : Kim Jong-Un a mis ses pas dans ceux de ses prédécesseurs en réaffirmant le pouvoir du parti sur une armée devenue trop puissante à son goût.

Posts created 1045

Articles similaires

Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.

Retour en haut