Burnout, attention danger !

1743517023.jpgContrairement à ce que l’on pense souvent, le burnout est le fait d’un processus physiologique et non psychologique, complémentaire aux mécanismes du stress. Un événement inhabituel, comme une surcharge de travail passagère, provoque dans l’organisme humain diverses réactions chimiques telles que la montée d’adrénaline, comme pour le stress. Le cumul des signaux d’alerte finit par altérer l’organisme. Généralement, le syndrome monte lentement en puissance, sans même que l’individu qui en est victime ne s’en rende compte.

Puis vient le jour fatal : l’individu ne peut plus ignorer cette fatigue permanente et intense, ce manque de motivation pour aller travailler, ces symptômes de stress omniprésents qui le rendent insupportable à autrui et à lui-même… Il est alors trop tard pour faire machine arrière : l’individu est « en burnout ». Il est complètement consumé, démotivé, démobilisé. Des semaines de repos voire de thérapie sont nécessaires pour lui faire retrouver le goût du travail.

 

Nous apprenons aujourd’hui que notre collègue adjointe aux finances et adjointe à la culture à la Ville, Emmanuèle Jeandet-Mengual, par ailleurs, vice-présidente chargée de la culture et du sport à la Région Haute-Normandie., présidente du conseil de surveillance du CHU de Rouen, Présidente de la Fédération hospitalière de France (FHF) de Haute-Normandie, Inspectrice générale des affaires sociales (IGAS) honoraire… aura la charge de remplacer Alain le Vern à la Présidence de la Région Haute-Normandie après la démission, pour les fêtes, de celui-ci.

 

Nous attirons l’attention du Maire de Rouen, de notre collègue adjoint à la santé et des décideurs socialistes sur les risques de burnout qui planent sur notre collègue en cette période de fin d’année, comme pour notre collègue Christine Rambaud, conseillère générale, vice-présidente à la Créa, devenue en plus de ses délégations première adjointe et depuis peu vice-présidente de Rouen Habitat.

 

Les symptômes du burnout apparaissent progressivement, imperceptiblement au fil du temps, ce qui les rend d’autant plus difficiles à détecter. Pourtant, certains signaux faibles les caractérisent et leur apparition doit rapidement alerter celui qui les constate sur autrui ou celui qui les ressent sur lui-même.

D’autres signaux, comme des signaux faibles plus prononcés et répétés ou des signaux plus caractéristiques d’un état de stress chronique, sont l’annonce d’une détérioration de l’état de l’individu. Il est alors urgent d’agir. Ce n’est toutefois pas aisé car l’une des constantes de cette pathologie est que la victime refuse d’écouter ces signaux d’alerte, même pour les plus prononcés. Or, si l’individu n’y prête pas attention, son état prend une telle ampleur qu’il en arrive à l’effondrement irrémédiable. Avec des conséquences graves, tant sur le plan physique que sur le plan psychique, comme pour le stress : blocage du dos, problème cardiaque, profonde angoisse, effondrement émotionnel, sentiment d’agression… Jusqu’à des crises ultimes comme des comportements inappropriés en public (colère ou pleurs excessifs), ou pire, la tentative de suicide. (sources www.travailler-mieux.gouv.fr)

 

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