« Les Français puent. L’odeur nauséabonde dans le Kent causée par une fuite de gaz à Rouen » titrait The Sun, mardi 22 janvier 2013, alors que l’odeur du mercaptan – gaz très odorant qui s’était échappé lundi 21 janvier à cause d’une fuite survenue à l’usine Lubrizol, de Rouen – atteignait les côtes anglaises.
« Je savais que les Français sentaient mauvais… »
« Cette odeur répugnante qui a envahi l’Angleterre aujourd’hui, nous la devons…aux Français », ironisait Le Mirror dans la soirée du 22 janvier. « I’ve heard the French are smelly, but this is taking it to a whole new level », témoignait même un habitant de Douvres dans les colonnes du quotidien britannique. Comprenez : « J’avais déjà entendu dire que les Français sentaient mauvais mais là, on dépasse tout ce qu’on pouvait imaginer».
Plus factuels, The guardian, The Independent, The Financial Times ou la BBC ont décrit « une odeur de choux, d’œuf pourri ou de diesel » et sont revenus sur l’incident et les conséquences en Seine-Maritime et en Île-de-France, évoquant tout de même un certain nombre de blagues relayées toute la journée sur les réseaux sociaux, chaque ville accusant la province voisine de « toujours sentir ainsi ».
La deuxième phase de neutralisation a commencé
Dans un communiqué envoyé mercredi 23 janvier, à 9h30, la préfecture de Seine-Maritime indiquait que la seconde phase de l’opération de neutralisation était en cours et « devrait permettre de traiter 12 tonnes de produit sur un total de 36 tonnes dans la journée ».
Par ailleurs, « Pierre-Henry Maccioni, préfet de la Seine-Maritime, a rappelé qu’il convenait de prendre le temps nécessaire pour respecter les impératifs de sécurité vis-à-vis de la population. Le protocole est appliqué et fait l’objet d’un suivi permanent ».
Le communiqué de presse de la préfecture de Seine-Maritime du mercredi 23 janvier :