Cathédrale de ROUEN: l’évidence normande en MAJESTE!

Le portail occidental, avec son grand gâble de sculpture va être prochainement rendu à sa splendeur d’origine: les échafaudages ôtés révéleront alors la majesté de la cathédrale de Rouen, église métropolitaine de Normandie, symbole, en tant que telle de l’unité normande… En attendant que d’autres travaux et d’autres échafaudages plus politiques ceux-là ne soient aussi achevés et ôtés pour que nous soit révélée l’évidence normande… C’est vrai qu’en Normandie depuis 1944 on s’est habitué au provisoire qui dure! Et cela fait plus de 40 ans que la Normandie est abritée par deux baraques de chantiers demi-régionales!

Une barraque de chantier et un chef de chantier bien connu!


 

Lire ci-après cet article de Tendance-Ouest ROUEN:

http://www.tendanceouest.com/rouen/actualite-53079-une-restauration-exception-se-termine-a-la-cathedrale-de-rouen.html

Une restauration d’exception se termine à la cathédrale de Rouen

Publié le 18-04-2013 à 16:31:19 par T.B

Le grand gâble en premier plan et la galerie du « Viri Galilei »
Thomas Blachère

 

Les échafaudages qui cachaient la partie centrale de la façade occidentale de la cathédrale de Rouen vont enfin disparaître. Que découvrira-t-on derrière ? Nos photos.

 

Malgré le vent frais du matin s’engouffrant entre les échafaudages, difficile de rester de marbre face à la finesse des pierres sculptées. Ce vendredi 19 avril, ces échafaudages, accrochés depuis des mois au portail central de la cathédrale, seront démontés. Les Rouennais redécouvriront alors la façade, rénovée, lumineuse, magistrale.

Depuis 2009, tailleurs de pierre et autres sculpteurs se sont succédé pour redonner un coup de jeune à l’un des plus beaux ensembles de l’extérieur de la cathédrale de Rouen. Une opération longue et méticuleuse, gourmande en main d’oeuvre et en savoir-faire.

Virtuoses de la pierre

C’est la Grande Rose, la galerie du « Viri Galilei » et le Grand gâble (1514-1522), superbe ensemble triangulaire dominant le portail central faisant face au parvis, que la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) a fait restaurer. Certains éléments, trop endommagés, ont dû être entièrement refaits à l’identique, grâce à la dextérité des maîtres de la pierre. Le résultat est splendide. Restera encore à s’atteler aux deux contreforts, dès la fin de cet été. Au total, l’opération aura coûté un peu plus de deux millions d’euros.

La dernière restauration de la travée centrale de la façade occidentale de l’édifice remonte à 1902. « Mais à l’époque, la pierre choisie était de mauvaise qualité. Elle s’est dégradée rapidement sous l’effet des conditions climatiques et de la pollution », explique Thierry Garret, qui travaille au côté de Pierre-André Lablaude, architecte en chef des monuments historiques. Cette fois-ci la pierre, issue également de la vallée de la Seine comme celle d’origine, a été sélectionnée grâce aux dernières technologies permettant d’en mesurer très précisément la qualité. « Ce qui devrait éviter de restaurer à nouveau tout cela dans cent ans », glisse Luc Logier, directeur régional des Affaires culturelles.

 

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