(fil-fax 21/11/13)
Le marché de l’immobilier de bureaux mesuré en surfaces commercialisées s’est replié de 14,5 % au Havre et dans la pointe de Caux en 2012 tout en restant au-dessus des 30.000 m2 (31.200 m2). Près du tiers des transactions ont été réalisées dans les quartiers sud à l’interface de la ville et du port où 11.600 m2 ont été commercialisés contre 7.700 en 2011. Ce secteur est devenu le plus dynamique alors que le centre-ville et la Zone industrialo-portuaire (Zip) reculent. Les autres secteurs (ville haute du Havre, première et deuxième couronnes) demeurent marginaux dans les statistiques.
Le stock reste important avec 42.000 m2 de surfaces disponibles fin 2012 contre 41.500 un an plus tôt. Pour 44%, l’offre se situe dans le centre-ville et 31% dans les quartiers sud. Le stock de bureaux neufs s’est enrichi de 3.000 m2 et atteint les 11.300 m2, grâce à la mise sur le marché de nouvelles constructions sur le boulevard de Graville, l’ancienne halle industrielle Caillard et l’opération Vendome. Parmi les offres remarquables toujours en stock figurent des bureaux dans les opérations Groupama transport, Normandie building et Hoche.
Antoine Rufenacht, le président UMP de l’Agence d’urbanisme de la région du Havre et de l’Estuaire de la Seine qui réalise ces études estime que l’année 2012 a été « une année de transition » pour l’immobilier d’entreprise local. « Si la crise appartient au passé, le redémarrage n’est pas encore franc », indique-t-il. Il estime que la réalisation de la ligne nouvelle Paris-Normandie tout comme l’implantation d’usines d’éoliennes par Areva constituent « deux annonces récentes (qui) préfigurent des évolutions positives pour le futur ».
Dominique Aubin
