Une information qui a été révélée seulement ce mardi 17 juin, mais que l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) avait connaissance depuis le 4 février dernier.
Pas de mesures particulières de protection
Dans un document mis en ligne sur son site Internet, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) explique qu’à la demande de l’ASN elle a mené des investigations complémentaires « afin d’identifier l’origine de ces traces de plutonium », un isotope destiné notamment à l’alimentation de stimulateurs cardiaques, « et d’étudier rétrospectivement leur impact sanitaire éventuel ».
« Les résultats n’appellent pas la mise en place de mesures particulières de suivi ou de protection », affirme Jacques Repussard, directeur général de l’IRSN, organisme public expert en matière de risques nucléaires et radiologiques, dans une note adressée au président de l’ASN.
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Selon ces spécialistes, l’étude montre que les doses reçues par les agriculteurs ayant épandu des boues traitées par la station d’épuration d’Achères (Yvelines) et susceptibles d’avoir été les plus exposés à ces rejets « sont faibles ».