Tout au long de sa campagne, elle n’a cessé d’être bousculée : par des scandales de corruption touchant son parti, le PT, par la candidature surprise de Marina Silva (Parti socialiste brésilien)qui fût donnée un temps en tête des sondages, puis par Aecio Neves (Parti social-démocrate brésilien) qui espérait pouvoir incarner l’alternative attendue par la population. La popularité de Dilma Rousseff risque de chuter rapidement dans les mois à venir tant le Brésil est confronté à des difficultés économiques qui vont avoir un impact social important. Sans croissance, sans possibilité d’augmenter le salaire minimum et sans possibilité de lancer des programmes sociaux d’envergure, les inégalités sociales vont se creuser.