La commune, première collectivité de cœur des Français , à l’opposé du discours technocratique contre les communes !

ico-commune-1Alors que vient de s’achever le congrès des maires , un récent sondage de l’IFOP indique que 47% des français désignent la commune comme la collectivité à laquelle ils sont le plus attachés.

 Le sondage montre   que plus l’âge du sondé est élevé, plus l’attachement progresse (35% chez les 18-24 ans, contre 51% chez les 65 ans et plus). Ce mouvement est par ailleurs transpartisan.

S’agissant des compétences dans lesquels les français souhaiteraient voir leur maire jouer un rôle plus important, le développement économique arrive en tête avec 33% des réponses. Suivent l’emploi (32%) et la sécurité (31%). Au-delà, l’étude interroge sur les secteurs prioritaires à développer dans la ville du futur. Ici les sondés pointent la mobilité et les transports (42%) ainsi qu’une moindre consommation en énergie (38%).

Le deuxième enseignement de ce sondage concerne l’intercommunalité. Alors que la réforme territoriale prévoit d’augmenter les compétences déléguées par les communes aux EPCI, l’étude montre le peu d’attachement des français à l’échelon intercommunal. Ainsi, ils ne sont que 9% à préférer en priorité leur communauté  .  Plus significatif, 39% des sondés considèrent qu’il faut « redonner du pouvoir aux communes, parce que l’intercommunalité coûte cher », afin de favoriser la réduction des dépenses.

Selon un autre sondage Opinionway auprès d’un échantillon de 403 maires, 80% des Maires estiment qu’il est difficile aujourd’hui d’exercer leur mandat et un sur cinq juge même que c’est une mission très difficile (22%). C’est principalement le cas des maires des communes de moins de 20 000 habitants (81%). Le manque de moyens financiers constitue la principale difficulté rencontrée pour 70% des maires. La complexité juridique des dossiers est également citée majoritairement (64%). Viennent ensuite, au second plan, la lourdeur de la charge de travail (29%), le niveau de technicité des projets (28%), l’insatisfaction des citoyens (25%) ou encore l’absence d’un statut de l’élu (17%).

Bien sur  les communes doivent apporter leur pierre à la maitrise des déficits publics ,même si  la dette concerne  pour l’essentiel l’Etat, puisque les communes votent  toujours un budget équilibré !

Bien sur les communes d’une même agglomération doivent renforcer la coopération intercommunale  sur des compétences que les communes ne peuvent assurer seules, selon le principe de subsidiarité !

Bien sûr des règles, des normes, doivent être établies pour « vivre ensemble »

communeMais la campagne « anti communes », sur la dérive de leurs finances,  fait fi des services qu’elles rendent aux habitants , et surtout des normes ou règles qu’impose l’Etat sans évaluation préalable de leur cout !

La campagne « anti communes », sur leur trop grand nombre nombre fait preuve d’un systématisme qui ignore le travail  des élus : s’ils devaient être remplacés par des fonctionnaires, cela  couterait très cher, et  ignore la faible densité de notre territoire que l’on ne retrouve pas en Allemagne ou au Bénélux par exemple.

Les contraintes imposées d’en haut sur l’intercommunalité ignore l’histoire des territoires, leur diversité, leur densité : laissons les élus locaux construire leur projet intercommunal sans en imposer le cadre de façon uniforme

La commune reste l’échelon de proximité essentiel , le point de repère le plus stable et le plus connu pour les habitants : en période de difficulté, c’est trop précieux pour s’en passer ! il faut réformer avec eux !

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