Le Medef n’a pas partie gagnée

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Pour les syndicats, rien n’est joué après la publication du document du gouvernement.

« La partie n’est pas jouée, ni pour le gouvernement ni pour les syndicats », a commenté, hier, Bernard Thibault, dans un entretien au journal le Monde daté d’aujourd’hui. Le secrétaire général de la CGT considère que le projet du gouvernement sur les retraites est « très largement inspiré par les vues du Medef » et son « leitmotiv depuis des années »  : l’idée qu’il faudrait travailler plus longtemps puisqu’on vit plus longtemps. Reçu aujourd’hui par Éric Woerth, après Jean-Claude Mailly et Laurence Parisot, et avant François Chérèque, vendredi, il rappelle l’enjeu de la journée unitaire de grève et de manifestations du 27 mai  : « Il n’y a aucune raison que les salariés soient de nouveau les victimes d’une réforme des retraites. Nous avons quelques jours devant nous pour expliquer notre point de vue, montrer qu’en l’état actuel, le projet de réforme ne vise qu’à réduire des droits existants et à réfuter toutes les solutions alternatives. »

De son côté, François Chérèque a eu, hier, la dent dure contre le bouclier fiscal  : « Il y aura une taxe sur certains revenus, on écorne le bouclier fiscal, ce qui veut dire qu’il faut qu’on aille beaucoup plus loin, qu’on fasse exploser totalement le bouclier fiscal », a-t-il exposé sur RTL. « Le bouclier fiscal, c’est une politique qu’on assume totalement, c’est-à-dire la progressivité de l’impôt jusqu’à 50 % », a déclaré, comme en réponse, Éric Woerth. « Non, bien sûr que non, pourquoi veut-on toujours tout    changer  ? », s’est écrié le ministre du Travail quand on l’interrogeait sur une suspension du bouclier fiscal.

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