. mercredi 30 juin 2010Situation du conflit au désencrage le 30/06/2010.
Suite à l’arrêt de travail de 24h décidé par le personnel de la DIP, pour défendre leurs conditions de travail, la solidarité a dépassé les espérances avec des arrêts de travail étalés de 9h à 13h selon les secteurs (MPR, Affinage, Stockage, PM3, PM6)
Les salariés de ce secteur sont très touchés de ce soutien qui démontre un réel raz le bol général !
La Direction a proposé une réunion dès 9h et reçu les élus et l’équipe présente. Il en ressort 3 propositions qui s’articulent essentiellement sur de la formation à court et moyen terme et surtout le déshabillage de la PM3 avec l’assistant machine qui, après son travail irait au désencrage.
Encore une solution aléatoire qui ne tient pas compte de la charge de travail de ce poste et ne règle en rien les problèmes d’effectifs, de compétences, etc, exprimés précédemment
Les responsables de ligne ont déclaré ne pas être « habilités » pour prendre la décision de revenir en arrière et assurer un fonctionnement à 5 même s’ils reconnaissent des conditions de travail difficiles, à 4, lors des marches dégradées !
Sur ces propositions, la délégation décide de consulter l’ensemble des équipes.
La grève continue…et la solidarité peut, elle aussi, continuer à s’exprimer.
Chapelle-darblay, 12h 30.
A 13 h les salariés de la DIP de la faction de l’après midi, après avoir entendu le compte rendu de la situation de la part des élus CGT, mais aussi des salariés qui ont accompagnés la délégation, ont décidés de continuer les arrêts de travail jusque 21 heures.
Comme dans la matinée, les salariés des autres secteurs ont exprimés par des arrêts de travail de 2h ou 4h, leur solidarité et l’expression du raz le bol général retentit de plus en plus.
Les salariés de la PM3 expriment également leur refus de devoir encore subir une réduction d’effectif, même partielle, à l’écoute de la proposition des cadres sur le poste d’assistant-machine.
La même position, qu’avait déjà exprimé les élus CGT lors de la dernière réunion du comité de suivi et relaté dans un tract CGT très récent.
Dernière info, nous rencontrons les deux chefs de ligne de production et Mr le Directeur, demain matin
(jeudi 1er Juillet) à 8h30.
Ci après la déclaration du personnel solidaire de l’atelier de désencrage.
Suite au PSE 2009, nous sommes aujourd’hui dans l’incapacité d’assurer le fonctionnement normal de notre atelier.
A savoir : effectuer nos taches journalières
Faire l’entretien, le nettoyage.
Se former au nouveau process, assurer la formation.
Travailler en toute sécurité et dans le bien être.
Depuis plusieurs mois les salariés attendent des améliorations qui ne viennent pas.
Les déclarations de l’encadrement ne sont suivies d’aucun effet.
Nous sommes inquiets dans la mesure où c’est nous qui faisons les formations et donc participons à la pérennité du secteur.
Pour toutes ces raisons nous demandons à travailler à 5 personnes, ce qui permet de remédier aux disfonctionnements suivants :
Marche en sous effectif, parfois 3 au lieu de 4.
Marche dégradée en sous effectif, très souvent 4 au lieu de 5, pour certaines conditions.
Changement d’équipe.
Manque de suivi des filières.
Gestion de l’absentéisme.
Annulation de congés.
Travail dans l’urgence.
Perte de bien être.
Apparition de risques psychosociaux (tension avec l’encadrement et entre les équipes)
Manque de contrôle des missions
Manque de soutien.
