La semaine dernière, lors de la conférence des ambassadeurs, Nicolas Sarkozy a, paradoxalement, invité ses partenaires du G20 à engager des politiques à l’opposé de celle qu’il prône dans l’Hexagone. « Des politiques de rigueur au niveau mondial seraient pires que le mal, a-t-il déclaré. Elles menaceraient la reprise et risqueraient de nous replonger dans la récession. La réduction des déficits et des dettes, qui est indispensable, doit être graduelle et surtout crédible. » « Pour créer des emplois, il faut de la croissance… pour réduire les déficits et les dettes, il faut de la croissance », a-t-il insisté. Le chef de l’État a également préconisé une réforme du système monétaire international, notamment en introduisant le yuan chinois dans le panier de monnaies composant les droits de tirages spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international (FMI). Mais il s’est bien gardé de mettre en cause l’hégémonie du dollar.