27 septembre dans l’Education, journée d’action du 11 octobre, quelles perspectives ?

Casiers d'écoliers vide dans une école de Nancy. (Photothèque Rouge/Taous)

La grève dans l’Éducation Nationale du mardi 27 a été très bien suivie au Havre comme ailleurs, avec de nombreuses écoles fermées, des collèges où plus de 60% des enseignant-e-s étaient en grève…L’assemblée générale a montré un constat partagé de la politique catastrophique pour l’éducation, avec la suppression de milliers de postes et les attaques sur les statuts des enseignant-e-s. Malgré des actions sectorielles, on ressent un réel manque de perspectives pour continuer la mobilisation.
Sous prétexte de rembourser la dette ( aux mêmes banques que l’Etat a renfloué il y a un an ! ), le gouvernement continue de faire payer la crise à la population.

Dans ce contexte, la mobilisation est difficile pour les salarié-e-s qui ressentent encore l’échec du mouvement de l’automne dernier: contre les plans d’austérité, pour l’annulation de la dette, chacun ressent la hauteur du rapport de force nécessaire. La journée d’action interprofessionnelle du 11 octobre, appelée par l’intersyndicale nationale, ne répond pas aux enjeux: les modalités d’action sont renvoyées au local, laissant chaque section locale dans le flou. Même dans un contexte de mobilisation difficile, seul un appel unitaire national à la grève permettrait d’enclencher une dynamique.

Les mobilisations qui ont lieu depuis plusieurs mois en Espagne ou en Grèce contre les les plans d’austérité montrent plus que jamais la nécessité de coordonner les luttes au niveau au moins européen. La rencontre contre l’austérité à Londres le premier octobre, à laquelle le NPA participe, constitue l’embryon de cette nécessaire coordination.

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