Fessée quand tu nous tiens
Les militants anti-fessée se complaisent dans leur ego…
Il faut être clair, toute violence physique envers autrui est un constat de faiblesse, de négation de l’autre et pour finir il n’entraîne que la culpabilité du bourreau et l’incompréhension
ponctuelle de sa victime. Les enfants ne devraient pas recevoir de fessée et de nombreux parents se surprennent à subir leur instinct répressif lorsque la coupe est pleine.
Celui qui a pris le train en fin de journée de travail et assisté au manège d’un enfant qui courre, saute et crie pendant tout le trajet peut se poser la question affirmation « une bonne
fessée lui ferait du bien ».
Rapide et efficace, elle élimine de fait toute transaction et impose la violence comme certitude et dernier recours.
Les grands apôtres de la non violence ne prennent pas le train, ne font pas la queue à un guichet de la poste et ont tout le loisir de disserter sur les théories Kantiennes .On pourrait même se
demander s’ils élèvent leurs enfants ou si ce n’est pas leurs enfants qui les élèvent
Les parents comme les enfants n’ont pas un code éthique à suivre .Ils vivent leur relation au mieux des circonstances .L’incursion de ces nouveaux pasteurs en psyché ressemble fort à ses
intégristes qui manifestent violemment contre une pièce de théâtre .Il condamne « le mal »pour le mal.
La violence existe et la protection de l’enfance est plus que jamais nécessaire mais ne nous trompons pas de cible. Tous ceux qui débouchent une bouteille de vin et dépassent la dose raisonnable
à l’occasion d’une fête ne finissent pas aux alcooliques anonymes .Il faut laisser respirer les enfants et leurs parents pour que ne reste que le souffle de l’Amour et du pardon.
Igor deperraz