BANC P.

Les bans pudiques

 

La décision d’une mairie de grillager les bancs publics du centre ville aurait de quoi nous indigner sur la place que l’on entend partager aux sans domiciles. Peut-on refuser aux gens de la rue d’utiliser l’espace de tous pour se reposer, voir renouer avec le lien social qui leur est trop souvent refusé ?

Cette question est au cœur de la démocratie. Les barrières ont été posées à travers les différents arrêts des cours de justice. Droit de l’homme, égalité, voir compassion devraient nous inciter à accepter que des hommes et des femmes mis au ban de la société puissent utiliser les bancs publiques sans obstacles ni entraves. Le banc n’est-il pas depuis toujours le domicile fixe du sans abri ? Pour les migrants de Calais, les forêts, les champs aux alentours ne sont- ils pas des lieux pour tous. Ne se promène-t- on pas en forêt ou ne ramasse-t-on pas des champignons dans des espaces que nous prenons souvent à tort pour des lieux publics ?

Hier, les gens du voyage réclamaient le droit de s’installer sur des terrains de football ou les champs d’agriculteurs parce que l’on ne réservait pas une aire de voyage comme le veut la loi ?

Cette notion d’espace publique ne prend pas en compte l’espace pudique auquel chacun devrait pouvoir profiter ? Au-delà de la compassion et de la souffrance de ces invisibles, il est une notion de liberté partagée que l’on peut néanmoins soulever. Dix canettes de bières, des hommes ou des femmes vautrés dans le vomi pratiquant quelquefois une manche agressive s’approprient- ils parfois l’espace public pour en dévier l’usage commun ?

Les enfants ou les personnes âgées qui s’asseyaient sur les bancs de la ville ou les parents qui promenaient leurs enfants avant la « jungle » de Calais peuvent ils toujours le faire ? Peut-on continuer à accepter que l’effort de tous pour faire de l’agora un lieu d’échange social soit souillé par l’inconduite de quelques uns.

La décision de grillager est ubuesque, d’autres mairies auraient tout simplement enlevé ces bancs mais elle révèle notre état d’esprit. Nous voulons continuer à nous voiler la face sur la détresse de milliers d’exclus sans pour autant bafouer nos idéaux. Pourquoi une centaine de personnes en détresse gâcheraient la convivialité de milliers d’autres .Une équation que nous nous refusons de résoudre avec parcimonie ?

Igor Deperraz

Les bans pudiques

 

La décision d’une mairie de grillager les bancs publics du centre ville aurait de quoi nous indigner sur la place que l’on entend partager aux sans domiciles. Peut-on refuser aux gens de la rue d’utiliser l’espace de tous pour se reposer, voir renouer avec le lien social qui leur est trop souvent refusé ?

Cette question est au cœur de la démocratie. Les barrières ont été posées à travers les différents arrêts des cours de justice. Droit de l’homme, égalité, voir compassion devraient nous inciter à accepter que des hommes et des femmes mis au ban de la société puissent utiliser les bancs publiques sans obstacles ni entraves. Le banc n’est-il pas depuis toujours le domicile fixe du sans abri ? Pour les migrants de Calais, les forêts, les champs aux alentours ne sont- ils pas des lieux pour tous. Ne se promène-t- on pas en forêt ou ne ramasse-t-on pas des champignons dans des espaces que nous prenons souvent à tort pour des lieux publics ?

Hier, les gens du voyage réclamaient le droit de s’installer sur des terrains de football ou les champs d’agriculteurs parce que l’on ne réservait pas une aire de voyage comme le veut la loi ?

Cette notion d’espace publique ne prend pas en compte l’espace pudique auquel chacun devrait pouvoir profiter ? Au-delà de la compassion et de la souffrance de ces invisibles, il est une notion de liberté partagée que l’on peut néanmoins soulever. Dix canettes de bières, des hommes ou des femmes vautrés dans le vomi pratiquant quelquefois une manche agressive s’approprient- ils parfois l’espace public pour en dévier l’usage commun ?

Les enfants ou les personnes âgées qui s’asseyaient sur les bancs de la ville ou les parents qui promenaient leurs enfants avant la « jungle » de Calais peuvent ils toujours le faire ? Peut-on continuer à accepter que l’effort de tous pour faire de l’agora un lieu d’échange social soit souillé par l’inconduite de quelques uns.

La décision de grillager est ubuesque, d’autres mairies auraient tout simplement enlevé ces bancs mais elle révèle notre état d’esprit. Nous voulons continuer à nous voiler la face sur la détresse de milliers d’exclus sans pour autant bafouer nos idéaux. Pourquoi une centaine de personnes en détresse gâcheraient la convivialité de milliers d’autres .Une équation que nous nous refusons de résoudre avec parcimonie ?

Igor Deperraz

Alertez les professeurs

~~Malaise chez les enseignants du premier degré ? Les professeurs français sont peu payés et ont des congés qui correspondent à la moyenne des pays de l’OCDE. Certes l’économie des sports d’hiver a imposé des vacances supplémentaires en février aux Français, mais dans l’ensemble, il n’y a pas une grande disparité entre les professionnels de l’éducation en Europe

.Les rapports d’évaluation internationaux sont à charge et l’on ne compte plus les invectives contre une profession qui ne serait pas assez experte pour éradiquer la mal-lecture ou la mal-orthographe. L’école et le Ministère de l’Éducation nationale font donc tout leur possible pour remédier à ce problème .Des programmes et des objectifs changent tous les ans, voire toutes les semaines pour répondre au plus pressé.

L’entreprise est louable comme l’enfer est bordé de bonnes intentions, car il y a urgence à considérer l’impact psychologique qu’une telle pression sur les résultats entraîne. Le syndrome France Telecom n’est pas loin. Si Vincent Peillon fut bien seul à prôner des inspections bienveillantes et formatrices, les techniques de management pourraient un jour faire surface et amplifier un mal ancien dans le rapport hiérarchique qu’entretiennent les enseignants du primaire avec leur supérieur. Que va faire l’État de tous ces fonctionnaires qui vont dépasser les 55 ans face aux élèves ! N’oubliant pas la polyvalence de ces hussards de la république! le lundi un professeur de sport courant le 100 mètres, le mardi un prof de natation, le mercredi un prof de chant, le jeudi le spécialiste de la langue de Shakespeare et le vendredi le champion de la biologie.

C’est bien vers 67 ans que se situe aujourd’hui l’âge obligatoire pour prendre sa retraite à taux plein .La pénibilité du métier était pourtant avérée à l’âge de cinquante ans ! Les enfants d’aujourd’hui seraient-ils plus sereins et disciplinés comme au temps de cette pénibilité? Y a-t-il une corrélation entre la baisse de notes d’enseignants âgés et le syndrome de gestion à la France télécom ?

C’est aujourd hui folie de penser que l’on peut enseigner dans le primaire jusqu’à 65 ans et même au-delà de 55 ans sans qu’une politique d’adaptation du travail au senior soit mise en place .Il aura fallu plus de dix ans pour mettre en accusation la politique de management de France télécom…. plus de cinquante suicides . Ou sont les lanceurs d’alertes ? Igor Deperraz

Alertez les professeurs

clochard celeste

~~Clochard s’en va Où sont donc passés nos bons vieux clochards d’antan ? Ceux qui avançaient à cloche-pied à travers les villes .Des hommes portant souvent la veste et la chemise débraillée ; dans leur poche une bouteille de rouge européen. Du pinard comme étendard.

Pas de chiens féroces ou de manche agressive, juste un parler franc et une pauvreté affichée. Une boîte de pâté Enaff, quelques raviolis dans un brodequin de cuir, la situation sanitaire de ces hommes invisibles n’étaient pas très lénifiants .Chaque ville, chaque bouche de métro avait le sien, celui que l’on chouchoutait ou que l’on protégeait .Le cinéma portait un regard bienveillant pour cette profession reconnue.

Plus tard tu seras clochard si tu ne travailles pas à l’école. Chiche pensait ces jeunes oreilles découragées par une instruction qui leur paressait trop coûteuse en énergie. Le clochard était cette figure éternelle qui arpentait les rues avec son litron comme pour nous rappeler notre modeste condition. En quelques dizaines d’années, la figure charismatique qui cachait souvent une grande misère s’est transformée en SDF, punk à chien .de plus en plus jeunes mêlant misère intellectuelle, perte d’emploi, femmes à la dérive, enfant de foyer

. Le clochard céleste a laissé place aux réfugiés de la misère .Albanais sur les cotes de la manche attendant un bateau pour l’Angleterre dans la jungle de calais, jeunes alcoolisés dans les centres-ville .Il n’ont plus de visages, d’identités, on les nomme par leur nationalité..Les Albanais ! Ou par défaut, les SDF ! La belle et le clochard a perdu de son aura .La mendicité est devenue le miroir qui rode sur le chemin parsemé d’embûches du libéralisme.

Igor deperraz

DES SAPINS POUR DE FAUX

Le sapin de Noël en Kitch

Le sapin de Noël est une tradition qui ne faisait pas que des heureux en ces temps de restriction budgétaire. Ces dernières années, on ne rechignait pas à la dépense pour ces périodes de fin d’année et l’on mettait des sapins comme l’on sème des pommes de terre sur les places publiques et dans les classes des écoles sans se poser des questions

.

Le grand maître mot « restriction budgétaire » arriva très vite aux oreilles de quelques édiles municipaux qui firent rapidement leur calcul .Un sapin en plastique coûte le même prix qu’un beau sapin de bois fraîchement coupé et sa longévité peut dépasser les 20 ans .certes le sapin artificiel est ce que la chaussure est au steak, mais en y faisant pas trop attention et en bourrant l’objet de guirlandes kitchissime ,on y verrait que du feu !

Les classes d’école furent rapidement dotées de l’objet « made in china » sous le bon prétexte que c’était plus écologique et plus respectueux de l’environnement .Cet argument n’était pas dénué de fondement, tant sur l’utilisation parfois abusive de produit de traitement que sur l’utilité économique de gaspiller pour quelques jours des milliers d’hectares de terres cultivables. Le sapin en plastique devait donc s’imposer comme l’achat responsable et surtout le modèle de développement durable. Quel modèle allait-on transmettre à ces petits yeux émerveillés jadis par l’odeur du bois et la noblesse de l’arbre en pleine croissance ! un apprentissage du faux et du toc pour compagnon de ses rêves d’enfance.

Ne devrait on pas mettre aussi des vaches en plastiques dans les champs ,des pommes et des abricots factices pour faire semblant .Et pourquoi pas des voitures en plastiques à la porte des écoles pour faire comme avant . Ne serait-il pas plus courageux de planter des sapins dans la cour des écoles ou plus simplement de livrer des arbres en pot. À quelle virtualité enchaîner nos rêves pour faire du sapin en plastique l’ambassadeur de Noel.

Igor Deperraz

et l’école devint numérique chimérique

Tous des numériques

L’éducation nationale est-elle prête à se livrer corps et âme au démon du tout numérique. On connaissait les tableaux numériques, les tablettes et le suivi en ligne des élèves, mais devra-t-on passer à l’ère du tout numérique pour faire entrer l’éducation dans cette mouvance aux contours flous.

L’école doit- elle toujours suivre les modes au risque de perdre son âme et sa fonction ?

Que va-t-on trouver dans cet engouement pour la mise en écran de la situation pédagogique ? Une aide à l’apprentissage comme peut l’être un robot de peinture sur une chaîne automobile, un tuteur infaillible pour élèves en difficultés ? Si l’on enlève le copier-coller du manuel scolaire, il reste un formidable outil didacticiel pour accompagner les savoirs.

Cette intrusion de la machine dans l’univers de la pensée en formation est-elle vraiment du ressort de la relation professeur élève.

Donnez des outils complémentaires et accessoirement des illustrations du propos à visage humain n’est que bénéfice pour l’esprit, mais s’immerger dans un monde virtuel sans limites est une attitude suicidaire en termes de socialisation.

La grande richesse de l’école est de proposer de l’humain. En banalisant le numérique, le Maître ne deviendra que l’accessoire de la machine.

À ce jeu dangereux, la place même de l’enseignant deviendra inutile.

L’école pourrait tout au contraire devenir le lieu des apprentissages manuels et intellectuels. Le fait main des instituteurs et professeurs .Un label de qualité made in France, loin de la googolisation des esprits, en retrait de la powerpointisation .

Un sanctuaire du savoir-vivre, entre le marronnier et le jeu de bille. Une école de la liberté qui n’exclurait pas le numérique, mais n’en ferait pas une nouvelle religion. Une école laïque en quelque sorte …

Igor Deperraz

et l'école devint numérique chimérique

Prof sans notes,une litote

Des profs et des hommes

La suppression des notes à l’école ne sera pas qu’un simple accessoire politique pour tenter de redonner le goût d’apprendre aux élèves, elle agira de facto sur la gestion des personnels de l’éducation nationale. On ne peut d’un côté défendre son côté négatif sur le développement des élèves et l’appliquer au contrôle des professeurs.

Dans le primaire, la note correspond à une appréciation qui est loin de refléter l’esprit de bienveillance des promoteurs de la suppression des notes ! Le prof est noté en fonction de critères qui ne sont ni palpables ni mesurables comme dans le secondaire. Révolutionner la manière d’appréhender la qualité d’un travail devra passer par l’introspection des inspections. Le terme même d’inspecteur fut d’abord utilisé dans son sens premier, celui qui scrute le cœur comme aimait à le décrire saint augustin pour se recentrer sur ses missions actuelles, beaucoup moins romantiques, une personne chargée d’un contrôle déterminé.

La notation a une vertu contagieuse dans l’éducation nationale et comme pour les élèves, le professeur mal noté a peu de chance de voir sa situation s’améliorer, il sera parfois stigmatisé. La note que l’on met à un élève comme à un professeur à ceci de paradoxal qu’elle enferme le sujet dans une catégorie. Le mauvais élève ou le mauvais prof.

La note n’a pas qu’un effet infantilisant, elle a un effet mémoire. Supprimer la note pour les élèves comme pour les enseignants aurait le mérite de ne pas figer les uns et les autres dans des catégories définitives.

Si l’on enlevait enfin l’esprit de compétition pour lui substituer un esprit de coopération, on obtiendrait des résultats plus expressifs et plus conformes à l’esprit de la République. L’évaluation à l’école primaire ne fait que renforcer les inégalités sociales. Les notes reflètent plus l’adhésion aux codes de la classe dominante que la réelle capacité de l’apprenant à s’approprier les savoirs.

La suppression des notes est un chantier qu’il faut mener à bien pour refondre l’esprit d’entreprendre pour le bien commun. Enseigner demain, c’est favoriser l’intelligence collaborative et revenir à une mesure à taille humaine de l’instruction.

Igor Deperraz

photographie igor deperraz

photographie igor deperraz

La Glane

~~Glander ou glaner dans la France de 2014-11-25 Le droit de glaner date d’un édit royal du 2 novembre 1554. Cela fait donc 460 ans que l’on peut après le premier novembre ramasser dans les champs ou les vergers ce que le maître des lieux n’a pas daigner prendre .La fameuse part du pauvre ; les cerises que l’on laisse pour les oiseaux .La cour d’appel a confirmé ce droit, en 1991. Tout n’est pas si simple et il existe de nombreuses exceptions à cette règle, mais en ces dernières années les glaneurs sont de retour. Ils glanent sans outil comme il est d’usage et arrive à récolter plus de 100 kilos de pomme de terre par jour. La mécanisation laisse derrière elle bien des petits bonheurs posthumes .Sous la pluie et le vent ,une armée sans visage ramasse les dernières grappes de raisin pour se concocter un petit rouge maison .Le grappillage des pommes n’est pas du maraudage et l’on peut même se demander si les pommiers ne sont pas soulagés de voir arriver ces robins des fruits pour alléger leurs branches .Des millions de chômeurs en quête d’activité ou des millions de nouveaux pauvres désireux de continuer à se nourrir sans mendier au restaurant du cœur . Les champs accueillent aussi leurs pauvres et ce droit de glanage révèle le grand désarroi économique de notre pays .Le retour des glaneurs fait suite au retour des chômeurs que l’on pense abusivement glandeur. Tout se ramasse, y compris les glands ! Ce grand retour du moyen âge dans nos campagnes n’a pas de quoi nous rassurer sur l’État réel de notre pays. Un pays de glaneur n’est plus tout à fait une grande nation …Bientôt nous pourrons peut être glaner les subventions de Bruxelles dans ces mêmes conditions…. Igor Deperraz

ECOLE DE LA BIENVEILLANCE

POURQUOI ? une école de la bienveillance ,sans notes ni évaluations ,sans compétition ,sans reproche et sans jugement ..Peut être parce que nous nous savons au fond de nous même, que demain devra se gérer au jour le jour ,sans avenir radieux ,sans utopie Un grand champs de bataille s’ouvre pour nos enfants sans que nous en connaissions ,ni le combattants ,ni les victimes

Que voulons nous transmettre d’autre que ses valeurs d’humanité qui nous ont porté jusqu’à aujourd’hui dans une relative paix tempérée. A quoi bon donner des illusions de compétitions lorsque le seul refuge au chao qui s’installe insidieusement sur les territoires démocratiques n’est que souvenir d’un altruisme salvateur

De la bienveillance pour ceux qui devront tout simplement retrouver les gestes primitifs de la vie sur terre.

Igor Deperraz novembre 2014

Racisme ou islam

Racisme ou réalité de l’Islam radical

Quelle est donc cette prude attitude qui consiste à exonérer les jeunes partis faire le violeur en Syrie ou ailleurs sous prétexte de guerre sainte ? on comprend que leurs parents ne les reconnaissent pas, mais pouvons -nous collectivement tolérer ce que font cette bande de pillards obscènes dans ce que l’on appelle avec un peu de légèreté « l’État islamique ».

Ces tortionnaires ne sont pas des victimes d’un endoctrinement sectaire comme on aimerait le croire ici ou là pour cacher une réalité plus crue .Ils prennent plaisir à égorger, tuer ou violer. S’ils ont su prendre la décision courageuse de quitter leur pays pour s’engager dans une armée qui a clairement affiché ses intentions, ils doivent avoir le courage d’en assumer les conséquences.

Ils devraient naturellement perdre la nationalité française et être jugés par un tribunal international siégeant dans un pays arabe.

Les criminels nazis ont été traqués et poursuivis toute leur vie, pourquoi n’en serait il pas de même pour ces jeunes hommes qui ont choisi la torture et l humiliation pour passer leur jeunesse.

On bouffe du curé, on se gausse des juifs en toute liberté, mais dès qu’il s’agit d’islam, il faudrait adopter une attitude bienveillante jusqu’à faire passer ses criminels de guerre pour des victimes d’une secte.

Sous prétexte de ne pas heurter une communauté, on a des réticences à évoquer la radicalisation du message religieux dans les prisons et quelques mosquées. Accepterions-nous aujourd’hui une église catholique se référant à la sainte inquisition.

Cette façon ultra minoritaire d’envisager la pratique religieuse de ‘islam » est à condamner et à bannir.

Igor Deperraz

Et Berlin ouest dans tout ça

Et Berlin-Ouest dans tout ça

Quand on pense à la chute du mur de Berlin, on pense immédiatement à ce grand mouvement historique qui devait amener le peuple allemand à se réunifier et à faire de cette ville coupée en deux, la nouvelle capitale d’une Allemagne apaisée.

La réunification ne s’est pourtant pas faite sans mutiler Berlin-Est et ouest d’une identité toute particulière dans l’Europe continentale. Berlin-Ouest, avant la chute du mur est une cité sans État, sans autre perspective que d’exprimer le mieux du capitalisme. C’est une ville à part dans l’Allemagne de l’Ouest qui, dans les faits, s’est largement émancipée de l’idéal libéral et capitaliste .

On y trouve de tout, du meilleur au pire, des junkies, de la marijuana à tous les étages, de la musique underground, un grand mouvement de Streets art. C’est le refuge des tupamaros de tout poil vivant en communauté à l’abri des poursuites judiciaires. Beaucoup d’objecteurs de conscience y ont élu domicile. Pour les plus politiquement incorrects ; voir l’affaire Klaus Croissant et Sartre, la tentation de passer à l’Est est une porte de sortie.

Dans ce bouillonnement intellectuel, vivre à Berlin-Ouest est une expérience unique pour une jeunesse sevrée aux trente glorieuses .Vivre Berlin-Ouest, c’est repenser la cité et faire de l’espace publique, un vrai travail collectif. À la chute du mur de Berlin, et à la réunification qui a suivi, l’Europe a perdu son plus grand centre urbain d’expérimentation sociale. Qu’est donc devenue cette grande métropole.

Une simple capitale européenne, chantre du capitalisme libéral et consensuel .Un bunker de la pensée occidentale à ciel ouvert.

Igor Deperraz

photographie igor deperraz
photographie igor deperraz

photographie igor deperraz

j’étais à Berlin ce jour là

~~Ce jour de 1989 ….à Berlin est pour quelques photos.. L’avion était presque vide et le passage dans le corridor toujours annoncé par le pilote suscitait un peu d’émotion. J’espérais faire quelques photos à Berlin Est. Mon séjour à Budapest lors de l’ouverture de la frontière m’avait conforté dans l’idée que la fin du communisme bureaucratique était à portée d’appareil photographique.

Je retrouvais mes amis de Prenzlaueurberg à l’Est qui continuaient à faire tourner la boutique communiste malgré ce grand vent de liberté qui soufflait depuis la mort d’Andropov. On était avant tout allemand et l’on respectait l’ordre et les ordres. Rien ici à Berlin est n’était triste ou gris comme on peut l’écrire ici ou là. Paradoxalement la société es- Allemande était beaucoup plus libre qu’à l’ouest !

Certes la Stasi posait son regard sur tous les instants de la vie quotidienne, mais dans les faits elle apparaissait de plus en plus comme une composante incontournable de la société, on en jouait, la détournait et l’on savait surtout jusque ou aller pour cohabiter avec cette dictature du bonheur obligatoire. Une grande partie de la jeunesse, de ma jeunesse croyait à un monde sans armes et sans conflit, à un monde hérité de 1968 ou la décroissance est le fruit de nouvelles expériences.

À Berlin Est comme en Allemagne de l’Ouest, l’écologie était en vogue et la Stasi n’intervenait jamais auprès des militants pacifistes. Lorsqu’on nous a annoncé dans la soirée à Beate qui finissait son doctorat d’économie politique et à moi l’ouverture de la porte, nous n’avons pas sauté de joie .Nous savions qu’il y avait enfin la liberté pour tous et cette liberté que nous avions souhaité, mais nous savions aussi que se terminait une civilisation. A ces concerts organisés par les jeunesses socialistes ou j’avais fait des photos de David Bowie, de Paco de Lucia .A ces grands parcs en plein centre de Berlin est ou les Berlinois courraient nus à la pause de midi sous les fontaines d’eau. Ces locomotives à vapeur qui traversait en sifflotant vers le pays de Goethe en Thuringe.

À cette formidable expérience d’une société de la décroissance qui devait dorénavant s’agenouiller devant le totalitarisme de la finance. A tous ces agents de la STASI qui échangeaient des devises pour payer un jean levis à leurs enfants ,aux disques que l’on se passait sous le manteau ,à l’opéra qui coûtait moins d’un euro ,aux loyers qui ne dépassaient pas les 20 euros .

Lorsque le matin nous regardâmes cette foule perdue dans les rues de Kreutzberg à la recherche des cinémas pornos et des boutiques de vêtement, nous ne pouvions qu’éprouver une certaine gêne devant cette liberté-là . Les berlinois ouest nous jetaient des bananes en guise de bienvenue, une façon très symbolique de signifier la victoire du bien sur le mal.

J’ai hais cette dictature des concierges, des bureaucrates …le monde qui s’est déroulé depuis derrière nous ne me fait nullement regretter la fin de la dictature communiste, mais devant ces nouvelles formes de contrôle social, de surveillance et de bureaucratie, je me demande toujours si, au final, le mur de l’oppression est vraiment tombé ce 9 novembre 1989.

À Théo… Igor Deperraz

Rémi Fresse ….héros malgré -lui

Rémi Fresse

Rémi Fresse sera donc le héros malgré lui d’un combat qu’il n’a pas initié et surtout auquel il n’était ni préparé ni engagé. Sa mort aurait pu être évitée, d’une part en ayant une force policière plus importante le soir du drame et surtout en encadrant ces manifestations d’une manière plus réaliste.

Qui ne connaît pas le service d’ordre de la CGT dans les grands mouvements sociaux de protestation et qui viendrait troubler les manifestants en leur présence ! Peut-on rejeter sur les forces de l’ordre la responsabilité collective de ce mouvement dé structurel et sans réel substrat idéologique. Il est incompréhensible que l’on ait pu le laisser s’agiter devant des troupes armées sans lui demander de se protéger. Les manifestants du moment et de cette soirée portent une lourde part de responsabilité dans cette affaire.

A trop vouloir oublier les organisations politiques ou syndicales, on en arrive à se retrouver débordé par des éléments incontrôlés, incontrôlables et aux motivations souvent opposées à la cause défendue. Il était facile ce jour-là de venir avec l’écharpe tricolore et l’immunité parlementaire sur un terrain miné. Les jeunes, nos enfants ont besoin de repères et d’adultes responsables pour exprimer leur revendication. Depuis des années, on souhaiterait que cette jeunesse s’indigne, se révolte contre la destruction massive de la l’environnement, mais aucun groupe politique ou syndical n’est prêt à laisser ses petits corporatismes au vestiaire pour faire de cette cause, une lutte d’union nationale.

Ce soir-là, le service d’ordre de la CGT, les services juridiques de la CFDT, les reporters du syndicat des journalistes auraient été présents pour encadrer, tempérer, filtrer la manifestation, Rémi Fresse ne serait pas mort .Rémi Fresse est mort de l’irresponsabilité des adultes et des organisations politiques et syndicales.

Igor Deperraz

Nous sommes dronés

Souriez-vous êtes droné

Qui sont donc ces drôles de drones qui survolent les centrales nucléaires en toutes quiétudes ? Le drone n‘est pas une nouveauté en terme d’aviation civile. Il accompagne l’essor de l’aviation dès les années 1920. Les V1 ont ensuite détruit Londres durant la Seconde Guerre mondiale. La guerre froide fut l’occasion pour l’armée américaine de développer cet outil d’observation avec une grande maîtrise technique.

Non ! L’appareil volant qui nous occupe aujourd’hui est vendu au catalogue des jouets sur internet ou dans la grande distribution. Pour 80 euros un enfant de cinq ans peut survoler la centrale nucléaire de son choix en enregistrant l’exploit sur une carte SD et ne demander l’autorisation de survol qu’au père noël.

Tout n’est pas si simple techniquement, la portée limitée à 100 mètres, une autonomie de 8 minutes, l’obligation d’attendre que la vitesse du vent soit quasi nulle et surtout le risque de pleurer toute la journée si le jouet se casse sur l’épais dôme en béton armé.

Pour arriver à un résultat esthétique convenable, il faudrait casser sa tirelire pour acheter du matériel professionnel à hauteur de 3000 euros. Équipée d’une Go pro et d’une transmission simultanée sur le smartphone, certains engins peuvent survoler des centrales nucléaires sans être inquiété.

Quel est donc l’objectif poursuivi par ces amateurs voyeurs ? Le plaisir du jeu, de l’interdit parce qu’il est difficile pour l’État d’interdire l’utilisation des drones civils sur le territoire et encore de priver les enfants à Noel d’un formidable joujou à moins de cent euros

Ne vous étonnez pas de voir après Noël un drone vous filmer dans votre salle de bain, fenêtre grande ouverte au dixième étage de votre tour ou un de surprendre un petit fripon vous filmer dans un champ de blé…Le drone, muni de sa petite caméra va devenir ces prochaines années l’outil de concrétisation du Big Brother universel.

Il n’y aura bientôt plus un seul endroit d’intimité sur cette terre… Ou que vous soyez, un petit drone sera prêt à vous surprendre. En immortalisant l’instant sur sa petite carte SD pour alimenter les réseaux sociaux.

Les drones ne sont pas la liberté que l’on nous promet, mais l’outil pernicieux de contrôle universel qui fera du monde visible un enfer voyeuriste.

Igor deperraz

Nous sommes dronés
Nous sommes dronés

SIVENS en skate

Rémi ne faisait pas du skate à Sivens

Peut être ais- je croisé Rémi, ce samedi funeste ou il devait perdre la vie suite à l’explosion d’une grenade offensive. Comme des milliers de jeunes gens, il ne pouvait supporter cet affrontement institutionnel mettant l’usage de la force au service d’une décision démocratique, mais paradoxalement anti démocratique. Une majorité d’élus moins un n’avait elle pas engagée un projet d’intérêt général pour lutter contre les effets du réchauffement climatique. Les écologistes ne réclamaient-ils pas une meilleure gestion de l’eau.

Le Président du conseil général ne pensait certainement pas qu’il s’agissait de défendre des fermes de mille vaches ou des exploitants protéiformes comme on en trouve dans la Beauce. Il y avait la demande d’agriculteurs en mal d’eau pour gagner leur vie dignement. Et bien entendu de continuer ce qu’il savait faire de plus facile pour nourrir leurs bêtes, du maïs. La destruction d’une zone humide compensée n’était certainement pas une heureuse idée dans cette configuration géographique et géologique, mais combien de centres commerciaux, de rond-point avait détruit des centaines espèces.

La retenue d’eau de Sirven apparaissait pour les élus comme une réponse au réchauffement climatique et peut être à une réelle prise en compte de l’intérêt économique du département. En détruisant d’une façon brutale les affaires des occupants et en oubliant de mettre un peu de compassion, la tension ce samedi était à son comble. Attaquer des gendarmes mobiles avec de l’acide, des cocktails Molotov ou des pierres n’était certainement pas la méthode la plus écologique pour faire valoir ce que de droit …Rémi le savait-il ? Dans notre monde ou l’on fait croire à la jeunesse que tout n’est qu’airbag et sécurité ? La mort de Rémi n’est pas une mort politique, elle relève de l’inconscience collective dans lequel évolue cette génération. Une guerre fait des morts, combattre les gendarmes avec des armes à la main implique de prendre un risque…Celui de mourir. A peu prêt au même moment que Rémi mourrait sous une grenade explosive, un étudiant était retrouvé mort à l’Université de Rouen …

Mort d’une chute en skate sur le parvis de la faculté. En ferait- on la Une des journaux et le qualifierait on de botaniste, en dresserons-nous le portrait, demanderons-nous à ses amis s’il était pacifiste …Non il était mort en tombant d’un skate comme Rémi est mort en recevant au combat une grenade offensive. Comme tous ces jeunes que j’ai croisés ce samedi, il prenait conscience que le monde n’était pas celui que l’on voulait lui offrir sur papier glacé. La caverne de Platon …

Igor Deperraz

Les raisins de la colère à Sivens

Les raisins de la colère de Sivens

Sivens , un nom qui restera attaché au décès d’ un jeune étudiant toulousain .Un mort de trop . Une retenue d’eau qui n’aurait jamais du susciter autant de polémique si le Conseil général avait montré plus de professionnalisme dans la gestion de ce dossier. Le matin du drame, la préfecture avait compris que le passage en force et en violence avait fait monter les semaines précédentes la colère des militants. Elle prenait acte pendant la réunion avec les organisateurs de la nécessité d’éloigner les forces de l’ordre. Les militants sur place avaient vu leurs affaires brûlées par les forces de l’ordre. Gille Olivet en grève de la faim depuis 57 jours sortait épuisé de cette épreuve avec la même ténacité et la même lucidité que les autres contestataires. Des opposants, néoruraux à qui l’on ne raconte pas d’histoire à la petite semaine. Une opposition qui démontrait, chiffres et textes réglementaires à l’appui que la bureaucratie avait surestimés les besoins et sous estimés les projets alternatifs.

Dans le même temps, la nécessité de piéger l’eau douce dans le sud apparaissait comme une mesure de bon sens et la question que je posais à une responsable de l opposition « l’eau du barrage peut elle être soumise à la transformation de l’agriculture intensive à une agriculture raisonnée »ne reçut pas de réponse .Le mouvement écologiste voulait en découdre avec le Président du Conseil général P.-S. du Tarn.

Et si toute cette virulence était due à mise à l’écart du gouvernement de Cécile Duflot qui avait obtenu un moratoire sur ce type contestable de retenue ?

Comme lors de ces rassemblements, l’humeur était vagabonde et bon enfant, mais était-il judicieux de maintenir un si faible effectif de gendarmes sur les lieux ? Soit la préfecture protégeait le site avec un effectif à la hauteur de l’évènement, soit elle retirait les forces de l’ordre.

Les jeunes qui allaient affronter les forces de l’ordre le soir étaient comme tous les jeunes de toutes les époques en froid avec l’autorité .L’impuissance policière allait leur donner l’occasion de déchaîner une violence inouïe. L’irréparable n’était pas loin et finalement arriva.

Une bataille pour l’eau qui fait un mort, des portiques pour l’écotaxe qui déchaîne la violence des bonnets rouges, une taxe sur les poids lourds qui entraîneront des mouvements de protestations et de blocage..L’écologie et la gestion des ressources sont un terrain qui apparaît bien éloigné de la compétence des politiques.

Tout le monde dans cette affaire semblait avoir mis de l’eau dans son vin, mais il est peut-être d’autres enjeux plus politiques qui auront entraîné cette radicalisation. Comme le dit Cécile Duflot , elle a été virée du gouvernement …Les agriculteurs y sont-ils pour quelque chose?

Il est à craindre que le politique ne s’investisse plus dans aucun projet d’avenir en matière de fiscalité écologique ou de gestion de la ressource commune. Les écologistes auront remporté une bataille à la Pyrrhus

Igor Deperraz

Gaillac

photo igor deperraz
photo igor deperraz

photo igor deperraz

Balkany et

L’arbre de mai et les Balkany

 

Il est une tradition forte ancrée dans le sud ouest : l’arbre de mai. A l’origine, un tronc d’arbre bien droit que l’on abat en l’honneur d’un seigneur et que l’on érige devant sa porte. Après la révolution française, les habitants des communes du sud ouest comme à Najac plantèrent leur arbre bleu blanc rouge et blanc devant les maisons des élus …puis avec la révolution industrielle, on vit apparaitre ce même symbole devant la maison des patrons « honneur au patron »

Des pancartes d’émail furent et sont toujours aujourd’hui fixés sur la demeure du conseiller municipale ou du maire avec cette simple devise « honneur à l’élue »… Un signe de respect mais aussi le rappel quotidien de la charge morale qui pèse sur l’édile local.

Si cette tradition avait existé dans les hauts de seine, quel sort aurait été fait au célèbre couple de la cinquième république … ? Dans le farwest, l’arbre ne porte pas que les vautours, il a d’autres fonctions plus brutales et radicales.

Les années passent et l’arbre de mai qui symbolisait l’honneur aux élus pourrit au détriment du noble sentiment de dévouement qui gagne plus de 99 pour cent des élus français. Il est temps de séparer le bon grain de l’ivraie. Qui en ces périodes de monter de la pensée barbare à la Eric Zemour est prêt à faire revivre cette noble tradition de l’arbre de mai ?

Igor Deperraz

TotaEt si Monsieur de Margerie avait été la cible des services secrets russes

Et si Monsieur de Margerie avait été la cible des services secrets russes

Christophe de Margerie résume à lui tout seul la politique étrangère française : d’un coté les bons mots et la baguette magique des droits de l’homme et de l’autre, Total et sa recherche de nouveaux permis d’exploitation.

Dans le monde feutré des affaires, le Pétrole est à la croisée de toutes les affaires et de tous les services secrets. Que ce soit en Irak ou en Birmanie, le groupe pétrolier français est passé maitre dans la réal politik.

On pouvait même se demander si pour les chefs d’Etats étrangers, le vrai président de la république française n’était pas Christophe de Margerie. Pour cet homme qui voyageait beaucoup, pas de tapis rouge à l’arrivée de son avion ni de militaires pour assurer sa sécurité.

Les russes sont passés maitre dans l’écriture de mauvais scénario pour se débarrasser de politiques ou de personnalités encombrantes. Un stagiaire à la tour de contrôle, un homme ivre sur la piste ne sachant plus où il va …on retrouve dans ce scénario tous les ingrédients d’une disparition programmée .Il n’y a aucune preuve, aucune possibilité pour la presse de mener une enquête sérieuse et pour cause la presse libre n’existe pas à Moscou …

L’affaire Margerie pose le problème des méthodes russes dans la guerre économique qui fait rage aujourd’hui dans le secteur des énergies fossiles. Et si Christophe de Margerie avait éliminé par les services secrets russes aux mains des oligarques …Une simple hypothèse qu’il sera impossible à vérifier en l’absence de liberté de la presse …à suivre

Igor Deperraz

écolo en perdition

L’écologie dans l’impasse de la pensée posititive

Sale temps pour la pensée écologiste…la voiture électrique ne tient pas ses promesses et délocalise la pollution sur les pays pauvres ou sur des territoires poubelles. Les gobelets en plastique ont un impact environnemental moins préoccupant que les gobelets en carton, les éoliennes terrestres ont un rendement si faible qu’il est illusoire d’espérer en retirer un bénéfice.

L’Allemagne abandonne le nucléaire, mais redémarre plus que jamais ses centrales au charbon .L’écologie de la croissance est sur le même chemin que l’économie marchande, elle n’apporte aucun bénéfice universel aux êtres vivants. Il faudrait se contraindre à utiliser des emballages en verre consignés pour les boissons, de la vaisselle en argile en place des gobelets plastiques, des vélos pour se rendre au travail.

Sortir de la destruction massive des richesses s’avère plus compliqué que prévue. Il est plus facile l’homo urbanus de se passer de sa voiture et d’acheter des pommes bios hors de prix lorsque son salaire lui permet. Pour le rural ou le modeste locataire d’une grande ville, l’écologie devient vite le symbole de distinction de la bourgeoisie moralisante. Pollueur payeur, l’agriculteur est la première victime des pesticides, mais peut-il employer des étudiants lorsque des pays rémunèrent des ouvriers agricoles 200 euros par mois. Interdire les pesticides pour passer à l’agriculture bio n’a aucune portée universelle si le travail agricole n’est pas subventionné 0 90 pour cent par la communauté nationale et européenne.

En termes de perspective, l’écologie est dans l’impasse, l’écologie politique se doit de chercher ses principes et ses renoncements .Penser les générations futures nous obligent. Pour se faire, seule la taxation à outrance des énergies fossiles, du nucléaire, des pollueurs pour dégager un effort national de guerre contre l’obésité économique nous sortira de l’impasse. Une décroissance accélérée de l’économie et de la pensée pour envisager un homme plus respectueux de son environnement

Igor Deperraz

C’est quoi les nouveaux programmes de l’école

~~On va donc revoir une nouvelle fois les programmes de l’école maternelle et primaire. Les enseignants vont se prononcer et remplir un questionnaire durant une demi-journée banalisée pour valider ce corpus pédagogique …Comment vont-ils pouvoir discuter d’un texte sans vote ni amendement ?

Pourquoi le pouvoir politique qui est en charge d’écrire l’action gouvernementale tient à faire lire sa copie à des fonctionnaires chargées de par leur statut à appliquer les désirs politiques des gouvernants .Le mot nouveau est appliqué à chaque changement de Ministre. Sous François Bayrou, des études surveillées avaient été instituées en lieu et place des actuelles APC… Qui s’en souvient aujourd’hui …L’observation réfléchie de la langue avait eu en son temps les faveurs de Ségolène Royal avec la littérature jeunesse comme priorité éducative… Qui s’en souvient aujourd’hui ? À peine ces programmes entreront en vigueur qu’une nouvelle majorité politique s’installera et s’attachera à une refonte majeure de l’école. Il n’y aura plus d’APC, de programme souhaitant une école bienveillante …

Les nouveaux programmes de l’école élémentaire sont à l’image de l’écotaxe, ils vont et viennent sans que personne ne sache plus vraiment quand ils s’appliqueront et si au final la volonté de l’état est claire sur ce sujet ?

Lire écrire compter était en soi une mission assez ambitieuse pour ne pas la surcharger d’une feuille de route détaillée et regroupant toutes les pressions universitaires en faveur de leur matière. Qui se souvient qu’il est obligatoire d’apprendre la Marseillaise à l’école ? Se plonger dans la lecture des programmes de l’école maternelle permet de se poser la question de la nobellisation probable des auteurs de ses textes. IL se dégage en effet une grande poésie de ces œuvres littéraires qui nécessitent une lecture bienveillante et pleines de belles phrases. Un best-seller de l’édition française en perspective…

Igor Deperraz

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