C’est le mouvement social qui sera la clé, pour imposer une ligne claire à la gauche.


sarko et les sdfbando-perso

Le
MEDEF est aux anges, il peut faire couler le champagne. En une demi-année, voilà le troisième plan de rigueur et d’austérité de l’ordolibéralisme français. Les ménages et notamment les couches
populaires (53% de la population française) et les couches moyennes intermédiaires (24% de la population française) seront les principaux payeurs, alors qu’ils ne sont en rien responsables de la
triple crise actuelle.

Le
capital, qui est la cause de la triple crise, ne sera appelé à contribuer que de façon très minime et seulement après les présidentielles…
Quant à la banque pour l’industrie, la mise de fonds de l’Etat est très faible et la taxe sur les transactions financières est repoussée après la présidentielle.
Mais le point capital est l’augmentation de 1,6 % de la TVA et de 2 % de la CSG sur les revenus financiers, le tout pour supprimer une partie
importante de la cotisation sociale
patronale.  Tout est fait pour satisfaire le MEDEF
et le Front national qui dit s’y opposer mais son programme vise aussi à la fiscalisation de la protection sociale. Les socialistes, critiquent fortement mais sans trop entrer dans les sujets car
ils sont aussi pour la fiscalisation de la protection sociale mais via la CSG (avec fusion, avec l’impôt sur le revenu) au lieu de la TVA.

Toute
l’offensive de l’ordolibéralisme vise à détruire les institutions salariales et à intégrer le budget de la Sécurité sociale (supérieur de plus de 30% au budget de l’Etat) dans le budget de
l’Etat. Et faire reculer ce qui a été initié par le Conseil national de la résistance.

Lire
le texte de Denis Kessler, ancien n° 2 du MEDEF le 4 octobre 2007 dans la revue Challenges où il dit qu’il faut “défaire méthodiquement tout le
programme du Conseil national de la résistance”) qui vise à développer les institutions salariales (dont la Sécurité sociale) à partir des besoins sociaux.
Même en cas de changement de
majorité, tout ne sera pas perdu car en général les socialistes au pouvoir gardent 80 % des mesures régressives de la droite (1988 et 1997 sont des exemples).
Pour les partisans d’une République sociale, la ligne stratégique est claire : il faut d’abord chasser Nicolas Sarkozy et le futur allié de la droite néolibérale, le Front national.

Pour
cela, il faut deux choses :

1)     un vote Front de
gauche le plus haut possible
et une discipline
républicaine sans faille pour gagner au deuxième tour.

2)     Et pendant ce
temps-là, il faut faire auprès des citoyens le travail d’éducation populaire tournée vers l’action nécessaire pour qu’une victoire de la gauche tout entière n’aboutisse pas aux mêmes résultats
qu’en 1988 et en 1997
mais, au
contraire, que la mobilisation de la société pousse la gauche tout entière à rompre avec les politiques régressives (comme en 1936). C’est le
mouvement social qui alors sera la clé.IMG 1721

 

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