Crédibilité! Les arguments du Front de gauche progressent dans l’opinion,….

mariane.jpgau point de contraindre Nicolas Sarkozy, après François Hollande, à se placer sur son terrain.

Quelque 75 % des sondés favorables à l’interdiction pour les exilés fiscaux de diriger une entreprise française, 71% à l’interdiction pour les sportifs qui placent leur fortune à l’étranger de porter le maillot de l’équipe de France, 71 % à la mise en place d’une «taxation différentielle» qui oblige tous ces exilés à s’acquitter de la même somme que s’ils avaient été imposés en France… Le moins que l’on puisse dire est que les propositions du candidat du Front de gauche font mouche dans l’opinion, selon notre sondage Ifop. Et boule de neige chez les autres candidats, par effet de ricochet successifs. Un exemple ? Celui, particulièrement frappant, de la proposition du candidat Sarkozy, soudain convaincu d’appliquer cette fameuse «taxe différentielle» défendue par Jean-Luc Mélenchon à ceux qui choisissent de quitter le pays pour des raisons fiscales. «Nous allons appliquer ce qu’appliquent les Américains, un impôt lié à la nationalité : tout exilé fiscal (…) devra déclarer à l’administration ce qu’il a payé comme impôt à l’étranger. Si c’est inférieur à ce qu’il aurait payé sur les revenus de son capital en France, on lui fera payer la différence», a déclaré le président candidat, lundi soir sur TF1. Aurait-il regardé la vidéo du meeting du Front de gauche à Rouen tenu une semaine avant ? Voici ce qu’y disait Jean-Luc Mélenchon : «Nous ferons comme font aujourd’hui les États-Unis d’Amérique. (…) Nous dirons aux pays dans lesquels il y a ces comptes : (…) donnez nous la liste de nos ressortissants, ainsi que les montants. Et quelle législation appliquerons-nous ? (…) Ça s’appelle la taxation différentielle. »

Bien sûr, personne n’aura la naïveté de croire que le président des riches a été convaincu par le discours de Jean-Luc Mélenchon (lire ci-dessous). Mais cet emprunt montre que les idées du Front de gauche «sont désormais au centre du débat et des solutions quand il s’agit d’avoir de l’audace et d’organiser le partage des richesses», relevait lundi soir Jean-Luc Mélenchon.

Après la proposition de François Hollande se ralliant à l’idée de taxer les plus riches à 75%, fortement inspiré par celle du Front de gauche d’instaurer une tranche à 100% pour la fraction des revenus supérieurs au-dessus de 360 000 euros annuels, Nicolas Sarkozy s’y ralliait à son tour, en proposant une taxe sur les salaires des patrons du Cac 40. Désormais, le candidat de l’UMP reprend directement et «mot pour mot une proposition du Front de gauche et de son candidat Jean-Luc Mélenchon», se félicitait, hier, le PCF. Pour les communistes, cela démontre que «le vent tourne. Nicolas Sarkozy ne dicte plus les thèmes de campagne. Les idées du Front de gauche gagnent du terrain et petit à petit, elles font leur place dans le débat politique et médiatique».

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Crédibilité! Les arguments du Front de gauche progressent dans l’opinion,….

mariane.jpgau point de contraindre Nicolas Sarkozy, après François Hollande, à se placer sur son terrain.

Quelque 75 % des sondés favorables à l’interdiction pour les exilés fiscaux de diriger une entreprise française, 71% à l’interdiction pour les sportifs qui placent leur fortune à l’étranger de porter le maillot de l’équipe de France, 71 % à la mise en place d’une «taxation différentielle» qui oblige tous ces exilés à s’acquitter de la même somme que s’ils avaient été imposés en France… Le moins que l’on puisse dire est que les propositions du candidat du Front de gauche font mouche dans l’opinion, selon notre sondage Ifop. Et boule de neige chez les autres candidats, par effet de ricochet successifs. Un exemple ? Celui, particulièrement frappant, de la proposition du candidat Sarkozy, soudain convaincu d’appliquer cette fameuse «taxe différentielle» défendue par Jean-Luc Mélenchon à ceux qui choisissent de quitter le pays pour des raisons fiscales. «Nous allons appliquer ce qu’appliquent les Américains, un impôt lié à la nationalité : tout exilé fiscal (…) devra déclarer à l’administration ce qu’il a payé comme impôt à l’étranger. Si c’est inférieur à ce qu’il aurait payé sur les revenus de son capital en France, on lui fera payer la différence», a déclaré le président candidat, lundi soir sur TF1. Aurait-il regardé la vidéo du meeting du Front de gauche à Rouen tenu une semaine avant ? Voici ce qu’y disait Jean-Luc Mélenchon : «Nous ferons comme font aujourd’hui les États-Unis d’Amérique. (…) Nous dirons aux pays dans lesquels il y a ces comptes : (…) donnez nous la liste de nos ressortissants, ainsi que les montants. Et quelle législation appliquerons-nous ? (…) Ça s’appelle la taxation différentielle. »

Bien sûr, personne n’aura la naïveté de croire que le président des riches a été convaincu par le discours de Jean-Luc Mélenchon (lire ci-dessous). Mais cet emprunt montre que les idées du Front de gauche «sont désormais au centre du débat et des solutions quand il s’agit d’avoir de l’audace et d’organiser le partage des richesses», relevait lundi soir Jean-Luc Mélenchon.

Après la proposition de François Hollande se ralliant à l’idée de taxer les plus riches à 75%, fortement inspiré par celle du Front de gauche d’instaurer une tranche à 100% pour la fraction des revenus supérieurs au-dessus de 360 000 euros annuels, Nicolas Sarkozy s’y ralliait à son tour, en proposant une taxe sur les salaires des patrons du Cac 40. Désormais, le candidat de l’UMP reprend directement et «mot pour mot une proposition du Front de gauche et de son candidat Jean-Luc Mélenchon», se félicitait, hier, le PCF. Pour les communistes, cela démontre que «le vent tourne. Nicolas Sarkozy ne dicte plus les thèmes de campagne. Les idées du Front de gauche gagnent du terrain et petit à petit, elles font leur place dans le débat politique et médiatique».

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