François Bayrou était à Rouen hier soir.

article_bayrou.jpgMeeting des grands soir hier mercredi à la Halle aux Toiles, avec la venue de François BAYROU dans le cadre de l’élection présidentielle. C’est dans une salle bondée qu’il a été accueilli aux cris de « Bayrou Président » dans une ambiance festive où se mélaient adhérents du Modem, anciens de l’UDF ou simples citoyens intéressés par le discours.

On pourra reprocher certaines choses à François Bayrou, regrettant qu’en 2007, aucun choix n’ait été fait par le 3e homme qui aura réuni à Rouen près de 20,5% des suffrages, soit 2 points de plus qu’au niveau national, laissant élus ou simples militants au milieu du gué. Beaucoup d’entre nous auront vécu cette période comme un traumatisme, pas sur le fait de voir arriver de nouveaux adhérents, nécessaire renfort au débat d’idées, mais sur les répercussions en région, quand nous n’avons pas pu les accueillir dignement par un manque de retour d’informations d’un candidat replié sur lui-même dans son QG parisien. Comment éviter alors la suspicion de ceux intéressés par l’aventure du Modem à l’encontre d’anciens issus des rangs de l’UDF qu’ils soupçonnent de vouloir garder la main ? Impossible, et même si  certaines choses se sont pacifiées depuis, il en reste encore de nombreuses cicatrices.

On comprendra donc que certains d’entre nous, peut-être encore dans l’expectative, n’aient pas souhaité afficher une préférence à son égard, comme à l’égard d’un autre candidat. Doit-on leur en tenir rigueur ? Certainement non, le vote est secret, et ce n’est pas parce que l’on est un personnage public, que l’on doit rendre nécessairement public vers ce quoi l’on tend.

Au groupe Centre, Démocrates et Indépendants, nous avons été élus sur un programme municipal, et nous sommes retrouvés sur des valeurs communes qui nous ont donné envie de travailler ensemble : une façon de faire de la politique, pas au service d’un parti, mais à l’écoute et au service de nos concitoyens.

J’ai pour ma part souhaité afficher clairement un choix : quand on est centriste, on vote centriste au premier tour. Pas par dépit, parce qu’il ne resterait que celui-ci, mais par conviction, parce que le discours porte toujours nos valeurs, et parce que, comme beaucoup, je continue à croire qu’il existe une voie entre le PS et l’UMP.

J’étais donc hier moi aussi à la Halle aux Toiles, à partager l’idée d’un programme pour les cinq prochaines années pour notre pays, un projet qui porte espoir et réalisme, sans fausses promesses, pour une France plus unie, plus solidaire et plus généreuse envers ceux qui en ont le plus besoin, et la conviction d’une nécessaire moralisation de la vie publique et de nos institutions.

Le premier tour de l’élection présidentielle est le 22 avril. A vous aussi de faire un choix.

En tout cas, votez, et ne laissez pas à d’autres la possibilité de faire un choix à votre place.

 

                                                                                                         Nicolas ZUILI.

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